Fiction: Le Dîner de ...

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Kurenaï était de retour d'une longue mission de deux semaines avec Anko. Se prélassant dans son bain (bien mérité), elle repensa à ces deux semaines de souffrance, de torture, de douleur, de joie (pour Anko). Cette dernière avait la faculté, assez pratique, d'apprécier tout ce que la nature pouvait lui donner. Comme les gens simples, qui peuvent se contenter d'un simple morceau de pain pour manger, ou d'un bout de ficelle et de carton, qui en font une marionnette et remercient leur dieu quelconque pour ces présents. Et bah Anko, elle, c'était presque pareil. Elle savait apprécier tout ce qu'elle trouvait.

Elle est vraiment... bizarre, se dit Kurenaï.

Elle joua encore un quart d'heure avec son petit canard jaune, puis sortit du bain. Elle y retourna avec un sous-marin en lego, rajouta de la mousse (ça fait des bulles, rigolo !), joua à l'explorateur nautique une demi-heure, sortit de son bain, y retourna, péta dans l'eau (ça fait des bulles aussi !), puis se sécha, finalement.
Cette journée, elle était en repos. Elle savait que personne de composition normale ne serait assez cruel pour l'envoyer à nouveau en mission après avoir passé deux semaines avec Anko. Personne n'en serait capable, à part peut-être Kakashi.
Kurenaï passa donc en revue toutes les activités qu'elle pourrait avoir dans la journée... et elle se rendit compte que si elle voulait éviter de revoir Anko, elle ferait mieux de ne pas sortir de chez elle. Elle l'aimait bien, Anko, mais c'est comme les chewing-gum : à force, ça fait chier (c'est laxatif, les chewing-gum, c'est marqué sur la boîte).

Quelle ne fut pas sa surprise quand elle trouva une lettre en provenance du Kazekage : elle ne voyait pas pour quelle raison cette enveloppe avait atterri dans sa boîte aux lettres. Mais elle l'ouvrit, craignant des nouveaux ennuis pour elle. Mais ce qu'elle y lut la fit bien rire, et pour cause : c'était marrant. C'était la blague du type qui va chez le docteur parce qu'il en a une plus grosse que l'autre et... euh... Kurenaï poursuivit sa lecture, et s'aperçut que la blague n'était qu'une sorte d'introduction (mais c'est débile).

Elle prit finalement la décision de sortir en ville, car la lettre lui avait donné un bon moyen de se détendre. Et puis, elle n'avait que l'embarras du choix, à Konoha ! Soudain, elle regarda la date de la lettre : elle l'avait reçue deux jours plus tôt, et comme elle n'était pas là... Ce qui signifiait que les autres concurrents avaient déjà eu deux jours pour choisir quelqu'un à emmener... ce qui limitait les choix.

Évidemment, Kurenaï se rendit bien vite compte que tout le "gratin" avait déjà été invité. Après avoir vu Shino, Hinata et Kiba, elle comprit qu'il se passait quelque chose. Kiba répétait à qui voulait l'entendre que son clébard de merde allait gagner un concours canin, et que c'est Shino qui l'avait invité. Évidemment, Kurenaï comprit rapidement que Shino avait reçu la même lettre qu'elle. Elle en parla avec Shino, et celui-ci lui révéla qu'il savait qui avait reçu ce genre de lettres.

- En fait, j'ai tendu un piège aux pigeons voyageurs, dit Shino. Je me suis servi d'insectes comme appâts, et je les ai capturés, et je les ai forcés à me dire à qui ils avaient livré la même lettre que moi. Vous êtes la première à qui je le dis, senseï. Ça reste entre nous, hein ?
- Tu voudrais pas me dire les noms ?
- Non, désolé, si je l'ai fait, c'est pour avoir un avantage sur mes concurrents et mettre une stratégie en place. Je vais pas vous le dire...
- Mais pourquoi tu m'en as parlé, alors ?!
- Ah, merde ! Je sais pas tenir ma langue !

Shino résista, mais Kurenaï le menaça de l'envoyer en stage avec Anko, si bien qu'elle finit par récupérer les noms des autres invités. Elle n'avait pas les noms des invités des invités, évidemment, mais il était facile de les deviner. Voyant la moyenne d'âge de ceux qui avaient reçu les lettres, elle comprit qu'elle était la plus âgée des invités, avec Kakashi.

Elle fit une liste des invités potentiels de chacun, et bien vite, il n'y avait plus personne à inviter. Tout ça parce qu'elle n'était pas chez elle au moment de la livraison de la lettre. Et c'était de la faute de Anko, ça encore. Si elle n'avait pas voulu torturer tous les ninjas ennemis, les civils, les enfants, les animaux et les cadavres alors qu'ils avaient déjà reçu l'information qu'ils cherchaient, cette mission se serait passée bien plus vite.

Puis Kurenaï eut une illumination soudaine. Il restait Anko. C'est vrai, elle avait le profil idéal... Mais Kurenaï n'aimait pas l'idée de passer encore du temps avec elle. Elle décida alors de faire la liste des points qui faisaient que Anko était un bon choix.

Pas la peine de chercher loin, son plus grand atout était bien évidemment le fait qu'Anko était une nymphomane sado-masochiste.

- C'est vrai qu'elle aime sauter sur tous les hommes qui passent, se dit Kurenaï à voix haute.

Elle hésita, puis se dit :

- Enfin... les femmes aussi.

Encore une pause, puis :

- Il y a les enfants, même.

...

- Et les vieillards, rajouta Kurenaï, qui décidément aime bien parler toute seule. Bon, on va dire qu'elle aime bien tous les êtres humains.

Elle réfléchit, puis :

- Enfin... Tous les êtres vivants, disons.

Une nouvelle pensée lui vient à l'esprit :

- Euh... Tous les êtres.

Kurenaï se comprit que l'ouverture d'esprit d'Anko était bien plus grande que se que l'on pouvait imaginer.

- Bon. Tout. Elle aime tout.

Bien sûr, le fait qu'Anko soit une omniphile doublée d'une sadomasochiste était un atout indéniable, et un avantage sérieux pour la victoire. Kurenaï était maintenant décidée. Elle allait inviter Anko.

Pour ne pas la revoir, elle écrivit juste une lettre à son "amie" :

Chère Anko,

J'ai eu vent d'une soirée latex chez le Kazekage. Je n'ai pas envie d'y aller seule, car ce n'est pas trop mon genre de choses. Mais comme je sais que ça te plairait, si tu viens avec moi, j'en serais ravie.

Kurenaï.

Elle posta la lettre.

- - - -

Gaara reçut la réponse de Kurenaï. Tous ses invités avaient répondu, et ils ramenaient tous de fameux champions. Il y allait avoir de la concurrence pour son cher frère.



Finalement, c'est terminé, les invitations ont toutes été faites... je pensais pas arriver jusque là, j'avoue que j'ai pas trop pensé à la suite... je crois que je vais arreter là. Je vais vous laisser imaginer le dîner vous-même...
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Noooooooooooooooooooooooooon !!!! j'déconne !!! mouhahahahaaaa ! bien sûr que j'vais faire la suite ! Mais quand ? où ? comment ? pourquoi ? et surtout : quelles autres aneries je vais bien pourvoir trouver ?

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