Fiction: Les condamnés

La Bataille de Sekigahara d'octobre 1600 s'est terminé il y a des mois. Les fuyards attrapés par les forces Tokugawa sont ramenés dans la bourgade de Konoha, où les villageois se tiraillent la peine de ceux qui ont jeté la honte sur leurs noms. Les héritiers claniques sont sauvés, tandis que les deux malheureux, Uzumaki l'infortuné et Uchiha le damnés, attendent leur peine attachés au saule de la place.
Drame / Romance / Spirituel | Mots: 16662 | Comments: 8 | Favs: 4
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Abey (Féminin), le 27/12/2012
J'ai corrigé ce chapitre en écoutant du Shakuhachi (flûte de bambou japonaise). Je vous recommande ceci: http://www.youtube.com/watch?v

La fuite à présente!




Chapitre 7: La fuite



La fuite

La douleur de la chute était presque jouissive : ils vivaient. Le sol dur et sableux était humide, l’herbe non loin était froide et vive, et les lumières de l’Omyogi brillaient loin sur le chemin dallé. Il leur fallut un certain temps avant de réaliser. Ce fut la jeune fille qui les retira de leur état de béatitude. Lorsqu’elle retira les dernières cordes, elle les aida à les relever : pendant cinq bonnes minutes, ils ne purent se mouvoir correctement : debout les membres presque écartelés pendant près d’une demi-journée les avait crispés. La douleur moins vive, marchand normalement, ils se collèrent au tronc de l’arbre, ramenant les branches par-ci par-là tombées.

_Il ne faut laisser aucune trace.
_Et maintenant, allons-y !
_Attendez !

La « laie » redevenue nerveuse s’approcha de la pierre à terre et sortit de derrière un ballot et un furoshiki.

_Qu’y a–t-il dedans ? Questionna Naruto, envieux.
_Rien que nous puissions observer maintenant : par où devons-nous aller ? Les portes sont gardées ! Et les hommes viendront bientôt au saule ; ils rentrent des champs à cette heure-ci.
_Eh bien j’ai une idée, dit Naruto.

Il ne prit même pas la peine d’expliquer son projet : il courut vers le mur lointain du sanctuaire shinto, et resta un moment dans l’ombre, puis, semblant écouter et jugeant qu’il n’y avait nul danger, il invita les deux autres, pantois, à s’avancer avec lui.

_Le temple n’a jamais fermé ses portes. C’est bien par ici que tu es venue, nan ?
_Oui. J’ai emprunté les berges.
_Eh bien nous feront de même : l’été les moustiques sont nombreux ; aussi, même en temps de pluie, personne ne s’y aventure ! J’y restais des heures parfois, lorsque je n’allais pas à l’école clanique.
_Alors, dépêchons-nous !


Ils se mirent à courir, et, arrivés au niveau des escaliers du bâtiment principal du sanctuaire, Sasuke cette fois-ci les stoppa.

_Passons par-dessous le parquet : personne ne nous verra passer !
_Non ! Les gardes s’y aventurent la nuit pour jouer à des jeux d’alcool. Nous risquons de trébucher sur un de leur corps dépravés ! Il n’y a plus de choix : nous devons traverser les salles du temple.
_Les lumières s’éteignent, dit Naruto. Seules les salles de prière sont encore éclairées : c’est le moment.

La laie passa la première, ses pas chatoyant le parquet de bois. Les deux la laissèrent s’avancer : ils s’étaient convenus par les regards qu’elle traverserait seule, puis reviendrait pour leur assurer que personne ne l’avait vu. Assez éloignée, Sasuke parla :

_Nous sommes presque libres. Je sais que nous devons lui être reconnaissants pour le restant de notre vie si nous nous en sortons, mais je voulais être sûr que nous étions sur la même longueur d’onde : je n’tiendrais pas la promesse ci-tôt faite.
_Et bien que je ne te considère plus comme un semblable, répondit l’autre, je suis d’accord : elle est bien folle de venir nous sauver, mais c’est bien cela qui nous rendra notre liberté. Pour le reste, l’amener jusqu’aux frontières est tout bonnement impensable, chuchota-t-il. Convenons d’un accord : sortis de ce maudit village, débarrassons-nous d’elle.
_Tu veux dire que tu la tueras ?
_J’avoue que j’y ai pensé. Elle a beau être une fille respectable, pour avoir risqué son honneur et sa vie, je n’ai pas confiance. Si elle meurt, et après ce qu’elle nous a raconté sur sa famille, personne ne la pleurera.
_Tu veux donc vraiment la tuer ?
_Non, je n’pourrais me résoudre à tuer celle qui nous a aidés. Nous nous débarrasserons d’elle par la ruse, puis nous nous dirigerons vers la frontière : ensuite, nos vies nous appartiendront enfin.
_Je suis d’accord, s’enquit de dire Sasuke. Nous nous séparerons pour de bon. Ce fut un calvaire que de rester attaché à ce saule ; mais je dois t’avouer que ta compagnie ne m’a pas réjouit.
_Et moi donc ! Ricana Uzumaki. Bien, arrêtons-nous là. Si nos chemins se croisent de nouveau, nous n’auront plus rien à nous dire : nos poings parleront d’eux-mêmes.

Le brun acquiesça sagement, puis tous deux se remémorèrent qu’ils n’étaient pas encore sortis d’affaire.

_Que fait-elle ? S’inquiéta Sasuke. Peut-être qu’elle nous a entendus ! Et qu’elle s’en est allée !
_Ne dis pas n’importe quoi ! Allons voir ; nous n’pouvons pas rester ici des heures durant de toute façon !

Les deux silhouettes s’engouffrèrent dans l’enceinte du sanctuaire. Ils ne se souvenaient pas de son immensité ; aussi se sentirent-ils perdus dès les antichambres gagnées.
Ils continuèrent leur découverte dans une peur constante : le moindre bruit les faisait sursauter. Naruto ayant ramassé le poignard de la jeune fille, le brandissait à chaque fois, fauchant l’air.

_Arrête, veux-tu ! Tu finiras par me trancher !

Ils continuèrent leur découverte dans ce labyrinthe, où la seule source de lumière venait de l’extérieur. Lorsqu’ils perçurent dans un couloir espacé un halo de lumière provenant d’une salle de prière toute proche, avec, stationnée juste devant la jeune fille qu’ils cherchaient, le regard soudainement horrifié, ils se tapirent dans l’ombre.

_Bonsoir, semblait-elle répondre.
_Cela fait un moment que nous ne nous sommes pas vues : ta vie au temple doit te prendre beaucoup de temps.

La voix était railleuse et sarcastique, alors que celle de la jeune Yamanaka, soudainement timide comme ayant perdue tout entrain, semblait prête à céder aux larmes.

_Oui, répondit-elle, tremblante. Mais…Que fais-tu là à une heure pareille ?
_La fille Hyuuga m’a fait entrer : les visiteurs ont droit de prier de nuit, aussi suis-je venu maintenant. Et toi, d’où viens-tu ? dit l’autre voix féminine, accusatrice. Et quel est cet accoutrement ?
_Et toi donc ? S’étonna soudainement la fille. Ces guêtres, et toutes ces affaires ? Mon dieu, tu t’en vas ?
_Et je l’ai décidé aujourd’hui même. Après tous ces chamboulements, je n’veux pas rester une minute de plus dans cette bourgade : les gens deviennent fous, et toi aussi.

Choquée par ces propos, la jeune fille s’appuya contre le mur le plus proche.

_Moi ? S’étrangla-t-elle, rouge de stupeur. Que veux-tu dire ?
_Konohamaru est venu tout me dire, et j’ai croisé Lee il y a quelques heures. Parait-il que tu étais parmi cette foule délirante, à hurler la tombée du sang-
_Serais-tu devenue folle ?
_Tais-toi !

Le silence dura peu de temps. Ce fut assez pour que les deux hommes devinent l’appartenance de cette voix forte : c’était bien Sakura. Pendant une fraction de secondes, ils se mirent à s’imaginer s’avancer vers la porte, et se présenter à elle, ivres de désir. Mais nul ne bougea. Les accusations de Sakura pour son amie sonnaient comme une trahison, et ils ne comprirent pas sa soudaine animosité envers celle qui les sauvait.

_Je m’en vais dès aujourd’hui. Il est inhabituel que de partir de nuit, mais je ne tiens pas à assister à cette exécution sordide. Et puis ces deux jeunes gens que je ne reconnaitrais même plus son pleins de ressources : ils s'en sortiront !
_Si seulement...

La fille aux cheveux clairs avait la tête basse, rouge de colère, mais ne dit rien de plus.

_Je paris, continua Sakura, que tu es partis te moquer de leur condition, comme tous ces badauds dégoutants. C’est bien de là-bas, de ce saule, que tu reviens bredouille, n’est-ce pas ? Je suis bien contente d’être tombée sur toi : je peux au moins te dire ce que je ressens au fond de mon cœur. Je te sais bonne au fond, mais je n’aurais imaginé te voir tomber si bas. Je pars, et j’espère te revoir dans un meilleur jour.

Les deux fuyards perçurent le bruit du froissement d'habits neufs. Sakura se leva, et s'avança vers la porte. Et dans un long soupir qui ébranla leurs cœurs, elle susurra:

_Uchiha et Uzumaki…Ces deux idiots…

A l’entente de leur nom, les deux âmes tout aussi troublées se redressèrent d’un même geste. La tentation était trop forte ; il fallait partir avant qu’il ne fut trop tard. Et la jeune fille le compris elle aussi :

_Pardonne-moi Sakura. J’espère que ton voyage se passera sans encombre. Et tu as bien raison, se résigna Ino, je suis allée voir les condamnés : ils sont bouleversés. Aussi, prends ton temps avant de leur rendre visite…
_Merci pour ces conseils, mais j’ai pris mes propres précautions. Et toi, tu devrais partir : Lee te cherche partout me semble-t-il.
_Bien…Bon voyage.

Et sans ajouter aucun mot, elle referma la porte de la salle éclairée. Seul un halo de lumière éclairait son visage hâlé : horrifiée, elle se tourna vers les deux hommes. C’était le moment. Tant bien que mal, ils atteignirent l’entrée nord du sanctuaire : d’ici, les nuages paraissaient clairs et la pluie câline.
Mais le pied dehors, le déluge s’abattit sur eux. Courant à une vitesse folle vers les berges, ils se mirent à l’abri sous le premier pont, le souffle coupé. Le kimono sombre de la laie était trempé. Elle sortit de son furoshiki –le bout de tissus dans lequel les gens distingués pliaient leurs changes qu’ils emmenaient à chaque fois qu’ils sortaient dormir dehors- des kimonos d’hommes, l’un noir aux rayures blanches, l’autre bleu marine uni.

_Ils étaient à mon père, dit-elle avec la même voix frêle que lorsqu’elle s’adressait à Sakura. Changez-vous, je n’regarde pas.

Elle se tourna face à la rivière Kamo et s’accroupit à la façon des petites filles lors des festivals de printemps, aux jeux de pêche où il fallait attraper les poissons de bois avec du papier translucide et perméable. Elle observa la houle qu’engendraient les fortes pluies. Jamais il n’avait plu ainsi à Konoha, de son souvenir. Les cheveux ébouriffés, le souffle court, elle avait les yeux larmoyants. Les deux jeunes hommes se débattaient pour attacher leur obi. Elle rigola à l’entente des quelques injures. Mais malgré la situation cocasse et inhabituelle, elle n’avait plus le cœur à rire. L’un s’avança vers elle.

_Sakura a été dure avec toi. Pardonne-la, elle n’a jamais cessé de s’arrêter aux premières impressions. Quand elle saura ce que tu as fait pour nous, elle t’en sera reconnaissante !
Les mots de Naruto ne la confortèrent pas.

_Avez-vous fini de vous vêtir ? Nous devons partir avant que quelqu’un ne se rende compte de votre disparition.
_Sasuke fixe son obi. Nous avons le temps !

Naruto respirait comme pour la première fois. Cette pluie torrentielle lavait sa sueur et il semblait revivre. Il observa lui aussi la rivière s’agiter.

_Je n’sais toujours pas pourquoi tu nous as sauvés, mais nous n’oublierons pas !
_Je n’demande qu’une chose, quitter cette province.
_Et où aimerais-tu te rendre par la suite ? Tu n’connais rien de l’extérieur.
_Tu te trompes…Et puis Kyoto est la capitale n’est-ce pas ? J’ai toujours rêvé de m’y rendre. Et j’ai des connaissances là-bas ; aussi sais-je dans quoi je m’engage. J’irai à Kyoto, quoiqu’il en coûte !

Naruto pensa à la déception de la jeune fille lorsqu’elle réalisera que ces rêves ne se réaliseront pas. Malgré cela, il continua son jeu pervers :

_Eh bien soit : va pour Kyoto. A vrai dire moi aussi j’aimerai m’y rendre. Nombre d’écoles de sabres pullulent là-bas.
_Je suis ravie de t’entendre dire cela ! dit-elle, retrouvant le sourire. Peut-être nous reverrons-nous alors !
_Kyoto est une grande ville...Mais il y a peu de chances de rater une si jolie fille en ville, ne t'inquiète pas !

Elle le frappa à l'épaule, comme pour le faire cesser ces compliments qui la gênaient tant.
Naruto se remit à observer la rivière. Le bruit de l’eau s’entrechoquant contre les pierres additionné à la pluie torrentielle était insupportable.
_Elle va déborder, observa-t-il. Et dans peu de temps…Les gens seront tous éveillés : tu as raison nous devons partir.
_Justement, j’ai fini, fit une voix derrière eux.

Sasuke les observait d’un œil suffisant. Pourtant, son allure lui donnait l’air d’un enfant qui s’était vêtu seul, malhabile.

_Ton obi…Enfin peu importe ! dit la laie en se relevant. Allons-y. C’est par là.

Leur marche dura une bonne heure. Il devait être vingt-deux heures, peut-être plus –toujours l’heure du sanglier. Les berges étaient en contrebas des routes et ruelles : aussi, personne ne pouvait les voir, à moins de se baisser volontairement pour scruter la rivière sur les hauts ponts peints de rouge. Ils se dirigeaient vers le nord. Une fois arrivée aux abords du temple, la rivière se jetait dans les vieilles douves, là où les fortifications entouraient le Shitsudera.

_Nous n’auront d’autre choix que nous y jeter, dit Sasuke, le regard sombre.

La voix d’hommes parcourant les ruelles avec des lanternes leur fit peur : Sasuke s’engouffra dans l’eau glacée le premier. Il grimaça mais n’émit aucun son. Naruto le suivit, en jurant dans des bruits étouffés. La jeune fille, reprenant son courage, rattacha fortement ses sandales, puis, ne prenant pas la peine de relever son kimono, plongea ses jambes dans la rivière, les bras haut, protégeant son ballot. L’eau gelée la glaça sur place, mais elle continua à avancer, oubliant la souffrance. La pluie tempêtait toujours : aussi, même si elle n’avait pas plongé, c’était tout comme. Leurs cheveux leur collaient à la peau. Puis, luttant contre le courant, ils se tinrent en face des douves, près à tout moment à se faire emporter et à ressortir de l’autre côté, vers la liberté.

Ils se regardèrent tous trois, soudainement indécis. La rivière semblait les appeler. « Jetez-vous » paraissait-elle leur murmurer. Puis, acquiesçant en même temps, ils arrêtèrent de résister. La jeune fille tint son ballot comme si ça avait été sa vie. Naruto et Sasuke n’en avaient pas peur. Ils se laissèrent tourbillonner, et virent les murs de pierres des douves se rapprocher dangereusement, mais le courant tourna, changea sans arrêt, jusqu’à se délaisser presqu’avec douceur. Seule la pluie rompait le silence. L’orage commençait : tous trois, sains et saufs, s’extirpèrent de l’eau non sans mal, puisqu’ils durent escalader les murs de pierre hauts comme des corridors. Gelés jusqu’à la moelle, ils s’engouffrèrent vers l’épaisse forêt aux feuillages touffus : la pluie les atteignait à peine. Gravissant les premières hauteurs, ils atteignirent le Yamasetouge, le col de Yamase, qui, suivant la route qui débouchait vers la frontière ouest, et bifurquait au nord vers le village de Mino. Mais leur épuisement était tel qu’ils s’arrêtèrent après s’être assuré de n’avoir pas emprunté de sentier ou de route. La montée en était d’autant plus difficile. Les ronces et les arbres étaient bien plus courants : leur bas de kimono, bien que neufs, s’en voyaient déchiré. Arrivé à l’abri d’un gigantesque rocher, ils s’assirent sur l’herbe sèche, où les deux hommes s’allongèrent.


_’Sommes libres, sortit Naruto. Nous sommes libres !

Calmés et reposés, ils se redressèrent. La jeune fille, elle, était accroupit cérémonieusement devant eux.

_Qu’as-tu à nous regarder ainsi ? demanda Sasuke.
_Nous devons prendre la route du col maintenant !
_Mais non, nous pouvons nous reposer ! Regarde : la pluie se calme, mentit-il. Une fois le déluge fini, nous irons ! Nous t’avons promis de t’amener jusqu’aux frontières, et nous le ferons. Viens donc ici, à nos côtés.

La jeune fille les regarda, suspicieux. Mais elle finit par céder, et s’allongea entre eux deux.

_Je n’vais pas fermer l’œil, dit-elle. Mais au cas où, réveillez-moi.

Et le silence se fit. Tous deux la firent face, allongé à ses côtés. Naruto regardait Sasuke, un malin sourire aux lèvres. Une plus belle opportunité ne saura se représenter à eux. Ils se mirent à chanter les berceuses de leur enfance, dans leur propre dialecte, et la jeune fille finit, comme une enfant quelconque, par s’endormir profondément. Les deux se levèrent silencieusement, et avant de la laisser là, Sasuke s’empara du ballot de la jeune fille.

_Que fais-tu ? Chuchota Naruto. Il ne te suffit donc pas de la laisser ici toute seule ?
_Il doit y avoir à manger ici ! Allons, partons avant qu’elle ne se réveille !

Il le suivit, de nouveau dans la pluie battante. L’orage ne s’était que temporairement calmé, et reprit aussitôt. Ils empruntèrent cette fois-ci le sentier du col de Yamase, vers l’ouest. Il devait être maintenant l’heure du rat, au moment même où ils quittaient le « Sanglier aux apparats de brocart », au kimono usé et sali, à la mine maladive, et aux corps fiévreux.


_Nous avons bien fait de la laisser là, dit Sasuke. Son aide nous a été précieuse, mais elle n’aurait fait que de nous gêner pour passer les frontières
_Oui. Elle s’en remettra. Son voyage à Kyoto attendra.

Par la suite les deux silhouettes masculines s’engouffrèrent dans la forêt pour ne plus réapparaître, alors que doucement, en cette sombre nuit pluvieuse, le village se réveillait, affolé. Aussi affolé que la malheureuse.




Les remords du démon réapparaîtront-ils?
Prochain chapitre, également en musique: La malheureuse.




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