Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Tuer pour vivre

Des erreurs. Une mission qui tourne mal. Un Shikamaru désorienté. Un Shikamaru qui doit se bouger... Et à côté de ça... La vie continue quand même ! ShikaTema, SasuSaku, NejiTen... et d'autres !
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akari-no-mai (Féminin), le 05/07/2012
Vous ne pouvez pas vous imaginer le stress devant mon ordi ! Je suis là, à chercher ce que je pourrais bien vous dire afin que vous lisiez et que vous appréciiez cette fiction... Alors bon...

Enjoy ?




Chapitre 9: Chapitre neuvième



Chapitre 9 :

Elle baissa la tête, donc son frère avait changé de poison ? Elle releva subitement la tête alors qu'il s'approchait pour l'aider à se relever.

-Kankuro... ?

Il fuit son regard, puis y plongea le sien le temps de lui dire, de lui avouer d'un signe qu'il était mort. La blonde ne dit rien. Elle se laissa relever par le Nara et se rassit dans son lit en remontant le drap sur elle. Elle tenta de parler plusieurs fois, cherchant quelques mots qu'elle ne parvint pas à trouver, puis, en silence, une larme, puis deux, puis trois dévalèrent ses joues. Le Nara s'approcha d'elle et elle plongea ses yeux dans les siens, elle paraissait tellement triste et en colère à la fois, tellement faible... Et la voix du brun se fit faible alors qu'il prononça son prénom. Il ne comprenait sans doute pas la raison des sentiments qui se lisaient dans les yeux forêts.

-Il... il restait mon frère Shikamaru... Mon frère, et même... même s'il a mal tourné, il restait mon frère. Et... il ne voulait pas me tuer, j'en suis certaine, sinon, il ne se serait pas raté...

Elle était persuadée que ce qu'elle disait était vrai, et ça l'était sans doute.

-Temari... tu devrais prendre des nouvelles de Gaara. Je suis sûr qu'il...

-Ne me dis pas ce que je dois faire Shikamaru. Je te l'interdis. D'ailleurs, ne me parle même plus.

Le brun arqua un sourcil, il ne chercha pas à comprendre. Elle ne voulait plus qu'il lui parle, très bien, il ne parlerait pas. Plus. Il fit le tour du lit et s''assit sur le fauteuil. Il avait la flemme de rentrer chez lui sous la pluie de toute façon, il n'avait pas vraiment envie d'une deuxième douche froide, la première étant qu'il n'avait plus le droit de lui parler. Elle lui tournait le dos. Il n'existait plus pour elle, n'avait sans doute jamais existé.

-Je te déteste. Tu entends ? Je te déteste ! Je te hais, de tout mon être, tu... tu...

Et elle se mit à pleurer plus fort, ne parvenait pas à contrôler ses larmes, ses sursauts de colère et de tristesse. Elle répétait tout bas qu'elle le détestait, il ne disait rien, n'avait pas le droit de parler et pour une fois, il obéirait. Il se releva et la rejoignit, contournant à nouveau le lit, il se posta devant elle, et alors qu'elle tenta de le repousser, il la prit dans ses bras, doucement, faiblement, mais la prit dans ses bras sans qu'elle ne se débatte. Elle pleurait toujours, disait toujours qu'elle le détestait, mais de moins en moins fort, jusqu'à que son souffle redevienne régulier et qu'elle s'endorme, il l'a tint dans ses bras. Il n'aimait pas la voir souffrir. Désormais, il le savait, en était certain. Et, à l'avenir, il ferait tout pour qu'elle ne souffre plus jamais.
Il desserra son emprise et s'assit sur le sol, dos au lit. Le soleil déclinait. Le ciel se teintait de couleurs rougeoyantes et les quelques nuages, plus hauts, se faisaient roses. Enfin, le soleil disparut entièrement derrière la colline et le ciel s'assombrit. Il vit la première étoile de la nuit briller et repensa à ce qu'elle lui avait dit, il voulut faire un vœu, se tourna vers elle, et, finalement, n'en fit aucun : il lui fallait le réaliser seul, sans l'aide d'une étoile. Il entendit la porte s'ouvrir doucement, vit la lumière s'éteindre, ou alors, c'étaient ses yeux qui se fermaient, après quoi il n'entendit plus rien que le calme. Un calme léger, agréable, doux. Puis les quelques rayon chauds du soleil entrant par la fenêtre dont les rideaux étaient grands ouverts eurent raison de son sommeil et il dut se réveiller. Il se lava le visage à l'eau froide et alla ouvrir la fenêtre. Il s'y pencha quelque peu, regardant distraitement les nuages, masses de coton, s'éloigner, remplacés par d'autres, à la texture semblable mais à la forme différente. Il les regarda, sans vraiment les voir. Il jeta un coup d'oeil à la pendule : sept heures trois. S'il ses souvenirs étaient exactes, les aides-soignantes commençaient à passer dans les chambres vers la demi, ou huit heures, il ne savait plus -étant donné qu'il n'en avait rien à faire-. Il soupira, on le verrait donc et le virerait à coups de pieds dans l'arrière-train... Génial. Les secondes puis les minute passèrent, trois coups furent tapés à la porte et une jeune femme brune, vêtue d'une blouse verte claire entra et finit de réveiller la blonde.

-Bonjour mademoiselle, je vais finir ma tournée et reviendrais vous voir une fois que vous serez parfaitement réveillée avec une infirmière afin de vérifier s'il y a du mieux.

Puis elle ressortit. Tant mieux pour le Nara, car le mur de l'hôpital ne l'intéressait pas vraiment, qui revint dans la chambre par la fenêtre.

-Allez Temari, tu as entendu la gentille aide-soignante ? Il faut que tu te réveilles.

-Je suis fatiguée... Va t-en.

Le brun haussa un sourcil, fatiguée ? Elle, la fille la plus galère que le monde portait était fatiguée ?

-Fille galère, tu n'as jamais autant dormi de ta vie que depuis que tu es à l'hôpital, debout !

-Va t-en !

-Temari, je sais que tu détestes les hôpitaux...

-Et alors ? Dégage !

-Si tu te lèves et que tu marches, ils verront que tu n'as pas besoin de rester ici plus longtemps...

-Shikamaru, dégage ! Tire-toi ! JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE VOIR !

Le brun marqua un temps d'arrêt, elle ne voulait plus le voir ? Plus jamais ? Cela voulait-il dire qu'il n'était vraiment rien pour elle, qu'elle mettait une croix sur lui, le rayait de sa vie, voulait l'oublier ? Il avait fait une erreur, voir plusieurs et elle ne semblait pas prête de les lui pardonner. Il inspira une grande bouffée d'air avant de la regarder douloureusement dans les yeux et dit faiblement :

-Même si je te fais sortir d'ici ?

-Même si tu me fais sortir d'ici.

-Je te fais sortir d'ici et je sors de ta vie, cela te convient mieux ?

-Je ne veux rien te devoir.

-Disons que... que c'est pour racheter en partie ma faute...

Elle porta ses yeux sur lui, une pointe de mépris étincelant dans son regard blessé :

-Ta faute ? Laquelle ?

Le brun fronça les sourcils.

-Très bien. Au revoir Temari.

Ses pas le menèrent à la porte de la chambre sans penser qu'il se ferait sans doute jeter par le personnel. Elle n'avait pas besoin de lui, après tout, elle était assez grande pour savoir ce qu'elle avait à faire.

-Non, ADIEU !

Le dernier mot de la blonde le foudroya alors qu'il fermait la porte doucement. Il ne faisait et ne ferait jamais plus partie de sa vie. Il eut du mal à lâcher la poignée de la porte, cherchant vainement un appui, quelque chose où s'accrocher pour ne pas tomber. Il entendit ses sanglots étouffés les larmes aux yeux, mais il n'avait pas le droit de pleurer. Tel une ombre, il s'enfuit de cet hôpital. Il arriva dehors essoufflé et laissa rouler sur ses joues la preuve la plus visible de sa peine. Il était détruit, elle l'avait détruit de l'intérieur. Au plus profond de lui, une petite voix ne cessait de répéter, plus faible à chaque fois, comme mourante, qu'il n'était plus rien. Plus rien pour elle, plus rien pour lui-même, plus rien, du tout. Que bientôt il s'effondrerait sans parvenir à se relever, qu'il passerait ses jours, ses nuits, sa vie à la pleurer, à pleurer son erreur, à pleurer le passé. Elle avait raison cette fichue voix et c'était sans doute cela qui l'inquiétait le plus.
Elle ne sera plus jamais avec lui, il ne croisera jamais plus son regard, ne verra plus son sourire, ne se sentira plus jamais bien... Il mourra à petit feu, de l'intérieur, rongé par une peine grandissante.



Je crois que ça sent la fin... Mais étant donné que je me suis rendue compte que c'était de la grosse bouse... J'ai du mal à écrire... à continuer cette fic surtout... Mais cette fois, je la finirai, je me le suis promis ! :D



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