Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
Et si Itachi Uchiwa n'avait jamais été "seul"? Et si quelqu'un avait toujours été à ses côtés, malgré le massacre qu'il a fait? Bienvenu dans le monde d'Ayame, la seule connaissant le "vrai" Itachi...
MiniPomme (Féminin), le 23/07/2012 Voici ma première fan-fiction avec pour thème le monde de Naruto.
J'ai eu envie d'écrire cette histoire car cela fait un bon moment qu'elle se balade dans ma petite tête... *humour un peu nul, désolé.*
Tout commentaire, bon ou mauvais, est accepté t'en que celui-ci soit construit.
Chapitre 5: Cinquième plume : Comme dans le passé.
« Le jour où j’ai détruit le clan, je voulais en faire de même pour toi. Je voulais ne plus avoir aucun lien avec Konoha. Pourtant, même si tu n’étais pas de ma famille, je ne pouvais pas te tuer. Tu avais pris une place plus importante que je ne le pensais. Cette nuit-là, alors que je pouvais enfin te tuer, je n’ai pas pu. Et aujourd’hui c’est pareil. Je ne peux me résoudre à détruire ce lien entre nous. »
Était-ce un rêve ou une illusion ? J’avais beaucoup de mal à croire que ces paroles venaient de lui. Cet homme qui avait trahi tout le village, était-il vraiment ce qu’on disait de lui ? Entre la haine et le pardon, qui devais-je écouter ? L’image des larmes d’Itachi me paraissait plus claire à présent. Pourtant, je ne devais pas me laisser avoir par ses paroles. J’avais fait une promesse et je comptais la tenir.
« Itachi, tu nous as tous trahis. Pour tous, tu es un assassin. Je ne peux pas te laisser partir, et encore moins si tu ne me dis pas pourquoi tu as détruit ton clan ?
- Tu sauras la vérité bien assez tôt. Mais tu vas devoir me laisser partir. J’ai encore beaucoup de choses à faire.
- Et tu crois que je vais sagement t’obéir ?
- Jamais je n’oserais te donner un ordre. Considère plutôt ceci comme une affirmation. »
Alors que je m’apprêtais à sortir un kunaï et lui bondir dessus, je sentis mon corps vaciller de droite à gauche. Ma vision devenait trouble, encore une fois il avait utilisé un genjutsu. Je le vis partir pour ramasser sa veste, me laissant ainsi retomber dans la même illusion qu’il y avait 5 ans. Mais en 5 années beaucoup de choses changent, et je n’étais pas si bête que ça. Je réussis donc sans vraiment de problème à me sortir de son illusion. J’avais spécialement appris des techniques de genjutsu, car je savais qu’il recommencerait avec ça. Libérée de son sort, je me mis à courir dans sa direction, récupérant mon katana au passage. Non, je ne pouvais pas rompre ma promesse, je ne pouvais pas le laisser partir.
« Tu es décidément coriace. Ou plutôt une vraie tête de mule. »
Je n’avais pas vu qu’il s’était déplacé pour se mettre dans mon dos. Si j’avais changé en 5 ans, lui aussi avait dû s’améliorer. Je sentais son visage près du mien, sa bouche à quelques centimètres de mon oreille. Encore une fois, il m’avait eue.
« On se reverra, Ayame, et ce sera dans moins de 5 ans. Guette les corbeaux. »
J’aurais aimé lui répondre ou faire un geste, mais je sentis qu’il me donnait un coup sur la tête, puis ce fut le trou noir. Ce n’était pas un genjutsu, il m’avait littéralement assommée.
Lorsque j’ouvris les yeux, je me trouvais dans une pièce, étendue sur un lit. Je savais rien qu’en voyant la couleur des murs et la forme de la pièce que j’étais à l’hôpital de Konoha. Le jour semblait s’être levé depuis un petit bout de temps.
« Enfin, tu es réveillée. »
Je regardai la personne qui venait à l’instant de me parler. Il s’agissait de Kurenai Yuuhi, une junin, tout comme moi. Nous avions reçu notre grade pratiquement en même temps. Certes, elle était mon aînée de 10 ans, mais je m’entendais parfaitement bien avec elle. C’était une belle femme aux cheveux noirs et aux yeux rouges, non, elle ne possédait pas la fameuse pupille des Uchiwa. Souvent, avec Kakashi, on la taquinait à propos de sa relation avec Sarutobi Asuma. C’était vraiment marrant de la voir rougir et tourner la tête pour ne pas qu’on le remarque.
« Comment te sens-tu ?
- Un peu moins énergique que d’habitude, lui répondis-je tout en souriant. Mais ça va. »
Je voyais dans ses yeux que quelque chose clochait et qu’elle essayait de me le cacher. En sondant rapidement son esprit, je vis que je ne rêvais pas et qu’il y avait bien quelque chose. Je me relevais doucement afin d’être assise et de pouvoir parler face à face.
« Tu me caches quelque chose, Kurenai. J’ai pu faire assez de missions avec toi pour savoir que quand tes yeux sont dans cette position, c’est que tu me caches la vérité.
- On ne peut rien te cacher, Ayame. Voilà deux jours que tu as dormi ici. Le médecin nous a dit que ce n’était pas grave, mais avec le coup et la fatigue accumulée depuis tout ce temps, il est normal que tu ne te réveilles que maintenant. Mais il y a autre chose.
- Quoi donc ?
- Il y a deux jours, Uchiwa Itachi est revenu au village. Il a emprisonné Kakashi et Sasuke-kun dans une sorte de coma. Ce n’est pas tout, il nous a révélé que l’Akatsuki en avait après Uzumaki Naruto. »
Je ne pus retenir mon étonnement face à toutes ces informations. Alors que j’avais eu la sensation de retrouver la personne que j’avais connue, celle-ci commençait de nouveau à être totalement mystérieuse. Kurenai posa sa main sur la mienne, la discussion semblait ne pas être finie.
« Je sais ce qu’Itachi était pour toi, Ayame. Mais il nous a tous trompés, y compris toi.
- Ça, je le sais depuis qu’il a détruit sa famille.
- Alors pourquoi t’es-tu lancée à sa poursuite ? »
Cette question fit écho dans ma tête. C’était vrai, pourquoi j’étais tellement obstinée à me lancer à la poursuite de ce type ? Pourquoi je ne l’oubliais pas définitivement ? Tout le monde me montrait à quel point il n’était plus le jeune homme d’autrefois. Mais pourtant, une partie de moi ne voulait pas les croire. Le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît point…
« Je pensais pouvoir l’arrêter, mais il semble être encore plus fort qu’il y a cinq ans.
- Est-ce vraiment cette raison qui t’a poussée à faire ça ?
- Je pense, du moins, c’est celle qui me parait la plus raisonnée.
- Tu devrais aller voir Sasuke-kun, il est dans la chambre juste au fond du couloir. »
Kurenai m’adressa un sourire amical avant de sortir de la pièce. Il était vrai que je n’avais pas vraiment ma place dans cette chambre d’hôpital, je me sentais parfaitement bien physiquement. Je sortis de mon lit afin d’aller me faire un brin de toilette. Je regardais mon reflet dans le miroir, un reflet que je n’avais pas vu depuis longtemps. Mes cheveux étaient devenus très longs, mes mains étaient quelques peu abîmées, mon corps était très maigre, sauf aux « bons » endroits, et sous mes yeux couleur de nuit se dessinaient de petites cernes, preuves de mes nuits blanches. Mais ce qui m’interpella le plus, c’était mes yeux, ils semblaient plus vivants.
Une fois un peu plus présentable, non, je ne m’étais pas maquillé, juste fait une légère toilette, j’entrai dans la chambre de Sasuke. Cela me rappela le jour où je lui avais annoncé qu’il venait vivre avec moi et ma mère. 5 ans plus tard, me revoilà dans une chambre d’hôpital, lui, couché dans un lit, les yeux clos. Sur la chaise juste à côté se trouvait une jeune fille aux cheveux roses et aux grands yeux verts. Je savais qui elle était, Haruno Sakura, la coéquipière de Sasuke. Elle était déjà venue le chercher devant la maison. Sasuke trouvait qu’elle était une fille lourde à supporter. Je me demandais s’il aurait dit cela si son frère n’avait pas fait ce massacre.
« Oh, bonjour Ogawa-sani.
- Bonjour Sakura. Comment va-t-il ?
- Pas très bien. Il transpire beaucoup et il se met à hurler par moment. »
Les mains de Sakura tremblaient sur ses jambes, il était clair qu’elle retenait ses larmes. Beaucoup de filles avaient succombé au charme de Sasuke, mais elle, elle semblait réellement amoureuse. Je posais ma main sur son épaule en signe de compassion. Toutes les deux avions peur de ce qui pourrait arriver à Sasuke. Mais il fallait bien que l’une soit plus forte pour ne pas tomber toutes les deux.
« Courage Sakura. Il va s’en sortir, Sasuke-kun est un battant après tout.
- Oui, vous avez raison, Ogawa-san.
- Appelle-moi Ayame. Je trouve que cela fait trop solennel de m’appeler par mon nom de famille.
- D’accord, Ayame-san. »
Je lui adressai un sourire très amical avant de sortir de la chambre. Je savais que Sakura rendrait visite tous les jours à Sasuke, il était donc entre de bonnes mains. J’aurais aimé m’occuper plus de cet enfant, mais j’avais autre chose à faire. Je devais me préparer à la prochaine rencontre avec Itachi. Depuis qu’il était parti, je n’étais que l’ombre de moi-même, une loque. Maintenant qu’il était réapparu, et vu comment il avait agi, il était hors de question de me laisser distraire par ses belles paroles et ses souvenirs. Non, je ne me laissais pas envahir par la haine comme Sasuke. Mon but n’était pas de venger le clan Uchiwa. Je voulais des réponses au sujet de ce massacre, mais connaissant Itachi, si je voulais ces réponses, je devrais les lui arracher de force. Et puis, je ne pouvais pas accepter le fait qu’il utilise une technique contre son propre petit frère. C’est donc déterminée que je fis mes affaires, que j’écrivis un mot pour Sasuke et que je partis de la maison, ainsi que du village. Si je voulais devenir plus forte pour battre Itachi, je n’avais pas d’autre choix que d’aller chercher la puissance ailleurs.