Fiction: Les Mercenaires

Dans la vie, chaque homme, chaque femme est attiré par une chose unique : l'Argent. Le fric, la tune, le flouze, le pognon, l'oseille, le blé... Autant de surnoms que de raisons pour se l'accaparer. Ils sont 12. De la petite prostituée de luxe au grand expert financier avare, ils vont se réunir pour faire le plus grand cambriolage de la décennie.
Classé: -12D | Action/Aventure / Suspens | Mots: 6760 | Comments: 5 | Favs: 5
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Rahjenaimar (Féminin), le 06/08/2012
Et voilà ! Une idée qui a germé dans ma tête après avoir regardé pour la énième fois Ocean's eleven. Brad Pitt et George Clooney sont décidément une intarissable source d'inspiration *o* :p

Bonne lecture !




Chapitre 3: Le temps, c'est de l'argent



Il faisait gris. Pourtant, il y avait du soleil. Le nuage de pollution au-dessus de Los Angeles suffisait à interrompre la plupart des rayons, à rendre les pluies acides et à masquer les montagnes voisines. Mais cela faisait longtemps que Sakura Haruno ne le remarquait plus. Une main tenant une cigarette longue, l'autre à l'arrière de sa nuque, elle était étendue, nue, sur un lit.
À côté d'elle, dans la chambre, un homme d'une cinquantaine d'années se rhabillait le plus rapidement possible. Il avait un train à prendre. Une fois sa veste enfilée, il piocha une liasse de billets dans ses affaires et la posa sur le lit. La jeune femme se redressa aussitôt, intéressée. Elle recompta rapidement la somme d'argent.

« Tu laisses des pourboires, maintenant, trésor ? fit-elle remarquer.
- Sakura, tu ne vas pas me dire que tu n'en veux pas ? s'étonna l'homme.
- Ça, ça risque pas, trésor, sourit-elle. T'es sûr que tu veux pas un petit complément ? Je te le ferai à moitié prix, si tu veux, parce que c'est toi. »

L'homme secoua la tête, puis s'approcha et l'embrassa sur le front.

« J'aurais accepté volontiers, mais il faut vraiment que j'y aille maintenant. Profite de l'hôtel, ils ont des salles de bain magnifiques et un petit déjeuner gratuit.
- Ça roule, mon chou. À la prochaine !
- Au revoir, Sakura. »

La porte se referma sur un client de plus, assez naïf pour croire qu'elle en avait quelque chose à faire de lui. Elle se dit qu'elle avait fait une bonne pioche avec celui-là. C'était un homme fortuné qui essayait de reconstruire sa vie après la mort de sa femme, et qui la couvrait de cadeaux. Elle se dit qu'elle prendrait d'abord un bain, pour se débarrasser de l'odeur de sueur et de parfum de son client, puis irait prendre un café. Avec un sourire, elle repéra un sac de vêtements au pied du lit, apporté par son client de la nuit. À l'intérieur, une robe en coton noire et un manteau de fourrure marron très chic attendaient qu'elle vienne les essayer.

La jeune femme se leva du lit, alla dans la salle de bain et se rendit compte, effectivement, que son client n'avait pas menti. Elle était spacieuse et construite en mosaïque bleue, verte et blanche. Et la baignoire était assez groupe pour accueillir, assis, la moitié d'une équipe de foot. Elle se fit couler un bain et de se démaquilla en chantonnant un air français :

« Non... Rien de rien... Non... Je ne regrette rien... Ni le bien... Qu'on m'a fait... Ni le mal... Tout ça m'est bien égaaal ! »

Elle grimaça en se rendant compte qu'elle tenait très mal la dernière note, partant beaucoup trop vers les aigus. Puis elle haussa les épaules et se glissa dans l'eau chaude avec délice, noyant son corps aux proportions parfaites, oubliant pour un instant la vie qu'elle avait choisie. Elle fit tomber tous les savons et autres produits de soin dans le bain d'un revers de main, et s'amusa avec les mousses colorées qui s'en dégageaient.
Elle se moqua éperdument de la quantité d'eau qu'elle déversa sur le carrelage en sortant de la baignoire, et se sécha rapidement le corps puis les cheveux. Elle se regarda dans le miroir et remercia la providence de lui avoir fait un corps de rêve. Une taille de guêpe, des membres longs et fins, une peau de pêche, et un visage d'ange aux deux yeux verts étincelants. Ses cheveux, qu'elle avait fait teindre en rose clair dès qu'elle avait eu l'âge de faire ce qu'elle voulait, étaient son atout majeur : ils lui donnaient un côté surprenant, glamour et sexy dans un milieu qui prônait la suprématie des cheveux blonds.

Sakura renfila ses dessous en dentelle noire et ses bas, puis testa la robe et le manteau offerts par son client. Elle se regarda dans une glace :

« Parfait, commenta-t-elle. »

Elle enfila ses talons aiguilles et sortit de la chambre sans jeter un regard aux draps éparpillés, à l'eau qui sortait de la salle de bain et au désordre en général. Après une tasse de café noir qui lui fit le plus grand bien, pris dans la salle du petit déjeuner vide, elle sortit dans la fraîcheur d'une matinée de novembre.

Sakura balaya la rue du regard. L'argent de sa nuit de travail en poche, elle s'apprêtait à prendre un taxi pour aller rejoindre son premier client de la journée, un avocat qui se surpassait à chaque fois pour l'épater, persuadé que ça la rendrait fidèle à lui seul. Elle s'approcha du bord de la route quand...

« Mademoiselle ? Vous êtes Sakura Haruno ? »

Un jeune homme avec des yeux marron et des cheveux brun-roux en pétard sur le crâne était derrière elle. Il la regardait avec un intérêt certain, et un sourire de façade peu engageant. Il se tenait les mains dans les poches, relax, et ses lunettes de soleil à la Starsky et Hutch montraient un cruel manque de goût.

« Vous êtes bien Sakura Haruno, la prostituée ? »

Là, la jeune femme eut envie de lui faire ravaler son faux sourire en écrasant sur son visage les pointes de ses talons de dix centimètres. Furieuse d'être ainsi perçue uniquement à travers le métier qu'elle exerçait, ses yeux étincelèrent de mépris et de colère.

« Je vous prierais de repasser plus tard, monsieur, répondit-elle sèchement. Je suis occupée.
- Vous n'avez pas compris, mademoiselle, je suis de la police, et je vais vous demander de me suivre. »

Il sortit sa plaque pour la lui montrer. La surprise se peignit sur le visage de la jeune femme qui jurait intérieurement. Mais depuis quand intégrait-on des avortons irrespectueux dans la police ?

« Pourquoi donc ? demanda-t-elle, soudain beaucoup moins sure d'elle.
- Votre collaboration est nécessaire pour une affaire en cours. Si vous voulez bien me suivre... »

Sakura se traita mentalement d'idiote. Elle aurait dû dire que non, elle n'était pas Sakura Haruno la prostituée. D'ailleurs, avait-elle l'air d'une prostituée ? Non, elle avait l'air d'une femme du monde avec des cheveux d'une étrange couleur.
Alors qu'elle était à l'arrière de la voiture du policier, elle se mit d'ailleurs à penser qu'il était étrange qu'il lui demande qui elle était puisqu'il savait qu'elle était prostituée alors qu'elle n'en avait pas du tout l'air. Il devait donc avoir eu une description précise, ou une photo de quelqu'un qui l'avait déjà rencontrée... Mais qui ? Et de quelle affaire parlait-il ? Elle ne se souvenait pas avoir vu quoi que ce soit de louche, ces derniers temps.

Dans le rétroviseur, le policier observait sa passagère à la dérobée. Il n'était pas mécontent d'avoir été envoyé pour la chercher, il avait ainsi tout le loisir d'observer une très jolie femme qui, en plus, il le savait maintenant, s'obtenait facilement.
Repérant son manège, Sakura lança :

« Je n'ai pas le plaisir de connaître votre nom. Vous savez qui je suis, mais moi je ne sais pas qui vous êtes.
- Agent Inuzuka Kiba, se présenta l'homme.
- Enchantée. »

En réalité elle n'était pas enchantée du tout, mais être grossière ne lui apporterait rien de bon. Elle reporta son attention sur le paysage urbain qui défilait, et fut surprise qu'ils n'aient toujours pas été pris dans le moindre embouteillage. Quand elle fit part de sa remarque à l'agent Inuzuka, celui-ci ricana et répondit :

« Je suis flic, ça a ses p'tits avantages. »

Changement brutal de ton dans la voix, de visage et de façon de s'exprimer. Sakura fut tellement surprise qu'elle ne sut pas quoi dire quand il reprit :

« R'marquez, je suis pas le plus en haut de l'échelle non plus, alors j'ai pas tous les passe-droits, mais les big boss y doivent avoir de quoi s'éclater. »

Il éclata de rire. Il était tellement différent qu'on aurait presque dit une autre personne ? Un schizophrène ? Quand il remarqua que sa passagère le fixait avec un air ahuri, il dit :

« Faites pas cette tête, mademoiselle, c'est pas parce que je suis pas le même sur le terrain que dans ma voiture que je suis un salaud, hein. Enfin, j'imagine que ça dépend de quel point de vue on se place. On arrive en tout cas, vous allez bientôt comprendre. »

De plus en plus désarçonnée, Sakura refusa l'aide de l'agent Inuzuka et descendit seule de la voiture, se tenant à distance respectueuse de lui, au cas où il tenterait quelque chose, pour avoir le temps d'esquiver et de fuir. Elle sentait que la situation n'avait rien de normal : depuis quand les commissariats se trouvaient-ils en pleine banlieue résidentielle ? Si ça se trouve il n'était pas du tout ce policier, et c'était un kidnapping ! Elle en était à se demander comment on défaisait les nœuds quand le policier se détourna d'elle dans un haussement d'épaule et grimpa les marches d'une maison d'aspect tout à fait normal. Arrivé devant la porte, il sonna.
La porte s'ouvrit. Un homme en pantalon noir et chemise blanche apparut dans son encadrement. Il avait de longs cheveux noirs et lisses et deux yeux très clairs.

« Salut mon canard ! s'exclama Kiba. J'ai retrouvé la poule et on rentre à la basse-cour. Tu nous laisses entrer ? »

Ils se serrèrent la main. La « poule » ne bougeait plus une plume. Qu'est-ce que ça voulait dire ?
Elle retint son souffle : l'homme aux cheveux longs venait de poser les yeux sur elle.

« Sakura Haruno, je présume ? demanda-t-il depuis le perron. Je vous en prie, entrez. »

La jeune femme le fixa un instant. Un air sincère, un port de tête distingué... Si le flic n'avait rien d'un gentleman, celui-ci en revanche avait une distinction qu'elle n'avait plus vue depuis longtemps chez aucun homme qui se disait être de bonne naissance.
Elle hocha la tête et entra à la suite du policier. L'homme referma la porte sur eux.

« Je m'appelle Neji Hyûga, se présenta l'homme aux yeux clairs. Vous êtes ma troisième recrue.
- Comment cela ? souffla Sakura qui avait encore du mal à comprendre pourquoi elle était là.
- Vous allez voir. Pour l'instant nous attendons du monde, ils viennent de loin pour participer. Et je préfère n'expliquer qu'une seule fois, si cela ne vous dérange pas. »

La prostituée s'agita sur sa chaise, mal à l'aise. Deux hommes qui attendaient du monde dans une pièce aux volets fermés et qui faisaient venir une femme de sa profession...

« Je ne participe pas aux soirées à plusieurs, messieurs, lança-t-elle à tout hasard.
- Nous non plus, répondit calmement Neji. Il ne s'agit pas de cela. Détendez-vous et patientez. Il est possible qu'on attende longtemps. »

Sakura se renfrogna. Chaque seconde qui passait lui faisait perdre des clients. Elle avait une liste de rendez-vous très serrée avec des clients impatients. Elle perdait littéralement son temps et ses ressources en patientant ici. Remarquant son agitation, l'agent Inuzuka sourit :

« T'inquiète pas, ma belle, quand t'auras entendu de quoi il s'agit, j'te jure que tu regretteras pas d'être restée. »

La curiosité l'emporta sur son professionnalisme : la jeune femme se laissa aller sur sa chaise et se résolut à attendre en silence.

Trois heures plus tard, on frappa à la porte, de la même manière que le policier plus tôt. Neji sourit :

« Ah, en voilà déjà. »

Il fit entrer à l'intérieur deux hommes : un petit gros, aux cheveux marron et aux joues rondes, et un normal avec une queue de cheval de cheveux noirs. Le premier était l'archétype de l'américain rondouillard dans toute sa splendeur, l'autre semblait plutôt pencher vers le côté solitaire heureux comme il est, et qu'il ne fallait pas trop déranger. Ils contrastaient énormément, selon l'avis de la seule femme de la pièce, avec la classe à l'anglaise du médecin Neji Hyûga et la confiance en soi débordante du policier Kiba Inuzuka.
Sakura et eux avaient profité de l'attente pour en apprendre un peu plus les uns sur les autres.

Neji les présenta aux deux autres :

« Shikamaru Nara, expert en marketing international.
- Bonjour, dit l'homme à la queue de cheval.
- Et Chôji Akimichi, cuisinier.
- 'Lut ! s'exclama, enthousiaste, le deuxième. »

Ensuite le Hyûga se chargea de présenter les deux autres aux nouveaux arrivants :

« Kiba Inuzuka, policier.
- Je vous arrête, levez les mains en l'air ! s'écria Kiba en pointant son arme sur eux, avant d'ajouter devant leurs mines affolées : non, non, y a pas de 'blem les gars, j'suis pas en service.
- Heum... bref, voici Sakura Haruno, elle est... »

Le médecin hésita : devait-il dire qui elle était vraiment ? Il interrogea la jeune femme aux cheveux roses du regard, et Sakura se dit qu'il faisait preuve de beaucoup de tact pour une femme de sa condition. Cependant, il y avait longtemps que Sakura ne se souciait plus du qu'en-dira-t-on, et elle annonça d'une voix blanche :

« Prostituée. Une pute, si vous préférez. »

Elle les gratifia d'un sourire charmant et innocent en voyant leurs yeux s'arrondir. Elle faisait toujours le même effet aux gens. Et c'était dans des situations de ce genre qu'il fallait annoncer franchement la couleur, avant de se retrouver à miser plus haut que ce qu'on possédait.

Un court instant de malaise s'installa. Neji s'éclaircit la gorge et déclara :

« Bien. Les autres n'arriveront que demain, mais je vais vous expliquer de quoi il retourne. Kiba est déjà au courant, ainsi qu'un camarade français qui nous débloquera les fonds nécessaires. Je vous en prie, essayez-vous, nous serons plus à l'aise. »

L'aptitude de l'Hyûga pour mettre tout le monde sur la même longueur d'onde semblait presque innée chez lui. Il s'exprimait avec aisance et avait tout d'un leader. L'habitude des équipes médicales dans les blocs opératoires, sans doute.

Quelques dizaines de minutes plus tard, il avait expliqué son projet. La bouche de Chôji Akimichi touchait le parquet poussiéreux, Shikamaru Nara prononçait des « Galère, galère... » à tout bout de champ, et Sakura ne savait plus quoi dire, stupéfaite.

« Vous... Vous êtes malades ! s'exclama Chôji, une fois sa mâchoire remise en place.
- Encore heureux, répliqua Kiba, sinon on ne pourrait pas le faire.
- C'est une évidence, renchérit Neji.
- N'empêche, si tout ça est vrai, ça doit pouvoir marcher, fit remarquer Shikamaru.
- Tous les documents que vous avez sous les yeux ont été fournis par l'investisseur de l'opération. Vous imaginez bien qu'il ne se serait pas amusé à donner de fausses informations, dit Neji.
- Ahah, ce serait bien con ! fit Kiba, amusé par cette perspective. »

Sakura gardait le silence. Il y en avait pour tellement d'argent... Si jamais il était possible que ça marche, il ne fallait pas laisser passer cette chance. Elle secoua la tête et se leva de son siège.

« Je voudrais pouvoir y réfléchir, annonça-t-elle. Vous avez dit que les derniers membres de l'opération arriveront demain, hé bien je vous rejoindrai en même temps. »

Elle se dirigea vers la porte, l'ouvrit, sortit, puis la claqua derrière elle.

« Euh... Neji ? hésita Kiba. T'es sûr de ton coup, là ? Elle vient de se tirer alors qu'elle sait tout de not'magouille.
- Ne t'inquiète pas. Elle était très intéressée, cela se voyait. »

Shikamaru arrêta soudainement de murmurer des « Galère... » à tout va et demanda, curieux :

« C'est vraiment une prostituée, cette nana ?
- Ouaip, vieux ! fit Kiba.
- On ne dirait pas.
- C'est pour ça qu'elle est parfaite. »

Il y eut un nouveau silence. Puis, Kiba haussa les épaules.

« Bon, vous faites comme vous voulez, moi j'ai d'autres choses à faire. À demain, les gars, déclara-t-il en sortant. »

Shikamaru et Chôji, qui venaient respectivement de Chicago et de la banlieue de New York, suivirent son exemple. Ils avaient réservé des chambres d'hôtels en ville et comptaient y retourner jusqu'à demain. Avant de partir, Shikamaru lança :

« Je suis pas sûr que le coup du flic ce soit une bonne idée. Mais bon, t'as l'air de lui faire confiance, alors je suis ton exemple. Assure tes arrières, ok ? »

De nouveau seul, le Hyûga se laissa aller sur une chaise. Ça s'était assez bien passé en fin de compte. Mieux : pour le moment, les différents membres qu'il avait spécialement réquisitionnés pour son opération avaient l'air de ne pas trop mal s'entendre. Il avait bien fait de se fier au jugement de Shino Aburame, celui-ci était assez perspicace et très efficace. Il avait réussi à contacter en un rien de temps tous ceux dont le médecin avait besoin. Il avait de nombreuses relations partout dans le monde, et un sens de la discrétion surprenant.
Il prit son portable et lança un appel vers la France. Après quelques sonneries, on consentit à décrocher, et il entendit un grognement étouffé :

« Mmmh ?
- Shino ? C'est Neji Hyûga. Vous avez réussi à réunir les éléments qui manquaient ?
- J'ai trouvé les perles rares. Je vous envoie les fichiers les concernant que j'ai trouvés. Vous allez être séduit. »

À peine eut-il fini sa phrase que l'écran en veille de l'ordinateur portable de Neji s'alluma et sa messagerie se mit en marche, recevant petit à petit les éléments du transfert.

« Merci, fit le médecin, vous pouvez également commencer à chercher les différents comptes bancaires au nom de Sasuke Uchiwa. Il en a partout dans le monde.
- C'est parti.
- D'accord, je vous rappellerai. »

Il raccrocha. La maison où il se trouvait était aussi une idée de Shino. Discrète, située dans une banlieue calme, avec des pièces spacieuses et des murs très bien isolés, elle faisait un lieu de rassemblement idéal. L'homme attrapa son ordinateur, monta à l'étage et posa sa valise sur le lit de la chambre la plus éloignée de l'escalier.
Il jeta un coup d’œil aux dossiers des autres recrues : deux chinois et une russe. Ça promettait d'être intéressant.



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