Fiction: Ninjas en poésie

Je vous présente un poème, peut-être suivi de plusieurs, sur la vie de nos ninjas favoris. C'est la première fois que je m'essaye à l'art subtil qu'est la poésie mais j'espère tout de même que ça vous plaira !
Poésie / Tragédie | Mots: 714 | Comments: 2
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YoKoSo (Féminin), le 11/04/2012
Voila quelques vers qui me trottaient dans la tête depuis un moment. Peut-être parce que je suis en train d'étudier Appolinaire en ce moment, et qu'on parle surtout de ce fait de thèmes comme la tristesse et la mélancolie, mais je me suis senti assez inspirée pour écrire sur notre adoré Itachi Uchiha.

Je n'ai écrit d’extraordinaire ou d'innovant, bien au contraire xD Mais j'espère au moins être à la hauteur des rares poèmes présents sur le site et que je trouve géniaux :D

Bref, Enjoy !




Chapitre 1: Itachi Uchiha en poésie



Enfant de génie
Sans doute incompris
Être tant envié
Et parfois aussi un brin taciturne je l’admets
Mais c’est ainsi que je serai considéré
Pour toute éternité

Encore aujourd’hui personne ne m’a réellement aperçu
Tel que je suis en vérité
Dévoilé un soir d'été par les doux rayons de l’astre nocturne

Oui cette nuit là sous la rousse lune et mes yeux d’enfants écarquillés
La couleur écarlate s’étendait à mes pieds
A partir de ce moment là le rouge ne me quittera plus jamais
Niché sous mes cils telles la mort et sa faucille
Je suivrai les pas glacés de mon clan maudit
Bercé par les corbeaux et leurs incessants cris

La paix je préserverai à tous prix
Du moins c’est ce que je pensais
Jusqu’à cette autre nuit
Où tu nous as dévoilé tes yeux de jais

Mon destin tu as ainsi scellé
Nos vies tu as liées
Car dès cet instant seule ta vie comptait
Indéniablement à mon être tout entier

Malheur ! La vérité m’apparait
Et me voilà face à mes satanées responsabilités
De fils prodiges mais aussi d’Uchiwa accomplit ou encore de soldat au service de l’Hokage
Mon monde tout entier s’effondre et disparait.

Izanagi ! Izanami ! Dieux de tous les kamis
D’où vient donc tout cet acharnement
À maudire et faire souffrir mes amis
Ma famille vos enfants

Le crépuscule vient de mourir
Je le vois avec sur mon visage un ultime et triste sourire
Car ce soir je dois accomplir mon rôle de bourreau
Sans hésitation, la lame scintillante en un sifflement sort du fourreau

Dans vos yeux brillent pour la dernière fois la peine
De vous sentir trahis désillusionnés malgré vos gènes
Dans vos yeux se reflète pour la dernière fois ma haine
Envers le destin et son cruel dilemme

Sensation étrange d’être détesté par le seul être aimé
Aucune pitié je dois résister
En tant que mur à faire céder
Tu dois à jamais me considérer

Déteste-moi haïs-moi
Mais je t’en supplie
Accroche-toi à la vie
Pour que je puisse entendre encore une fois ta douce voix

Les yeux séchés je m’éloigne du massacre
Sur ma langue persiste un sale gout âcre
Mon senseï au visage si semblable au mien me dit « Ce n’est pas grave »
Mais je me sens vide et sans vie telle une épave

J’endosse ainsi mon nouvel habit
Un nouveau rôle créé sur mesure
Plus le temps de me plaindre et de penser que l'existence est trop dure
Je suis maintenant un criminel un membre de l’Akatsuki

Les années passent
Encore et encore le passé je ressasse

Innocemment
Je pensais qu’en laissant trainer ma peine elle s’userait
Tout doucement
Les plaies se panseraient
La douleur s’effacerait
Les regrets disparaitraient
Quelle illusion ! Quelle espérance vaine

Ô Amaterasu déesse mère du soleil
Dans tes flammes noires je brûle mes ailes
Et par la même occasion ma liberté
Emportée par la maladie et la cécité

Je me fais alors une carapace
Un air désabusé un regard de glace
Je pensais être solide comme un rubis
Indestructible comme le diamant face aux tempêtes de la vie
Mais même les plus belles pierres précieuses recèlent des fissures
Et elle se trouve en toi petit frère dernier ange encore pur

Enfin vient comme une libération
La dernière ligne droite où j’effacerai mes pêchés
Avec pour seule consolation
D’avoir accompli mon devoir et ma destiné

Compagnon de route compagnon de perdition
Ceci est la fin de notre partition
Toutes ces heures à marcher à tes côtés
A braver le ciel et ses tourments d’hiver comme d’été

Tout cela je le sais n’était qu’apparence
Tu me l’as dit toi-même : « Ne me fais pas confiance »
Perpétuellement en chien de faïence
Mais je le reconnais dans nos cœur pulsaient la même démence

Parfum d’automne éclats d’or
S’éteint une vie
Cueillie par la mort
Et dans mes yeux d’éclat rubis
Où brillaient parfois milles souffrances
Sont persuadés à présent d’une seule et unique clémence
Oui je te le dis
Je suis content

Car ma dernière vision sera ton visage d’enfant roi
Impassible face à mon invisible désarroi
Je dois m’excuser encore une fois
Dans un dernier sursaut de vérité
Avant d’en finir avec mon âme damnée
Désolé mais c’était la dernière fois
Sasuke
Frère tant adoré




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