Fiction: Réminiscences

La destruction de Konoha n'arrête pas Sasuke Uchiha. A la recherche de la vérité à propos du Rikudou Sennin, et accompagné de Sakura, ayant elle aussi trahit Konoha, ils traverseront le monde shinobi à la recherche des derniers rescapés afin de leur arracher toute espoir de revenir à Hi no Kuni. Son ultime but : mettre fin au système shinobi (et non ce n'est pas un sasu-saku pour ceux qui y sont réticents! ;P)
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Abey (Féminin), le 29/03/2012
Premier vrai chapitre! =)
Le village de Konoha détruit, Sasuke a commencé sa chasse à l'Homme et parmi ses nombreuses quêtes, une lui paraissait plus importante qu'une autre. L'heure des explications et des clarifications quant à son projet...




Chapitre 2: Le Repenti



Ma nouvelle coéquipière me réprimait encore. D’après elle, ma virée dans le désert n’était qu’un caprice à apaiser ; et même pire.
_Tu as mis en danger des innocents, t’en rends-tu compte, Sasuke ? Tu as tué et… On devait s’infiltrer dans Suna, non déclencher une attaque contre les rescapés du village !
_Sakura ! L’arrêtai-je. Avait-t-on prévu la présence de ce Gaara ? Et celle d’Akatsuki ? Ou encore de ta chère amie Yamanaka et de ses camarades ?
_C’est ridicule !

Gravissant les pleines violettes de lavandes des monts calcaires de Hi, Sakura, sa hache à l’épaule attachée par une étoffe rouge, prit de l’avance et accéléra le pas. Je ne pris la peine de la rattraper ; elle se fatiguera bien vite à la prochaine montée pentue.
Mais à ma surprise, elle endura les kilomètres parcourus avec un calme déconcertant. Silencieuse depuis le début, elle ne s’arrêta que lorsque nous atteignîmes un pont rouge reliant deux crêtes, à l’ombre d’un saule fleuris, où se trouvait le petit autel d’un dieu local. Accroupie, les mains jointes, elle pria, tels les visiteurs du grand temple de Konoha.
_Ta première quête n’était que personnelle, Sasuke, finit-elle par dire. C’était stupide que de risquer nos vies seulement pour tuer Hinata -qui d’ailleurs n’a rien fait pour mériter cette peine !
Je considérai ces sages paroles. Peut-être était-elle moins puérile que je ne le pensais.
_Remettons-nous en route. La pluie tombera dès ce soir, et je veux arriver avant les temps humides…Il est plus agaçant lorsqu’il est dans son élément, me disais-je à moi-même.

Hier soir encore, nous avions enduré une nuit froide et humide dans les tréfonds des forêts luxuriantes du pays. Après l’attaque étrange de Yamanaka, la partie du bâtiment manqua de s’effondrer totalement. Hyûga racola avec les autres Junin qui, leurs forcent unies, manquèrent de me capturer. Hinata, comme on aurait pu s’y attendre, prit part au combat, mais Naruto refit son apparition, avec son idiote parole qu’il prêchait déjà depuis tant d’années. Avant notre invocation inversée, à moi et à Sakura, et avant la capture de Naruto, j’entendis ses paroles qui résonnaient encore en moi : « Que tu le veuilles ou non, tout est écrit Sasuke ! Ma fin signifiera la tienne ! Ta quête est sans issue favorable pour toi. »

Puis tout était devenu néant. Me sentant tomber dans une dimension inexplicable, je vis les derniers faits qui se passèrent dans cet hôpital : Naruto brutalement assommé par une silhouette fine et élancée, à la peau comme asséchée, couverte d’une immense cape reconnaissable de tous ; la fille Hyûga courir à son secours ; les patients presque tous fuyants quand ils le pouvaient ; Nara Shikamaru, sévèrement blessé, retenant Ino de fondre sur Sakura par ses techniques de l’ombre ; le clone de sable lever les bras magistralement, préparant son attaque contre moi ; et puis surtout, au fond du couloir au travers des poussières et des corps inertes, des yeux brillant à l’ombre, des yeux aux cercles pareils à des disques minuscules, visibles d’aussi loin : un possesseur du Rinnegan.
A chaque pas, je tentais de me remémorer chaque détail. Peut-être avais-je loupé quelque chose. Quelqu’un.
Et puis cette technique d’élévation, digne des plus illustres manieurs de chakras, ne pouvaient être le fruit de cette faible kunoichi : Yamanaka Ino n’avait pas le talent de son père.
J’en demandai d’avantage à Sakura, qui feignait de rien savoir quant aux capacités de sa vieille amie.
_Et puis cesse d’y penser ! Nous n’y retournerons pas !

J’aimais laisser croire à Sakura qu’elle pouvait prendre part aux décisions.
Nous commençâmes notre dernière ascension. Le mont sur lequel nous étions perchés surplombait la vallée dans laquelle se trouvait la déserte ville où le clan Uchiwa s’armait autrefois.
_Nous arrivons.
Dans le creux d’une gigantesque roche calcaire, derrière d’immenses grillages que nous venions de passer, des portes de fers y étaient construites. Une brume surnaturelle se leva, l’atmosphère changea : Sakura était tellement sur ses gardes, ne connaissant l’endroit, qu’à chaque bruit ses sourcillements s’arrêtèrent. Puis, sentant un mouvement, elle empoigna sa hache et croisa le fer si rapidement que l’assaillant en fut surpris. Moi, lassé par cette grotesque mise en scène, appela au calme.
_Tiens-tiens ! C’est donc elle, la nouvelle « camarade » ?
_Veux-tu bien rengainer ? Je viens d’arriver que tu es déjà fatiguant…
_Je fais connaissance Sasuke !
La brume s’effaçait petit à petit, laissant apparaitre ses dents acérées. La « Trancheuse de tête », immensément plus grande que la hache de Sakura d’un tiers sa taille, ne la fit pourtant pas ciller.
_Qui est-ce ? Trancha-t-elle à mon adresse.
_Je te présente-
_Hozuki Suigetsu, demoiselle ! Si tu avais un sabre, je n’m’étonnerais pas de tes capacités en iaid ! Même si je t’aurai tranché la tête avec aisance, rajouta-t-il.
Le visage plus dur que jamais, ne cédant pas, et toujours engagée dans un combat sourd sur celui qui ferait perdre son arme à l’adversaire, Sakura s’apprêta à réattaquer.
_Ca suffit !
Ma voix résonna entre les parois humides. Sakura la première rangea sa hache, ne le quittant pas des yeux.
_Haruno Sakura ! dit-elle.
_Je sais ! dit Suigetsu en la devançant d’un rire agaçant. Alors Sasuke ! Comment va d’puis l’temps ?
Ne répondant pas, je m’avança dans le repère que je savais introuvable. Sakura qui était censée ne plus être avec moi après l’attaque de Suna, se voyait désormais intégrer l’équipe Taka.
Je ne pris pas le temps de lui expliquer les origines de cette formation qui m’avait pris tant de temps et d’efforts, ni de m’entretenir avec tous les membres de la Taka : saluant Neko-baa et sa petite fille, je m’empressai de me retirer dans la salle qui faisait office de chambre : il me fallait réfléchir quant à la suite de mes plans. Ma première quête avait été un échec. Il ne pouvait plus y avoir d’erreur de ma part.

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Cela faisait une semaine que nous étions installés là, dans ce repère aux murs de pierres blanches. L’endroit était calme, loin de la grande ville, et personne n’osait en ces temps troubles s’aventurer dans les forêts environnantes.
Je n’avais croisé ni parlé à quiconque depuis mon retour ici. Il me fallait maintenant tout expliquer : toutes ces idées qui me taraudaient.
Déambulant dans les couloirs depuis quelques minutes déjà, j’atterrissais dans l’entre de la « tanière du chat ».
_Neko-baa ? Appelais-je.
Personne ne répondit. J’entendais des gloussements derrière l’immense rideau bleuâtre séparant la salle. Derrière, Suigetsu vêtu d’une impressionnante armure o-yoroi. Derrière, Sakura guettait le jeune homme d’un air soupçonneux alors que Juugo, encore sous sa forme enfantine, manquait de s’étouffer.
_Ce salaud n’a pas compris quand je me suis annoncé : il n’a pas même cherché à savoir si j’étais un civil ou nom. Il a foncé droit sur moi, et : Bam ! fit-il.
Suigetsu mimait la scène avec de grands signes et des bruitages exagérés. A ma vue, il continuait de tourner en rond en courant autour de la salle, toujours vêtu de son armure de samurai volée.

_Sasuke ! cria-t-il. Tu as vu ce bijou ? Je suis sûr que je pourrais le revendre au noir pour très cher. Ce genre de chose en vaut beaucoup !
A l’entente de mon nom, Sakura se tourna vers moi, surprise de me voir. Elle clignait des yeux comme si elle doutait de ma présence.
_Ah ! Tu vas bien Sasuke ? demanda Juugo en s’avançant vers moi.
_Nous devons tous parler, dis-je.
Sachant que je parlais sérieusement, Suigetsu cessa son cirque, son sourire habituellement dément toujours fiché sur son visage.
M’engageant vers l’autre partie de l’immense salle, et m’asseyant à une table à la place de l’hôte, ils me suivirent silencieusement.
_C’est un conseil, Sasuke ? demanda timidement Sakura.
_Un conseil ? ricana Houzuki. Tu veux rire ? Sasuke serait-il le chef d’un village et nous, ses conseillers ?
_Tu te fais, comme toujours, trop de films ! Non. Je me suis retiré quelques jours pour réfléchir à mes actes passés…
_Vas-tu te repentir ?
_Silence ! Tonnai-je. Ce n’est pas un temps à la plaisanterie, Suigetsu. Ma première erreur a été de tuer ces ninjas de Ta. Si on les retrouve –car nous n’avons pas pris la peine de dissimuler leurs corps-, ils feront surement le lien…
_Comment peuvent-ils faire le lien entre trois ninjas tués en temps de guerre civil, et toi, Uchiwa Sasuke ? demanda Suigetsu, soudainement intéressé par les aveux du repenti.
_Ta est la porte au pays du vent. Toutes les autres frontières sont fermées. Et trois jours plus tard, nous avons été découverts à Suna. Rien de plus simple, conclut Sakura.
_Moi, il y a bien une chose que je ne comprends pas.
_Demande-donc.
_Quoi donc vous a-t-il amené à Suna ? Tout le monde sait que l’Akatsuki tourne autour, vu que leur… Jinchuuriki s’y trouve ! Ne devions-nous pas ne pas interférer dans leurs « affaires » ?
_C’est bien de cela que je voulais parler. Voilà donc ma deuxième erreur –égoïste, je l’avoue ! ajoutai-je à la vue du regard sévère de Sakura. Je me suis rendu à Suna dans le but de peut-être…Dissuader certains de revenir sur Hi…Mais à bien y réfléchir, je n’sais pas vraiment pourquoi je m’y suis rendu…me dis-je presque à moi-même.
_Tu voulais tuer Hinata, non ? dit sèchement Sakura.
_Oui…Je ne sais pas bien ce qui lie les Hyuuga aux Uchiwa –parait-il qu’ils sont les premiers habitants de Ha-sato, le vieux village qui servit de fondation à Konoha…Mais la Hyuuga est après tout l’héritière du clan, et ces mêmes Hyuuga ne sont pas à prendre à la légère.
_Ah, les Hyuuga ! s’exclama Suigetsu. Ils sont connus, chez moi ! La renommée de cette famille dépasse bien les frontières ! Leur Dôjutsu a fait rêver, et c’est encore le cas…
_C’est bien leurs yeux qui me dérange…
Je m’appuyai sur la table, et croisai les doigts. En effet, je n’m’étais même pas avoué cette triste vérité…Le Byakugan m’intéressait beaucoup.
_Sakura nous a raconté cette visite à Suna. Il y avait donc vos camarades ! se moqua Hozuki.
Les yeux fermés, je ne prêta aucune attention à eux. Il me fallait savoir par où commencer. Où et qui chercher…Quoi chercher.
_Taisez-vous ! dis-je alors que Suigetsu commençait à quereller Juugo. Je vais tout vous expliquer maintenant. Depuis que j’ai rejoins Konoha. Vous vouliez savoir dans quoi vous vous engagiez : vous allez le savoir. Et si quelqu’un désire partir après cela, qu’il s’en aille sans remontrer sa tête plus tard. Je n’ai besoin que d’Hommes motivés, et dévoués…
Suigetsu parut surpris, mais sa curiosité le fit taire.
_Nous t’écoutons alors ! S’impatienta Suigetsu.
Au dehors, je savais qu’il pleuvait. C’était comme le jour de l’attaque des troupes de Hi no kuni. Il pleuvait un peu, le vent était glacial et transcendant, et les cris alarmés étaient incessants…

« Cela fait un peu plus d’un an que je me suis rendu aux forces de Hi. Je savais la situation diplomatique du pays difficile, j’en profitai pour réintégrer le village. Konoha, que je haïssais tant, m’avait de nouveau accepté dans ses rangs.
Toujours méfiants à mon égard, les "konohais" m’avaient de nouveau isolé, comme l’avaient fait les Senju autrefois, avec l’ensemble de ma famille.
Je me réappropriais le domaine Uchiwa, à la marge du village. Je savais le trésor qu’il représentait, autant pour moi que pour Konoha. Et je décidai donc d’emporter toute chose de valeur en dehors de Konoha ; les tables sacrées des Uchiwa où étaient gravées les secrets du clan depuis le Rikudou Sennin, les habits de fête de ma mère et de mes tantes, le sabre de mon père, ou encore les documents du doyen furent emportés ailleurs, en lieu sûr.

La surveillance sociale était bien plus pesante que les simples Chûnin qui m’accompagnaient en tout temps à mon retour ; car je savais, malgré la fin de ma mise en surveillance par un décret du Hokage lui-même, que nombre de personnes, habitants et soldats, me surveillaient encore.
Six mois après mon retour, les partisans du Seigneur féodal le Daimyo, autrement dit ses vassaux, se soulevèrent contre le pouvoir militaire, représenté par le Hokage, et contre le système shinobi lui-même. »

Sakura me regardait, anxieuse. Je continuai quand même :
« Depuis trois ans déjà, la fin du monde ninja retentissait au travers le monde, et je me voyais déjà comme précurseur de cette vague. Cette doctrine qui avait obligé tant d’Hommes à se battre pour des idéaux dépassés, à se dénaturer par le chakra, et à appliquer chaque demande de supérieur à la lettre sans aucune once de réflexion, était des systèmes les plus injustes. Le Rikudou Sennin, à son apogée, en répandant ce système hiérarchique et militaire, mit fin à la puissance des Daimyo, et des samurais. Les terres perdirent de leur valeur, et Shijimi-daimyo lui-même se prosterna devant la force militaire et même politique des trois Hokage qu’il connut, dès le début de son mandat.
Désormais régnait la loi du plus fort ; l’image du soldat dévoué en tout temps à son « ombre » cachée qu’il servait avec plate sincérité n’était plus un vulgaire cliché… »
Juugo, inquiet de la tournure des choses, me fixait, suspicieux.
« La guerre s’annonçait, et seuls les hommes de confiance devaient entrer dans les rangs. A l’annonce de ces problèmes internes –les soulèvements du peuple de Hi no kuni et des vassaux-, et diplomatiques extérieurs –avec les quatre autres Grandes Puissances Ninja-, je me vis tout simplement écarté des affaires du village. Ce fut sans doute la plus grande erreur de la Princesse Tsunade.
Un mois après le début des soulèvements en faveur de la régence légitime du Seigneur féodal, « Tsunade-sama », ainsi qu’ils l’appelaient, dis-je dédaigneusement, s’adressa au peuple de Hi, via une lettre ouverte, une façon inédite de s’adresser à toute sa population –car nul, pas même Hashirama lors de l’unification de la province, ne prit la peine de prendre en compte les peurs du peuple. Le Hokage, soutenu par les autres puissances qui avaient peur d’une rapide propagation des révoltes populaires, appela au calme et à la discussion.

Pendant ce temps là, les armées de Kiri qui gonflaient depuis un an déjà, atteignirent les deux tiers de sa population. Ses dépenses militaires furent multipliées par trois, et le seul village caché d’Amekagure enregistra un taux record de validation de diplôme Chûnin… »
_Comment le sais-tu ? demanda Sakura, stupéfaite.
_J’avais tout simplement des sortes d’informateurs.
_J’ai même joué les messagers, avoua Suigetsu.
_Il me fallait rester en liaison avec l’extérieure. Et tous ces coordinateurs ont permis de parfaire l’assaut du village…

« De mon côté, les suspicieux quant à mon retour à Konoha n’avaient pas tort de se méfier : mon seul but restait de détruire Konoha, de quelque manière que ce soit. Tout détruire, et ne rien épargner…L’œuvre des Senju devait cesser, car elle avait injustement mit fin à la dynastie des Uchiwa. On disait les Senju et les miens frères : que nenni. Le père de ces deux cliques, le Sage que tant aujourd’hui ont du mal à croire à son existence passée, n’avait certainement pas imaginé les répercussions qu’aurait la création de cette forme surnaturelle qu’est le Ninjutsu. »

_Konoha désormais détruite, nous pouvons voir la vraie nature des « camarades », dit Suigetsu en guettant des yeux Sakura.
_ Les fidèles ne se cachent pas, ajoutai-je. Les déserteurs cherchent alliance, et reste ceux qui se perdent dans les méandres de la guerre. On n’aurait imaginé de telles conséquences. Mais le vide qui se trouve à l’emplacement du village détruit n’est rien, comparé au mal qu’a produit depuis ses débuts le système ninja. Pour que ma quête de la fin du système shinobi se réalise, il me faut découvrir l’origine du chakra. Il me faut voir le Sauveur du Monde, me faire Sage, et inverser le processus, pour mettre fin aux derniers utilisateurs du chakra. Car les forces divines se doivent de n’être utilisées que par les Divins. J’en serai le dernier utilisateur, moi, le dernier Uchiwa.




L'équipe Taka (sans Karin tien!) au repère de Neko-baa (ou Grand-mère Chat). Sasuke a expliqué son but. Cela fait, laissons-les pour un moment.
Prochain chapitre: un vagabond au bord de la mort, celui-même qui a découvert les corps des ninjas de Ta no Kuni, se remémore les derniers instants de Konoha. Sauvé, il sera de nouveau abandonné, dans l'entre de la forêt du pays du feu, où la batacle des Hommes n'a plus d'importance.




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