Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Lumière est source d'Obscurité

Cette histoire se passe juste après la mort de Jiraya, Pein ayant subis de gros dégâts durant son combat devra attendre pour la capture du Kyubi et Naruto bouleversé va plonger dans la tristesse et le passé, il se dévoua corps et âme dans la voix du ninja pour expier ses fautes passées, il devint Jounin. Malheureusement après une mission périlleuse pour sauver ses compagnons le blond sacrifiera sa mission. Haï, blâmé, rejeté, il décida de s'exiler. Ps: Fic abandonnée (Définitivement ou non?)
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Suspens / Tragédie | Mots: 21734 | Comments: 5 | Favs: 13
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Mitachi000 (Masculin), le 15/07/2012
les personnages que vous verrez du manga appartiennent à Masashi Kishimoto
Ceux de mon invention seront suivis d'une *
Bon n'ayant plus d'inspiration pour ma première fic, je me suis lancé dans celle-ci en attendant. Avec les judicieux conseil de Nerwan, n'hésitez pas à faire part de vos avis ;).




Chapitre 4: Entraînement dans la Zone-44 ?



-Qui es-tu ?

A ces mots Naruto se retourna pour voir qui était là, dans cet endroit d’habitude vide, ce désert désormais froid et aride qu’était son esprit. Et là sa surprise fut de taille.
En pleine nuit sous une épaisse brume, un petit garçon blond se trouvait sur le bord d’un pont, regardant obstinément à une dizaine de mètres en-dessous. Puis il détourna le regard pour observer maintenant son homologue blond, un regard accordé au lieu où tous deux se trouvaient, froid, sec, stérile, complètement vide, comme si l’enveloppe charnelle qui se trouvait devant lui était vide.

Naruto commença à se rapprocher du petit, intrigué, curieux comme si ce petit était une part de lui-même, la clé de son esprit. Il allait bientôt pouvoir entrer en contact avec le petit blond qui regardait maintenant intensément l’étendue bleue en- dessous de lui.
Il se pencha dangereusement en avant les bras ouvert, et se laissa tomber dans les bras glacée d’Izanami*, Naruto tenta d’empêcher sans savoir pourquoi la petite créature de sauter, mais ce fut en vain que sa main attrapa le vide dans lequel se trouvait peu avant la main du garçon. La passerelle sur laquelle il se trouvait commença à prendre de l’altitude, s’éloignant de l’eau où le petit garçon venait de plonger, il s’agrippait à la rambarde de toutes ses forces, mobilisant ses pensées, et parvint à reprendre le contrôle sur ses émotions.
Il sauta dans le vide à la recherche de la Mer qui était auparavant sous lui, il la vit enfin mais à son grand étonnement elle commençait à se faire aspirer par un énorme trou noir, bientôt elle serait entièrement engloutie par celui-ci, Naruto accéléra encore sa chute serrant ses bras et ses…

-Non, tu n’es pas encore prêt…

Une voix inconnue sortie de nulle part se mit à lui parler, c’était comme s’il lui chuchotait ses mots à l’oreille.

-Tu n’es pas prêt…Retournes d’où tu viens…

Soudain sans que Naruto ne comprenne, une lumière blanche commença à irradier la zone depuis le trou noir, puis enfin toute l’entendue dans laquelle se trouvait Naruto, qui fut absorbé par la lumière.

***


Naruto se réveilla dans un sursaut, en sueur, haletant. Il se mit une main au visage ses yeux reflétant une sourde détresse en lui. Quel était ce rêve ? Pourquoi ai-je fait un tel rêve ? Et à qui appartenait cette voix si étrange ? Que lui arrivait-il ?

Le soleil n’était pas encore debout, il devait être aux environs de deux heures du matin, il s’assit sur le rebord de son lit, mit sa tête entre ses mains, essayant de se calmer et de stopper cet élan de colère qui montait dû à en lui l’incompréhension. Il frappa le mur de l’hôpital par frustration faisant passer son poing au travers. Et alors que le patient d’à côté surpris regardait dans le nouveau trou, Naruto lui s’était levé et après avoir vite compris qu’il était dans un hôpital, cherchait ses affaires, après un rapide tour d’horizon il était évident qu’elles n’étaient pas dans sa chambre, il sortit donc de celle-ci et partit à l’accueil pour récupérer ses vêtements. Ses cheveux longs étaient détachés, et volaient au gré de ses pas, il était aussi luisant, beau et fier qu’un lion faisant tourner la tête des infirmières et autres demoiselles qui passaient dans le couloir. Une fois devant l’accueil, il salua l’infirmière en poste qui avait encore le nez dans ce qui semblait être des dossiers médiaux et lui demanda ses affaires personnelles.

-Désolé monsieur mais nous ne pouvons accéder à votre requête, il est stipulé que vous devez rester dans votre chambre dans l’attente d’analyses complémentaires de votre état de santé.

-Et pourrais-je savoir qui vous a donné un tel ordre ? Demanda Naruto assez irrité.

-C’est moi !

Lorsque Naruto se retourna il vit une femme que l’on pouvait qualifier de bien constituée, des cheveux roses coiffés en une queue de cheval, un air contrarié sur le visage. Dans sa tenue d’infirmière les mains sur les hanches, de manière hautaine comme si celle-ci était supérieur à Naruto.

-Sakura… Qu’est-ce que c’est encore que cette histoire. Pour qui te prends-tu, tu crois pouvoir m’emprisonner dans cet hôpital peut-être ? Questionna le blond d’un ton plus que sarcastique et irrité.

-C’est bien ça !

Naruto voulut exploser de rire à la réponse de la fleur de cerisier, mais il écarquilla les yeux de stupeur lorsqu’il vit la Haruno enchainer une série courte de mudras, et se mit en garde pour parer à une éventuelle attaque. Et sous sa grande surprise, il sentit ses forces chuter à grande vitesse, et bientôt il ne put plus tenir sur ses jambes et tomba épuisé sur le sol de l’hôpital.

-Fuuin no jutsu : Waiyâ no Shôheki*… Prononça lentement la rose, un sceau qui coupe l’arrivée en chakra de ton organisme, donc à tous tes muscles et organes, je peux ainsi interagir avec ton corps. Je décide en quelques sortes de ta vie… Ce sceau n’est imposé qu’aux dangereux criminels qui sont exceptionnellement en séjour ici, expliqua Sakura.

Naruto tomba dans les vapes à la suite du cours de la rose ce qui permit à la jeune femme médecin de transporter le corps de son ex-coéquipier jusqu’à sa chambre sans encombres.

Une fois le blond installé dans sa chambre, endormi dans son lit, elle remarqua que le sommeil du blond fut très agité, celui-ci suait abondamment et respirait de façon très saccadée. Il hurlait des morceaux de phrases et des mots incompréhensibles, de bribes de sons. Il se calma quelques minutes plus tard, voyant que son patient semblait dormir à point fermé Sakura décida de partir s’occuper d’autres personnes qui nécessitaient elles aussi sa présence, elle renforça donc le sceau apposé sur Naruto et parti sereine accomplir son devoir.

Dans le couloir du deuxième étage devant la porte de M.Warui, un souffrant régulier, elle vit là son maître, Tsunade Senju appuyée sur le mur du couloir devant la porte du prochain patient de Sakura, un sourire amusée sur le visage alors que Sakura approchait de cette dernière.

-Bonjour Sakura, tu es particulièrement matinale dis-moi aujourd’hui, y’aurait-il quelque objet qui t’aurait tenu éveillée ? Demanda de manière taquine la Senju.

-Je pourrais vous retourner la question Sensei, à moins que Shizune ne vous ait réveillé plus tôt, répondit la disciple du Godaime.

Une mine sérieuse succéda au sourire auparavant présent sur le visage de Tsunade.

-Ce n’est-pas une réponse… En attendant je pourrais savoir pourquoi tu as imposé le Waiyâ no Shôheki destiné aux prisonniers à Naruto ?

L’Haruno fronça les sourcils, son maître bien que tolérante avec elle ne l’autorisait pas faire ce que bon lui semblait.

-C’est simple Tsunade-Sensei, déclara Sakura comme si la réponse était d’une évidence extrême. On définit un criminel par les actes qui vont à l’encontre de la loi qu’il a commis… Or Naruto est parti après avoir fait chanter son Kage, puis s’est infiltré dans un village avant de battre un des ninjas du village qui plus est le petit-fils du Sandaime Hokage !

-Ton explication me semble un peu vaseuse Sakura, je pense plutôt que la dent que tu as contre lui depuis qu’il est parti, sans compter qu’à son retour il annonce qu’il quitte ton équipe doit influencer ton jugement… Raisonna de manière plus objective la Senju.

Sakura soutint le regard de son maître. Elle savait que coller Naruto n’apporterait rien de bon aux relations qu’elle entretenait avec le blond… Mais elle voulait savoir pourquoi l’Uzumaki avait quitté son équipe, pourquoi lorsqu’elle avait pris dans ses bras elle avait ressenti un froid glacial, comme si elle s’était collé à de la glace, et maintenant qu’elle l’avait observé dormir, quelles étaient les raisons de ses cauchemars et ce n’est pas en le suivant de loin qu’elle pourrait comprendre… Elle ne poussa pas sa réflexion plus loin coupée par Tsunade.

-Fais-ce que tu veux ! Grogna la Senju visiblement irritée, mais ne viens pas te plaindre lorsque Naruto t’aura envoyée balader.

La Godaime tourna les talons, et reparti vers son bureau laissant Sakura devant la porte de son prochain patient. Elle revint à elle et décida de se concentrer sur son travail et de ne plus penser à ce qu’avait dis précédemment son maître.


Pendant ce temps, dans une des chambres de l’hôpital un des patients émergeait tranquillement après être sorti de son sommeil forcé, mais comme toujours agité. Il se redressa, repoussa le drap au pied au bout du lit et commença à se lever. Il remarqua vite les marques noires sur son corps, l’autre avait sans-doutes dû laisser cette restriction pour le bloquer il commença donc à analyser la structure du sceau apposé sur lui. Si son pouvoir était pour le moins simple : Le contrôle du chakra de l’ennemi, sa structure n’en restait pas moins complexe… Il tenta de faire circuler son chakra dans son bras, mais sans succès. C’était comme si un mur bloquait l’arrivée du chakra, non un filtre… Comme le sceau de Kyûbi ! Le sceau de Kyûbi n’empêchait pas le chakra du Renard tout accès, mais régularisait la quantité de chakra qui se mélangeait au sien ! S’il augmentait le flux de chakra peut-être que cela serrait suffisant pour briser le sceau. Il se mit donc à chercher dans son âme la présence du Démon, et l’entreprise se révéla être bien difficile.


***

Naruto se retrouva dans un tunnel envahit par une douce et chaude lumière. Il regarda autour de lui, dans son dos le tunnel se prolongeait toujours dans cette lumière apaisante alors que devant lui se trouva son but : Kyûbi. La cage du démon se trouvait dans un égout se trouvant dans les tréfonds de son âme. Après avoir bifurqué dans les sombres couloirs de la nuit il le retrouva enfin, le Démon millénaire qu’il abrite depuis sa naissance. Mais fait étrange à noter, une brume était présente dans la pièce, opaque et lourde. Naruto tenta plusieurs fois de la traverser mais aucun moyen de passer, et à chaque fois que celui-ci tentait de pénétrer en force le nuage, il revenait au point de départ. Il renonça finalement à recourir au Kyûbi, il lui faudrait trouver un autre moyen…

***

Dans le monde réel, Naruto grimaçait cette fois-ci devant la difficulté. Il n’abandonnerait pas bien sûr mais désormais il raisonnait avant de balancer des paroles en l’air, cela lui évitait désormais d’ailleurs bien des ennuis… Il soupira, il fallait d’ailleurs évidement qu’il se dépêche ou l’autre cruche reviendrait le faire chier et ça il n’en avait bien évidement pas besoin ! Il cherchait donc dans sa mémoire quelques cours qui lui permettraient de sortir de cette situation.

***

Dans un paysage exotique, Fukasaku.

-Mon petit Naruto aujourd’hui nous allons approfondir tes connaissances sur le Chakra.

Le gamin en question était un blond d’environ d’un-mètre-soixante-dix avec un air un peu surexcité, mais qui calma vite ses ardeurs devant l’annonce du planning du jour…

-Mais Maître nous avons déjà abordé ce sujet lorsque nous avions travaillé sur le Senjutsu !

Fukasaku soupira encore une fois devant ce garçon avait le don de l’épuisé après chaque entraînement, il débordait d’énergie comme Jiraya d’ailleurs ! Il n’était pas stupide loin de là, mais il était tout simplement trop excité pour arrêter et réfléchir cinq minutes pendant un entraînement…

-Naruto... -Il soupira une énième fois, jusqu’où vont tes connaissances en sceau, je parle du niveau théorique, c’est-à-dire le fonctionnement.

-Et bien… Je sais qu’en vérité chaque sceau peut avoir une utilité propre ! Comme les barrières de détections, les champs de force, les sceaux spatio-temporel, ect… Récita-t-il comme un élève réciterait une poésie apprise par cœur en comptant avec ses doigts les domaines du Fuuin.

Oui, Naruto apprenait désormais ses cours. Avant de partir il avait acheté une encyclopédie pour pouvoir approfondir ses connaissances. Cela était surtout dû au fait que Naruto considérait ce manque de connaissance comme affligeant désormais, et que pour lui c’était également une des causes de sa faiblesse, il avait obtenu le grade de Jounin mais ses connaissances étaient restées pour le moins sommaires. Il ne pouvait décemment plus se comporter comme un enfant et foncer tête baissé car seul, personne ne serait là pour l’aider…

-C’est très bien mon petit Naruto, mais est-ce que l’on t’a déjà appris à t’en prémunir ?

Il chercha dans sa mémoire, il eu un vague souvenir de Jiraya lui expliquant les conséquences mortelles d’un sceau d’entrave sur un Jinchuuriki mais pas de contres.

-Je vois… en déduisit Fukasaku par le silence de son élève, dans ce cas nous allons y remédier tout de suite !

Sans crier gare ! Fukasaku se mit à composer une courte série de signe pour finir par le Coq et annoncer :

-Fuuin no jutsu : Seigen !*

L’effet ne fut pas immédiat, et Naruto se demanda même si son Maître n’avait pas loupé sa technique. Et Naruto regardait là donc son maître, une mine concentrée sur le visage.

-Euh… Maître es-ce que… !!

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il sentit comme une pression s’exercer sur lui. L’Uzumaki fut obligé de se prosterner au sol, essoufflé à cause de la pression.

-Mon Petit Naruto, il est temps pour toi d’apprendre à défaire un sceau, ou plus clairement une catégorie de sceau : Les sceaux d’entraves ! Et cela avec l’aide du Senjutsu que tu as, il y a quelques temps acquis.

Il relâcha sa prise et Naruto put s’assoir pour mieux assimiler les conseils du vieux crapaud.

- Dans ton dos, le sceau de restriction est apposé et grâce à lui je bloquerai ton réseau de chakra et donnerai l’illusion à ton cerveau que le poids de celui est devenu cent fois plus élevé ! Tu verras donc deux choses : Se dégager d’un Genjutsu et d’un Fuuinjutsu ! Tu devras donc ressentir et récolter l’énergie naturelle qui pour entrer dans ton corps brisera le sceau et le genjutsu par la même occasion en intégrant ton corps ! Es-tu prêt !?

Naruto acquiesça le regard déterminé. Il ressentit alors la pression remonter, et ne cesser de croître ! A genoux encore une fois, transpirant, haletant il tentait de se calmer, c’était la clé ! Se calmer…
Après de terribles efforts il se mit à moitié droit se tenant fermement à ses genoux, puis s’accroupit pour se mettre en position de méditation et entrer en contact avec la Nature. Il la visualisa. Une énergie colossale qui tentait de l’approcher ! Elle se heurta à une barrière la première fois, mais au bout de la deuxième, il ne fallut pas plus de temps qu’un flash pour que l’Energie Naturelle lui parvienne.

Fukasaku était émerveillé et ravi devant cette réussite, il n’en attendait pas moins qu’il y arrive mais pas avec cette rapidité, et ce poids puisqu’il avait fait monter la pression à plus de deux cents !! Ce garçon avait véritablement un physique et une endurance à toutes épreuves !

***

Il remercia intérieurement Fukasaku pour ce savoir dont il l’avait dispensé, il se concentra, visualisa l’Energie Naturelle autour de lui, une énergie colossale, elle s’approcha de lui et brisa la barrière d’un seul coup en accédant au corps du blond, lui permettant de nouveau de malaxer son chakra.

-Bien maintenant il ne me reste plus qu’à sortir d’ici !

Et il avait déjà un stratagème en tête pour sortir d’ici…

La réceptionniste vit arriver Sakura et son patient blond à ses côtés, elle l’informa que celui-ci était rétabli et que par conséquent il était apte à quitter l’hôpital, la subalterne de l’Haruno ne se posa pas plus de question, si la disciple du Godaime avait jugé bon qu’il puisse partir c’est que ça l’était et puis contredire Sakura Haruno était fortement déconseillé à Konoha tout le monde le savait. Elle rendit donc les affaires du blond, la fleur de cerisier informa la réceptionniste que la situation du blond était en règle qu’il pouvait également récupérer son armement et pour preuve elle montra le bandeau frontal.

Il put récupérer ses vêtements, mais l’infirmière prévint le blond que ses armes étaient gardées dans un entrepôt du quartier militaire de Konoha et qu’il devait se procurer les documents administratifs signés par l’Hokage pour en reprendre possession. Ils prirent congés et Naruto put sortir de l’hôpital tandis que Sakura repartit vaquer à ses occupations.
La rose bifurquait de couloir en couloir à la recherche d’un coin vide de toute présence, la raison fut qu’une fois seule celle-ci composa le signe du demi-sceau avant de disparaître d’un un « POUF » sonore.

Naruto qui avait quitté l’hôpital ne put s’empêcher de sourire en s’imaginant la tête de Sakura retrouvant sa chambre vide, la possible panique mais surtout la colère que ressentirait la médecin. La suite n’était pas compliquée à prédire elle se jettera sur la réceptionniste avec hargne et lui demandera en hurlant provoquant un vacarme pas possible où son patient était passé, et là la pauvre femme lui expliquera sans comprendre pourquoi la Fleure de cerisier venait l’agresser qu’elle était venue un peu plus tôt avec le jeune homme blond lui demander ses vêtements et lui permettre de sortir. Naruto dû quand même s’estimer heureux que la réceptionniste ne lui ait pas demandé de signature où dans ce cas il n’aurait vraiment pas eu d’idée pour s’en sortir. Mais maintenant il était enfin dehors habillé de ses vêtements noirs, mais il lui manquait néanmoins ses armes. Il devait être neuf heures du matin et il avait donné rendez-vous à Konohamaru aux sources chaudes a midi, il parti donc directement au bureau de Tsunade pour récupérer les formulaires nécessaires à l’obtention de son équipement.

Il traversa rapidement le village qui s’éveillait au rythme du lever du Soleil, l’une après les autres les maisons ouvraient leurs paupières de bois alors que leur habitants humaient l’air frai matinal, les échoppes ouvraient leurs portes à toutes les ménagères et ménagers (pas de sexisme) qui désiraient faire leurs courses. Presque tout le monde se connaissaient, au moins de vue, dans le village et la gaieté. L’Uzumaki qui parcourait les toits ne voulant pas s’attarder dans les rues du village qui seraient bientôt bondées, Konoha étant bien matinale. Et surs les toits du village il filait telle une ombre imperceptible, un souffle, un murmure, insaisissable avant de rejoindre le mur du bureau de l’Hokage, les gardes ne furent même pas alertés par l’ombre féline qui était maintenant devant la fenêtre du chef du Village. Il découvrit l’Hokage aux prises avec des montagnes de papiers, il frappa à la vitre sous la lassitude extrême du Hokage. Il entra sous l’air mécontent de la Godaime.

-Tu sais, il existe aussi des portes…Le railla-t-elle.

Naruto ne prit même pas la peine de répondre à ce qui semblait être une banale invitation à une discussion plus que futile.
L’Hokage elle soupira du manque désormais important de sociabilité de l’hôte du Kyuubi, lorsqu’il était là, l’atmosphère devenait pesante, l’air froid et agressif, un sentiment de malaise vous prenait, un aura brutale et sombre accompagnait le jeune homme, et c’était la seule chose qui distinguait la présence de l’Uzumaki, en dehors de ça rien. Rien. Il était comme une ombre dans le village, un murmure, une légère brise entre les bâtiments de la Feuille. Il avait sans-doute accrus ses capacités de dissimulation, le monde extérieur était dangereux à tout moment un chasseur de prime, des bandits, des ninjas déserteurs voir Akatsuki pouvaient surgir et s’en prendre à lui, demeurer dans l’ombre était la meilleure décision.
Elle sortit de ses songes, se rassit sur son siège, appuyant ses coudes sur le bureau croisant ses mains et demanda agressivement ce que le blond lui voulait :

-Je sais que tu ne viens pas parler de la pluie et du beau temps alors, formule ta requête qu’on en finisse !

-Ta protégée m’ayant enfermé dans ton hôpital pour je ne sais lequel de ses caprices, mon équipement m’a été enlevé, je suis donc venu récupérer le formulaire requis pour en reprendre possession.

On sentait l’agacement cette fois-ci dans le timbre de sa voix. Comme le prévoyait la Godaime, Sakura n’avait sûrement réussi qu’à augmenter l’animosité de Naruto envers celle-ci.

-Je vois… Répondit-elle ennuyée des problèmes qu’entraînait la rose, elle ouvrit un des tiroirs de son bureau, fouilla dans les divers papiers et bouteilles de saké ledit formulaire sous les yeux agacés de son subalterne (bien qu’elle n’ait et la Senju le savait, plus vraiment d’autorité sur lui). Finalement après quelques secondes de recherches, elle entra en possession du papier, le remplit et apposa son cachet dessus.

Naruto prit le papier, ouvrit la fenêtre et posa une question à Tsunade.

-Kakashi est-il à Konoha ?

-Non. Il est actuellement en mission. Pourquoi ?

-J’aurais eu le besoin de discuter avec lui…Quand rentrera-t-il ?

-Huuum… Au vue de la difficulté de la mission et des conditions de celle-ci… Je dirais cinq semaines tout au plus.

Il se frotta le menton pendant quelques instants visiblement en train de réfléchir à la suite des évènements, il n’avait pas prévu de rester si longtemps au village mais il ne pouvait partir maintenant. C’était bien dérangeant !

-Bien. Je voudrais donc te demander un autre service, si on peut appeler ça comme ça.

-Quoi donc ?

-Et tant donné que je vais séjourner ici pendant un peu plus d’un mois, je pensais prendre Konohamaru sous mon aile.

Tsunade arqua un sourcil face à la requête du blond, prendre le jeune Sarutobi sous son aile ? Pourquoi faire une telle chose ?

-Prendre Konohamaru sous ton aile ? Et les missions ?

-Il y a deux ou trois trucs que j’aimerais lui apprendre, ce ne sera pas de trop en mission… Surtout si ça lui permet de survivre je ne verrais pas en quoi c’est une mauvaise chose.

Tsunade réagit immédiatement au mot « survivre », cela lui rappelait d’horribles souvenirs… Elle revoyait encore le cadavre de son jeune frère Nawaki recouvert d’un linceul blanc alors que Jiraya tentait en vain de la consoler, alors qu’Orochimaru pas plus affecté que ça qualifiait la mort du jeune garçon de «tribut de la Guerre ». Puis ce fut lors de la mort de son premier amant : Dan. Elle l’avait vu mourir sous ses yeux, elle l’avait senti mourir, elle avait senti son âme filtrer en elle lorsqu’il rendit son dernier souffle alors qu’elle tentait désespérément de le maintenir en vie. Et le dernier mort qui l’avait terriblement choquée… Jiraya. Celui qu’elle avait laissé partir par faiblesse, celui qu’elle avait laissé courir à la mort. C’était une mission suicide, pénétrer un Âme était déjà plus que dangereux mais vouloir en apprendre plus sur ce « Pein » Le chef de l’Akatsuki c’était de l’inconscience, et elle l’avait laissé partir ne pouvant que prier pour la survie de l’Ermite. Mais il était mort lui aussi, et cela en avait affecté plus d’un et donc participer si l’on peut dire au renfermement du blond sur lui-même et d’une manière assez indirecte à son exil.
Elle poussa un soupir résigné :

-Très bien. Tu pourras t’occuper pendant les cinq prochaines semaines, et seulement cinq semaines du jeune Sarutobi… Mais je te préviens, il a intérêt à revenir en vie !

-Ne t’inquiète pas, je ne compte pas quitter Konoha. Mais dis-moi la Zone-44 est libre ?

-Oui. Mais tu ne comptes tout de même pas…

Il ne prit pas la peine de répondre et sauta par la fenêtre sous un dernier soupir de Tsunade, plongeant dans le village désormais presque totalement éveillé, en direction du quartier militaire. En chemin il repensait à son entrevue avec Tsunade, il avait bien entendu fait exprès de parler d’éventuels risques en mission pour Konohamaru si sa formation était incomplète pour faire revenir les mauvais souvenirs de la Princesse des Limaces, il l’avait d’une certaine manière manipulée, -c’était bien le seul à connaître suffisamment la Godaime pour le faire d’ailleurs- bien-sûr il n’en était pas fier mais débattre pendant des heures avec elle ne l’enchantait pas vraiment. Il mit fin à ses cogitations qu’il jugeait inutiles.


Le quartier militaire de Konoha était assez visible dans le village puisqu’il y avait nettement plus de ninjas dans ce secteur et surtout par l’architecture des bâtiments qui était plus carré et de couleurs plus neutres que ceux des autres quartiers, du gris et du blanc uniquement. Des gardes patrouillaient autour des différents bâtiments. Il marcha donc bifurquant à droite et à gauche pendant environ cinq minutes avant de tomber né à né avec le dépôt d’armes. Très sécurisé c’est le moins que l’on puisse dire de ce bâtiment, des gardes partout, le bâtiment Anbu très proche, Des barbelés sur le toit du dépôt et des grilles surmontées par des barbelés veillaient elle aussi au grain.

Arrivé devant la porte de la grille qui le séparait de son objectif, un garde l’arrêta lui demandant un laissez-passer. Le blond obtempéra sans poser de questions montra le laissez-passer signé par la main de l’Hokage elle-même.

Il pénétra ensuite vers la grande bâtisse, c’était simplement une grande pièce à niveaux munie de plusieurs passerelles conduisant aux divers caisses remplies d’armes et armures en tout genres.
Le gérant de tout ceci était un homme d’une cinquantaine d’années bien tassées avec une moustache qui se grisait et des cheveux d’une couleur ébène usée, plutôt costaud, avec un ventre bien rond. Il interpella Naruto d’une voix forte et autoritaire, à peine concerné par le blond, il était concentré sur sa tâche et revoyait des feuilles d’inventaire.

-Que puis-je faire pour Monsieur ?

-J’aurais des pièces d’équipement à récupérer : Un katana à manche rouge, une dague bleue, des épaulières noires en cuir, des parchemins, des kunaïs et des shurikens.

Pour preuve Naruto présenta la feuille signée par l’Hokage, où la liste des armes y figurait. L’homme mit ses lunettes et put lire les données concordantes avec les dires du jeune homme. Il le regarda par-dessus ses lunettes la tête toujours penchée sur le document :

-Suivez-moi je vous prie.

Naruto suivit donc l’homme qui connaissait d’ailleurs très bien les lieux, il tournait à droite à gauche, il regardait de temps en temps d’un côté et de l’autre vérifiait une caisse et repartait.
Il décida d’ouvrir la discussion :

-Vous m’avez l’air bien jeune, et pourtant les ninjas qui manient le katana et la dague sont souvent plus aguerris.

-Disons… Que j’ai été initié par un excellent maître.

Le vieil homme ne rajouta rien à l’aveu de son visiteur et continua d’avancer jusqu’à une caisse qui ressortait du lot. Elle était en fer scellée avec plusieurs Fuuin et diverses techniques.
L’homme rompit défense après défense avant d’ouvrir la caisse de métal.

-Je dois dire que je suis impressionné. Avoua le blond.

-Comment-ça ?

-Eh bien, vous avez trouvé mes armes très facilement malgré ma maigre description, vous semblez connaître l’endroit.

L’homme eut un sourire fatigué, quelqu’un reconnaissait son travail c’était rare. Il posa ses mains sur le rebord de la caisse, inclina sa tête et commença à expliquer un peu sa vie :

- Ca fait maintenant trente-cinq ans que je pratique le même métier, je vérifie l’armement, l’entretient, mais c’est la première fois qu’on reconnait mon travail, et c’est qui plus est, un étranger qui me fait ce compliment ! Termina-t-il avant de rire sous l’ironie da la situation.

Le silence reprit ses droits pendant que le quinquagénaire sortait l’équipement du blond, kunaïs, shurikens, épaulières, puis la dague et…le katana…
Il resta émerveillé devant la lame si pure, si élégante, si terrifiante, si parfaite. Et il ne put s’empêcher de poser une ultime question, celle qui l’avait torturé depuis que l’arme était passée devant ses yeux.

-Vous savez, j’ai vu passer un bon nombre d’armes, commença l’homme dans un soupir, mais aucune n’était comme elle, aucune ne lui arrivait ne serait-ce qu’à la garde. Et Kami sait que j’en ai vu des armes de tout genre et de tous types : Masses, kunaïs, shurikens, katanas, dagues, arcs, faux. J’ai même pu avoir le loisir de contempler de magnifiques glaives à doubles lames* dont je ne pourrais jamais oublier les lignes, le métal et la prestance qui ressortaient d’elles et de cette couleur verte. Mais une lame pareille jamais… Je peux cependant reconnaître facilement cette technique : Une lame liée au chakra, au sang et à l’âme de l’utilisateur, ce qui surmultiplie sa puissance et en fait une arme de destruction sans pareille. Es-ce vous qui l’avez forgée ?

Naruto laissa un sourire apparaître sur son visage, et hocha affirmativement la tête.

-Grâce à l’aide d’une amie et de celui qui m’a appris le maniement du katana. Son visage arborait désormais un air mélancolique.

-Alors c’est que vous comptez énormément pour eux, ajouta-t-il en souriant, cette lame est hors de prix. Les matériaux qui la composent sont d’une extrême qualité, égale ou supérieure aux lames des forges Kusanagi. Un silence de quelques instants avant qu’il ne continue son enquête :
- A-t-elle un nom ? Je sais que certaines âmes possèdent des noms, et certains forgerons prétendent même que certaines serraient même dotées d’âmes.

-Purizûnki.

Ils se turent cette fois-ci et le forgeron lui rendit l’épée, dès qu’elle passa dans la main du blond, l’aura qui était présente auparavant et qui semblait avoir presque disparue, refit surface et la lame dans le fourreau qui était blanche redevint d’un rouge sombre effrayant. Le quinquagénaire remarqua bien-sûr le phénomène, depuis que le blond s’était approché de l’entrepôt la lame avait commencée à s’agiter mais n’en dit mots et ils repartirent vers l’entrée du bâtiment. Son katana reposant à l’intérieur de son fourreau en bandoulière au dos, sa dague rangée dans son étui au niveau de la cuisse, ses kunaïs et ses shurikens dans sa sacoche et ses épaulières réajustées. Lui et le forgeron se regardèrent une dernière fois avant que celui-ci ne plaque sa main sur son épaule dans un sourire fatigué et ne le lâche pour repartir à ses occupations, le cœur plus léger, il ne connaissait pas ce jeune homme mais l’estimait beaucoup sur l’impression qu’il en avait eu à son contact.

Naruto lui regarda une dernière fois en direction du vétéran qui disparaissait dans les allées sombres seulement éclairées par les néons lumineux avant de partir vers les sources chaudes où il avait donné rendez-vous à Konohamaru, le soleil allait bientôt être à son zénith il ne perdit donc pas plus de temps et se mit en route.


Konohamaru était aux sources chaudes depuis un plus de dix minutes. Il s’était longtemps demandé s’il devait se rendre au rendez-vous de l’inconnu ou prévenir le village d’un tel individu, mais la curiosité fut plus forte. Pourquoi lui avoir donné rendez-vous ? Qui était-il ? Pourquoi ne pas l’avoir tué ? Tant de questions auxquelles il voulait des réponses.
Cela faisait maintenant un bon quart d’heure qu’il attendait omettant le fait qu’il était venu un quart d’heure à l’avance… Il commençait à perdre patience lorsqu’il vit une forme encapuchonnée, les pans de tissus descendants de la ceinture volant au gré du vent, une atmosphère pesante s’approchait en même temps que lui. Konohamaru hésita même à partir, il se souvenait encore de la raclée qu’il s’était prit par l’ombre qui avançait en sa direction. Finalement après d’interminables instants d’hésitation la forme encapuchonnée s’arrêta devant lui et engagea la conversation :

-Bonjour, le salua-t-il de la façon la plus sociable du monde contrastant fortement avec l’impression de sociopathe parfait qui émanait de lui.

Konohamaru ne savait pas comment réagir fasse à un tel individu. Le type l’agresse à la fin d’un entrainement la veille et là il le salue comme si de rien était après lui avoir donné rendez-vous…

-Putain mais t’es qui toi !? Fut la seule phrase que put aligner Konohamaru.

L’homme parut un instant surpris mais se reprit vite. Il réfléchit un moment avant de faire sous les yeux exorbités du jeune Sarutobi un mudra, ce mudra…Et pour l’achever la copie et l’original firent tout deux d’une main tout deux un Rasengan. Il laissa le petit fils du Sandaïme se remettre pour qu’il rassemble les éléments que le blond lui avait montrés et en déduire son identité.

-Qui es-tu ?

Naruto était intérieurement désespéré par tant de… Il ne savait même pas si s’était la connerie phénoménale qu’avait héritée Konohamaru –qui venait sûrement de lui-même ou un manque de perspicacité plus que dérangeant. Bon il ne voulait pas en arriver là mais Konohamaru était si désespérant qu’il ne lui laissait plus le choix…

- Nimpô : Sexy Jutsu !
*Et sous le regard ahuri du jeune brun, l’inconnu devant lui se transforma en un mannequin, habillé légèrement c’est-à-dire : une jupe noire s’arrêtant à mi-cuisse et un soutien-gorge noir également.
La jeune femme se rapprocha sensuellement de l’adolescent et une fois arrivé à son oreille elle sui susurra quelques mots accentuant encore l’érotisme de la scène :

-Alors tu ne me reconnais toujours pas Konohamaru-kun ?


Cela faisait bien longtemps que Naruto n’avait plus fait usage de ce jutsu –ce qui est normal- ce n’est que parce qu’il était avec Konohamaru qu’il avait voulu utiliser cette technique, la présence du jeune brun avait suffit à lui redonner un peu de joie au blond bien que cela il ne l’avouerait jamais. Konohamaru, lui était tétanisé par ce qu’il venait de voir, hébété, surpris…

-Une personne maitrisant le « Kage Bunshin », le « Rasengan », et surtout… Le « Sexy Jutsu » dans sa forme la plus perfectionnée et parfaite. Tu es…

-Je suis …

-Tu es…

-…

-Non ! Cela n’est pas possible !

-Et si, répondit le blond en enlevant sa capuche révéla sa magnifique chevelure blonde. Clouant sur place le Sarutobi qui ne savait plus quoi faire.

-Pourquoi être revenu ?

-Pour affaires, mais il semblerait que je doive rester ici pour un mois avant de reprendre la route…

-Tu comptes repartir, coupa le jeune Chuunin visiblement déçu.

-Oui. Mais comme je te l’ai dit cela ne se fera pas avant un bon mois donc j’ai au départ prévu de te donner ceci, dit-il en sortant un rouleau de sa tunique. Mais au vu de mon changement de programme, je risque que de devoir rester ici un bout de temps et sans occupations. Donc… je pensais m’occuper de toi durant mon séjour.

Le visage de Konohamaru s’éclaircit à l’entente des projets du blond. Il avait toujours voué une admiration sans borne pour le Jinchuuriki de Kyûbi encore plus depuis qu’il savait que le blond en était un. C’est Ebisu qui lui avait appris en dressant un portrait de ce que la plupart des gens pensait du blond, et un portrait plutôt mélioratif de ce que lui pensait. Il n’avait pas cherché à séparer le blond de Konohamaru, de un car de toute façon Naruto n’était plus présent et de deux car celui-ci avait eu un impact positif sur le petit-fils du Sandaime. Il avait présenté le blond comme l’assistant du Yondaime, en ajoutant que tous les jours le blond retenait la fureur du Bijuu. Il avait certes un peu exagéré la chose mais cela avait permis d’augmenter la volonté de Konohamaru et son travail. Il n’en était que plus acharné, il devait rester l’égale de celui qu’il considérait comme son rival. Il redescendit sur terre lorsqu’il vit le blond partir.

-Hé ! Interpella le jeune garçon.

-Hum ?

-Et bien j’attendais que tu ne daignes sortir de tes nuages pour t’expliquer le programme… Mais vu que tu semblais en pleine transe, je ne voulais pas te déranger et je serais revenu demain. Déclara Naruto d’un ton des plus ennuyé.

-Le programme ? S’étonna le jeune Sarutobi.

-Oui, le programme de ton entraînement. Rendez-vous demain à six heures devant le bâtiment de l’Hokage.

-Six heures !? Se lamenta le Chuunin.

-Oui. Répondit du tac-au-tac Naruto avant de rajouter, ne sois pas en retard…Ou sinon …Termina-t-il d’un ton pas très rassurant.

Konohamaru ravala sa salive avant que Naruto ne disparaisse dans un « Sunshin no Jutsu », le Chuunin avait des étoiles dans les yeux devant tant de prestance, cette technique est une technique de déplacement de rang A et intérieurement il se promit de demander au blond de lui enseigner.

Naruto lui n’avait pas fait tant de chemin que ça et s’était arrêté sur le toit d’un immeuble un peu plus loin menaçant d’un kunaï placé sous la carotide, un homme agenouillé tout habillé de noir, portant un bandana également noir et des lunettes de la même couleur. Le ninja de Konoha n’inspira profondément nullement inquiété. Naruto retira donc son arme de la gorge de l’homme, libéré du joug du blond celui-ci se releva et se retourna faisant désormais face à face.

-Cela faisait bien longtemps, commença Naruto, Ebisu-sempai. Je pensais bien que vous seriez près de Konohamaru…

-Je suppose que c’est toi qui l’as attaqué.

-Oui, et je dois dire que je suis assez déçu par ses maigres performances…

-Konohamaru est un des meilleurs ninjas de sa promotion et tu le trouves faible…

-Si c’est un des meilleurs de sa génération à ce niveau, alors Konoha devrait revoir sérieusement ses méthodes d’enseignements.

-Je ne te savais pas si sarcastique…Naruto.

Le blond ne fut pas surpris qu’Ebisu l’ait reconnu, il s’en contrefichait royalement, il passa donc outre et formula sa requête.

-J’aimerais m’occuper de sa formation pendant les cinq prochaines semaines.

Ebisu fut pris de court par la demande de l’Uzumaki, il réfléchit un instant pour finalement répondre par un refus à Naruto qui fut assez contrarié.

-Je ne fais cela que pour son bien, répondit le blond, je m’en voudrais de le laisser partir en mission avec ses compétences actuelles. Je ne critique en aucun cas vos compétences d’enseignant, mais vos méthodes elles sont critiquables, il prit une inspiration avant de continuer. Comprenez que ses ennemis ne seront pas aussi gentils que vous l’êtes et cette faiblesse pourrait lui coûter la vie ou bien celle de ses compagnons sans compter la mission.

Le Jounin sentit l’agacement et la colère monter en lui devant l’arrogance qu’il ne connaissait pas chez le blond, la suffisance et l’assurance qui transparaissait de la voix de Naruto. Il n’était pas forcément contre, il reconnaissait bien la force du blond mais il ne le pensait pas prêt à s’occuper de l’enseignement de Konohamaru.
Il soupira avant de continuer résigné :

-Ecoute, je suppose que Konohamaru est déjà au courant et pressé que tu t’occupes de lui mais ce n’est pas à moi de décider de cela c’est à Hokage-sama de trancher.

-J’ai déjà exposé mon projet à l’Hokage, et elle m’a donné son accord. Cependant j’aurais aimé avoir aussi le votre, Ebisu-sempaï.

C’était la deuxième fois qu’on lui « piquait » un élève, Jiraya avait il y a de cela huit-ans, reprit la formation de Naruto à ses dépends, bien-sûr l’Ermite des Crapauds était bien plus qualifié que lui. Et dorénavant c’était ce même garçon qu’il avait commencé à entrainer qui venait lui demander la permission de former pendant une période d’un peu plus d’un mois son jeune et prometteur Konohamaru. Quelle ironie !

-Je dois dire que j’apprécie le fait que tu me demandes encore mon avis, j’accepte. Déclara-t-il un léger sourire au visage.

-Merci Sempaï ! Répondit le blond avec entrain reconnaissant envers le Jounin Instructeur.

Naruto allait partir lorsqu’Ebisu l’interpella :

-Naruto !!

Il se retourna interrogeant son Sempaï du regard :

-Hum hum… Et bien… Je voulais aussi te dire que tu t’étais amélioré en matière de « Sexy Jutsu », avoua le « pervers à lunettes » comme l’appelait Naruto, mais j’espère que ton entraînement n’a pas porté que sur ce domaine.

S’il avait été dans un manga une grosse goutte aurait perlé derrière la tête de Naruto qui était éberlué par l’attitude du Jounin, il le rassura tout-de-même quant à ses facultés.

-Lui, il n’a pas changé, pensa le blond. Ne vous inquiétez-pas Sempaï, Konohamaru est comme vous. Seul un « Sexy Jutsu » peut lui faire retrouver la mémoire…


Après cela Naruto prit la décision de faire une halte chez lui, il devait être à peu près quatorze-heures et son ventre criait famine, il fit quelques emplettes et mangea vers quinze heures ayant tout le temps devant lui… Il eut aussi l’envie de se recueillir sur la tombe de son père et de son parrain. Il resta jusqu’à la nuit tombée là-bas c’est-à-dire en période d’été à Konoha vers les vingt-deux-heures-trente avant de rentrer chez lui pour profiter d’une bonne nuit de repos.


Konohamaru n’avait presque pas dormi de la nuit, trop excité à l’idée de s’entraîner avec Naruto, il s’était levé vers quatre-heures-trente du matin pour s’assurer d’être prêt, il avait bien mangé et surtout équilibré, révisé son arsenal ninja. Il s’était habillé de son habituel veste de Chuunin acquise il y a un peu plus d’un an d’où dépassaient les manches d’un tee-shirt blanc, d’un pantalon de ninja noir et de sandales noires elles-aussi. Il rassembla finalement toutes les affaires dont il aurait besoin dans un sac à dos bleu.
Il fut fin prêt à cinq-heures-quarante-cinq, ne devant sous les conseils –ou menaces- de Naruto pas être en retard il se dépêcha de quitter son domicile en direction du bureau du Hokage.
Ce fut donc devant un Naruto satisfait que Konohamaru arriva essoufflé, il mit ses mains sur ses genoux et commença donc à reprendre son souffle.

-Pile à l’heure, déclara l’Uzumaki satisfait. Bien en route !

-Et mais attends au moins que… !

Et Naruto se mit en route sans tenir compte des revendications du jeune brun, sautant de toits en toits. Résigné le jeune Sarutobi suivit tant bien que mal son nouveau « Sensei ».
Après une vingtaine de minutes de course, le blond s’arrêta à une forêt plutôt grande et pas très rassurante.
Konohamaru s’arrêta au même niveau que le blond, et ne remarqua pas tout de suite l’endroit occupé à se plaindre de l’attitude de l’Uzumaki.

-Tu aurais pu m’attendre ! Ce n’est tout de même pas tr… attends ! Ce lieu…

-La Zone-44, aussi appelé « Forêt de la Mort » ! Déclara le blond qui ne put retenir un petit rire devant la tête que faisait Konohamaru.

-Tu ne veux tout de même pas que l’on s’entraîne ici ! C’est de la folie !!

-Pourquoi pas ? C’est le cadre idéal !! Jubila le blond, une nature hostile !! Le danger partout !! Une simulation parfaite de situation de survie.

-Tu ne me feras pas entrer là-dedans je te préviens Nee-chan !!

-Ahh bon ?! S’étonna Naruto.

-Oui, je ne pénétrerai pas dans cette forêt !!

Et pendant que l’héritier Sarutobi expliquait les raisons -tout à fait compréhensibles- du pourquoi il n’entrerait pas, Naruto lui avait fermé les yeux et commençait à rassembler un peu d’Energie Naturelle jusqu’à ce que les cernes caractéristiques du « Mode Sennin » apparaissent. Il ouvrit finalement les yeux et posa une question plus que troublante à Konohamaru.

-Konohamaru, les lanières de ton sac sont-elles solides ? Interrogea donc le blond.

-Bah, qu’est-ce que tu veux qu’j’en sache ! Et puis pourquoi cette question ? Demanda-t-il complètement surpris. C’est pour l’entraînement ?

-Tu vas savoir pourquoi dans quelques instants, déclara le blond un regard vicieux sur le visage ce qui ne présageait rien de bon pour le Chuunin… Celui-ci le comprit vite et tenta une rapide retraite, mais il n’eut pas le temps de faire plus d’un mètre qu’il fut stoppé par le blond qui avait attrapé la poignée au-dessus de son sac.
Le brun se sentit d’un coup soulevé par une force digne de la Godaime, avant de voler dans le sens inverse…Vers la forêt !

Naruto explosa d’un rire machiavélique, les deux poings sur les hanches après avoir envoyé voler Konohamaru dans la forêt. Et sans plus attendre il se jeta lui aussi à l’intérieur, un sourire de prédateur sur les lèvres.

L’entraînement venait de commencer !




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