Fiction: Les condamnés

La Bataille de Sekigahara d'octobre 1600 s'est terminé il y a des mois. Les fuyards attrapés par les forces Tokugawa sont ramenés dans la bourgade de Konoha, où les villageois se tiraillent la peine de ceux qui ont jeté la honte sur leurs noms. Les héritiers claniques sont sauvés, tandis que les deux malheureux, Uzumaki l'infortuné et Uchiha le damnés, attendent leur peine attachés au saule de la place.
Drame / Romance / Spirituel | Mots: 16662 | Comments: 8 | Favs: 4
Version imprimable
Aller au
Abey (Féminin), le 23/04/2012
Voilà le premier chapitre. Ne vous étonnez pas du prénom Inoue: je sais qu'au Japon il fait figure de nom de famille, mais je l'trouvait joli, alors dans cette histoire, Ino fait figure de surnom! =)
1601, dans le Japon médiéval! =) Enjoy! x)




Chapitre 1: La décision des villageois



« Ils l’ont retrouvé », se disait-elle. Le messager venait de le lui apprendre. Ecroulée aux portes du temple Shitsudera, la jeune fille, perdue dans ses pensées, ne s’aperçut même pas de la présence du moine étrange, aux cheveux abondants.

_Oh, mais c’est toi ! S’exclama-t-il. Je te cherchais : paraît-il que tu as, hier, très mal traité notre invité. Eh bien, je t’en félicite ! Ce gros glouton de Kizaemon, censé être grand samurai, n’était-il pas à son aise dans ce temple ?
Le jeune moine, sans remarquer la détresse de la jeune fille, continua son monologue :
_Eh bien non ! Dans l’enceinte même de cet édifice religieux, bâti pour le grand Boddhisattva, il ose demander de la compagnie ! Ne sait-il pas que nous sommes ici des hommes honnêtes ? Peut-être les montagnes entourant Konoha nous épargnent de la bêtise de la ville ; en tout cas, tu as bien fais de l’envoyer balader, hier soir. Te convoquer seule dans sa chambre ! Mais quel affront…
Remarquant qu’il ne fut pas une seule fois coupé par les reproches d’Inoue, le jeune moine la fixa et, s’apercevant de la tristesse sur son visage, s’agenouilla à sa hauteur.
Pourquoi te tiens-tu par terre ? Est-ce cet idiot de Konohamaru qui t’aurait fait tomber ?
_Non…
_Alors que t’arrive-t-il ? Est-ce encore ta vieille tante qui te menace ? Ou bien la mort de ton père…
_Rien de tout ça, je t’assure.
_Alors, qu’y a-t-il ? demanda le moine, redevenant sérieux.
_Il y a des nouvelles qui circulent depuis hier : on aurait attrapé des fuyards du front. Et aujourd’hui, la famille Hyuuga m’a fait savoir une terrible nouvelle…
_Hyuuga ? Hinata ? Est-ce la cousine de Hyuuga Neji ? Que ce passe-t-il Ino ?

Cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas appelé ainsi. La jeune fille, inquiète, se leva, les membres tremblants, une terrible expression au visage. Scrutant par delà le pont de la rivière Kamo, la jeune fille s’aperçut que les ruelles étaient vides, et que les quelques personnes qui passaient allaient toutes vers la même direction : vers le temple Omyogi, le temple-même où à une époque méconnue, se décidaient sur la grande place, entre le saule pleureur et le première statut de Hachiman, les grandes affaires communes.
_Mais où veux-tu te rendre? s’exclama Lee alors que la jeune fille tirait son manche pour l’obliger à la suivre.
_Viens, je te dis !
Elle le lâcha, et se mit à courir. Ses sandales s’enfonçaient dans la boue lorsqu’elle traversa la plaine.
_Lee, viens vite avec moi : je crois que cela se passe maintenant !

Sans en demander d’avantage, le moine se mit à courir, empoignant le bas de sa toge orange pour ne pas la salir de boue.
Il avait plut la veille à Konoha, ce qui se faisait rare en cette période de sècheresse. La chaleur étouffante avait laissé place à l’habituelle atmosphère humide et chaude de cette région montagneuse. L’herbe retrouvait peu à peu sa verdure, mais une vague impression emplit l’esprit du jeune moine, comme si un appel transcendant l’avertissait : « L’herbe ne restera pas verte bien longtemps, se dit-il. Un malheur est arrivé! Voilà pourquoi Inoue court aussi vite ! »
Rattrapant aisément celle qu’il poursuivait, et désormais à sa hauteur, il se rendit compte de la détresse de la jeune femme : son visage rouge à force de courir contrastait avec sa peau halée par le soleil –les heures passées aux champs n’avait pas épargné sa peau autrefois d’une blancheur maladive. Le souffle haletant, elle traversa le pont rouge à une vitesse phénoménale. Dans les rues, elle valsait entre les obstacles avec une aisance particulière : on aurait dit un fantôme qui glissait à travers le village.
S’arrêtant au niveau d’une enseigne, Ino se couvrit la bouche de stupeur. A l’embouchure de la rue du Thé se trouvait une marrée humaine : la place du temple Domyogi avait été prise d’assaut par les habitants. Les deux jeunes gens furent même surpris de n’avoir rien entendu jusqu’ici, au vu du bruit phénoménal qui émanait de la foule, surement entendu par delà les monts.

Derrière eux, des paysans revenant des champs accouraient eux aussi, et même les élèves de l’école des clans étaient sortis pour voir quel spectacle rassemblait une telle foule.
_Est-ce un théâtre ambulant, Ino ? demanda un jeune garçon qui lui tirait la manche.
_J’ai bien peur que non, Konohamaru, répondit-elle sans même se tourner.
Le jeune garçon, habitué à se jouer d’elle, découvrit en elle un nouveau visage : ses yeux clairs s’assombrissaient, et ses membres frêles la vieillissaient.
_Alors pourquoi ces bougres sont-ils ici à gueuler comme des chiens ? Tonna-t-il, reprenant sont air de défi. N’ont-ils rien d’autre à faire.
_Konohamaru ! Je peux t’assurer que si les paysans-même ont quitté leur champs, ce n’est pas pour une simple compagnie ambulante ou quelque chose de ce genre-là, tonna le moine.
Ino se tourna vers le jeune homme, les yeux suppliants.
_Ce n’peux être des hommes du front. Rassure-moi Lee, je t’en pris !

Mais les rugissements de la foule ne la confortèrent pas : ce n’était pas là des cris de joie ou de ravissement : non, c’était bien des cris de rage, des appels à la mort qu’ils percevaient tous trois. La peur au ventre, toujours tremblante, Ino s’avança vers la foule délirante. On pouvait entendre des bribes de conversations excitées.

« Parait-il que des fuyards de Sekihagara ont été pris ! L’un aurait tué un des généraux-même de Tokugawa Ieyasu ! »
« La rumeur dit que ces connards seraient du village de Mino, dans la vallée, au-delà de cette montagne ! Tant mieux, tous ces jeunes gens se sont engagés sans même penser à nous, leur famille ! Eh bien qu’ils crèvent de honte de ne pas être mort là-bas ! »
« Ces trainards reviennent après l’hiver ? S’étonna même une jeune femme. Ils ont perdus et ramènent la honte sur notre province ! Ils auraient mourir plutôt que de tenter de rentrer ! »

Lee, choqué à l’entente de ces plaintes distantes et irréfléchies, se montra en raclant la gorge. Lorsque les gens le virent, ils s’inclinèrent en reculant. Il était de renommée populaire que le moine venu du continent, de la Chine-même, était un homme fou qui se livrait à de féroces combats de luttes en dehors de ses aspirations religieuses. Sa tête d’ange et ses yeux plus gros que la moyenne lui donnaient l’air d’être presque irréel. Ainsi, lorsque le jeune homme se pavanait en ville, sa toge orange à la mode dépassée et ses manières brutes, même pour un campagnard, ne manquèrent pas de le distinguer des autres : les gens, à son approche, reculaient constamment, autant à cause de sa maitrise de la lutte que par sa semblante folie.

_Le moine-fou est là, chuchotèrent certains. Accompagné de la fille Yamanaka en plus !
Tout ce qu’on pu dire sur Lee ne le blessait jamais ; à vrai dire, il ne s’en souciait pas et était détaché de toute critique. Mais il ne pouvait ignorer ce que l’on put dire des faibles, et notamment d’Inoue, fille du clan Yamanaka, récemment déchu.
_Toi ! cria le moine à l’adresse du critique. Viens donc par là !
Le jeune homme ne se fit pas prier, et se précipita vers Lee.
_Quel est ce raffut ? Pourquoi tant de monde est-il rassemblé là ? Il y en a des tonnes, des fuyards de Sekigahara ! Les gens ne se sont-ils pas encore lassés des morts ?
_Cette fois-ci, c’est différent. Certains disent que ce sont de jeunes gens de Mino. Mais moi-même, je suis persuadé que ce sont des gens de ce village. On aurait aperçut le fils Inuzuka !
Pris d’une soudaine nausée, le moine recula et s’adossa à un mur.
« Inuzuka ? se disait-il. Mais si tous ces jeunes gens sont revenus…Neji également ? Je les croyais morts ! »

_Monsieur le moine, tonna Konohamaru. Que vous arrive-t-il ? Vous connaissez quelques uns de ces salauds ?
Lee eut pitié du jeune garçon. Si jeune et déjà enrôlé dans les rumeurs villageoises. Konohamaru, bien que tête brûlée, était encore jeune. Son grand-père mort, il n’en avait fait qu’à sa tête. Chaque jour, il se montrait plus impertinent que jamais, comme s’il voulait remplacer l’âme lointaine du « démon » du village.
_Konohamaru ! Tu es fils de samurai, n’est-ce pas ?
_Oui monsieur, dit-il en bombant le torse.
_Alors charge toi d’Inoue, et ne la quitte pas des yeux. Si mes peurs sont fondées, elle pourrait très mal réagir. Je peux te faire confiance ?
-Oui ! dit-il.

Et il s’engouffra avec aisance dans la foule –sa petite taille lui permit de passer entre les jambes des travailleurs aux kimonos relevés.
Alors que Lee se rendit compte de la gravité de la situation, la jeune Inoue, plongée dans la foule bruyante, tentait de trouver une quelconque connaissance, rien que pour la rassurer. Mais elle ne reconnut personne. La veille déjà, les gens disaient que tous les plans de Shijimi-dono, le daimyo de la province, chef de la milice du Sud, en guerre contre les armées des Tokugawa, avaient échoué, et qu'il s'était fait livré à l'ennemi.

« Cela voudrait dire que non seulement nous avons perdu, mais qu’en plus les Tokugawa s’installeront dans notre province ! Et les hommes partis en guerre…S’il s’avère vrai qu’ils se sont fait attrapés, il ne leur attendra que la mort au village ! »
Sans avertir quiconque, une espèce de houle prit la foule toute entière : les gens reculèrent précipitamment, comme si une lame avait pourfendue la foule toute entière, exactement à l’endroit où le chemin vers le Domyogi commençait.
La scène que la jeune femme percevait derrière les innombrables têtes était comme irréelle : un lugubre cortège d’hommes aux yeux bandés et aux pas trainants s’avançait, suivant un luxurieux palanquin aux rideaux de brocart. Les hommes à la peau déjà crasseuse se faisaient cracher dessus par la foule, alors qu’épuisés, ils ne trouvaient pour la plupart plus la force de riposter. Le tout s’arrêta bien au milieu de la foule, comme si tout avait été préparé. Les quelques soldats aux lances menaçantes se positionnèrent tout autour, et les insultes, les cracha et les coups cessèrent. Un silence froid et inhabituel envahit la foule.
Ino, comprenant que c’était là la raison de la venue de tout ce monde, se fraya un chemin sans grand mal, puisqu’elle emprunta le chemin dallé où la foule même n’osait piétiner, comme s’il s’était agit d’un chemin braiseux. Mais déjà Konohamaru, prenant au sérieux sa mission, et qui la suivait comme son ombre en lançant des regards haineux envers les villageois qui déjà prenaient de haut ces deux personnages, la tira de nouveau par le manche et l’obligea à reprendre une place parmi la masse.

_Que fais-tu ? Chuchota-t-elle.
_Je te sauve la vie, dit le petit garçon. Ces hommes, ce sont des vassaux des Tokugawa. Tu sais, j’ai voyagé, et je les connais : s’ils te prennent à les menacer ou quelque chose de la sorte, ils t’arrêtent, femme ou non.
Ino, pas le moins du monde impressionnée, s’apprêta à s’avancer, lorsqu’elle s’aperçut qu’un homme nouveau s’approchait du cortège.
C’était là un samurai exemplaire du village, connu de tous pour sa sagesse et sa maitrise des armes blanches.
« As-tu vu ? s’exclama un marchand. Sarutobi s’avance ! Que penses-tu qu’il va faire ?
« Peu importe ! Ce que je sais déjà, c’est que les corbeaux guettent déjà les prochains premiers tombés ! »
Arrivée à la hauteur du cortège, un soldat interpella l’homme.
__Je viens à la rencontre de votre chef. Mon père le chef de cette bourgade étant mort récemment, c’est moi, son fils, en qualité de remplaçant temporaire, qui suis le représentant de Konoha.
_Ton nom, dit le soldat, pas le moins du monde impressionné.
_Sarutobi Asuma.
_Eh bien, mon cher Asuma, dit avec dédain le soldat avec l’accent de l’ouest, notre Seigneur n’a pas à vous recevoir. Nous sommes ici seulement pour appliquer la loi : ceux qui forcent les frontières sont arrêtés ; et lorsqu’il s’agit de fuyards de camps perdu, nous les exécutons dans leur ville natale –voyez-vous, il paraît que ces hommes grimacent de plus belle lorsqu’ils s’aperçoivent qu’ils sont de retour dans leur pays mais qu’ils ne peuvent toucher leur fiancer ou embrasser leur mère.
Les soldats rirent de plus bel.

Les villageois rassemblés ne furent pas le moins du monde affectés par ces paroles : connaissant les noms de tous les insouciants partis au front, ils avaient nourris envers eux de grands espoirs. Peut-être reviendraient-ils avec les honneurs ? Mais apprenant la défaite de leur camp, une haine nouvelle s’empara de ceux qui ne périssaient pas honorablement à la guerre, ni qui ne se faisaient seppuku. Et quand ils apprirent que les jeunes gens de leur village, presque tous fils de grands clans de Konoha partis au front dans l’insouciance y étaient morts, ils en furent presque soulagés.
Alors, à cet instant, quand la rumeur colportée annonçait l’exécution prochaine de gens de Mino, ils furent presque tous en enchantés. Mais personne ne prévu le changement de situation : car aucun homme de Mino ne se présentait devant leurs yeux à demi-clos. Non, il s’agissait bien des fils uniques, des héritiers des antiques familles de Konoha. Alors, quand tout le monde comprit ce qu’il allait se passer, l
Asuma fut écarté vivement par la foule. Les soldats qui avaient alignés les prisonniers découvrirent leur tête de leur voile crasseux, un haut-le-corps général prit la foule toute entière. Même ceux qui s’en doutaient furent pris de surprise. Car un visage découvert attira leur attention à tous.

_C’est le démon ! cria une jeune fille de bonne famille qui se tenait au bras-même d’un paysans, sur le point de s’évanouir.
_Et ici le déserteur ! L’Uchiha !
_Tuez-les tous ! cria une vieille femme. Ils méritent tous la mort !
Beaucoup approuvèrent, mais d’autres élevèrent la voix : des hommes de bonne famille, tous côte à côte.
_Nous ne pouvons tuer tous les héritiers des clans qui fon la renommée de Konoha depuis tant de siècles ! Nous descendons tous des Senjuu –les Uchiha ont usurpés le pouvoir autrefois ! Souvenez-vous que ces frêles corps, agenouillés là devant nos yeux sont des nôtres !
_Ils ont raison ! cria un charpentier.
_Mais ce n’est pas à nous de décider ! s’indigna Ino à voix haute.
La cohue cessa mais des murmures se firent entendre.
_Elle a raison ! dit une voix derrière elle. C’est à mon oncle de décider !
Konohamaru s’avança hors de la masse brûlante d’excitation, à nouveau aux côtés d’Ino, sur le chemin sinueux qui séparait l’assemblée, cette fois-ci tenant la main de son oncle, fière.
_Pour ceux qui auraient oubliés de qui il s’agit, cria le petit homme, je vous le rappelle.
Vu le ton que prenait le petit, il considérait la populace avec dédain. Les traits sévèrement froncés, la voix grave transformée en un féroce rugissement, il avait tout d’un farouche combattant, si sa taille ne nous rappelait pas son âge : à peine quatorze ans.
_Voilà ici Sarutobi Asuma ! Fils du défunt Sandaime, l’ombre de ce village qui vous accompagne lorsque vous osez vous pavaner en ces ruelles lorsque bien d’autres travaillent ! Sarutobi Asuma, mon oncle ! C’est à lui, en sa qualité de chef de village, de décider ce qu’il adviendra de ces jeunes gens !

La bouche bée, tout l’monde regardait le petit Konohamaru avec, pour une fois, grande considération. Ino en fut surprise elle-même, bien qu’elle connaissait parfaitement le jeune orphelin.
_Eh bien, qu’il la dise, sa sentence ! cria une femme.
_Soyez respectueux, jeune idiote ! C’est le chef du village, l’« ombre » !
_Eh bien…
Cette voix grave sans aucun artifice –à la différence de Konohamaru- fit presque trembler l’afflux de gens.
_Qu’ils soient sauvés ! Rugit Asuma. Qu’ils le soient tous, sauf-
_Sauf l’Uchiha ! cria l’armurier. L’Uchiha nous a trahis !
_Si l’Uchiha meurt, débarrassons-nous également du « démon » ! D’une pierre deux coups !
_Je suis d’accord !

Et à partir de là, l’avis de quiconque n’avait plus aucune importance : la foule avait décidé : ils seraient tous épargnés, sauf ceux qui ne méritaient pas la vie au sein de ce même village.
Lorsque la décision parvint aux oreilles de tous, une nouvelle houle prit la foule, et l’on se précipita sur les prisonniers, oubliant-même les limites du chemin dallé. Les mains se pressaient vers les « malheureux » encore agenouillés que la foule prit en pitié si soudainement.
_Nous vous sauvons, cria la même femme qui avait crié leur mort quelques instants avant.
Aucun d’eux ne dit mot. Les cordes se dénouèrent, et on les fit se mettre debout.
_Amenez-les à l’auberge de l’avenue du Thé ! C’est la plus proche !
_Ils y prendront un bain et un repas, puis nous expliqueront tout !
Et ce fut seulement à ce moment là que des hommes, tous vêtus de noir, s’approchèrent de la foule. A leur vu, les villageois cessèrent leur chahut : les hommes de mains des clans Hyuuga et Nara étaient là, et avaient vraisemblablement un message à transmettre.
_Nous emmenons les prisonniers au domaine du Hokage ! Cria l’un d’eux. Et rentrez chez vous !
La foule mécontente ne se fit tout de même pas priée. Elle savait que ce soir, un spectacle mémorable se tiendra à cette même place : l’on y exécuterait Uchiha Sasuke, le dernier de la famille maudite, et Uzumaki Naruto, l’importun démon du village.




Long chapitre (je crois), moi qui allait le doubler! xD
Prochain chapitre: Le saule de l'Omyogi.
Comment! =D




Chapitres: [ 1 ] 2 3 4 5 6 7 8 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: