Fiction: Mon Choix. (terminée)

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Un jeune homme blond aux yeux saphir, habillé d'un survêtement noir et orange, était allongé sur une table d'examen. Suite à plusieurs malaises, Tsunade avait décidé de vérifier son état, mais ce qu'elle avait découvert l'avait littéralement scotchée sur place. Elle venait d'annoncer l'heureuse -ou pas- nouvelle au jeune garçon.. Celui-ci était maintenant plié de rire.

-Hahahha, Tsunade-baachan hihi , tu as failli m'avoir !

Il essuya une petite larme de joie, tandis que la cinquième hokage affichait un visage triste. Elle posa ses mains sur les siennes et soupira.

- Naruto... Je ne plaisantais pas... Vraiment... Tu le sais, je ne suis pas du genre a faire des blagues..
- Mais oui, c'est cela, dit-il entre deux rires.
- Je suis très sérieuse Naruto !
- Je te crois pas !

La jeune femme (ahem) grinça des dents. Buté comme il l'était, il voudrait très certainement des preuves.

- Je suppose que je dois donc je donner des preuves.

Il hocha la tête, décidé, et ajouta :

- Sans preuves, je ne te croirai pas, la vielle.

Ladite 'vieille' ne releva pas l'insulte, et tourna un écran de télévision vers son futur successeur. Dessus, on y apercevait très clairement des formes dans les ton gris, noir, et blanc. Au centre de la forme se trouvait une masse sombre.

- Ce que tu vois sur cette écran, c'est un foetus. Et ce foetus va grandir en toi, jusqu'à prendre la forme d'un bébé.

Le jeune homme regardait à présent l'écran, bouche bée.

- Tu veux dire que...
- Oui...
- Non... N... Non c'est impossible, je-je suis un homme... et... et ça peut pas... c'est impossible baachan... dis-moi que c'est une blague...
- Non Naruto... Désolée...

Le blondinet regarda sa grand-mère de substitution, et fondit en larmes. La blonde caressa ses cheveux d'un geste maternel en lui chuchotant des mots doux et encourageants.

- Pitié, enlevez-le-moi... J'en veux pas... Kami-sama... Tsunade-Sama... reprenez-le... J'en veux pas... C'est déjà assez dur comme ça. Que vont dire les villageois hein? Et le conseil !
- Je ne peux pas... Ton chackra s'y refuse, c'est comme si... il le protégeait... N'écoute pas les villageois, et je te rappelle que c'est moi le Hokage de ce village, donc le conseil n'a rien à dire...
- Faites quelque chose Tsunade-Sama... m'abandonnez pas..

La cinquième hokage écarquilla les yeux. Pour que l'Uzumaki l'appelle ainsi, et cela deux fois de suite, c'est qu'il devait vraiment être en état de choc. Elle se mordit les lèvres, la gorge serrée. Elle ne devait pas pleurer. Elle devait le soutenir dans cette épreuve, peu lui importaient les conséquences. Après tout, il était comme sont petit-fils, et elle donnerait bien sa vie pour lui.

- Je suis vraiment désolée Naruto, tu vas devoir vivre avec...
- Mais... Je suis un homme... C'est impossible... Tout le monde va encore me regarder de travers... Comme le monstre que je suis...

Tsunade le gifla et le prit dans ces bras. Les larmes coulèrent elles aussi sur ses joues rosées.

- Ne re-dit plus jamais cela devant moi Naruto, tu n'est pas un monstre, loin de là, de plus c'est Kyûbi le monstre, pas toi...
- Tu a vexé Kyûbi
- Tu peux lui parler ?
- Oui, on est comme devenu... Amis... Dans le fond, il est gentil...

Elle se pinça l'arête du nez, priant Kami-sama pour qu'une autre tuile ne lui tombe pas dessus.

- ...Peut importe, je m'en fous de ce foutu renard, tu n'es pas un monstre, tu es le petit garçon le plus mignon de la terre.
- Je suis plus un petit garçon, Tsunade-baachan !
- Oui c'est vrai, tu es un homme.
- Oui, et je suis enceint...

Il y eu un instant de flottement, pendant lequel Naruto médita sur son état. Il ouvrit la bouche, et dit doucement:

- Je vais être papa....
- Ouais...
- Je suis foutu...
- Absolument...
- Il y a peu de chances que j'en sorte vivant.
- C'est sûr.
-Je vais mourir
- Évidem... Ahem... Naruto, écoute-moi.
- Hum ?
- Pas de folie, plus de ramen trois fois par jours, ménage-toi au niveau entraînement, et surtout... Plus de mission dangereuse jusqu'à la naissance du bébé...

Naruto blanchit.

- Plus de ramen, plus de ramen, plus de ramen, plus de ramen...

Tsunade sourit sadiquement...

- Et... Il faudra faire des tests sanguins, pour savoir si le bébé va bien...
- Pas de problè... Toute petite petite petite minute... Tests sanguins... Piqûre... NON, NIET, NADA, NO!
- Ne fais pas l'enfant Naruto, tu es grand maintenant, et ce n'est pas une toute petite piqûre de rien du tout qui va te tuer hein ?
- ...
- Une dernière question Naruto... Qui... Qui est le second père... Parce que je doute fort que cet enfant est arrivé comme par magie...

Le blond baissa la tête.. Quelque larmes tombèrent sur le sol de sa chambre d'hôpital.

- Je... Pas... Non... Aurais.... Jamais... Accepté... Teme ! ... Salopard...
- Naruto ?
- ... L'égorger... Boyaux... Tripes... Par les pieds...
- Naruto ?
- Pendre... 'Culé... Fils de ****.... Faire... moi.... Uke ! *
- NARUTO !
- Hein ? Keskipase ?

Tsunade soupira, désespéré.

-J e peux savoir ce que tu baragouine depuis cinq bonnes minutes ?
- Gomen nasai Tsunade-baba.
- Pardon ?
- Je ne veux pas en parler... S'il te plait... Ne m'en veux pas, je ne suis pas encore prêt... pour... Ça...

Elle soupira, quelque peu déçue, mais ne fit rien. Elle le prit dans ses bras, et le poussa vers la porte.

- Au fait dans neuf mois, il y aura un mini-moi, fit-il, un sourire sadique aux lèvres.
- Oui et ?

Il ricana et compta dans sa tête "3, 2, 1..."

- Kami-sama, non... Un mini-toi ?
- Hum, hum, approuva le blond.
- Donc il te ressemblera... dit-elle, au bord des larmes.
- Oui, caractère compris.
- Naonnnn Naruto, tu peux pas me faire çaaaaa.
- Mince !!

Il partit dans un fou rire monstre sous les larmes théâtrales du Hokage.

- Je vais pas m'en sortir...
- C'est sûr...
- Le village non plus...
- Évidemment.
- Ça va être catastrophique...
- Sans aucun doute.
- Mamannnnn.

Il rit encore plus. Et dans un élan de sympathie, il tapota le dos de la femme.

- Allons, allons, Tsunade, un peu de courage ! Vous êtes le Hokage de ce village nom de dieu ! se moqua le blond.
- Urusei !
- Hahahaha.

Tsunade le frappa sur la tête, et une bosse et quelques cris plus tard, la jeune femme congédia le blond.

- Aller file... Et pas de bêtise.

Il rit comme un enfant de trois ans, et cria un :

- Pas d'inquiétude, la vieille!

Quelques secondes plus tard, on put entendre, dans la chambre d’hôpital numéro dix, une chaise se prendre le mur.


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* Uke = dominé, en-dessous.
** Urusei = ferme-la.



Bon bah voilà... J'ai rien à dire, je suis trop crevé pour faire le blabla habituel. La flemme.

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