Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Ni Pile, Ni Face, en équilibre sur la tranche (terminée)

Et s'il restait une petite dose d'amitié dans le coeur de Sasuke ? Naruto pourrait bien tomber du mauvais côté .... Mais c'était sans compter sur le retour de quelqu'un, mort depuis des années. Cette personne réussira-t-elle à sauver le héros blond de Konoha ? Rien n'est moins sûr.
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ShadowOfLight (Féminin), le 01/12/2012
Ma première fiction ^^ je voulais en écrire une et voilà, j'espère qu'elle vous plaira, bonne lecture et bonne journée !



Chapitre 6: Umbra



- Tu oses dire ça alors que c’est toi qui m’a torturé et qui m’a rendu aveugle ?
Tu as disparu au moment où le chakra démoniaque prenait possession de moi. C’est ce j’ai dit. Je ne comprends pas pourquoi tu as fait ça mais je ne t’en veux pas, tu es mon père après tout, je ne peux pas haïr quelqu’un de ma famille. Ensuite Madara et Sasuke sont partis et tu es revenu. Si même mon père se rebelle contre moi, je n’ai vraiment plus rien à faire à Konoha. Bye !

Utilisant la technique de son père, Naruto disparut.

- Un genjustsu, une illusion. Bien joué, Madara. Mais la partie est loin d’être finie ! hurla Minato, hors de lui.

Il était ébahit. Il n’avait pas compris le regard dans le vague du jinchuriki. En fait, à la place de voir Minato, Naruto voyait Madara. Et les échanges vocaux ainsi que les actes de Madara avaient du être modifiés dans son esprit. Il était faible contre les illusions.
Ça, contrairement à ce que Sasuke pensait, il l’avait hérité de son père.

Du côté de Naruto …

Il tenta d’ouvrir les yeux, sans succès, ça lui faisait trop mal.

- Mon propre père, j’hallucine… (ouais, t’as halluciné, vieux). Pourquoi m’a-t-il fait ça ? Bref …
Et je retrouve comment Madara et Sasuke, moi ?

Comme par magie, les deux Uchiwa apparurent à ses côtés.
Vu la tête de Sasuke, Madara avait dû lui expliquer la situation. Il lui avait bien dit qu’il avait créé une illusion et blablabla.

- Sasuke ! se réjouit Naruto, en sentant son chakra.

- Hm … (mode porte de prison activée)

Madara prit la parole :

- Désolé de pas t’avoir récupéré. (ah mais quel faux celui-là !) Mais à ce que je vois, tu t’en es sorti tout seul.

- Je suis aveugle, maintenant. Génial.

Madara posa sa main sur les yeux du jinchuriki. Il la retira en disant :

- Kyûbi pourra peut-être te rendre la vue.

Après tout Madara s’en fichait. Il ne lui avait pas crevé les yeux pour qu’il soit aveugle, c’était juste pour faire réagir le chakra de Kyûbi et faire peur à Minato. Effet garanti.

- Tant mieux alors. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?

- Si vous restez avec moi, Minato ne vous retrouvera pas. En vue de la destruction de ce foutu village de Konoha, Naruto, tu vas apprendre à maîtriser la forme entière de Kyûbi, les neuf queues et toi, Sasuke, tu vas également t’entraîner.

Sasuke frissonna, il savait que cet entraînement n’allait pas être du gâteau. Naruto et lui allaient être mis à rude épreuve.
Madara les transporta (comme des sacs de patates) à leur second repaire. Il ressemblait à une grande et magnifique villa normale, lumineuse, elle contrastait avec le premier QG sombre où Naruto avait été emmené.

Dans l’heure qui suivie, ils commencèrent l’entraînement. Naruto, toujours aveugle, n’eut aucun mal à contrôler le chakra de Kyûbi. Cependant, quand il arriva à la huitième queue, au bout de deux heures, il bloqua. Il n’y arrivait pas. Bizarrement, cela ne faisait plus comme avant. Il ne changeait pas d’apparence, sa peau ne se déchirait pas, ses dent ne s’allongeaient pas, etc. C’était la preuve que ce n’était pas Kyûbi qu’il contrôlait mais son chakra. Les queues apparaissaient dans son dos mais même le manteau du renard n’apparaissait pas. L’argenté eut vite fait de comprendre que les mots entraînements et douleur rimaient dans l’esprit de Madara.
Naruto lui demanda pourquoi il ne pouvait plus communiquer avec son démon, Madara lui mentit (encore une fois, ça devient une habitude, hein, vilain garçon) en disant qu’il ne savait pas.
Cet entraînement ressemblait plus à l’enfer qu’à autre chose. Ils n’avaient pas une seconde de répit. Ils ne dormaient pas. Et Madara les avait prévenus que ce serait ainsi pendant les derniers jours qui précéderaient l’attaque du village. Et Kyûbi ne pouvait rien faire.

Tiens, en parlant de Kyûbi …

(À partir du moment où les Uchiwa retrouvèrent Naruto)

Minato allait repartir pour chercher une nouvelle fois son fils quand il ne sentit plus l’énergie et le chakra de ce dernier.

- Maudit sois-tu, Madara Uchiwa, siffla le Yondaime.

Il n’avait pas d’autres choix que de retourner à Konoha. Peut-être même allait-il dévoiler son identité ou reprendre sa place ? Allait-il réussir à affronter le regard déçu de l’actuelle Hokage ?

Il se téléporta directement dans son bureau (il avait posé une balise quand elle lui racontait sa vie). Elle ne fut même pas surprise de le voir.

- Alors ?

- Je peux au moins dire qu’on ne pourra pas faire pire.

Le visage de la Godaime se décomposa. Elle le savait. Elle aurait du croire Sakura, quand elle lui avait annoncé la mort de son petit frère et n’aurait pas dû se raccrocher à de faux espoirs.
Durant de longues minutes (je vous épargne son récit), Minato raconta comment il avait rencontré Naruto, la technique qui le modifiait et le genjustsu de Madara.

- Je crois que je peux communiquer avec Kyûbi. Il m’informera si l’ennemi se décide à faire une manœuvre importante … Ou s’il arrive quelque chose à Naruto, conclut le Yondaime, d’une voix brisée.

- Bien, fit Tsunade, lasse et exténuée. Si vous êtes d’accord, je vais annoncer votre retour au village. En même temps que toute l’histoire pour Naruto. Les secrets ne le restent jamais pour longtemps. Les ninjas auront besoin d’un espoir auquel se raccrocher. Jusqu’à présent c’était Naruto mais vous allez devoir redevenir l’Éclair Jaune de Konoha, votre fils n’est plus là.

Minato acquiesça.

- J’annoncerai votre retour dans deux jours, le jour du festival en l’honneur de … bah … votre non-mort. Comme je vous l’ai dit, je ne veux plus être Hokage. À cette occasion, reprendrez -vous votre place ?

Après un moment de réflexion, Minato sut qu’il devait accepter. Il hocha rapidement la tête.

- Parfait, merci beaucoup. Naruto avait emménagé dans votre maison. Vous pouvez y retourner.

Après s’être incliné devant la Godaime, Minato retourna dans sa maison. Rien n’avait changé.

- Kushina… Que dois-je faire ? demanda-t-il à voix haute. En tant qu’Hokage, je dois défendre mon village. Mais comment en vouloir à Naruto. Il n’a rien fait. Il aimait tellement Konoha…
Tout ça à cause des deux Uchiwa. J’aimais bien Itachi et je regrette qu’il soit décédé.

Soudain la voix de Kyûbi résonna :

« Yo ! Alors le gamin a commencé son entraînement, et c’est pas joli à voir. Madara aime bien tout ce qui est sanglant apparemment. Bref. Je ne peux pas rendre la vue à Naruto, mais il se débrouille très bien, voir mieux, sans. Ah il peut les ouvrir, ses yeux. Ils sont argentés.
Il contrôle sept queues. Ils projettent de détruire Konoha. La technique a été renforcée par l’illusion de Madara. En fait, tu étais le seul à pouvoir ramener plus ou moins Naruto.

Il se tut quelques minutes avant de reprendre :

« Comme si un côté de la pièce était le bien, là où il était avant et l’autre, le mal, là où il est maintenant. Quand il est avec toi, son père, la pièce reste en équilibre instable sur la tranche.
Je trouve ça tellement dégueulasse ce qu’ils lui ont fait. Ce n’est pas possible de balayer les convictions, l’amour de Naruto, ses pensées et ses souvenirs d’un claquement de doigt.
On a jamais vu ça.
Jamais.
Je cherche un moyen d’annuler la technique mais je ne trouve pas … Je sais que même si on tue Madara et Sasuke, la technique restera. Je suis désolé. »

- Tu as fait tout ce que tu pouvais Kurama. C’est bon …

« Mon vrai nom ? Ainsi tu le connais… Yondaime … »

Le Kitsune se tut, Minato était suffisamment peiné comme ça.

- Je vais protéger ce village, Naruto. Comme tu l’as toujours fait. Tu pourras rejoindre ta maman …

La détermination de Minato était plus que flagrante. Mais ça lui faisait tellement mal. Comment allait-il pouvoir défendre Konoha ?
Son fils. À peine l’avait-il rencontré qu’il l’avait déjà perdu.
Personne. Personne ne pourrait dire qu’il l’avait abandonné. Il ne pouvait détruire Madara, il avait déjà essayé, sans succès. Il en avait payé le prix. Seize ans, presque dix sept dans le coma. Cela ne servirait rien de combattre pour en mourir, juste pour dire qu’il avait tout fait pour sauver son enfant, en vain.
Non. Minato était bien trop intelligent pour cela. Même s’il devait lutter contre le désespoir qui l’entraînerait vers des abysses profondes, dont-il ne pourrait sortir, même s’il devait museler son cœur et même s’il devait en souffrir, de la pire douleur au monde, il ne pouvait pas abandonner l’idée qu’il s’était faite de son fils.

Un jeune homme lui ressemblant physiquement en tous points. Côté caractère, c’était plutôt sa mère. Il voulait devenir Hokage. Il voulait avoir une famille. Il lui en voulait de l’avoir fait jinchuriki, mais il l’avait pardonné, son amour pour son père était bien plus fort.

C’était vraiment cela comme sensation. Quelque chose comprimait la gorge du Yondaime, de la tristesse, de la colère, de l’amour. Ces sentiments étaient bien plus puissants et dévastateurs ensembles que séparés.

- Naruto. Je t’aime. Je t’en supplie, ne m’en veux pas.

Sa décision était prise.

Il restait très précisément deux nuits et un jour avant la cérémonie.

Minato alla se coucher, en souriant devant le bazar qu’avait mis son fils dans sa chambre.
Des livres jonchaient le sol. Intrigué, Minato en ramassa un et se mit à le lire. Il sut immédiatement que c’était un journal, tenu par Naruto.
Il n’y avait pas de date, mais ça paraissait récent.

« J’ai un mauvais pressentiment. Il va se passer quelque chose. Sasuke nous file entre les doigts, à chaque fois, sans nous blesser grièvement. Je ne comprends pas. Celui que je considérais et considère toujours comme mon frère mijote quelque chose. Et c’est contre moi.
J’ai peur. Je ne connais pas l’étendu exact de sa puissance. Mon instinct m’indique que ça va être quelque chose, d’inhumain, d’horrible.

Devrais-je me tenir loin de lui, loin du danger ?
Non je ne peux pas. Le bonheur de Sakura réside en ma promesse. Je ne peux pas lui faire ça.

Mais je me demande s’il n’aurait pas eu vent comme moi de la technique qui serait réapparue il y a quelques temps et qui disparaîtra une fois qu’elle aura été utilisée. Une seule fois.

D’après les rumeurs, elle est irréversible. Seul l’amour du foyer, parait-il, pourrait renverser la technique mais seulement à moitié et quelques fois. En tout cas, voilà ce que j’ai pu récolter comme informations :

Elle change le blanc en noir. Toujours dans ce sens, pas l’inverse. Quelqu’un qui ne voudrait que le bien de son village pourrait vouloir, du jour au lendemain, le détruire.
Cette technique est inhumaine et immorale. À première vue, la victime n’aurait pas conscience de ce qu’elle fait et changerait juste les personnes.
C’est complètement faux et rien ni personne ne pourrait le deviner. »

Minato s’arrêta un moment de lire. Naruto savait ce qui l’attendait…
Le bonheur de sa coéquipière valait-il plus que sa propre vie ?

L’étau qui étouffait le Yondaime se resserra encore. Il poursuivit sa lecture.

« La technique a été créée dans un seul but : nuire. Si quelqu’un veut condamner quelqu’un à pire fin que la mort, qu’il l’utilise. Il faut vraiment haïr quelqu’un pour lui faire ça.

D’après la légende, une phrase accompagnait le rouleau mais elle a été perdue et avec elle l’avertissement adressé aux futurs utilisateurs. Mais j’ai réussi à la retrouver :

Le sort de la victime est jeté, son destin est tout tracé : elle se débattra au plus profond d’elle-même, en hurlant de désespoir, criant pour qu’on l’aide et pleurant des larmes de sang, à jamais.

Ça fait froid dans le dos. Sasuke me haïrait-il à ce point ? Je ne pense pas. Au contraire.
A mon avis, il ne veut plus être seul, il reste une dose d’amitié dans son coeur et il pense que le seul moyen de m’avoir à ses côtés est d’utiliser cette technique.
Je n’espère vraiment pas qu’il le fera. Je crois en l’avertissement. »

Minato écarquilla les yeux. Son esprit bloquait sur l’avertissement :
« Elle se débattra au plus profond d’elle-même, en hurlant de désespoir, criant pour qu’on l’aide et pleurant des larmes de sang, à jamais. »

Son Naruto, condamné à ça ? Ce n’était pas possible…
Ainsi, Kyûbi s’était trompé. Naruto était bien conscient de se qu’il faisait et, jamais, les ténèbres n’avaient envahi le cœur de son fils.
Pensant avoir fini de lire les dernières pages du livre, Minato le referma. Une feuille volante en tomba et il la rattrapa :

« Je ne veux pas détruire le village de Konoha.
Je ne veux pas faire de mal à mes amis, à Sakura.
Je ne veux pas faire honte à mes parents.
Je ne veux pas m’allier à Madara et à l’Akatsuki.

Je veux devenir Hokage.
Je veux donc protéger mes amis et mon village.
Je veux revoir mes parents et Jiraiya, mais attendrai mon heure, elle viendra bien assez vite.
Je veux que Sasuke revienne.
Je veux m’allier avec Kyûbi, de son vrai nom Kurama. Je suis persuadé qu’il n’est pas méchant.
Je veux rayer l’Akatsuki et les menaces de ma vie.

Le reste est plus futile (ramens, dodo, jolies filles, etc) …

Si quelqu’un trouve cette feuille (ça m’étonnerait, personne ne vient ici) et que je me trouve obligé de faire UN SEUL des « Je ne veux pas », tuez moi. Sur le champ. Ne vous posez pas de question. Surtout si je suis sous l’emprise de la technique. Tuez moi deux fois plus vite. Je vous en serai éternellement reconnaissant.
Ah et j’oubliais, ça serait vraiment gentil de la part de la personne de réaliser les « Je veux ».
Sauf celui de Kyûbi et de Sasuke, vous ne pouvez pas. »

La main de Minato trembla. Ainsi son fils avait tout prévu. Rien que de penser à l’idée qu’en ce moment il était enfermé et se débattait dans son propre esprit, le Yondaime frissonnait.

Il retint les larmes qui menaçaient de s’échapper de ses yeux.

- J’ai compris, Naruto. Je ferai ce que tu demandes.

L’étau de chagrin et de colère qui l’oppressaient s’allégea et se desserra un peu. Rien qu’un tout petit peu.

Il partit se coucher, bien que hanté par l’avertissement. Le lendemain, il rendit visite à l’Hokage, le journal de Naruto et la feuille volante dans les mains.
La Godaime lut rapidement les documents. Quand elle eut fini, elle les rendit à Minato.

- Vous êtes la personne dont il parle. Faites ce qu’il demande. Maintenant, sortez s’il vous plaît.

Minato obéit et ne fut pas surpris, après avoir à peine fermé la porte, d’entendre des sanglots déchirants venant de l’intérieur du bureau.
Lui-même se sentait broyé de l’intérieur, déchiré en deux. Il ne pouvait pas abréger le calvaire de son fils, étant incapable pour le moment de le retrouver. Il devait attendre l’attaque de Konoha.

La journée passa à une vitesse folle. Minato avait tout de même cherché un moyen de sauver son fils, en vain. Kyûbi avait lu « par-dessus son épaule » et savait maintenant exactement ce que le gamin voulait. Il essayerait de l’aider.

« Alors comme ça, tu voulais devenir un ami et un allié … On en a plus le temps… Et pourquoi, lui aussi, sait mon véritable nom ?! C’est énervant à la fin. »

Quand le soleil se coucha, Minato s’étendit sur le lit et tenta, en vain, de trouver le sommeil.

Sans cesse, les cris et le sang de Naruto lui revenaient en mémoire. Il soupira et fixa le plafond.

- La nuit risque d’être longue …




Chap 6 ! Encore 3 et c'est fini ! (Un épilogue est écrit mais j'attendrais votre avis sur la fin pour savoir si je le mets ou non).
J'aimerais savoir : comment trouvez-vous la fic ? (au moment où j'écris ça, le chap 2 a été publié et il n'y a pas eu de com's, voilà !).
Bien ou nulle, j'aimerais vraiment savoir votre avis ! Bye !




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