Fiction: Être accepté

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J'ai eu mon premier fantôme ! Catégorie un! Ce qui veut dire qu'il était capable de me tuer. Il était couvert de sang et de chair. Il avait donc déjà fait des victimes. Je suis si fier! Mais il ne faut pas que j'ai la grosse tête. Car, Orochimaru est probablement pire. Il devait être catégorie zéro, même si cette catégorie n'existe pas.

Revenons au présent. Obito n'est toujours pas revenu, et j'ai vu un point bleu à 10 km sur le kill'ghose. Étrangement, je ne pense pas qu'il s'agit d'un être ténébreux. Nous avons justement pris cette direction au pas de course. J'ai une sorte de mauvais pressentiment, que je n'aimerais pas ce que je verrais.

J'interrogeai mon père:
-Combien as-tu déjà tué de fantômes? Ou de créatures de l'obscur, devrais-je dire.
-Je n'en ai pas tué beaucoup. Je prends mon temps pour observer mes ennemis, connaître leurs points faibles et les attaquer à partir de là. Mais j'ai tué de grands ennemis, tel que Ben Laden.
-Ben Laden? demandais-je, incrédule.
-Je rigole. Par exemple, j'ai tué un loup-garou, me dit-il d'un air sérieux.
-Ah ok. Et, ils sont forts?
-Ils sont les plus forts des êtres de l'obscur. L'argent est la seule arme capable de les tuer. Une pointe, directement dans le cœur. Sinon, il ne sent presque rien, mais il redevient humain pendant cinq minutes, et ce, même à la pleine lune. Le problème, c'est qu'on ne le voit quasiment pas, il sait se fondre dans l'obscurité. Et il bouge vite. Si tu rates ta chance, estime-toi chanceux si tu t'en sors, par miracle. Un loup garou, une fois transformé, prend de la grandeur et de la puissance. Aussi, il peut facilement tuer son meilleur ami, son but n'est que de se nourrir de chair et de sang. Il oublie le reste.
-Gloups...
-Tu l'as...
Il s'interrompit. Une vision d'horreur s'offrait à nous. Nous voyions un cadavre. Celui d'Obito.

Il n'était pas beau à voir. Une gigantesque mare de sang coulait à côté de lui. Il lui manquait un œil, le gauche, et plusieurs vers blancs dévoraient son cadavre. Le cœur me monta aux lèvres. J'eus peur, car le meurtrier n'était peut-être pas loin. Cependant, la mort semblait remonter à plusieurs jours, selon l'odeur du corps et la couleur du sang.

Mon père s'écroula. Voir ainsi le cadavre de son meilleur ami, son seul ami, le fit sombrer dans l'inconscience. Lin s'efforça de le réanimer, tout aussi abattue que mon père. Quant à moi, ne connaissant pas très bien Obito, je ne savais que penser. Ça me foutait les boules qu'il soit mort, mais, ne ressentant rien de particulier envers son égard, je ne ressentis que très peu de tristesse.

Mon père retrouva ses esprits, puis piqua une course vers un ruisseau, non loin. Je voulus l'empêcher, mais Lin m'en empêcha.
- Laisse-le, me conseilla-t-elle. Il a besoin de se laisser aller, de pleurer, plus précisément.
-...
-Vois-tu, nous formions un trio d'enfer, tous les trois. Je vais te raconter notre histoire, en gros.

FLASH BACK:

-Allez, les gars, vous êtes où?
Nous sommes trente ans en arrière. Trois jeunes gamins jouaient dans la forêt, à la cachette. Une jeune fille cherchait désespérément deux autres garçons. Ceux-ci avaient le don d'énerver la demoiselle lorsqu'ils se cachaient, car ils savaient se fondre dans le décor par n'importe quel moyen. De vrais caméléons, ces deux-là!
-Ah, ok, on sort, soupira un jeune garçon d'environ 13 ans.
Il avait les cheveux en bataille et portait des lunettes de protection, ayant les yeux sensibles. Du moins, selon ses dires.... Un autre sortit d'un buisson d'épines. Il en était couvert.
-Minato! Mais que faisais tu là-dedans!? Tu dois avoir mal! Moi, je ne m'y serais aventurée !
-C'est justement pourquoi je m'y suis caché, souria-t-il.
À l'instar de son ami, il avait les cheveux en bataille, mais plus longs et blonds. On aurait pu confondre ses cheveux avec des pointes. Ce qui est en effet le cas, étant le but recherché.
-Bon, c'est moi qui compte, lança le brun. Je compte jusqu'à 100. Minato?
-Oui?
-Rien, laisse... Go! 1... 2...
Les deux amis partirent en courant se trouver une cachette. Pas banale, d'ailleurs: Minato en haut d'un arbre et Lin, eh bien, était avec lui, en pleine discussion, mais ne parlant pas fort.
-Comment as-tu pu venir ici? se questionna Minato.
-J'ai grimpé, répondit la jeune fille, dans un gloussement.
-Tu sais très bien ce que je veux dire... chuchota Minato.
-J'ai fait une fugue... Que ne ferais-je pas pour voir mon amour?
Minato s'assombrit à ces mots. Son amie parlait d'Obito. Minato était le seul à être au courant, mais il aurait préféré ne rien savoir, étant lui-même amoureux de Lin. Ils étaient très proches, tous les deux, mais Lin ne voyait là que de l'amitié. (Nda: FRIENDZONE!!!) Tandis qu'Obito aimait profondément ses deux compagnons, ne se rendant pas compte de l'amour que lui vouait son amie.
-Mouais... tu risques de te faire passer un sacré savon, en rentrant, dit le blond
-M'en fous, je fais ce que je veux, répondit son amie.
-Tu n'as que 13 ans!
-Arrête, j'ai pas dit que je quittais la maison, répliqua Lin.
Lin vivait dans une maison très stricte, son père étant un marine et sa mère policière. Lin les aimaient, mais des fois, elle aurait aimé avoir plus de liberté. Après tout, elle n'était plus une enfant!
-Mais je m'inquiète pour toi.
-T'es chou.
Sur ces mots, elle embrassa Minato sur la joue. Celui-ci devint rouge comme une tomate, mais la noirceur de la nuit le couvrait et son amie ne s'en rendit pas compte. Pendant ce temps Obito avait fini de compter. Les deux amis firent donc le silence, tandis qu'Obito s'avançait vers eux, les cherchant au sol et sans les voir. Les trois amis, malgré leur âge, prenaient un plaisir fou à jouer à ce jeu. Les autres les jugeaient trop vieux. Mais les autres, ils en avait rien à faire. La vie était parfaite pour ces trois-là.

Obito entra dans le buisson d'épines, ancienne cachette du blond. Il en ressortit bredouille, une vilaine coupure sur le bras gauche. Il jura entre ses dents.

-Merde Minato! Fait chier!!!
Le concerné pouffa de rire.

5 ans plus tard:

Nos 3 amis ont maintenant 18 ans. Ils se sont lassés du jeu de la cachette, et Lin avait dû faire le premier pas avec Obito. Avec succès, d'ailleurs. Les deux partageaient un amour inconditionnel pour l'autre depuis maintenant deux ans, au grand déplaisir de Minato, pendant un certain temps, du moins, car ces temps-ci, il avait des vues sur la belle Kushina Uzumaki. Malheureusement pour lui, elle était déjà prise.

Le trio venait de quitter un party, pour la fête de Minato. Les invités étaient partis, et, comme le trio ne voulait pas se séparer tout de suite, ils allèrent prendre une marche aux abords d'un ruisseau.
-Et puis, ta soirée? lança Obito à son grand ami.
-Merci à vous deux, dit le blond, car Lin et Obito avaient préparé sa fête.
-J'espère bien que tu nous remercies, lança Lin. Tu es trop spécial pour nous, et il fallait absolument qu'on fête ton passage à l'âge adulte. (NDA: Au Canada, c'est 18 ans. Je ne connais pas l'âge en France ou ailleurs, désolé.)
Minato sourit. Ils continuèrent de marcher pendant un long moment, sans un mot. Ils étaient si proches, tous les trois, qu'ils n'avaient plus besoin de parler pour se dire des choses.

Quand tout à coup, ils sentirent une horrible odeur. Un mélange de pourriture, de charogne, de chaussettes sales et d'ordures. Et ils sentirent un froid intense, comme si le pôle Nord avait déménagé. Un frisson parcourut l'échine de Minato. Ils virent une ombre glisser, agile, silencieuse, dangereuse. Elle ne fit pas attention à eux, et partit vers une maison. "Aucune en particulier, se dit Minato. Pas de quoi s'inquiéter."

Il se trompait. Jamais il ne s'était jamais aussi trompé de sa vie.

Après le passage de cette ombre, ils virent passer un vieillard, les cheveux blancs hérissés et très grand. Il s'arrêta pour leur demander:
-Où est-elle?
-De quoi? interrogea Obito.
-Cette ombre...
-Par-là, indiqua Lin.
-Merci.
Et le vieillard partit aussi vite qu'il était venu.
Une odeur de fumée emplit les narines du trio. Ils virent un feu gigantesque provenir d'une maison. La maison où les parents du trio s'étaient rassemblés.
-MERDE!
Ils coururent aussi vite qu'ils le purent jusque-là. Mais... trop tard. Il ne restait déjà que des cendres, et... des corps. 6. Les parents d'Obito, Minato et Lin. Tous morts... Et devant les cendres s'élevait l'ombre qu'ils avaient vue plu tôt, et, malgré l'incendie, (et donc la chaleur) ils faisait très froid. Ils restèrent paralysés de terreur, de tristesse et de colère. L'ombre se tourna lentement vers eux. Ils virent son visage, blême et menaçant, un rictus démoniaque sur son visage. Il éclata d'un rire, si glacial, si méchant... à vous glacer le sang.

Lorsque le vieillard, également aperçu plutôt, s'interposa entre eux.
-Toi... Depuis le temps que je te cherche... Orochimaru!!! Pourquoi as-tu fait ça?!
-Ils étaient sur le point de me repérer, déclara simplement Orochimaru. Simple question de survie, tu vois?
Minato était en grand désarroi. Ses parents, qui n'étaient que des simples fermiers, étaient sur le point de retrouver cet homme? Mais pourquoi? Qui était-il?
Le vieillard sortit une longue épée d'un fourreau.
-Tu crois que tu vas m'avoir avec cette arme ridicule? demanda Orochimaru en riant. J'en ai une, moi aussi... On a suivi le même entraînement, tu sais.
-Tu es censé être mort! cracha le vieillard.
-J'avais le choix, Jiraya... (Obito se dit que c'était le nom du vieux) Ou bien je devenais ce que je suis maintenant, l'homme le plus fort et le plus dangereux, ou je mourrais, J'ai choisi ma voie... J'ai toujours été comme tu me voies maintenant.
Les deux se parlaient sans se préoccuper des adultes près d'eux. Minato en eut assez.
-QUI ÊTES-VOUS? POURQUOI AVEZ-VOUS TUÉ MES PARENTS?!?! cria-t-il, au bord des larmes.
-Ne vous mêlez pas de ça! dit Jiraya. Allez-vous-en !
-Non! Pas avant d'avoir eu mes réponses!
Jiraya ne répondit rien, se contentant de se retourner vers Orochimaru, son épée à la main. Bien que devenu une créature des ténèbres, (ou de l'obscur, si vous préférez) Orochimaru avait avant tout son ami, son compagnon d'entraînement, ils avaient appris les mêmes choses. Voulait-il vraiment se battre contre lui? Il n'eut pas le choix. Car celui-ci avait détruit une maison de ses alliés, pour se "défendre", selon son ancien ami? Jiraya attaqua donc Orochimaru.
-Tu me fais pitié, Jiraya... Tu sais de qui nous deux va perdre.
-Ce sera toi!!!!!!! hurla le concerné.
Il y eut alors une détonation. Étrange, se dit Lin, car deux épées ne font ordinairement pas une explosion semblable. Il est bien vrai qu'elle ne connaissait rien aux armes...

Les deux hommes volèrent dans les airs, au moins cinq mètres plus loin. La joute recommença, sans vainqueur, une fois encore. Une nouvelle détonation, encore. Orochimaru abdiqua, et prit la fuite, sans un mot. Jiraya, désespéré de vaincre Orochimaru une autre fois, se tourna vers les jeunes. Il dit:
-Vous allez reprendre le travail de vos parents, Venez avec moi...
Sans qu'ils aient pu faire le moindre geste, il les assomma, en cas de refus. Il les prit sur ses épaules (quelle force pour son âge!) et ils disparurent tous 4 dans les ténèbres.

Fin du Flash Back.
-Mais si vous avez été formés pour combattre, pourquoi Obito est-il mort? interrogeais je.
-Je n'en sais rien, Naruto. Je n'en sais rien, soupira tristement Lin.
-...
Je restai silencieux. Lin alla rejoindre mon père, et ils s'étreignirent. Elle ne m'avait pas tout dit, mais elle a bien le temps. Comme, où était rendu Jiraya? Était-il mort? Pour l'instant, je les laissais, avec leur tristesse, pour aller m'entraîner. Cette ordure d'Orochimaru a tué mes grands-parents paternels, et il va payer.




Voila! J'ai travailler fort dans les derniers jours pour enfin finir ce chapitre. Désolé s'il ne plaît pas à tous, mais j'avais le sentiment que je devais fournir quelques explications. Bien que j'en fournit peu, j'espère que sa suffira. D'autres explications à venir, soyez en sur! J'ai dit au dernier chap que ma fic allait peut-être bien bientôt finir... J'y penses tjrs, même si l'inspiration me revient peu à peu. À la prochaine et merci de m'avoir lu! J'ai mis 2014 mots, pour le nouvel an. ;)

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