Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Un dernier combat (terminée)

Il est si illustre et pourtant on en connait si peu de lui, membre d'un des clans les plus puissant qu'il n'est jamais existé sur le continent : Le Nidaïme Hokage Tobirama du clan Senju de la Forêt. Je vous propose de découvrir avec moi ces derniers moments
Spoil | Tragédie | Mots: 3465 | Comments: 0 | Favs: 1
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Mitachi000 (Masculin), le 18/06/2012
Bon eh bien j'ai écrit cet Os alors qu'encore une fois l'inspiration pour ma fic "Lumière est source d'Obscurité" (Anciennement "De l'Ermite à l'Ermite". pas encore publié sur Won). J'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire que j'en ai pris à l'écrire ^^. J'ai écrit la première partie avec du Linkin Park, et la seconde avec les Ost Samidare de Naruto, Enya - May it Be, Elysium de Gladiator.

Je pense qu'il est moins bon que le premier mais à vous de juger, j'attends vos réactions.




Chapitre 1: Je ne rentrerai pas dîner ce soir.



-Partez !
Un dernier regard vers eux… La flamme de notre Village : L’Avenir !
Ils incarneront j’en suis sûr la Volonté du Feu, cette génération nous surpassera, mon frère…

Mes poursuivants approchent, je vais donc me préparer pour leur réserver un accueil digne de mon rang d’Hokage ! Hahaha !
Je place mes pièges autour de mon secteur, parchemins explosifs, shurikens piégés, kunaï attachés à des câbles, ne laisse aucun élément au hasard et prends chaque branche où éventuel appui en considération.
Je pense que cela devrait me permettre de créer un bon effet de surprise, maintenant je vais m’atteler à la préparation de cette technique, LA technique.

-Mizu Bunshin no Jutsu !

Et voilà cinq clones aqueux qui me permettront de me couvrir le temps que les préparatifs soient achevés, j’étale donc mes parchemins, j’y dessine les sceaux, alors que pendant ce temps mes clones ont débuté le combat, ce ne sont que quelques kunaïs lancés par-ci par-là mais cela suffit à mettre mes sens en alerte, je réussis tout de même à me calmer. La boule de feu qui arrive vers moi ne me sort même pas de mon travail et je laisse à mon clone le soin d’ériger une barrière d’eau afin de mettre à l’abri de chaleur malfaisante.

Le premier des clones à se jeter dans la bataille se couvre de Tirs aqueux, le fait que je puisse localiser très facilement les ennemis grâce à mon Jikûtan ce qui me permet d’être même lorsque l’ennemi se cache infiniment plus mortel. Et ils s’enfoncent un peu plus profondément dans la forêt en ne laissant de leur présence que les quelques traces de pas et bruits de kunaïs.

Mais alors que mon premier clone se bat contre un fantôme, un autre assassin tente de m’approcher par derrière. Je ne me retourne pas et n’y prête même pas attention, car avant même qu’il n’entre dans un espace proche du mien, le deuxième clone le repousse, kunaÏ contre kunaï, ils luttent pour prendre l’avantage, finalement les deux adversaires s’écartent, l’assaillant lance sa messagère de mort vers mon clone qui la repousse à l’aide d’un revers du dos de sa main gauche et se lance sans attendre d’autres formes de procès vers l’ennemi.
Il tente un coup vertical de haut en bas avec le kunai qu’il tient en main droite, le membre de l’unité de Kumo esquive en bougeant par la droite du clone mais ma réplique n’attendit pas le contre pour pivoter sur elle-même et administrer un formidable coup de pied gauche dans le ventre du ninja de la Foudre. Celui-ci fait un vol plané avant de se heurter à un arbre, l’assaut ne se terminera pas là car le clone du Nidaïme de la Feuille saute vers son ennemi avant de tendre la jambe vers son ennemi assit dos à l’arbre et de descendre en piquée vers lui telle une flèche.
Il esquive et le clone aqueux ne pouvant stopper sa course détruira l’arbre, qui se séparera deux, à la suite de cela l’ennemi battra en retraite, et la copie se replacera dans la formation prêt à défendre l’original, alors que tous reçurent l’information qu’un premier clone qui fut parti au combat eut été vaincu et détruit, ils resserrèrent encore donc la formation.

Le rituel touchait à sa fin, et il passerait bientôt à l’action il en trépidait d’impatience et peut-être que… Non ! Pas de faux espoirs ! D’abord le combat ensuite la bouffe !
Il se concentra donc d’avantage enlevant les images alléchantes de plats fumants qui l’espace d’un instant eurent occupé son esprit.

Ils ressentirent un mouvement à quatre-heures de la position de l’original, puis une énorme explosion suivie du sifflement caractéristique des kunaïs fusant vers la cible, à peine quelques secondes après le déclanchement du piège, ils entendirent un hurlement plaintif suivi d’un « MERDE ! ». Tobirama s’autorisa un léger sourire entre deux grimaces de concentration.

Des éclairs se dirigèrent avec vélocité vers le descendant des Senjus, mais ils furent stoppés lorsqu’un de ses gardiens érigea une barrière grâce à un rouleau. Ce ne fut pas la fin, les attaques continuèrent ainsi durant trois bonnes minutes. Une boule de feu chargea le groupe dans le dos de l’original mais fut stoppée par un mur d’eau, qui lorsque Tobirama ouvra les yeux se transforma en un gigantesque dragon aux yeux rouges fait du liquide de vie.

-Il est temps de passer à l’action ! A huit heures !

Il n’en fallut pas plus pour que le dragon géant charge la zone détruisant tout sur son passage, dévorant les arbres et blessant la jambe d’un des ninjas qui fut trop long à réagir d’un millième de seconde. Il choppa le ninja dans sa gueule et le ramena prêt du Nidaïme. A peine lâché il fut d’une l’incapacité de bouger bloqué par un sceau d’entrave. Une main sur son ventre Tobirama commençait le rituel de « Réincarnation des Âmes ».

-Kyôchose no jutsu : Edo Tensei…

Le sacrifice hurla quelques instant avant de se taire, et de s’évanouir à cause de la douleur.
« Excuse-moi » prononça en se concentrant l’Hokage ou ex-Hokage.

Une aura noirâtre entoura la victime de Tobirama alors que de la fumée blanche s’échappait de la bouche de celui-ci, le signe du demi-sceau un mine concentrée, imperturbable sur le visage, Le Nidaïme scellait le destin du pauvre membre de la Ôgon’notsuno no Tan’i*.
Ses ennemis observait la curieuse mais et ils le savaient, ô combien mortelle technique. C’était un acte monstrueux de leur point de vue, n’oubliant cependant pas qu’attaquer lâchement un homme à vingt contre un l’était aussi.
Ils ne voulurent cependant pas prendre le risque de voir le jutsu de leur ennemi se finaliser, et cinq d’entre eux attaquèrent le groupe composé de Tobirama et de ses clones.

Après une série de kanjis, des pieux de terre se dirigèrent vers l’homme aux cheveux blancs, Un clone se mit devant son original et après quelques signes incantatoires envoya plusieurs jets d’eau à haute pression sur les projectiles qui furent détruits lorsqu’ils entrèrent en contacta avec. Des kunaïs auxquels étaient attachées des notes explosives fusèrent vers les fiers défenseurs, ils prirent leur propres lames et détournèrent à l’aide de ricochés les projectiles vers leurs propriétaires et explosèrent peu après, troublant quelques peu leur champ de vision.
Tobirama y vit sa chance pour frapper et réagit par une pensée commune les clones passèrent à l’attaque, ils ne pouvaient pas vaincre leurs ennemis mais cela n’étaient pas leur but.
Après quelques mudras un des clones déclencha le fameux Genjutsu du Nidaime :

-Kokuangyô no Jutsu* !

Et le terrain plongea dans l’obscurité la plus totale, le talent des ninjas sensoriels n’était d’aucunes utilités devant cette technique, ils se concentrèrent donc essayant de garder leur calme devant la situation qui empirait, et c’était là leur seule issue…

Les clones de Tobirama eux, faisaient du repérage, ils chassaient comme les prédateurs qui traquaient les proies âgées ou malades : Ils repéraient les proies les plus faibles dans cette situation, ceux qui s’agitaient le plus. Aucun mouvement, rien pas l’ombre d’un geste repérable dans cette pénombre.
Il fallait patienter, et cela n’en serrait que plus facile pour eux une fois le rituel achevé Tobirama n’aurait qu’à se procurer un nouveaux corps. Le temps s’écoula tels les grains de sables dans le sablier, au grain par grain augmentant terriblement la tension déjà forte dans les esprits. Finalement un geste trahi l’un des protagonistes présents :

-Je t’ai trouvé, murmura l’un des ninjas de Kumo. En un instant il composa une dizaine de signes avant de s’écrier :
-Katon : Ryuuka no Jutsu !

Le souffle brûlant se dirigea à toute vitesse vers une cible invisible, alors que de leur côté les alliés du ninja de Kumo ressentait son pic de stress, puis ils sentirent son chakra s’agiter et l’entendirent hurler le nom d’une technique. Leur compagnon avait cédé à la panique et était à partir de là sûrement condamné.

-Idiot ! Pensa fortement le chef du groupe d’assaut de la Foudre.

Assis en tailleur, il ne bougeait pas d’un centimètre, face au danger que représentait cette technique proche de la technique d’assassinat de la Brume Sanglante. Il ne pourrait malheureusement rien faire pour l’homme qui avait craqué. Il sentit que l’on bougeait mais ne saurait dire où, il ne sentit et n’entendit encore une fois ensuite plus rien, le vide puis après quelques minutes dans le silence des cris, des hurlements retentirent dans la pénombre malfaisante.

De son côté lui était confiant, il avait touché sa cible, il avait entendu le hurlement de douleur de sa cible et puis la délicate mélodie de ses gémissements d’agonie et de souffrance, quel délice ! Quel son exquis !! Et maintenant, le meilleur moment arrivait celui où l’on voit la défaite de sa victime ses larmes de peur, de tristesse, et de d’incompréhension devant la mort, jugement auquel les hommes sont tous égaux !!
Il fut maintenant devant lui, kunaï en main un regard satisfait et épuisé, sa raison s’était sans doute envolée, chassée par le tourment psychologique, la tempête qui sévissait dans son esprit l’avait détruit.
Soudain sa tête lui fit atrocement mal, une douleur insoutenable, il lâcha son kunaï et se prit la tête entre ses mains, et puis son ventre le tirailla par la même force, et enfin au bout de quelques secondes ce fut la totalité de son corps qui criait au supplice. Il criait…Criait…Criait et continuer de crier, il eut l’impression qu’on l’écartelait le démembrait, qu’on le dépeçait, qu’on lui arrachait les yeux, qu’on l’étouffait … Qu’on lui arrachait son âme.

Dans la réalité, le pauvre ninja fut trompé par un deuxième genjutsu caché dans le premier et après être tombé dans les pommes fut récupéré par Tobirama pour servir de deuxième sacrifice.
La même fumée s’échappait de son corps, et la même aura l’entourait. Le rituel ne dura pas aussi longtemps que le précédent tant l’esprit de son cobaye était abattu, la résistance qu’offrait son âme était faible. Et après quelques minutes de luttes inutiles l’homme mourut et son âme fut offerte aux Enfers. Tobirama se recula et commença une longue série de mudras à vitesse effrénée et constante et au fur et à mesure qu’il effectuait les signes les corps disparaissaient en s’enfouissant sous terre. Une fois ceux-ci complètement absorbés, le Nidaime joignit ses mains et dans un effort de concentration fit sortir deux cercueils des entrailles de la terre, l’effort fut si intense qu’il en cria, ses clones se disloquèrent et sa technique de genjutsu se rompit sous le coût en chakra.

-Edo-Tenseï : HASCHIRAMA SENJU !! MADARA UCHIWA !!!

Et alors deux cercueils se dressèrent devant les ennemis de l’Hokage, ils s’ouvrirent découvrant le surpuissant Hashirama Senju de la Forêt et...Le vide. En effet le cercueil de Madara était vide.
Hasirama le Shodaïme Hokage regarda sans réelle émotion notable ce qui aurait dû être la dernière demeure de Madara.

-Alors, je crois que tu n’as finalement pas réussi à le tuer mon frère… Déclara amer le Nidaime.

-Il semblerait et si c’est le cas c’est une catastrophe ! Termina Le Shodaime en grinçant des dents, mais il semblerait également que tu aies fort à faire ici.

-Oui, mais j’ai utilisé les trois-quarts de mes réserves pour mes précédentes techniques et pour vous invoquer toi et Madara, malheureusement c’est un échec et je me suis affaibli pour rien…

-Je vois. Malheureusement dans ce corps je ne peux pas être aussi efficace qu’à l’accoutumée, je ne possède pas toutes mes réserves et donc par corrélation, je ne possède pas toutes mes techniques, sans compter que celles que je pourrais employer seront en nombre limité de répétitions.

-Oui, mais tu avais raison…Inventer une technique pareille pour pouvoir t’invoquer et défendre Konoha en cas d’extrême urgence, je dois être trop puissant pour avoir réussi un tel exploit dans l’art de la Nécromancie…C’était vraiment bien pensé et je suis heureux qu’une telle idée te soit venue. Hahaha !!!

Et alors que l’honorable Nidaime partait dans de grands délires et fous rires, son prédécesseur le regardait, puis finit par baisser la tête, se tenir le front avec la paume de sa main et souffler toute en secouant négativement la tête… Son petit frère était toujours aussi exubérant qu’avant. Et alors que celui-ci riait en passant l’index sous le nez une main posée sur son bassin, Hashirama ne put résister et dans un élan d’exaspération asséna un coup sur le cran de son frère cadet :

-Idiot !!!!

Tobirama s’accroupit se tenant le crâne avec ses mains prononçant quelques « Aïe !! Aïe ! Aïe !! »
Finalement un sourire se dessina sur les lèvres de l’aîné Senju, même devant le danger, et sûrement la mort, son frère resterait le même et défendrait Konoha avec ardeur il le savait.
Il laissait un rire percer sa carapace de sérieux et finalement Tobirama repartit dans de grands rires avec son grand frère. Puis une fois calmé il reprit :

-Bien… Je crois qu’il est temps de partir saluer nos amis !

-Je crois aussi… Allons-y !!

Et après s’être regardés longuement, un échange de regards où ils comprirent que quoi qu’il arrive ils se reverraient très vite dans l’au-delà ils se lancèrent à l’assaut de la Ôgon’notsuno no Tan’i.

[…]

Tu t’effrites, nous sommes vidés tout les deux, nos adversaires étaient puissants il faut l’avouer leurs forces ont été détruites dans leurs quasi-totalité. Ton corps tombe en lambeau tu n’en peux plus et dans un dernier sourire apaisé tu quittes cette terre pour retourner d’où je t’ai fait revenir. Puisses-tu reposer à jamais en paix, pour ta mémoire et pour la prospérité de Konoha…

Je nous revois dans notre enfance courant dans les hautes herbes du pays du Feu, les rires de nos parents, nos escapades dans les vertes forêts, nos baignades dans les lacs calmes et endormis, nos chants sur les chemins du monde. L’herbe n’est pas teintée de rouge, le sol n’est pas retourné par les explosions. Mon innocence n’est toujours pas morte sous le théâtre de la mort, elle n’est toujours pas agressée par l’expérience semée par le temps. Les rires intacts sous le soleil et le joug de douceur de la paix retentissent dans les prairies, et nos jeux prennent le pas sur les cours de l’art de la guerre. Pas de récits de boucheries héroïques menées par les nôtres. Non…Juste les anecdotes paisibles des doyens au coin d’un feu.

Je tombe dans les abysses je le sens, c’est pour bientôt. Les assauts répétés auront bientôt raison de moi… Ma résistance faiblie, je suis fatigué, las de combattre. Mon coéquipier, mon frère a encore une fois disparu dans la mort. Un kunaï m’ébrèche la cuisse gauche m’arrachant un grognement de douleur rauque, je n’abandonnerai pas !! Je me retourne fais face à mon destin, je sors une dernière fois mon kunaï, j’ai perdu Raiijin no Ken* il ne me reste que les armes standards pour me défendre, d’ailleurs c’est mon dernier kunaï, je contre la plupart des projectiles mais je ne peux empêcher certains de m’érafler voir de me transpercer. Un dernier homme se présente devant moi, le dernier duel de nos vies, il le sait… Nous nous élançons vers notre destinée un dernier hurlement bestial en réserve sort de nos cordes vocales respectives et se propage tel le vent dans la forêt, dans ce qui reste d’une lisière… Le coup fatal.

Je les vois, les jeunes filles courant leur jupe virevoltantes s’animaient au gré de leurs mouvements et du vent, les jeunes garçons courant dans les rues du Village semant la zizanie dans les rues de la Feuille, de la manière la plus gaie jamais réprimandée.

Je les vois, les familles réunies sous les cerisiers en fleurs appréciant le toucher doux de la brise, le regard bienveillant du Soleil du Printemps sur leur peau, je sens les pétales de fleurs en couleur dans ma main et le goût des fruits mûrs dans ma bouche.

Je vois les lacs rayonnant de la lumière de l’astre de midi d’un Eté sur leur surface, j’entends même le rire des jeunes enfants sous la surveillance de leurs parents qui regardent amusés leurs plongeons, ou autres plaisirs enfantins qui font une vie, je sens les pleurs de rire du lac m’arriver à la figure pour m’inviter à mes joindre à leur bonheur lumineux.
Je vois, le lit de feuille de Konoha sous l’automne clément, le drap qui fut autrefois l’habillage des arbres de Konoha soulevé par le souffle du vent, sa caresse frivole qui brosse de la façon la plus tendre mes cheveux.

Je vois le manteau de neige pur et innocent de Konoha une fois l’hiver venu, je sens l'air glacial sur ma peau, ainsi que les anges dessinés par les enfants qui sont bercés dans les bras du Village qui a désormais revêtue son manteau blanc, je sens le lit moelleux d’eau figée par le temps (météorologique) qui me laisse paisiblement fermer les yeux alors qu’à côté la plus chaleureuse des batailles éclate n’attendant plus que moi.

Il fait si froid, si froid…Mon ennemi tombe avant moi, et chute lourdement sur le sol gelé par nos larmes. La mort et la guerre ramènent les hommes à égalité, nous sommes tous égaux devant ces carnassiers, vautours profitant du désespoir et de la tristesse pour s’emparer de notre cœur et les détruire.

Je m’appuie contre l’un des fiers habitants de la forêt, je me laisse glisser le long du tronc pour atterrir sur le sol froid et rugueux, la légère rivière de sang coulant sur mon menton tombe désormais en cascade de goutte sur mon armure océan. Quelle solitude, j’ai froid, il fait si froid… C’est donc ça le désert du couloir de la mort, c’est si froid, si aride… J’ai soif, j’ai faim, j’ai mal, je suis triste pour une fois.

J’avais encore tellement de choses à faire. Tellement de rires à partager, tellement de choses à enseigner. Je compte sur toi Hiruzen… Protège Konoha, protège les villageois, protège les enfants, protège les rires, protège la joie et le bonheur, protège l’innocence !

Je crache une gerbe de sang, l’utilisation excessive de chakra et sûrement le revers de la médaille de l’Edo-Tenseï. La Mort n’a pas encore fini son repas il lui reste encore une âme à réclamer et à ramener à son infini royaume.

Et enfin je te vois, Toi. J’ai été si heureux en ta compagnie, si joyeux de te voir me sourire le matin, si complet d’entendre ta voix, si ravi de te voir évoluer dans les rues de Konoha, tu avais encore tant de choses à m’apprendre… Ma sœur.
Tu risques de crier encore une fois, et j’en ris en y repensant, plus jamais je ne te verrai venir à mon bureau en me grondant comme un enfant pour avoir oublié son panier repas, plus jamais tu ne prendras soin de moi après que je me sois évanoui après mon entrainement, plus jamais je ne me coucherai en te souhaitant une bonne nuit et en te donnant un baiser sur la joue. Je ne pourrai plus veiller sur toi…

Cette pensée m’arrache un dernier effort de survie je veux continuer à vivre !! Je veux vivre ! Je veux pouvoir veiller sur toi rester éveiller pour toi ne serait-ce qu’un instant de plus, une seconde de plus, une minute de plus, une heure de plus, un jour de plus. Non. Je ne mourrais pas assis, ne mourrais pas la tête baissée !! Je mourrai fier et droit comme un Hokage !! COMME TOI MON FRERE !!!!!!!

Il se releva, lentement chaque millimètre de plus augmentant son supplice, il se releva finalement les mains sur ses genoux, puis se mit totalement droit soufflant comme un damné, éreinté, titubant tenant avec peine sur ses jambes, puis dans un effort surhumain il prit son kunaï leva son bras le plus haut possible et le planta dans main, l’accrochant de ce fait à l’arbre s’arrachant un hurlement de douleur. Ainsi, je resterai comme toi, Hashirama….

Hiruzen…Tu feras un excellent Hokage, j’espère que tu n’auras jamais à te servir du funeste héritage que je te laisse. Quant à l’autre héritage, celui-ci que tous ceux qui ont péri pour lui m’ont laissé je sais que tu donneras ta vie s’il le faut, tu sauras protéger le Village et préserver sa joie.

Bon, et bien… je crois que c’est la fin pour moi, je peux me permettre de laisser un sourire sur mon visage, là voilà c’est parfait, je peux y aller. Et la dernière image qu’i l vit fut celle où il partageait un repas avec son frère, Mito et une petite fille blonde sur ses genoux.

-Désolé… Mito, mais ce soir, je ne rentrerai pas dîner.




Voici les traductions:
-Mizu Bunshin no Jutsu: Clone aqueux.
-Edo Tensei: Réincarnation des âmes.
-Ôgon’notsuno no Tan’i: Unité de la Corne d'or. Mais c'est une erreur, c'est la corne d'argent donc j'ai traduis (grâce à Google trad x) le mauvais nom.



-Kokuangyô no Jutsu: Plongée dans les ténèbres.
-Katon : Ryuuka no Jutsu: Le Feu du Dragon.




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