Fiction: Quand Sasuke rencontre Sakura

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Les jours passèrent. Cela faisait six jours que Sasuke ne donnait pas de nouvelles. Tsunade se préparait déjà à constituer une équipe lorsqu'un oiseau lui fut remit en toute urgence.
L' Hokage détacha le message accroché à sa patte et le déroula avec impatience. Le papier était taché de sang et un peu déchiré, à croire que la personne qui l'avait roulé était blessée. Cependant, les quelques mots écrits dessus étaient on ne peut plus rassurants :

« Suis vivant. Mission terminée. Arriverait au village dans quelques jours. »

Tsunade convoqua Naruto et Sakura, qui sautèrent littéralement de joie en entendant le message. L' Hokage les refroidit quelque peu en leur rappelant que Saï rentrait de sa mission juste après Sasuke. En bon baka qui se respecte, Naruto lança un tonitruant :
- Oui, et alors ?
- Naruto... murmura dangereusement Tsunade en se craquant les doigts.
- Dis, Sakura, tu crois qu'ils vont bien s'entendre ? demanda le blond en se tournant vers sa coéquipière.
- BAKA ! hurla celle-ci en encastrant Naruto dans un mur au passage.
- Aïheeeeuuuu ! Sakura tu fais mal ! geignit le baka en se frottant la tête, où s'affichaient déjà plusieurs autres bleus et bosses, ainsi que sur le reste de son corps, résultat de son entrevue avec Hiashi.
Tsunade et Sakura se concertèrent mutuellement et jetèrent Naruto dehors. Le pauvre ne comprenait rien mais trouva une épaule compréhensive en la personne d' Hinata qui passait par là « par hasard »
Cependant, dans le bureau de l' Hokage, le maître et l'élève discutaient gravement.
- On pourrait faire une équipe à cinq avec Kakashi ? proposa Sakura.
- Mmm... Mais Sasuke est sensei maintenant, et tu es anbu. Ce sera difficile de trouver des horaires pour vos entrainements etc... , argumenta Tsunade.
- On fera avec ! De toute façon, on n'aura pas trop le choix.
- C'est vrai mais... tu imagine Sasuke avec des gosses ?
La blonde et la rose se mirent à rire, jusqu'aux larmes. A la fin, Tsunade tapait du poing sur son bureau tandis que Sakura se roulait par terre en se tenant les côtes.
La rose se releva et réussit à articuler en haletant :
- Les pauvres ! Ils vont en baver...

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Le lendemain, Sasuke ne rentra pas. Pas plus que le jour suivant. Le troisième jour, cependant, les ninjas qui gardaient le village avertirent Tsunade que Sasuke Uchiwa était rentré de sa mission.
A ce moment-là, Sakura était dans la pièce. Elle pâlit, puis sortit précipitamment par la fenêtre. Elle courut à perdre haleine, jusqu'à apercevoir le brun qui passait la porte de Konoha.
Les larmes se mirent à couler sur les joues de la rose, sa vue se brouilla. Sans réfléchir, elle se jeta au cou de Sasuke, qui, sous l'emprise de la gravité, tomba par terre.

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Sasuke passait la porte de Konoha quand Sakura lui fonça dessus. Il saisit une seule chose : Il avait mal. Et accessoirement, il était par terre, une jolie fille collée contre son torse, qui sanglotait éperdument. Elle avait enfoui sa tête dans son cou et agrippait nerveusement son kimono. Ses épaules tressaillaient à cause de ses sanglots.
Le brun lui caressa les cheveux et articula d'une voix douloureuse :
- Pourquoi ?... Pourquoi... tu fais ça ?
La rose se redressa et le regarda dans les yeux.
- MAIS PARCE QUE JE T'AIME, CRETIN !
Et elle l'embrassa.
Sasuke sentit un contact chaud sur ses lèvres, mais ne repoussa pas la jeune fille, comme il aurait pu le faire quelques années auparavant. Au contraire, il enlaça plus fortement Sakura.

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Le brun et la rose avaient cependant oublié un détail. Un tout petit détail vraiment insignifiant : ils étaient en plein milieu du village, devant tous leurs amis qui les regardaient, d'un air gêné, amusé ou approbateur selon la personne.
Tsunade mit fin au baiser en se raclant la gorge. Sakura se retira alors, le visage en feu, tandis que Sasuke se relevait en essayant tant bien que mal de prendre un air impassible.
- Sasuke Uchiwa, j'attends ton rapport pour demain, annonça-t-elle. Bienvenue au village, je te remettrais ton grade demain également.
- Tsunade-sensei, Sasuke est blessé. Je l'emmène à l'hôpital, fit Sakura d'un ton qui n'admettait aucune réplique.
La rose avait en effet remarqué que Sasuke avait grimacé lorsqu'elle lui avait sauté dessus. Il avait l'air d'avoir mal à la hanche et au bras droit.
- Sas'ke ! On était inquiets ! s'exclama Naruto. Pourquoi...
- Naruto, Sasuke est blessé, le coupa Sakura. Il nous expliquera tout après.
Sasuke se tourna vers les gars qui le regardaient en levant le pouce pour Lee, et en souriant pour les autres. Kiba s'approcha et lui murmura :
- Bien joué ! Tu as réussi à te la mettre dans la poche !
Le brun lui lança un regard-de-la-mort-qui-tue.
- Viens, Sasuke, tu commence à perdre du sang ! angoissa Sakura.
- Ne t'inquiètes pas, le rassura celui-ci... avant de se rattraper à elle pour ne pas tomber.
Tsunade appela des ninjas médecins qui transportèrent Sasuke à l'hôpital en urgence.

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Sasuke était dans une chambre. Froide. Blanche. Vide. Vide ? Non, plus maintenant. Une jeune femme aux cheveux roses venait d'entrer, se délestant de sa blouse d'infirmière en soupirant. Elle s'approcha du lit et s'aperçut que le brun la regardait.
Elle rougit.
- Oh... Je n'avais pas vu que tu étais réveillé... Ça va mieux ?
- Oui.
- Ah.
Sakura se saisit d'une chaise et s'assit aux côtés de Sasuke. Ses cheveux masquaient son visage et elle se triturait les doigts.
Sasuke se tourna sur le côté et contempla la rose.
- Sakura ? demanda-t-il de son ton froid habituel.
- Oui Sasuke-kun ? fit-elle en se tournant vers lui.
- Est-ce... est-ce qu'on sort ensemble ?
Sakura prit une teinte cramoisie et détourna le regard.
- Heu... Oui, je suppose.
- Pourquoi est-ce que tu es aussi rouge ? observa le ténébreux.
- C'est intimidant comme situation !
- Pourquoi ?
Sakura se tourna vers Sasuke. Il ne comprenait décidément rien !
- Mais... Parce que je ne sais pas quoi faire !
- Eh bien, on pourrait faire ça par exemple !
Le brun attira brusquement la rose contre lui et chercha ses lèvres.
- Lâchez ma fille tout de suite, jeune homme ! retentit une voix près de la porte.
Sakura se retourna, prise d'un énorme doute. Qui fut confirmé lorsqu'une deuxième voix se fit entendre.
- Sakura, je t'interdis de fréquenter ce genre de personne !
Le temps sembla suspendu dans la pièce pendant quelques secondes, jusqu'à ce que quelqu'un poussa un énorme rugissement :
- PAPA ? MAMAN ? MAIS QU'EST-CE QUE VOUS FOUTEZ ICI ?
Sakura était estomaquée, campée devant le lit de Sasuke. Cela faisait plusieurs mois qu'elle n'avait pas parlé à ses parents, et ils débarquaient sans crier gare !
- NE NOUS PARLE PAS SUR CE TON, SAKURA !! répondit l'homme qui avait parlé en premier.
- JE VOUS PARLE COMME JE VEUX !! VOUS N'AVEZ PAS A ME DONNER DES ORDRES ET JE FREQUENTE QUI JE VEUX !!
Tandis que parents et enfant s'échangeaient des amabilités, Sasuke en profita pour détailler ceux qui avaient perturbé son baiser avec Sakura.
Le père de la rose était grand, carré, une moustache au-dessus de la lèvre supérieure et un air sévère sur le visage. Il paraissait terriblement vieux jeu. Sakura semblait avoir hérité de ses traits fins et de son menton volontaire. Il tenait sa femme par l'épaule comme s'il avait peur qu'elle ne s'envole et ses sourcils étaient tellement froncés qu'on ne distinguait presque plus ses yeux.
Sa mère, elle, était minuscule par rapport à son mari. Ses cheveux étaient roses vifs, comme ceux de Sakura. Elle devait avoir été belle quand elle était jeune, mais à présent elle avait grossi et avait une allure étrange : elle avait visiblement une prépondérance pour les vêtements voyants qui ne la mettaient pas du tout, mais alors pas du tout en valeur. Et qui lui enlevaient toute classe. On aurait dit qu'elle faisait exprès de choisir des vêtements qui juraient avec ses cheveux.
Sasuke observa que si le père de Sakura paraissait en colère, sa mère semblait plutôt angoissée. La rose leur faisait face, on aurait presque pu voir des éclairs sortir de ses yeux. Ou des tirs de mitraillette, selon les goûts de chacun.
- TU N'AS QUE 17 ANS ! ET PUIS D'ABORD, QUI EST CE GARCON ? vociféra le père de Sakura.
- MA VIE PRIVEE NE TE REGARDE PAS !!
Sasuke décida de calmer le jeu. Il se leva avec difficulté, salua les parents de Sakura, s'inclina et annonça d'une voix neutre :
- Vous avez tout à fait raison de vouloir savoir qui fréquente votre fille, monsieur. Je suis Sasuke Uchiwa.
- …
L'homme était visiblement estomaqué par la réponse de Sasuke. Il regarda alternativement sa fille et le brun, bouche bée, incapable d'émettre le moindre son.
Ce fut sa femme qui réagit.
- Sasuke Uchiwa ? Le déserteur ?
- Maman...
- Mais tu ne vas pas bien ? Imagine un peu ce qu'il pourrait te faire !
- Maman, Sasuke a été reconnu innocent...
La mère de Sakura continuait son monologue, d'une voix de plus en plus perçante.
- … te violer, t'assassiner, t'étouffer, t'étrangler, te mutiler, t'empoisonner, te...
- MAMAN ! Écoute-moi un peu !
La femme se tut et déglutit en jetant un coup d'œil à Sasuke.
- Sasuke a été remit en liberté. L' Hokage a confiance en lui, et... et moi aussi.
Sasuke fit un micro-sourire, en gardant son air froid et sardonique.
- Ça ne change rien à l'affaire, dit cependant le père de Sakura sortit de son état d'hébétude. Sakura, tu as 17 ans, tu es trop jeune pour sortir avec un garçon, d'autant plus si c'est... Lui !
- Papa... répondit Sakura d'un ton excédé en secouant la tête. MAIS C'EST PAS POSSIBLE D'ETRE AUSSI VIEUX JEU ! A 17 ANS, LA PLUPART DE MES AMIES ONT UN PETIT-AMI, ET CERTAINES ONT MEME COUCHE AVEC EUX ! ET TOI TU VOUDRAIS M'INTERDIRE D'EMBRASSER SASUKE ! LE MONDE A EVOLUE, REGARDE UN PEU AUTOUR DE TOI ! continua-t-elle en hurlant.
- …
- ET SI C'EST POUR ME FAIRE REVENIR A LA MAISON QUE TU ES VENU, TU PERDS TON TEMPS !
- …
Sakura se racla la gorge, regarda sa montre et s'affola.
- Oh zut ! Je vais être en retard !
La rose s'en alla précipitamment, mais les trois personnes entendirent les pas de la jeune fille revenir. Elle passa la tête dans l'entrebâillement de la porte et dit avec raideur :
- Je vous aime.
Et elle s'éclipsa. Sasuke était hilare, si c'est possible pour un Uchiwa. Sakura avait vraiment l'art de se mettre dans des situations pas possibles, aussi changeantes que son caractère.
La tension dans la pièce s'intensifiait un peu chaque seconde. Les parents de Sakura fixaient d'un même regard noir Sasuke, qui s'en fichait royalement.
Shizune entra timidement. Elle n'avait pas osé interrompre Sakura, connue à l'hôpital pour ses accès de colère phénoménaux, mais il fallait que Sasuke se repose.
- Heu... Excusez-moi... Le temps des visites est terminé.
- Je... Ça ne se passera pas comme ça ! déclara le père de Sakura en gesticulant. Jeune homme, vous aurez affaire à moi si vous touchez à ma fille !
Il sortit, suivi de sa femme qui ne voulait visiblement pas se retrouver seule avec le ténébreux.
Sasuke avait l'habitude que les gens le fuient, mais cette fois, il ressentit un peu d'agacement : comment pourrait-il sortir avec Sakura avec son père qui le détestait et sa mère qui avait peur de lui ?

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Ce matin, quand Shikamaru avait été alerté par Ino que Sasuke était rentré, il s'était levé d'un bond et avait courut la rejoindre.
Non, en fait, il avait laissé la blonde s'égosiller en bas de chez lui pendant qu'il enfouissait la tête sous son oreiller.
Les choses s'étaient gâtées lorsque Temari avait rejoint sa coéquipière. Elle, elle n'avait pas fait de manière et était venu le chercher par la peau du cou ( pour ne pas dire du c** ).
Il s'était levé en ronchonnant et avait suivit la fille de Suna, juste à temps pour apercevoir le mémorable baiser entre Sasuke et Sakura.
Le problème était que Gaara et Kankuro l'avaient vu arriver le bras sur l'épaule de Temari. Une course-poursuite s'était donc engagée et il était présentement planqué derrière le stand d' Ichiraku.
De là où il était, il entendait les cris de Temari et les vaines protestations de ses frères.
- NON MAIS ÇA VA PAS DE LE POURSUIVRE COMME ÇA ? ON SORT ENSEMBLE JE VOUS SIGNALE ! IL A LE DROIT DE ME PRENDRE DANS SES BRAS SI ÇA LE CHANTE ET VOUS N'AVEZ PAS A VOUS EN MELER !
- Mais Tema, il...
- JE SUIS ASSEZ GRANDE POUR GERER MA VIE AMOUREUSE, MERCI !
- Tem'...
- DEGUERPISSEZ ! ET QUE ÇA SAUTE !
- ...
Shikamaru en déduisit qu'ils étaient partis. Il en profita alors pour sortir de sa cachette et enlacer furtivement Temari par derrière.
- Alors comme ça j'ai le droit de te prendre dans mes bras quand ça me chante ?
- Shika, tu as tout entendu ? demanda la blonde en rougissant.
- Tu n'es plus aussi féministe qu'avant.
Temari devint encore plus rouge et commença à s'empêtrer dans des explications sans queue ni tête.
- Mais tu comprends c'était juste pour qu'ils arrêtent de... Ça ne veut pas dire que tu peux...
Shikamaru sourit. Il adorait son côté vulnérable.
- Dis, tu m'écoutes ? lui reprocha-t-elle en fronçant les sourcils.
- Non, avoua-t-il.
Temari soupira, elle s'apprêtait à lui remonter les bretelles comme d'habitude lorsqu'elle sentit un contact chaud sur ses lèvres.
- Hey, on est en pleine rue ! rougit-elle en le repoussant.
- M'en fiche, je veux que tout le monde sache que tu es à moi, répondit-il en tentant de franchir le barrage de ses lèvres.
La blonde mit fin au baiser et l'entraina à travers les rues tortueuses de Konoha, jusqu'au logement qu'on leur avait attribué, à ses frères et elle.
Temari entrouvrit la porte et, constatant qu'il n'y avait personne, tira Shikamaru à l'intérieur, ferma la porte et regarda le brun adossé au chambranle.
Il la contemplait, un air amusé sur le visage.
Temari le poussa sur le canapé et s'assit à califourchon sur son torse. Elle se pencha et déposa ses lèvres sur les siennes. C'était leur position préférée pour s'embrasser, Shikamaru ayant la flemme de prendre les devants et Temari ayant de fortes tendances dominatrices ^^.
Seulement, cette fois-ci, le brun décida d'agir. Il se saisit de la taille de Temari et la colla contre lui sans cesser de l'embrasser. Puis il roula souplement pour se retrouver au-dessus de la blonde.
- Shika ? Tu... articula-t-elle.
- Shhhhh... fit-il en lui fermant la bouche par un baiser.
Shikamaru abandonna les lèvres de sa moitié et les descendit progressivement sur son menton, son lobe d'oreille qu'il mordilla tendrement puis son cou.
Le brun leva un regard interrogateur vers Temari, qui acquiesça, les yeux clos. Il enleva un à un les élastiques qui retenaient la lourde chevelure de la blonde. Elle leva sur lui ses yeux verts sapin emplis de désir et l'embrassa fougueusement. Shikamaru descendit progressivement ses mains de la taille de Temari au bas de son dos, et il allait descendre encore plus bas, quand....
- Arrête de la peloter, Nara.
C'était Gaara qui avait parlé. Il se tenait à l'entrée de la pièce, très droit, les bras croisés sur son torse. Seul son froncement de sourcils trahissait son énervement.
- G-G-Gaara ! M-mais qu'est-ce que tu fais ici ? balbutia Temari en rougissant furieusement.
La blonde se redressa brusquement et tomba par terre. Le brun regarda le rouquin en se passant la main dans les cheveux, avant de la tendre à Temari qui se remit sur son séant, toujours cramoisie. Elle évitait le regard glacial de son frère.
Gaara fit demi-tour en direction de sa chambre sur une dernière réplique assassine :
- Lorsque vous voulez faire vos cochonneries, vérifiez au moins que la porte est fermée. Je n'ai pas envie qu'on dise que ma sœur est une pute, finit-il en se retournant à demi.
- Ce n'est pas parce que tu es son frère que tu as le droit de la traiter comme ça ! répliqua Shikamaru.
Le roux se retourna pour de bon. Il regarda sa sœur avec un mépris non-dissimulé puis sortit de la pièce.
Temari fixa la porte par laquelle son frère venait de sortir, hébétée. Elle tourna son regard vers Shikamaru et fit d'une petite voix :
- Il... il m'a traité de pute... , avant d'éclater en sanglots.
- Hey, Temari ! Ne t'inquiètes pas, il ne le pense pas, s'affola le brun en la voyant pleurer.
Il la serra contre son torse et lui caressa les cheveux pendant qu'elle mouillait son cou et agrippait violemment le tissu de son tee-shirt.

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Sakura sortit magistralement de la chambre d'hôpital avant de balancer un « je vous aime » à ses parents ébahis.
Tsunade lui avait en effet dit de venir à son bureau une fois l'état de Sasuke stabilisé. La rose courrait donc dans les rues de Konoha.
Elle arriva enfin dans le bureau de l' Hokage en haletant.
- Tsunade-sensei.... me voilà... que vouliez-vous me dire ?
- Hum hum.
Sakura se retourna et vit Hiashi et Neji Hyuga. Elle s'inclina profondément et se répandit en excuses.
- Oh... Je suis désolée de mon intrusion soudaine. Je ne voulais pas... Je pense que je vais vous attendre dehors... Encore mille excuses.
- Non, non mademoiselle. Nous vous attendions, rectifia courtoisement Hiashi.
Tsunade prit la parole :
- Puis-je savoir pourquoi vous vouliez que Sakura soit présente ? demanda-t-elle en haussant un sourcil.
- Vous le saurez lorsque ses parents seront présents.
- Pardon ? hallucina Sakura.
Elle fit une grimace à Neji qui haussa les épaules en signe d'incompréhension.
- Ah, les voilà, déclara Hiashi.
Les parents de Sakura venaient en effet d'entrer dans la pièce. Ils saluèrent l' Hokage et les Hyuga tandis que la rose reniflait dédaigneusement.
- Quelqu'un pourrait-il m'expliquer ce qui se passe ? demanda Sakura.
- Eh bien, je voulait t'expliquer tout à l'heure mais tu ne nous en a pas laissé le temps, répondit son père avec un regard noir.
- Et... ?
- Tu vas te marier avec Neji Hyuga.



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