Fiction: Cinq histoires d'amour

Ceci n'est pas plus une fic qu'un recueil de petites nouvelles. Vous savez quels sont les personnages les plus brimés en matière d'amour ? Ceux qui ne l'ont jamais connu. Entre des romances à la sauce Sakura ou même Hinata, certains n'ont pas encore trouvé ce qui leur faisait défaut. Aimer n'est pas un acte choisi, c'est un heureux hasard. Voici donc cinq "témoignages" de ces hommes qui ne devaient (selon eux) pas trouver l'amour.
Romance | Mots: 5297 | Comments: 2 | Favs: 10
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Beverlyy (Féminin), le 30/03/2012
Lorsque j'ai décidé d'écrire une histoire d'amour par manque peut-être de belles histoires à l'eau de rose, je ne voulais pas faire une histoire longue, suivie. Je voulais se faire aimer tous les personnages entre eux. Mission impossible, trop de personnages.

Alors, lesquels choisir ? Et bien voici les cinq personnages qui ne devaient pas trouver l'amour et qui y ont goûté de manière éphémère ou définitive.

On ne les voyait pas aimer, mais voilà qu'ils découvrent l'amour..




Chapitre 2: Chôji, un amour de poids.



-Gros tas !

Une fois de plus, on m’affublait de ce surnom peu flatteur. Peu flatteur ? Quel euphémisme ! Je ne le supportais plus, je n’avais qu’une seule envie, les faire taire. Mais… On ne peut jamais faire taire un esprit n’est-ce pas ?


Je gueulais contre les mioches qui avaient osé m’injurier mais peu importe la dose de colère que j’y mettais, rien n’y faisait. Je savais que, même si j’arrivais à leur clouer le bec comme il le fallait, à grand renforts de regards noirs, de démonstrations de force, je ne pourrais jamais les empêcher de penser que je n’étais en effet qu’un « gros tas ».


Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé manger. C’était une tradition familiale : Ma grand-mère, mon grand-père, jusqu’à mes parents, tous étaient très doué en cuisine. Une sorte de « don » transmis de génération en génération je suppose. Un peu comme l’art floral dans la famille de mon amie, Ino. En tout cas, j’en ai hérité. Et, en plus d’être un ninja compétent (ou du moins d’avoir fait mes preuves), je suis aussi un cuisinier hors pair. Cependant, ce qui semble être de prime abord un avantage, s’est vite retourné contre moi.


Ma mère et mon père ont toujours trouvé étonnant ce talent que j’avais à manier les aliments, et aussi à les engloutir. D’après eux, une personne en bonne santé se doit de manger dès que son estomac le lui recommande. Seulement voilà, comment faire lorsque votre estomac vous sollicite à chaque heure de la journée ? La réponse de mes parents était toute trouvée : Il faut te munir d’un encas. Voire deux… Ou même trois.


Et voilà comment, en l’espace de seulement quelques années de vie, j’avais atteint le double du poids de mon meilleur ami. Le seul qui ne m’ait d’ailleurs jamais jugé sur ma corpulence : Shikamaru. Lui était plutôt mince, mangeait sans se priver mais n’accumulait pas les calories comme je le faisais. Il faut dire qu’il s’avait s’arrêter là où j’entamais un nouveau paquet de chips. Là était toute la différence. Mais, à l’inverse de ceux qui me martelaient de recommandations toutes plus faciles à dire qu’à faire comme : « Essaye un régime » ou encore « Arrête de bouffer, si tu veux maigrir, y’a pas de secret », Shikamaru me disait seulement que le jour où je me sentirais près à perdre des kilos, il serait là pour m’encourager. Et, si je n’en avais pas envie, il ne critiquerait pas cette décision. C’est en cela qu’il était vraiment cet ami indispensable qu’il me manquait terriblement avant notre rencontre.


Mon entrée à l’académie des ninjas ne fut qu’un moyen de plus d’avoir à nouveau des doigts pointés sur moi. J’étais celui qui « bouffait » plus qu’il ne mangeait, qui avait toujours un paquet de cochonneries en main, qui pouvait faire office de ballon si ce dernier venait à se percher dans un arbre au cours d’une partie ou encore le flemmard style Shikamaru taille XXL. Ouais, en gros (et sans mauvais jeu de mots), j’étais le gros tas de l’école. Mais c’est bien connu, chaque école a sa dose de types bourrés de préjugés : Le beau gosse, la pimbêche, sourire d’enfer, le crétin, le flemmard, le moche, le nain, le garçon manqué, la tapette et le gros. Je n’échappais pas à la règle il faut croire.


Quoi qu’on en dise, ma mère ne m’a pas facilité la tâche. Gros certes, mais en plus, ma coiffure laissait à désirer. En effet, ayant les cheveux hirsutes, il était difficile de les maîtriser. Les couvre-chefs étant interdits dans l’enceinte de l’école, on convint de me m’affubler de ce qui ressemblait plus à un slip qu’à une sorte de bandeau séparant en deux couettes bien nettes ma tignasse incontrôlable. Avec un tel tableau, je ne pouvais pas en vouloir à ceux qui me critiquaient : Moi-même, à leur place, j’aurais bien ri.


Mais l’académie ne m’amena pas que du négatif. Je fus admis dans une « bande », même si elle était un peu le coin des exclus de l’établissement. Le coin des cancres, des idiots. Mais qu’à cela ne tienne, les personnes que je côtoyais étaient bien plus humaines que les autres qui me riaient au nez. Il y avait Naruto, le débile profond qui n’avait que pour seul objectif celui d’être Hokage et qui aimait le rappeler à chaque fois qu’un de ses camarades se foutait de lui. Kiba quant à lui, était semblable à Naruto de caractère, mais avait un peu plus de notoriété en tant que gamin du clan Inuzuka. Il était inséparable de son chien et, quoi qu’on en dise, il était un expert en farces et bêtises en tout genre. Et enfin, Shikamaru, celui qui, trop flemmard pour ça, ne mettait jamais aux yeux de tous son intelligence de bien loin supérieure à la moyenne. Nous étions un groupe disparate mais cela faisait notre force. A nous quatre, on se moquait pas mal des critiques et des railleries des autres.


A la fin de mes études, je fus nommé genin. Une consécration dont je pouvais être fier mais qui n’empêcha pas les moqueries autour de mon physique. Même lorsque je fus assigné à l’équipe 10, je ne fus pas plus reconnu en tant que ninja qu’en tant que gros lourdaud passant son temps à se remplir la panse. Mon maître l’avait dûment noté mais ne m’avait jamais sanctionné pour ça. Seuls comptaient mes exploits en tant que membre de l’équipe et je me concentrai sur ça, oubliant mes bourrelets disgracieux.


J’étais heureux d’être un membre à part entière d’une équipe. Shikamaru était le meilleur équipier qu’il m’était donné d’avoir et Ino, bien qu’avec des débuts difficiles, me reconnut en tant que personne digne de confiance. Elle m’avait sauvé à de nombreuses reprises, j’avais fait de même et notre travail d’équipe, combiné avec celui de Shikamaru, permit de mettre à jour notre trio Ino-Shika-Cho. Nos parents en étaient très fier, ayant par le passé, été dans la même équipe, formant ce même trio.


Je pensai avoir établi un rempart aux remarques en tout genre, mais je m’étais trompé. Même si mon équipe me permettait d’aller mieux, d’oublier les douloureuses injures que m’envoyaient à la volée aussi bien les gamins que les gens de mon âge, je n’arrivais pas totalement à ne pas faire attention à eux. Pourquoi fallait-il que j’aie cette image d’incompétent notoire, de gros crétin tout juste bon à engloutir des tonnes de plats à la suite ? Cette étiquette de champion de la bonne bouffe qui n’avait, selon les dires, que le rêve secret de devenir sumo ou même catcheur poids lourd ? Et même, lorsque j’essayais d’en rire, de mettre de côté mes émotions, je n’arrivais pas à rester de marbre face à cette image faussée de moi que l’on me renvoyait. Les larmes coulaient, et je ne pouvais rien y faire, simplement essayer de conserver un peu de fierté en délaissant tout mon fardeau de tristesse dans un endroit où j’étais totalement isolé.


J’avais essayé de perdre du poids. Fini les chips, le chocolat, les bonbons, les plats gras et lourds, les desserts de maman et autres douceurs qu’elles soient sucrées, salées, amères ou acides. Plus rien ne devait entrer dans ma bouche, c’était décidé. Je passerai l’examen Chuunin, serait reconnu et peut-être même que je pourrai un jour me vanter de ne plus être « un gros tas ».

Mais le destin en avait décidé autrement. En fait, plus cette résolution grandit en moi, plus je l’abandonnai. C’était impossible de résister à l’appel de la nourriture, même lorsque je n’étais pas chez moi. Un paquet de chips trônait tout le temps parmi mon nécessaire lors de mes missions, ou encore dans mon sac à dos que je ne quittais pratiquement jamais. Et même, lorsque je n’avais rien sur moi, ni sac, ni paquet, un restaurant m’indiquait toujours une porte ouverte, un plat délicieux, une sensation de satiété telle qu’elle frisait le bonheur. J’étais impuissant, et plus j’étais incapable de me contrôler, plus mon image me renvoyait à cette sensation de dégoût, de tristesse, de faiblesse.


Autour de moi, je voyais Ino et Shikamaru. Ils étaient heureux, ou du moins, cela se voyait tant qu’en douter n’était pas vraiment permis. Ils sortaient ensemble, ça se voyait. Ils étaient proches comme jamais, Ino étant aux petits soins avec mon meilleur ami et vice et versa. Lorsque j’interrogeais Ino, elle rougissait et démentait cette relation, clamant haut et fort qu’elle était toujours dingue de Sasuke. Mais le mensonge ne prenait pas. J’interrogeai alors Shikamaru qui, lui, se contentait de ne pas répondre, laissant planer le doute. Inutile, car malgré tout, je remarquai qu’il était plus épanoui, souriait plus, riait quelques fois. Jusqu’à ce que je les surprenne, lors d’un entraînement auquel j’avais assisté en retard, fermement enlacés, échangeant un baiser passionné. J’avais maintenant la preuve de mes soupçons, même si, elle ne prouvait pas grand-chose que je ne sache déjà.


L’équipe 10 n’avait pourtant pas changée. Ino et Shikamaru cachait leur relation, peut-être de peur de me blesser. En même temps, j’avais envie de leur dire que, gros comme j’étais, je ne vois pas pourquoi une fille aurait fait attention à moi. Mais, c’aurait été me faire passer pour une victime, chose que je hais par-dessus tout. J’avais assez à faire avec ces moqueries, ces insultes incessantes sans en plus enfoncer le couteau dans la plaie. Mais quelque part, j’étais, je crois, un peu jaloux. Je me disais que, un jour peut-être, moi aussi je serai comme eux. J’aurai une fille qui veuille bien sortir avec moi, qui me rendrait heureux simplement en passant du temps en ma compagnie. Cependant, je me rappelai vite à l’ordre, me disant une fois de plus que c’était impossible, que ce n’était seulement qu’un beau rêve, comme celui d’arriver un jour à perdre cette graisse qui pourrissait mon existence.


Plus ça allait, plus je mangeai. Je pense que la relation que mes équipiers entretenaient y était pour beaucoup. Peut-être était-ce la jalousie qui me poussait à me ruer sur un gâteau dès que j’y pensai, sur une pâtisserie dès que j’y songeai ou sur une sucrerie dès que je les imaginai. Etais-je à ce point envieux de leur bonheur qu’il me fallait compenser en nourriture l’équivalent de jalousie qui brûlait mes calories ? Si c’était le cas, j’étais vraiment un gros connard. Et ça, je ne pouvais l’ignorer, cette insulte provenant de moi-même, et non pas d’un avis extérieur.


C’était les vacances. Ino et Shikamaru étaient partis en vacances, au village de Suna, sous le cagnard du désert. Ils reviendraient bronzés comme des caramels et cela me faisait plaisir pour eux… Et me rendait vraiment triste. Sans eux, j’avais l’impression que toutes les insultes qu’on me balançait étaient encore plus fortes et plus virulentes qu’à l’accoutumée. Je n’arrivais pas à ignorer la moindre petite remarque faite sur mon physique et à chaque fois que je m’énervais, l’appétit me tiraillait le ventre, comme pour m’inciter à calmer ma rage en l’étouffant de nourriture.


Cette fois encore, un petit morveux avait eu raison de mes nerfs en me lançant une insulte bien placée. Et, après lui avoir fait passer l’envie de recommencer, le stand de ramens apparut devant mes yeux, s’imposant comme remède à ma colère. Il ne me restait plus qu’à m’installer et à commander le plus gros bol de nouilles au porc qu’il avait été donné de préparer au vieux Ichiraku et à le dévorer avec frénésie. Je m’étais donc assis, le restaurant était vide. Je tapai sur le comptoir avec force, mais personne ne vint. A bout de nerfs, j’allais hurler pour que l’on vienne me servir lorsqu’une jeune femme aux longs cheveux bruns ornés d’un foulard blanc fit son apparition. Elle portait le même tablier que le vieil Ichiraku et se posta devant moi, l’air confus.


-Je… Je suis désolée, nous sommes fermés.

-Fermés ? Mais non c’est ouvert, je suis entré et…

-Oh je… Je ne sais pas comment fermer la boutique… En fait, mon père a dû s’absenter et… Je ne sais pas préparer les ramens… Je ne suis qu’une apprentie et… Oh je suis désolée je ne sais même pas pourquoi je vous raconte tout ça.


Elle bégayait comme une petite fille. Elle avait pourtant mon âge mais se trouvait désemparée à l’idée de se retrouver devant un client alors qu’elle disait ne pas savoir préparer ce qu’il voulait commander. Mon bon sens m’aurait dit de ne pas tenir compte de ce contretemps et d’aller me rassasier ailleurs mais bizarrement, l’appétit m’avait quitté. J’avais alors une idée plus judicieuse en tête.


-Ecoutez, j’ai vraiment envie d’un bol de ramens, or, vous êtes le seul stand à en proposer dans tout le village. Donc, j’ai quelque chose à vous proposer : Je vous aide à préparer tout ce qu’il vous faut pour servir une dizaine de plats en attendant le retour de votre père et en échange, nous en mangeront un bol chacun. Qu’en pensez-vous ?

-Je… Oh non, vous ne devez pas vous sentir obligé de… A cause de mon incompétence… Vous êtes un client… Je ne peux pas…

-Alors reprenons depuis le début, je m’appelle Chôji, et je ne suis pas un client puisque je n’ai encore rien demandé. Alors, vous me laissez vous aider ? Après m’avoir dit votre nom bien sûr.

-Je m’appelle Ayame… Et… Oh, et puis, d’accord ! Je n’ai rien à perdre !


Je passai derrière les fourneaux, m’attelant à mon rôle de professeur et expliquant maintes chose à Ayame, notamment sur le trempage des nouilles, la préparation de la soupe, la cuisson des tranches de porcs et le mélange des épices. En quelques heures, l’affaire était presque réglée et, après avoir accueilli sept clients, nous fermâmes la boutique et nous nous retrouvions devant un bol fumant et une paire de baguette. Ayame entama ses nouilles la première et je l’imitai quelques instants plus tard. La soupe était bonne, les nouilles parfaitement cuites et le porc savoureux. Je remerciai, pour une fois, le talent culinaire que m’avait transmis ma mère. Moi qui m’attendais à n’en voir que les effets négatifs, il pouvait tout de même s’avérer utile.


-Waouh ! Chôji ! C’est vraiment délicieux ! C’est fou, on dirait vraiment celles que prépare mon père ! Tu as vraiment un gros…


Le morceau de porc que je tenais entre mes baguettes replongea dans mon bol avant même que je ne l’approche de ma bouche. Ce mot me figea en un instant et je sentis la colère monter en moi comme un éclair d’adrénaline, en moins d’une seconde. Je me tournai vers elle, m’apprêtant à sortir de mes gonds lorsque son visage pivota en direction du mien et m’adressa un sourire radieux avant de conclure.


-…Talent culinaire ! Ce que j’aimerai savoir aussi bien cuisiner que toi ! Et dire que je suis fille de restaurateur et que je suis incapable de faire cuire des nouilles… Je suis vraiment nulle… Mais tu sais quoi Chôji ? Tu m’as redonné confiance ! Je vais étudier dur et un jour, je pourrai reprendre la boutique de mon père ! Et j’espère que je pourrai t’accueillir et te servir le meilleur plat que tu n’aies jamais goûté !


Il ne restait plus rien de la soudaine colère que j’avais ressenti. J’avais reçu un compliment. Ce n’était pas une injure, ni même une moquerie. Non, c’était bel et bien un compliment. On m’avait félicité pour mon talent de cuisinier, on m’avait souri, on m’avait évalué à ma juste valeur, en faisant abstraction de mon physique… Et, plus que tout, il ne s’agissait pas d’une personne qui avait eu l’occasion de me côtoyer, de partager plus de moments avec moi qu’un simple après-midi. Ce n’était pas un compliment venant de mes parents, de mon maître, ou encore d’Ino ou Shikamaru… C’était le compliment d’une fille.


Je commençai à comprendre ce que cela signifiait. Elle m’appréciait, et je crois qu’en sachant ça, plus rien, pas même l’absence de mes deux meilleurs amis, ne m’empêcherait d’ignorer les moqueries. Je décidai que je rendrai visite à Ayame tous les jours. Je l’aidais à préparer des nouilles, à apprendre l’art de la cuisine, offrant aussi à son père mes services, comme fermer le restaurant pour éviter que le fardeau des planches de bois ne le fatigue trop en fin de journée, ou alors servais les plats lorsqu’il avait visiblement besoin d’une pause. Et plus je passais de temps avec Ayame, plus mes sourires allaient de pair avec mon visage. J’étais vraiment heureux de rire avec elle, de partager un bol de ramens ou encore de me promener en sa compagnie lorsqu’elle avait fini son service. Au cours de mes entraînements, elle venait m’apporter mon déjeuner et restait en ma compagnie, passait me rendre visite de temps en temps et j’allais la raccompagner en fin de journée.


Mes parents ne comprenaient pas le changement qui s’opérait en moi. Je mangeais toujours comme avant, mais j’avais changé. J’avais abandonné ma coiffe ridicule, laissant mes cheveux être comme ils étaient sans besoin de les maîtriser. Ils devenaient longs et Ayame s’amusait à me les coiffer de temps à autre. Je troquais mon tee-shirt et ma veste dépareillée, mon écharpe trop longue et mon short délavé contre une tenue écarlate aux armatures de fer. Selon Ayame, cette tenue me rendait plus classe, me donnait un air plus assuré et me mettait en valeur. Les autres me le confirmèrent, notamment Ino et Shikamaru qui, une fois rentrés de leurs vacances, furent surpris de me voir aussi changé. Ino avait d’ailleurs remarqué à quel point je semblais moins épais vêtu de la sorte et aussi mes cheveux devenus aussi longs que les siens en seulement quelques mois.


Je commençais à comprendre alors que mes deux amis se retrouvaient aussi incrédules que moi lorsque j’appris qu’ils sortaient ensemble. Ils semblaient voir le bonheur qui avait croisé ma route et en furent assurés lorsqu’Ayame vint à notre rencontre un après-midi pour nous apporter de quoi déjeuner. Shikamaru en profita pour m’adresser un sourire qui voulait tout dire, et je ne pus que le lui rendre. Cet après-midi-là, je savais que j’allais être le plus heureux des hommes. Même si, je l’étais déjà depuis que j’avais rencontré Ayame, j’étais persuadé que, dans quelques heures, mon bonheur serait total.

Je ne me suis pas trompé lorsque, prenant mon courage à deux mains, j’avais capté son regard pour lui avouer tout ce que je ressentais pour elle. Elle qui m’avait accepté comme j’étais, elle qui avait changé ma façon d’être, qui m’avait appris le calme et la douceur, qui avait su me faire rire, sourire comme personne auparavant. Elle ne serait peut-être pas la fille la plus comblée du monde, peut-être à cause de mon physique, de mon poids que je maintenais sans pouvoir y faire grand-chose. Mais une chose était sûre, je ferais une sorte que, de toutes les manières possibles et imaginables, elle soit heureuse. Je sacrifierais tout pour son bonheur, y compris même si je devais perdre l’équivalent d’une tonne, j’essaierai, pour qu’elle soit la plus satisfaite des femmes.


Elle avait ri, disant que j’étais bête. Elle me prit dans ses bras, m’adressant un regard comme jamais elle ne l’avait fait. Elle ne continua de rire doucement et ajouta que, peu importe le physique que j’avais, son bonheur résidait simplement dans ce que j’étais. J’étais son bonheur, son plaisir au quotidien, la raison de ses fous rires, celle aussi de ses sourires. J’étais l’homme qu’elle aimait, peu importe le poids que je pesais.


Peu importe le « gros tas » que les gens voyaient, en cet instant, où je l’embrassai, j’étais Chôji Akimichi, un homme heureux.




Chôji comme perso principal ! Waw grande première ! Ouais, en gros, Chôji c'est le "gros" qui pense qu'à manger et ça dans quasiment toutes les fics de Naruto. J'ai décidé de l'écrire sous un jour totalement différent :)

J'espère comme toujours que cela vous aura plu !




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