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Fiction: L'Appel de l'Origine

Petite fille au yeux crépusculaires et aux cheveux de jais... Tout ce noir, tout ce rouge, toute cette souffrance... te voilà perdue dans les ténèbres, dans l'ombre de ces créatures abominables... Pauvre petite, ces primates sont vraiment bêtes, n'est ce pas...? Cet humain... Ce garçon aux yeux et aux cheveux d'ébène... Cet enfant maudit par son clan... Serait-il celui qui délivrera ce monde...? Toute cette délivrance pourrait t'apporter bien plus de souffrance que tu ne l'aurais souhaité...
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Rasylpha (Féminin), le 26/02/2012
L'appel de L'Origine, mon petit monde à la Naruto dont je suis fane, en espérant que vous en apprécierez la lecture!
Je ne refuse aucun commentaires ou lecteur ^^
En espérant que ça vous plaira, bonne lecture!




Chapitre 1: Prologue



Ce monde... Quelle étrange chose, à la fois beau, impressionnant, et indomptable, mais également plein de noirceur, répugnant et fétide...
Peut-on le classer en deux parties... ?
Non, ces deux parties se rejoignent étroitement, peut-être même au point d'avoir besoin de l'une pour que l'autre puisse exister...

Et nous... Que sommes-nous ?
Des être avides de chaire et de sang, mais si notre besoin de vie réside dans le carnage, en est-il de même de notre volonté ?

Et Konoha... Ce village paisible et calme que tant aiment...
Notre espoir, notre clef menant à la liberté, notre paix... C'est dans ce village qu'elle y réside. Petite fille aux cheveux noirs et aux yeux violet comme le crépuscule, la vie de l'être que tu es te causera bien des souffrances... Mais par pitié, ne nous oublie pas,
nous, tes semblables, qui connaissons la plupart des souffrances que tu seras amenée à subir et supporter, mais rassure-toi. Notre vie est éphémère, et influencée par notre force. A peine viens-tu de naître que tu retires une vie... Vie que tu rejoindras dans quelques années déjà, sois-sans crainte.

Tu perçois des choses que ceux qui t'entourent ne peuvent ni voir, ni ressentir. Connaître la vérité, et ressentir les sentiments profonds et véritables des gens, une capacité aussi animale que nous.

San... Tu n'as que 6 ans, mais tu viens de perdre ton père également, un grand navigateur déclaré disparu... Tu es seule à t'occuper de toi, et les seuls à t'apporter le réconfort que tu réclames, à part les moqueries de tes camarades, sont ce vieux chêne, le jeune pommier et le corbeau.
Si ceux qui t'entourent percevaient ce que tu vois, la paix serait un peu plus complète, en harmonie avec la liberté.

Les larmes de la jeune enfant coulent dans la forêt, la petite est inconsolable, et surtout seule. Le vieux chêne qui avant elle a toujours connu la solitude ne sait pas quoi dire, le pommier non plus, le corbeau reste sur sa branche, la regardant pleurer. Chacun ne savait pas quoi dire et restaient interdit devant un tel drame.

L'enfant était si seule et désespérée qu'elle ne sentit pas le jeune ninja derrière elle qui s'avançait à pas de loup. Un petit garçon brun aux yeux aussi noirs qu'une nuit sans astre.

« Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Pourquoi tu pleures ? Demanda une voix assez grave et masculine, bien qu'encore enfantine. »

La petite se retourna, surprise. Elle vit alors le jeune garçon, il devait avoir à peine 2 ans de plus qu'elle, 3 ans tout au plus, ses cheveux lui arrivaient dans le bas de la nuque.

« Heu... Qu... Qui es-tu... ? Demanda-t elle en sanglotant.
- Itachi, et toi ? Répondit-il d'un air las.
- Moi c'e... Moi c'est San...
- San... Je crois avoir entendu parler de toi, tu es celle qu'on surnomme la folle, mais pourquoi tu pleures ? Demanda-t-il en s'agenouillant à ses côtés.
- Mon papa est mort... Dit-elle toujours en larmes, sans tenir compte de ce qu'il venait de dire.
- Ha... Et... Tu as su ça quand ?
- C... Ce... Ce matin...
- J'en suis désolé, petite San...
- Me... Merci...
- Je sais pas si ça peut t'aider, mais t'es pas la seule à connaître des malheurs comme ça, j'ai moi-même vu la guerre et beaucoup de morts. Eux partent, mais leurs images restent, elle devient plus forte à force. Dis-toi que ton père vis à travers toi.
- Tu as raison, mais maintenant... Je suis seule... Mon papa, il me protégeait mais là les autres... Ils vont en profiter pour m'embêter encore plus... Et qui sera la pour moi...?! Nous vivions tous les deux, et maintenant... Il est plus là...
- Comme ceux que j'ai vu mourir...
- T'as vu qui mourir... ?
- Beaucoup trop de personnes pour le dire.
- Tu pen... Penses que je le reverrai... ?
- Tu le rejoindras un jour, comme moi, comme lui, comme chacun de ces habitants de Konoha. »

Les larmes de l'enfant commencent à sécher.

« Alors, je ferai en sorte qu'il soit fier de moi quand on se reverra.
- Tu es forte, San. Je suis sûr qu'il est déjà très fier de toi.
- Tu penses... ?
- Bien sûr. »

Elle lui fit alors un magnifique sourire, découvrant ses canines exagérément pointues pour une enfant de 6 ans. Elle sécha ses larmes, et ils restèrent ainsi dans la forêt à regarder le ciel bleu de fin de printemps.
Les deux arbres étaient apaisés de savoir la petite fille auprès de l'autre enfant, ils sentaient en lui une bienveillance naturelle... devant ce tableau, le corbeau prit son envol au dessus d'eux, rassuré.
La douce chaleur de l'après-midi du mois de mai leur caressaient les jambes, les joues, faisant voler leurs cheveux. L'herbe en dessous picotait quelque peu, et la forêt chantait en l'honneur de l'arrivée de l'été.
Il semblerait que, comme la petite, le garçon aimait se retrouver seul de temps en temps, et penser, réfléchir sous les chants des oiseaux.
Lorsque la lueur de l'astre solaire se fît plus doux, mourant dans le ciel, tous deux se levèrent pour se préparer à rentrer.

« Tu vas faire quoi, maintenant ? Demanda le jeune ninja.
- Je sais pas... Je rentrerais bien à la maison, mais c'est trop tôt pour ça, les autres ne sont pas encore rentrés et s'ils me voient, maintenant que papa n'est plus là pour me défendre, ils vont en profiter. Je vais attendre encore un peu, qu'il fasse noir.
- Viens, je vais te raccompagner, dit-il en lui tendant la main.
- Mais, tu seras en retard pour manger...
- C'est pas le plus important ça, tu manges quoi d'ailleurs ?
- Heu bah, je me fais des soupes, j'achète des trucs tous faits avec l'argent que papa m'a laissé...
- Viens.
- Quoi ? Heu... Où ça ?
- Tu n'as qu'à venir à la maison, dit-il tout naturellement .
- Mais... Et tes parents ? Dit-elle surprise.
- T'en fais pas pour ça. »

Il lui fit alors un sourire qui lui réchauffa le cœur, il était sûr de lui, elle le sentait.
Ils allèrent sous la douce lueur du soir de printemps, parcourant les chemins du village, sous les regards des autres enfants qui les connaissaient, surpris de voir cette petite orpheline, la petite folle à lier du village, avec le prodige de Konoha...
Ils allèrent dans un étrange quartier où ceux qui y vivaient possèdent d'étranges yeux.
Sa mère soupira à l'entente de l'arrivée d'une invitée dans la maison, le père était sceptique, et le petit frère souriait devant son aîné, heureux de le revoir. Il étaient adorables ces deux-là...
Devant le regard confiant de leur fils, les parents l'acceptèrent pour dîner, également qu'elle soit raccompagnée par celui qui l'avait invité, troublés par ce geste venant de leur enfant.

La semaine qui suivit, elle fut invitée pour l'anniversaire d'Itachi. Ils avaient pris l'habitude de se retrouver devant le vieux chêne et le pommier. Silencieux la plupart du temps, ils aimaient se retrouver, les mots étaient devenus inutiles, San comprenant les sentiments de ceux qui l'entourent, et Itachi cherchant la solitude appréciait le sourire de la jeune fille.
Elle lui avait d'ailleurs présenté son meilleur ami, Tâ. Le jeune ninja avait d'abord été surpris, mais l'avait accepté. Après tout, pourquoi pas ? Dans la classe de son petit frère, il y a bien un enfant qui vient en cours avec des insectes dans le corps.
A travers sa tristesse, il reconnaissait celui qu'il avait été et était devenu pendant et à cause de la guerre. Son sourire est si lumineux, et son regard d'enfant brûle d'espoir.

Le temps défile si vite...

A maintenant 10 ans, tout ce que la jeune fille avait connu à ses côtés ces dernières années avait été emporté par le katana du ninja. Il était parti si rapidement... Il faisait nuit, elle dormait, elle se doutait que quelque chose n'allait pas, mais jamais elle n'aurait cru qu'il serait amené à faire une telle chose...
La solitude l'envahit de nouveau, les larmes avaient séché depuis longtemps, et Sasuke pleurait...

Nous... Créatures de la nuit, relayées au statut de mythe, de légende, de fable...Tu dois savoir que la nature humaine est ainsi, cruelle... Mais la solitude dans laquelle il t'a laissée n'est certainement rien en comparaison de ce qu'il vit, et tu sais pourquoi, c'est d'ailleurs pour cela que tu t'en veux de ne pas lui avoir dit au revoir...
Lorsque le jour de ton anniversaire, la lune sera pleine, tu t'éveilleras, et ta véritable vie commencera, au profit de drames terribles, touchant ceux qui t'entourent...
C'est notre lot à tous.

Tu grandis, tu mûris, tu t'embellis... Tes charmes deviennent supérieurs à ceux des humains, il est sauvage, sombre, particulier... Nous sommes ainsi, mais ça n'est rien en comparaison de ce que tu vas connaître, et tu le sens...
A 15 ans, tu te demandes la raison de tes capacités.
Pourquoi ces perceptions des animaux et des plantes... ?
Pourquoi ces perceptions des sentiments des gens, si douloureux... ?
Pourquoi ces sensations de proximité avec les esprits des morts... ?

Tu le sauras bien trop tôt, petite San... Depuis que tu as connu ce garçon, tu n'as plus jamais pleuré, mais ton cœur saigne en permanence, et si l'hémorragie fut colmatée à ses côtés, elle s'est amplifiée à son départ.

Est-il la preuve qu'il reste quelque chose qui vaille la peine chez les humains... ?
Tu es seule, l'école est pour toi pratiquement inutile grâce à la connaissance que tu as acquise au contact du vieux chêne, qui en a vu plus que bien des livres historiques, et tu subis encore les moqueries de tes camarades.
Tu es maintenant la folle du village.
Les seuls amis qu'il te reste désormais sont le corbeau, le pommier et le vieux chêne.
Le seul qui te faisait penser à ce ninja était son frère, que tu as préféré oublier pour ne plus te souvenir qu'il est parti.

Tu sens que la vérité de ce monde t'échappe malgré cela, et tu n'as pas tout à fait tord.
Un jour, tu te réveilleras avec tous tes souvenirs, tes origines, tes racines, et tu te rendras compte que la douleur que tu éprouvais jusque-là n'était rien en comparaison de ce que l'avenir t'annonce.

Pour l'instant, pour oublier la solitude, oublie qu'un jour tu n'as pas été seule...

San a 15 ans, son quotidien ennuyeux annonce sa propre fin.





Qu'en pensez vous? un petit commentaire svp? ^^ à la prochaine!



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