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Fiction: One-Shot pour la St Valentin

Dix-neuvième siècle, ShikaTema.
Spoil | Romance | Mots: 2132 | Comments: 3 | Favs: 4
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akari-no-mai (Féminin), le 15/02/2012
La Saint Valentin... Je sens que je vais en baver !! Voyez-vous... Je sais que c'est la fête des amoureux, mais je n'ai jamais été actrice de cette fête, je veux dire par là que je n'ai jamais eu de « Valentin » donc bon... je vais quand même essayer de vous écrire un one-shot ou un drabble potable, dans le genre romantique (j'aime!), en tentant de ne pas plonger dans la guimauve rose ( je suis pas fan du sucre et encore moins du rose!!!) Bon... comme vous pouvez vous l'imaginer... J'écris mon c



Chapitre 1: Saule pleureur (ou le commencement de tout chose)



Une jeune femme blonde s'éveilla doucement. Pour elle, aucun stress, le quatorze février n'étant qu'un jour comme les autres. Elle ouvrit ses beaux yeux verts sapins. Elle aurait, si elle l'avait souhaitée, pu passer cette journée à faire l'amoureuse éperdue devant un jeune homme charmant qui la couvrirait de perles, d'or et de poèmes tout le jour et peut-être une partie de la nuit. Mais jamais elle n'avait éprouvait le besoin de donner la main à un homme, entrave à sa liberté. Ou alors, elle combattait avec ferveur cette envie d'être aimée. Son homme, si un jour, la folie l'emmenait à cette bêtise, serait romantique, courageux... Le prince charmant des contes qu'elle s'inventait étant enfant.

♥

Elle avait fait sa toilette et avait rejoint ses frères dans le salon familial. Le plus grand des deux, Kankuro, était fiancé, depuis peu, à une jeune femme tout-à-fait ravissante, le plus jeune, Gaara, ne s'intéressant pas encore aux femmes. Kankuro devait partir peu après rejoindre sa fiancée et ne rentrerait que tard le soir. Gaara passerait ce jour comme tous les autres. Au jardin, peut-être à converser avec sa sœur. Elle se leva, son jeune frère fronça les sourcils avant de la questionner :

-Où allez-vous Temari ?

Elle lui adressa un sourire des plus sublimes avant de lui répondre doucement :

-Je pensais aller me promener un peu près de la forêt. La température semble se faire plus douce.

Le brun leva les yeux vers elle.

-Temari, ma sœur, prenez tout de même une veste chaude.

Elle leva les yeux au ciel. Protecteurs. Un peu trop à son goût. Elle le rassura d'un hochement de tête et d'un sourire. Bien sûr qu'elle se couvrirait pour sortir. Elle n'aimait pas être malade. Elle souhaita à ses frères de passer une bonne journée. Devant la porte, elle salua sa femme de chambre qui l'aida à se vêtir chaudement puis elle sortie. Elle longea le petit ruisseau gelé par endroit qui lui permettait de s'approcher un peu plus de la forêt. L'air frais lui brûlait un peu les joues et le nez, mais bizarrement, elle aimait cette sensation. Peut-être le verrait-elle. Mais elle ne se faisait pas d'illusions. Il était sans doute trop tôt pour qu'elle puisse le croiser sur son chemin.
Une journée comme les autres. Sauf qu'elle ne pouvait s'empêcher de penser à lui. Elle appréciait tant s'entretenir avec cet homme. Sa présence, sa façon de parler, de se mouvoir, de détourner le regard lorsqu'elle le regardait, de répondre à ses sourires, de la taquiner... Son regard... Elle l'appréciait. Elle aurait dû, la veille, lui proposait de passer la journée avec elle, quoi qu'elle se serait mal vue lui faire une telle demande. Elle aurait rougi, son regard aurait fui le sien et il aurait été amusé de la voir ainsi tourmentée sans raison apparente. Perdue dans ses pensées, elle n'entendit pas les pas derrière son dos et sursauta lorsque deux mains fraîches se posèrent sur ses yeux.

♥

La personne derrière elle chantonna un :

-Devinez, Miss Temari, qui je suis.

Elle sourit.

-Monsieur Nara... je sais parfaitement que c'est vous. Vous n'êtes plus original...

Il enleva ses mains du visage de la blonde et elle se retourna pour le saluer.

-Comment allez-vous monsieur ?

-Très bien, merci et vous ?

-Je vais bien merci.

Ils reprirent leur marche.

-Comment vont vos frères ? J'ai appris que votre plus grand frère est fiancé ?

Il lut dans ses yeux une étincelle de surprise. La nouvelle s'était donc à ce point répandue ?

-Oui, à Miss Anaé. Une personne très aimable.

Elle aimait parler, c'était indéniable. Ou alors, elle n'aimait pas le silence. Qu'importait, il aimait l'écouter parler des heures entières.

-Monsieur, m'écoutez-vous ?

Il se retourna vers elle.

-Euh...

Elle s'arrêta alors de marcher, vexée. Il fit de même. Elle mit les mains dans les poches de son manteau et tourna la tête pour fuir son regard.

-Pourriez-vous me raconter, encore, comment nous nous sommes rencontrés ?

Elle fronça les sourcils. Il la connaissait parfaitement cette histoire, il en était un des acteurs principaux. Il se sentit alors obligé de s'expliquer en disant qu'il aimait lorsqu'elle romançait cette histoire. Elle sourit. S'il appréciait qu'elle la lui raconte, elle ne voyait pas de raison de ne pas le faire. Elle sembla réfléchir quelques instants. Avant de recommencer à marcher en commençant.

-C'était une fin d'après-midi d'été, il y a de cela un peu plus de deux ans. Je me promenai comme à mon habitude le long de la rivière miroitante. Le soleil déclinait à l'horizon changeant le ciel de couleur. Près du soleil, le ciel s'orangeait puis prenait des teintes de rosées à violettes. Les champs étaient couverts de blés dorés et seuls les alentours de la rivière, et la rivière elle-même n'étaient pas de la même couleur que l'horizon doré. Reportant mes yeux sur le bord de l'eau, plus loin, là où se dressait un majestueux saule pleureur, je vous ai vu, couché sous les branches tombantes et fraîches de l'arbre de lumière. De ma vie, je ne vous avez jamais encore vu. Vous étiez assoupi, une légère brise faisait parfois voleter quelques de vos cheveux qui s'échappaient de votre catogan. Ma curiosité a fait que j'ai voulu m'approcher un peu plus, toujours plus. Jusqu'à être assise près de vous. Je suis restée là, à vous contempler et j'ai voulu voir vos yeux avant que la lumière du soleil ne me le permette plus. Alors je vous ai ordonné de vous réveiller et vous avez fini par ouvrir les yeux. Je suis restée hypnotisée par votre profond regard noir.

-Et moi par le votre, si envoûtant, changeant de couleur selon la lumière. Je ne pensais pas qu'une personne aussi belle pouvait exister. J'ai cru être encore assoupi, peut-être le suis-je toujours ? Êtes-vous irréelle ?

Elle rit doucement. Ne relevant que la dernière question. Non, bien sûr que non, elle n'était pas irréelle. Elle sortit la main de sa poche et prit celle du jeune homme.

-Vous voyez bien, que je ne suis pas irréelle...

Et elle remit sa main dans sa poche.

-J'ai envie d'encore vous poser cette question...

-Reprenons. Où en étions-nous déjà ?

-Je venais de me réveiller.

-Ah oui ! Donc... Ne voudriez-vous pas continuez ?

-Bien. Alors je me relève et vous tend la main pour que vous vous leviez vous aussi. Nous parlons, je vous ramène chez vous...

-Allez moins vite ! Je vous en prie...

Il soupira. Il n'avait pas envie de raconter cette histoire. Il ne savait même pas s'il avait encore envie ne serait-ce que de l'écouter. Peut-être était-ce parce qu'il mourrait d'envie d'enfin arrêter de « tourner » autour du pot ?

-Miss Temari... Suis-je obligé de la raconter ? Ne préféreriez-vous pas continuer ?

Elle parut attristé et il le remarqua mais elle hocha doucement la tête.

-Le soleil avait laissé place aux paillettes d'argent et à la lune étincelante. Grâce à celle-ci, nous avons pu marcher sans s'éloigner du sentier. Nous parlions. De brèves présentations sans vraiment se présenter. Je n'ai su votre nom que plus tard. Près de deux jours plus tard, lorsque nos routes se sont croisées à nouveau. Ce soir, le soir où je vous avez rencontré, vous m'avez dit beaucoup de choses sur vous, et j'en avais fait de même. Nous nous connaissions brièvement. Vous aviez proposé de me reconduire jusque chez moi, je vous avais dit qu'il était inutile de vous causer tant de peine.

-Et j'avais alors répliqué qu'il était imprudent qu'une jeune femme se promène seule alors que le soleil avait disparu.

-Je n'avais pas aimé que vous me preniez pour faible. Mais j'ai accepté, pour ne pas vous blesser, pour encore vous écouter parler et surtout, pour ne pas avoir peur tout le long du restant trajet. Deux jours plus tard, nous nous sommes revus. Par hasard. Je me promenai encore et vous étiez sous le même saule pleureur. Ceci devint ne habitude. Nous nous retrouvions sous ses branches presque tous les jours et nous y restions jusqu'à voir la lune miroiter sur l'eau claire de la rivière. Puis vous me raccompagniez jusque chez moi. Nous nous saluions et je vous regardais disparaître à l'horizon. Mais l'arbre est mort il y a peu. Suite à un orage, il est tombé, ses branches flottaient sur l'onde. Nous nous sommes assis près de ses branches, au bord de l'eau. Il faisait frais, ce serait bientôt l'automne et vous vous êtes alors mis à réciter ces quelques vers d'un poète encore peu connu « Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; Adieu vive clarté de nos étés trop courts ! »*. Vous n'avez pas récité la suite, je le devinais, je me penchai alors vers vous pour que vous récitiez encore des vers et c'est ce que vous fîtes. Je restai alors suspendue a vos lèvres. Je ne connaissais pas ce poète, vous me l'avez fait découvrir. Les jours qui suivirent vous me récitiez encore quelques de ses vers, tout en essayant de les sortir lorsque l'occasion se présentait.

Il souriait. Elle aussi. Ses yeux étaient remplies de larmes et il n'aurait su dire si c'était la faute du vent ou si c'était la nostalgie. Elle s'arrêta de parler et le fixa.

-Vous ne m'avez toujours pas dit qui était ce poète.

-C'est à vous de le découvrir. De votre côté, vous ne m'avez encore jamais dit pourquoi vous passiez vos jours à vous promener seule ici quand vous n'étiez pas avec le plus jeune de vos frères. Quand me le présenterez-vous ?

-Je ne sais pas. Passons. Racontez-moi la fin de l'histoire Monsieur.

-Bien, je vous accorde le loisir de m'écouter parler.

-Ne faites pas comme-ci vous me faisiez une si grande faveur...

-Bien... Donc, les jours passaient. Et qu'importait le temps, nous étions à marcher sur le sentier. Bien sûr, le temps décidait de la longueur de nos promenades. Chaque jour passé près de vous, je priais de vous voir encore le lendemain et les jours d'après. Et à maintes reprises, vous m'avez fait comprendre que quoi qu'il arrive, vous ne voudriez jamais vous unir à un homme, quel qu'il soit. Parce qu'il sont tous pareil selon vous. Et que de ce fait, vous ne seriez jamais heureuse près de l'un d'eux.

Il avait un peu de mal à aligner ses mots, les cherchait longtemps. Il passait sa main dans ses cheveux et fuyait le regard vert sapin qui se posait sur lui par moment.

-Du reste de l'histoire, elle s'écrit encore en ce moment même. Je cherche mes mots, je fuis votre regard, je doute sur la suite de mes phrases... Et vous, vous marchez près de moi, ce qui ne fait qu'augmenter mon mal-être...

-Que voulez-vous dire ? Je ne vous comprends pas. Vous m'êtes si mystérieux aujourd'hui, je pensais vous connaître, et croire que vous ne manquiez jamais d'assurance, en moins d'une heure, vous me montrez que je ne sais rien de vous. Me voilà perdue !

-Croyez-moi, je le suis beaucoup plus que vous. Vous me troublez. Comme si votre cœur ne pourrait jamais être ébréché. Suis-je aussi comme les autres ? Vous priverais-je de votre liberté ? Si vous veniez à m'aimer vous aussi ?

Elle resta interdite devant ce semi-aveu.

-J'ai lutté en vain, mais je ne peux plus réprimer mes sentiments. Ces derniers mois ont été un supplice. Je me suis heurté à mon bon sens, à l'attente de ma famille, à vos discours, mais je veux faire fi de tout cela et vous demande d'abréger ma souffrance.

-Je ne comprends pas...

-Je vous aime... D'un amour ardent...*

Elle resta sans voix, immobile. Ne se rendant même pas compte qu'elle lui faisait passer les pires minutes de sa vie. Il s'approcha alors d'elle, pas réellement sûr de la suite des événements. Il sortit de sa poche une chaîne d'argent à laquelle était suspendu un pendentif. Une bronzite. Pierre aux tons marrons, placée sur le chakra du cœur, elle agissait sur le pouvoir d'aimer son prochain. Même si elle n'en avait pas besoin pour l'aimer. Lorsqu'il lui eut accroché autour du cou et qu'il se fut éloigné à nouveau, elle prit la pierre entre ses doigts en l'admirant silencieusement. Elle ferma les yeux quelques secondes avant de les rouvrir.

-Merci Monsieur...

-Est-ce là votre réponse ?

Elle entrouvrit la bouche comme pour parler, mais se ravisa. Elle porta la main à sa bouche en tremblant.

-Je... Monsieur... Non.... bien sûr que non, ce n'est pas ma réponse... Je ne sais pas quoi vous dire... Vous me surprenez beaucoup... J'ai toujours refoulé mes sentiments, et Dieu (Allah) sait que nombre ont été ceux à votre égard... Et qu'ils le sont toujours... Je... je vous aime...

~♥ The End ♥~



Les "♥" sont sensés être des coeurs, xD

*J'espère que vous avez reconnu Charles Baudelaire tout de même !!!
*Héhé... Pour les incultes, Orgueil et Préjugé. De Jane Austen. C'est Monsieur Darcy qui le dit à Miss Elisabeth... ♥ Bien sûr, j'ai à peine remanier pour que ça colle.

Je vous épargne l'histoire de ma vie... xD




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