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Fiction: Dans les ténèbres je cherche la lumière

Dans un monde rongé par les ténèbres, la haine et le chaos. Un monde qui avance vers sa fin. Un homme de bien, de lumière se dresse pour le sauver de sa damnation. Un homme au passé aussi sombre que ce monde, mais qui cherche la lumière malgré tout.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Mystère | Mots: 8418 | Comments: 1 | Favs: 6
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kyuubi215 (Masculin), le 04/02/2012
slt j’espère que ça va vous plaire



Chapitre 1: Prologue



«Au fin fond d’un pays inconnu hors du continent shinobi. Au milieu de celui-ci trônait une pyramide d’une taille impressionnante. La vie, semblait, au tour de cet édifice s’épanouir : la forêt autour s’étendait à perte de vue, cette même forêt s’emplissait de mouvement, divers animaux semblaient l’avoir pris pour domicile. La lune éclairait de sa lumière pâle ce spectacle.

À l’orée de la forêt, un jeune homme plutôt un jeune garçon, observait la pyramide. Il semblait avoir une dizaine d’années, il avait de courts cheveux noirs, une peau aussi pâle que l’éclat de l’astre de nuit, un visage qui ne portait plus les rondeurs d’un visage de jeune garçon, ses traits étaient tirés par la fatigue, ses yeux d’une couleur améthyste avaient quatre cercles concentriques. Il portait un simple t-shirt et un short tous deux noirs et des sandales de la même couleur et le tout recouvert par une cape noire qui touchait le sol.

Il s’avança vers la pyramide d’un pas lent, fatigué, ses yeux semblaient analyser la moindre parcelle de terre devant lui. Soudain, il leva sa main droite devant lui, tout en continuant de marcher, une faible explosion se produisit quelques secondes plus tard un peu plus loin de lui. Il continua son avancée, arrivée devant l’immense porte de fer, qui ne semblait pas vouloir s’ouvrir, il ferma les yeux, au bout de quelques minutes il finit par les rouvrir.

— Un sceau de sang. Se dit-il à lui-même d’une voix grave et fatiguée.

Il prit un kunai, s’entailla la main droite de laquelle un flot de sang s’écoula, il porta sa main ensanglantée à la porte. À peine avait-il posé sa main sur la porte que celle-ci s’ouvrit en grand avec un grincement sonore qui se répondit dans la forêt endormie, une multitude d’oiseaux s’envolèrent au-dessus de la forêt affolée par le bruit.

Il pénétra dans la pyramide, d’une démarche toujours aussi fatiguée, mais il semblait en alerte regardant partout à la fois. Il marcha dans les couloirs de cet édifice, s’enfonçant toujours plus loin toujours, toujours plus profondément. Au bout d’un moment de marche, où il eut à éviter une multitude de pièges tout aussi meurtriers les uns que les autres, il arriva à une immense crypte au cœur de la pyramide.

La salle était tellement grande, que son regard se perdit un moment sur ce qu’elle renfermait. Il arrêta de contempler la salle et se dirigea vers l’autel. Il semblait hypnotisé par ce qui trônait sur l’autel. Deux tablettes de marbre blanc gravées d’une élégante écriture. Lorsqu’il fut au niveau des tablettes, il put voir que la langue utilisée était très ancienne, mais qu’il parvenait à la lire malgré tout, ce qu’il fit.

«Lumière. Ténèbres. Nul ne peut exister sans l’autre. L’une fait exister l’autre, et les deux se complètent. Pourtant depuis la nuit des temps, un combat sans merci fait rage entre lumière et ténèbres. Un combat qui jusqu'à présent n’a pas de vainqueur, bien qu’à maintes reprises chacun des deux camps a failli l’emporter, pourtant toujours un élément vient rééquilibrer les forces.

Le bien. Le mal. L’un définit l’autre. L’un fait exister l’autre. Sans bien, le mal n’a pas lieu d’être. Sans mal, le bien n’existe pas. Le bien est lumière. Le mal est ténèbres. De cette vérité, un autre combat millénaire est né. À chaque confrontation, la balance penche, elle penche d’un côté puis de l’autre, mais au final l’équilibre est toujours rétabli.

La vie. La mort. L’une donne sa raison d’être là l’autre. L’une détruit l’autre. L’une est difficile et attachante. L’autre est simple, mais effrayante. Chacune a son temps et pourtant, toujours existent ceux qui ne comprennent pas la nécessité d’un début ou d’une fin. Toujours existent ceux dont l’extase de la vie fait oublier la promesse de la mort. Mais à chaque fois, chacune reprend ses droits sur l’autre.

L’équilibre doit toujours être rétabli. L’équilibre entre lumière et ténèbres, entre le mal et le bien et entre la vie et la mort quelque soit le tribut à payer, peut importe les conséquences. L’équilibre des forces, telle est ma vision de la paix et tel est mon objectif. Je combattrai jusqu'à ma mort pour cela et rien ne pourra m’en empêcher. Je paierais le tribut aussi lourd fut-il et j’endosserais les conséquences aussi lourdes furent-elle. Tel est mon destin, telle est ma vie, un sacrifice que je ferai sans aucune peur. Je le ferai pour sauver ce monde de la destruction qui l’attend.» lit le jeune garçon, avec un sourire sans joie, la tablette constituait son seul héritage d’une lignée dont il était le dernier descendant.

Pendant un long moment, il ne fit rien d’autre que lire, lire et lire encore. Au bout d’un moment, il leva les yeux des deux tablettes et ils vagabondèrent sur l’immense crypte dans laquelle il était et qu’il détailla plus en avant : des piliers de chaque côté de la salle, un plafond haut et tous les murs étaient recouverts de sceaux de sang. Il remarqua aussi qu’un tas d’objets était entreposé ici : des armes en tout genre, des parchemins divers, des armures variées et bien d’autre chose encore, mais pas la moindre trace de poussière qui était caractéristique de se genre d’endroit..

— une bulle temporelle. Constata le garçon, sans aucune faille et parfaitement indétectable, une œuvre d’art.

— Exact, lui répondit une voix venant du creux de son ventre.

— Alors Go-kun, ne te l’avais-je pas dit, ma vie et celle de ma famille ne se résument qu’en un seul mot “sacrifice”. Il a fait l’ultime sacrifice pour eux, il a scellé la vie de ses fils de leur enfant et celle des enfants de leur enfant, celle de mes parents et la mienne marquant la fin d’une noble lignée, notre lignée. Pourtant la plupart des gens ont oublié, et les autres, ceux qui se souviennent, ceux-là veulent détruire ce qu’il a bâti avec notre sang. Il marqua une pause où il contempla les tablettes d’un regard vide. Je comprends son geste, je le comprends très bien pourtant il m’est tellement difficile à l’accepter, à l’approuver, et puis quand je pense que tout cela, a commencé à cause d’une simple vengeance, la colère que j’éprouvais envers lui, devient de la haine, une haine dont l’intensité me consume et me plonge dans les ténèbres.

—…

— Il a en plus de cela condamné ce monde à la destruction à la suite de son choix. La résurrection de cette… cette chose, doit être évitée à tout prix. Et toi comme moi, connaissant le prix qu’il nous faudra payer pour leur survie et celle de ce monde. Tu sais Go-kun je n’ai nulle peur de la mort, car pour moi c’est plus une délivrance qu’autre chose.

— Eh bien, tu dois bien être le seul à ne pas en avoir peur. Ironisa Go.

Un silence s’installa, troublé uniquement par la respiration de Tenshi, ce dernier était plongé dans ses réflexions, les choix qu’il se devait de faire et qui allaient, inévitablement, changer le cours du destin, et même si cela allait sauver d’innombrables vies, les répercutions du changement qui allait s’opérer l’effrayait un peu, car elles lui étaient inconnues.

Un étrange sentiment s’empara de lui. Le doute l’assaillit à cet instant. Le nombre de questions qu’il se posait ne cessait d’augmenter, mais leurs réponses lui étaient toujours inconnues. Un malaise s’insinua en lui. Puis il repensa au pourquoi de sa présence dons cet endroit, il se rappela le nombre de vies en jeu. Il se rappela sa conversation avec le Gobi. De la promesse qu’il lui a faite. Un nombre de souvenirs afflua alors, des conversations, des entraînements, des colères et des peines, tout sa pour arriver ici et être remis en doutes par les écrits d’un homme sans doute mort depuis bien longtemps.

Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas l’homme derrière lui qui s’avançait d’un pas lent vers lui. Il faisait dans les uns mètre quatre-vingt-dix, doté d’une musculature conséquente. Il avait de longs cheveux entièrement blancs qui lui arrivaient au bas du dos. Il portait un pantalon noir avec un t-shirt bleu et des sandales ninja de la même couleur. Mais ce qui attirait le plus l’attention chez l’homme était ces yeux, d’une couleur améthyste avec des cercles concentriques.

Lorsqu’il arriva à hauteur du gamin, il posa une de ses grandes mains sur l’une des frêles épaules du gamin. Il vit le gamin disparaître de devant ses yeux et le sentit réapparaître derrière, la pointe d’un sabre sorti de nulle part pesait sur son dos.

— Si j’avais voulu te tuer, je ne serais pas venu à toi de cette manière.

— C'est la seule raison pour la quel tu es encore en vie, vieillard.

— Sache que je suis venu voir qui avait pu pénétrer dans la crypte. Lui expliqua l’homme. Je voudrai savoir ce qui t'a mené à violer l’enceinte de ce vestige oublié.

Le petit garçon rangea son sabre, et repartit vers les deux tablettes, qu’il effleura de ses doigts de façon fugace. Un geste que le plus vieux des deux vivants remarqua et qui le fit sourire. Il vit le gamin se retourner vers lui. Ils se figèrent lorsque leurs yeux se croisèrent.

— Comment ? dirent-ils de façon synchrone.

Puis soudain tout se figea, pendant plusieurs minutes ils se fixèrent en chien de faïence. Chaque un d’eux essayant de pénétrer l’esprit de l’autre sans succès. Puis au bout d’un moment, le jeune garçon sembla prendre le dessus dans ce combat mental. Il pénétra l’esprit de l’homme qui semblait tout aussi confus que lui. Puis se dirigea vers la mémoire de ce dernier. Lorsqu’il y arriva et la lut complètement. Il fut submergé par un sentiment de dégoût, qui se mua rapidement en une haine d’une intensité qui fit froid dans le dos de l’homme en face de lui.

Le noir submergea les yeux du petit, les rendant deux puits de ténèbres infinis. Il fixa le plus vieux d’une étrange manière les sourcils froncés puis disparut une nouvelle fois. Il frappa l’homme au visage qui ne put qu’encaisser et aller s’écraser sur le mur loin derrière lui. Le plus vieux eut juste le temps de se relever et de lever un bras pour bloquer le poing du gamin dont la force était impressionnante. D’une habile manœuvre il attrapa le poing du gamin, mais moins d’une seconde plus tard il sentit une vive brûlure à la main qui tenait le poing. Le petit frappa une nouvelle fois. Commença un corps à corps où le plus vieux faisait de son mieux pour éviter et parer les coups et attaquer tout en essayant de ne pas faire de mal au petit qui vraisemblablement avait laissé libre court a sa rage et a sa colère.

Soudain, l’homme fit plusieurs bonds vers l’arrière, et sans attendre la réaction du gamin commença une série de mudras. Les signes défilés si rapidement qu’il était difficile de les apercevoir. Moins de cinq seconde plus tard le porteur de la légendaire pupille, se dirigea vers le gamin en courant paume en avant. Il le prit de court en pausant sa main sur la tête de l’enfant.

— Ninpo : Descente en enfer.

Une nouvelle fois, tout se figea et les secondes défilaient. Le regard du gamin semblait hanté et de la sueur commença à perler sur son front. Le noir présent dans les pupilles du gamin commença à se résorber jusqu’à redevenir le point noir central d’un rinnegan à quatre cercles. Il se dégagea abruptement de la poigne de l’homme.

— Comment oses-tu poser tes mains sur ce corps ? Hurla le jeune garçon d’une voix plus profonde et plus grave que celle de tout à l'heure. Il t’est interdit de toucher cet enfant une nouvelle fois, car je serais ton adversaire. À ce moment là l’homme eu l’impression de voir deux ailes noires se déployer pendant juste l’espace d’une seconde. Je te tuerais.

Le gamin se retourna et avança vers l’autel qui reposait au milieu de la pièce. Il prit les deux tablettes et disparut sans se soucier des protestations de l’homme derrière lui.»

Tenshi se releva dans un sursaut, en sueur. Ce rêve combien de fois l’a-t-il fait ? Combien de nuits l’avait-il hanté ? Combien de fois devait-il revivre ce jour la, où tout a basculé. Il n’en savait rien et il avait arrêté de se poser la question depuis un moment. Il n’avait plus de temps pour cela maintenant.




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