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Fiction: Un Amour Naufragé

Hiashi Hyuga, sous-président des Etats-Unis, prévoit de fêter Noël et l'anniversaire de ses deux filles, Hinata et Hanabi, sur un navire de grande envergure. Seulement, un drame se produisit... C'est ce drame qui empêchera de fêter ces anniversaires... Quel est donc ce drame?
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HinadeNaruto (Féminin), le 28/06/2012
Personnages Principaux : Naruto UZUMAKI & Hinata HYUGA
Personnages Secondaires :
_Filles : Ino YAMANAKA, TenTen , Haya HYUGA (SUZUKI), Temari SABAKU NO, Sakura HARUNO, Hanabi HYUGA, Karin
_Gars: Kiba INUZUKA, Sasuke UCHIWA, Neji HYUGA, Hiyashi HYUGA, Shikamaru NARA, Suigetsu HOSHIGAKI.




Chapitre 1: Un Anniversaire, ou deux.



Jeudi 25 Décembre 2002,
19H25,
New York.

_Un voyage en mer ?!

Je suis issue d’une famille riche. Mon anniversaire est le 27 Décembre et nous sommes le 25. Donc, mon père a décidé de fêter cette année mon anniversaire et Noël sur le bateau que j’ai appelée « Yume ». (Yume signifiant "rêve", car, je croyais, étant enfant, que ce bateau réaliserait tous mes rêves... M'enfin, je n'étais qu'une enfant...). C’est un gros bateau. Comme un hôtel, vous voyez le genre ?

_Euh… D’accord…
_Parfait ! Invite les personnes que tu veux mais, pas plus de dix. Il faudra que tu parles au ministre et lui serrer la main tout de même et …

Oui, mon père est le sous-président de la république des États-Unis. Ma mère est femme au foyer. Mais on gagne assez d’argent pour l’essentiel. Même trop d’argent. J’ai les cheveux sombres, – donc noirs – mes yeux sont clairs. Je n’ai absolument rien pour plaire. Sauf, évidemment, le pêcher mignon des hommes, si vous voyez ce que je veux dire…

_Chouette, un voyage en mer ! On pourra inviter 10 personnes chacune ?

Je m’en doutais. Ma sœur jumelle est née, elle, le 28. Car je suis née avant elle, à 23H59. Elle à 01H59. Étrange, hein ?

_Oui, affirme mon père.
_Ouais !

Ma sœur courre dans toute la maison, puis me prend le poignet pour m’entraîner dans notre chambre. Elle m’assit et me regarde. Oulà, pour la deuxième fois de la journée qu’elle est sérieuse, ça craint un max. Je ne m’étonnerais pas s’il pleut demain.

_Hum… Tu crois que…

Généralement, si elle commence ses phrases par : « Hum… Tu crois que… », C’est qu’elle va me parler de son « Grand Amour ».

_...Je devrais inviter Naruto ?

Et bas voilà ! Qu’est-ce que je disais ? Si je vous dis qu’il est mon contraire ? Blond, yeux bleus, super excité avec un sourire que je ne pourrais oublier ? Oui, car ma sœur et moi sommes amoureuse de Naruto, toutes les deux. Mais, je ne lui ai pas dit, je n’ose pas… Puis, je vais lui dire oui, car j’ai envie de le voir à mon anniversaire !

_Bien-sûr ! Je suis sûre qu’il acceptera !
_Tu crois ? J’ai peur de rougir devant lui et…
_Tututute, je la coupe, tais-toi ! Il va dire oui ! Il dit toujours oui quand il s’agit d’une fête à célébrer avec des amis !
_Tu fais toujours tes rimes, toi.

Effectivement, je ne m’en suis pas rendu compte. Moi, j’écris des poèmes. Souvent triste. Car j’ai perdue mon père à mes 5 ans. Ma mère a rencontré Hiyashi – mon beau-père, le sous-président, bref, elle n’a pas choisi le plus pauvre – dans une boite alors qu’elle buvait comme un trou. Il l’avait trouvé assez jolie et l’a emmenée chez lui. Ma sœur et moi étions toute seule dans notre ancienne maison, assez petite et sombre. Vous imaginez un peu ? Sans parents ni domestiques ? On a eu la frousse de notre vie, Hanabi et moi ! Je m’en rappelle encore. Il faisait noir et les fenêtres n’étaient pas solides. Alors souvent, elles s’ouvraient et se claquaient. Notre mère nous avait dit qu’elle reviendrait vers 21 heures pour nous faire à manger. Oui, nous n’avions pas mangé ce jour-là. Sauf un petit sandwich. Sans plus. Elle était rentrée affolée et elle a pleuré dans nos bras, déployant mille et une excuses.
Je me lève et regarde le plafond. Une photo de Naruto y est accrochée. Mouais… Je me demande si elle est amoureuse ou plutôt fan de lui, parfois. Enfin. Je sors de notre chambre, d’un pas lourd mais prudent.

_Je sors ! J'hurle.
_D’accord, soit prudente, ma chérie ! M’avertis ma mère, Des paparazzis mais aussi des types louches.
_Mais oui !

Je descends les marches avec souplesse et saute sur le planché. Je marche doucement vers la porte, m’assois sur une chaise, enfile mon bonnet, mon manteau, mes moufles et mon écharpe – ce qui est très sexy –. Je me chausse de mes bottes, prête à affronter le froid. J’ouvre la porte, un courant d’air frais vient me fouetter le visage. Je remonte mon écharpe et referme la porte. Je regarde les flocons descendre et tomber sur le tapis blanc sur lequel je marche. J’erre. Je regarde ce paysage gâché. Je ne vous l’ai pas dit non plus ? Je suis une pacifiste. Je suis végétalienne – ce n’est pas vraiment être végétarien. Les végétariens mangent du poisson et des œufs. Les végétaliens ne mangent vraiment AUCUNE viande ! Que ce soit poisson, œuf, poulet. Tout ce qui vient des animaux, ils ne les mangent pas ! Et, je suis ça, moi. – et fière de l’être. Mon entourage est contre ce fait. Mais c’est ainsi, et j’y peux quelque chose. A mes 10 ans, je suis allée jusqu’à me déplacer de la maison – avec ma sœur, évidemment – jusqu’au discours de mon beau père (pour qu’il soit élu) pour clamer le discours que j’avais fait pour sauver la Terre. Ça n’a pas marché. Les 5 ans qui suivaient, Hiyashi – je le rappelle, c’est le nom de mon père du présent – a fait construire des usines, aussi grosses que ma maison. Et disons que ma maison fait… Allez, plus de 500 mètres carré ? 600 ? 700 ? Plus ? De toute manière, je hais mon beau père. Je le déteste.
Je m’arrête devant une maison que je reconnais. Celle de Naruto. Ah là là. Que je l’aime ! Malheureusement, ma sœur aussi. Ou alors, elle a dit ça juste pour m’empêcher de le voir, car elle sait que je l’aime… Hum… Dans ce cas, ce ne serait pas la sœur conne que j’ai, mais plutôt machiavélique ! Ou intelligente… En fait, c’est un peu mon contraire, dans le caractère…
Je scrute sa maison. Les volets sont fermés et aucunes lumières ne sont allumées. J’effleure le bois de la porte de sa maison. Elle est grande. Je recule et à ce moment, on me pousse et je tombe par terre, sur ce duvet blanc que j’avais oublié. Je me relève vite car la neige, souvent, ce n’est pas chaud.

_Gomenasaï ! Je vous ai mal ??

Je reconnais alors l’accent japonais de la femme. Assez jolie…Je lui dis non et elle s’excuse à nouveau puis continue son chemin. Après tout, c’est moi qui me suis reculée, pas elle. Je pousse un soupire. Naruto… Où est-il ? Au magasin ? Hum, sans doute. C’est sur cette phrase que je retourne chez moi, le visage dans l’écharpe.




C’est bizarre comme fin, mais comme ce n’est pas la fin, ce n’est pas grave.



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