Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Tuer pour vivre

Des erreurs. Une mission qui tourne mal. Un Shikamaru désorienté. Un Shikamaru qui doit se bouger... Et à côté de ça... La vie continue quand même ! ShikaTema, SasuSaku, NejiTen... et d'autres !
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akari-no-mai (Féminin), le 31/01/2012
Vous ne pouvez pas vous imaginer le stress devant mon ordi ! Je suis là, à chercher ce que je pourrais bien vous dire afin que vous lisiez et que vous appréciiez cette fiction... Alors bon...

Enjoy ?




Chapitre 1: Chapitre premier



Prologue.

Je ne peux pas mourir maintenant ! Je ne peux pas, je ne veux pas. J'étais tellement décidé à retrouver Konoha, même si je sais que ce serait alors mon lieu de mort. Mais je veux revoir tous ces gens, ces anciens amis, même si tout a changé, même si tous me détestent, même si... même si même Naruto me déteste, même si Sakura ne m'aime plus... Je ne peux pas réellement les abandonner. Pas pour une durée aussi indéterminée... ! Je ne veux pas ! Jiraya... ? Ce n'est pas lui, plus loin, attaqué par les sbires d’Orochimaru ? Si... Enfin, je crois, je ne l'ai pas souvent vu... mais je crois bien que c'est lui... M'a-t-il vu ? J'espère... Ainsi, s'il arrive à rentrer vivant à Konoha... il pourra leur dire que je suis en mauvais état... Alors peut-être qu'ils enverront quelqu'un pour me récupérer...

__________Chapitre premier.

Encore une dispute, toujours des disputes... Eh bien oui, à quoi d'autre pourrait-on s'attendre quand il est question du Nara flemmard au possible et de son contraire féminin ? Bref, ces deux jeunes gens s'adonnaient donc à leur activité favorite, se disputer. Activité qui partait souvent d'un rien, un regard, un sourire, une grimace, tout était prétexte pour se disputer.

-Arrête !

-Mais... j'ai rien fait !!! Lâche-moi un peu fille galère, c'est bon là, va falloir te calmer. Cours de yoga, tu sais ce que c'est ? Si oui, va en prendre, si non, bah c'est la même !

-J'en ai marre, Shika, t'exagères ! Je ne te tiens même pas en plus.

-Ah, j'm'appelle plus « flemmard » ou « pleurnichard » ou je sais pas quoi d'autre ?

Il avait dit ça avec un petit sourire en coin, tout petit rictus qui apparut tout de même aux yeux de la jeune femme comme un « foutage de gueule » impardonnable, mais en même temps, il avait vu si juste, il avait si bien visé... Nier ? Se donner de foutues mauvaises raisons ? Nier lui était impossible, il n'était pas non plus des ces imbéciles qui aurait pu se remettre en question sur ce genre de chose.

-... Je tente de nouveaux surnoms... Flemmard te ferait trop plaisir, et moi, au moins et contrairement à certains, j'innove ! ... N'empêche, on dirait que tu as un peu oublié que demain, on a une mission...

Elle leva les yeux au ciel, déjà sûre de sa réponse.

-Quoi ? Ah oui ? Oh kuso... demain... oui... j'avais presque oublié...

Prévisible. Elle sourit sans qu'il ne le remarque, sourire qui s'effaça vite pour laisser place à un air légèrement excédé et se parlant presque à elle-même lâcha ces bribes de phrases :

-Oublié... De rang S... à Oto en plus... et Sasuke aussi, il l'a oublié... Imbécile de Nara.

-Oh ça va ! Au lieu de papoter pour toi-même, on devrait s'entraîner... C'est bien les femmes ça, papoter, même à elles-mêmes pour dire des bêtises...

Elle soupira, lui aussi et ils commencèrent.
Elle récupéra son éventail tombé plus loin sous le choc et se redressa doucement, une perle de sueur suivant les traits de son visage, lui essayait de reprendre son souffle. Une fois relevée, et juste avant qu'il ne veuille lui lancer une autre attaque, elle tenta un sourire et souffla :

-Je suis prête à parier que t'en peux plus.

-Parie et tu vas perdre. C'est plutôt toi qui es à bout.

-C'est pas vrai... je... je pourrais courir un marathon !

Il le voyait bien, qu'elle mentait, il sourit.

-Ne mens pas. De toute façon, il va bientôt faire nuit. Nous devrions rentrer.

Et lui, il ne mentait pas. Elle prit le temps d'observer le ciel qui prenait peu à peu un dégradé de couleurs de violet à orange en passant par le rose et il lui sembla que le soleil avait embrasé la plaine de jour si verdoyante. Ce doux tableau lui fit murmurer un faible oui et le Nara lui prit la main sans rien dire pour l'en détacher sans casser son observation trop brusquement.
Puis changeant finalement d'avis, prit un autre chemin que celui de son habitation. Arrivés, ils s'assirent devant les derniers rayons qui passaient encore la montagne. Le brun avait finalement fermé les yeux, pas qu'il n'aimait pas ce tableau, pas qu'il avait marre de le voir tous les soirs. Non, juste qu'il était vraiment fatigué et à quoi bon en profiter si elle était à côté de lui sans pour autant lui appartenir ? Elle tourna la tête vers lui, il s'était légèrement allongé, s'appuyant sur ses coudes pour encore sentir le vent parfumé du soir, et elle fit presque comme lui, à la différence, qu'elle posa sa tête sur le torse de son compagnon d'armes. Il entrouvrit alors les yeux et ne se retint pas de lui lancer une petite pique.

-Mademoiselle est-elle confortablement installée ?

-Hm... A vrai dire, pas spécialement. Tu veux le détail ?

-T'es chiante.

-Tu ne t'en aperçois que maintenant ? Regarde, la première étoile de la nuit ! Quand j'étais petite, avec mes frères, quand on la voyait, on faisait un vœu.

-Ah oui ?

Elle souriait, comme si elle se revoyait petite, croyant que l'étoile lui exaucerait son vœu.

-Petite étoile, première étoile de la nuit tombante, entends mon vœu, entends mon souhait et fais qu'il se réalise en cette nuit éblouissante.

Elle murmura alors, plus bas encore qu'un murmure, des mots qu'il n'entendit pas avant de lancer gaiement un « merci » à l'étoile scintillante.

-Je vais essayer aussi.

Il répéta ce qu'avait dit la blonde et fit un souhait lui aussi.

-J'ai froid Shikamaru flemmard... On peut rentrer maintenant.

-Si tu te décides à te lever, oui.

Elle se leva sans rien dire, époussetant sa tenue. Il fit de même, sans l'époussetage. Et ils retournèrent à la demeure du Nara.

Ellipse temporelle : une nuit

Le matin arriva bien trop tôt à leur goût, et Temari s'insulta alors de ne pas avoir pensé à fermer les volets la veille. Le soleil hier enflammant la plaine l'enflammait elle maintenant et si elle avait été un certain flemmard, elle aurait balancé un « galère » au lieu de dire une grossièreté. Car justement, les grossièretés, elle connaissait très bien et elle ne faisait aucun effort pour se débarrasser de cette vilaine habitude. Elle voulait être libre et n'être, de toute sa vie, à personne, alors elle ne s'embarrassait pas à avoir des manières dignes d'une fille de rang social si élevé, parce que fille puis sœur du Kazekage, il fallait l'avouer, c'était loin d'être bas. Elle s'étira avant de se lever définitivement, se lava, s'habilla et se coiffa. Ensuite elle se dirigea vers la chambre de son hôte et y entra sans taper à la porte de chêne clair. Elle se posta juste après celle-ci et cria à l'intérêt de l'endormi :

-Debout flemmard ! Magne-toi le c*l ! On doit être aux portes du village dans moins d'une heure !

De sous les couettes sorti un ananas (j'ai pas pu me retenir) encore dans le brouillard.

-T'es chiante.

D'un coup, c'est fou ce qu'elle se sentait bien. Ces trois mots dits lui avaient fait pour effet de lui mettre le moral au top niveau, elle sourit et devint plus douce.

-Allez Shikamaru, lève-toi...

-T'es une stressée de la vie toi, galère. Moins d'une heure, ça me laisse encore le temps de dormir un peu ! Je suis pas une fille moi... j'ai pas besoin d'autant de temps pour me préparer !

Ses yeux étincelaient maintenant d'une lueur meurtrière et elle avait les poings serrés posés sur ses hanches.

-Tu ne tiens pas à la vie toi. Je me trompe ?

Après cette phrase qui déclarait que c'était la guerre, elle sauta sur le pauvre jeune homme ayant pour but de le faire chier jusqu'au bout.

-Je vais te tuer Nara !

Il rigola. La laissa un peu s'amuser à essayer de le « tuer » puis, quand il décida que son jeu avait assez duré, il prit les choses en main. Il lui empoigna les poignets et en un mouvement, elle se retrouva sous lui.

-Alors... Qui va tuer qui ?

Sans rien dire d'autre, il soupira et se leva. Cependant, elle semblait ne pas avoir décidé que c'était fini. Elle lui sauta sur le dos, il leva les yeux au ciel.

-Temari... t'as quel âge déjà ?

-Si tu parles d'âge mental... alors... je dirai... deux ans, sauf qu'à deux ans, on s'amuse pas à sauter sur le dos des gens, alors je dirai trois ou quatre ans... Je sais pas. Et sinon, en vrai... ? Rappelle-toi.

-J'aime pas les devinettes !

Elle fronça les sourcils.7

-Idiot ! Tu es sensé le savoir quand même ! Moi, je connais ton âge et même ta date d'anniversaire !

-Alors, je vais te demander juste mon âge.

-Dix-huit. Alors ? Tu doutes encore ?

-Tss... tu as vingt et un ans.

Elle soupira.

-Je suis vieille... hein ?

-Trop pour moi en tout cas. Si tu avais mon âge, à part ton caractère pourri, tu serais ma femme idéale.

Elle le lâcha, sentant que ses joues rougissaient et se retourna pour partir. Et balança froidement :

-Dépêche-toi.

Et elle claque la porte. Maudissant sans le vouloir ses parents, elle, tout le monde, tout l'Univers d'être née trois ans avant lui. Elle aurait dû le prendre pour un compliment, mais elle n'y arrivait pas. Elle aurait pu être à lui autrement. Elle ferma les yeux voulant empêcher ses larmes d'en franchir la barrière. Pourquoi est-ce-que ça lui faisait si mal ? Pourquoi ? Elle s'était pourtant juré de ne jamais appartenir à personne. Et lui, en quelques instants, quelques paroles, il cassait tout.
En vrai et pour tout s'avouer, avant, elle voulait avoir quelqu'un un jour qui l'aime, qui soit là pour elle, qui sécherait ses larmes, qui la prendrait dans ses bras pour la réconforter. Parce que même si elle était Temari, elle n'en restait pas moins une fille, avec des hauts et des bas même plus au ras du sol, non, sous terre. Mais elle avait abandonné le souhait d'aimer et d'être aimé, puisqu'ils étaient tous les mêmes, sans exception. Tous. Pas un pour rattraper l'autre. Génération juste un soir. Elle leur cracherait tous dessus, un à un. Elle n'avait pas à pleurer à cause de lui, ni pour lui. Elle souffla pour se ressaisir. Ils feraient cette mission ensemble, alors autant que tout se passe bien. Si elle avait été une autre, elle lui aurait dit qu'elle l'aimait, même si c'était pour que le résultat soit une nuit près de lui. Mais elle ne le voulait pas comme ça. Pas pour nuit. Elle, si elle l'avait, elle voulait que ce soit pour toujours, ou mourir. D'ailleurs, ce n'était pas une trop mauvaise idée. En arrivant dans la cuisine du Nara, elle jeta un œil à l'horloge qui semblait lui crier qu'ils allaient être en retard. Moins de vingt minutes...
Il finissait de s'habiller, se demandant une énième fois pourquoi elle était si vite partie, pourquoi elle avait claqué la porte, pourquoi ses derniers mots avaient été si froids, le glaçant entièrement, plus même qu'une douche froide. Ce ne pouvait pas être pour ce qu'il lui avait dit. D'ailleurs, qu'avait-il dit au juste ? Il leva les yeux au ciel, la rejoignant, au rez-de-chaussée ou elle l'ignora royalement. Et il n'entendit plus sa voix jusqu'aux portes du village ou elle consentit enfin à parler... à Sakura. Ce qui le laissait seul puisque les deux filles discutaient, sans doute de la mission, de Sasuke, pas de lui, Temari n'était pas du genre à s'étaler. Ce n'est pas maintenant qu'il connaîtrait les ou la raison de la mauvaise humeur de la blonde galère. Galère.

Naruto arriva vite, suivi de Kakashi. Equipe récupération Sasuke. Une équipe presque entièrement recomposée.




Et voilà !! Qu'en pensez-vous ?



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