Fiction: Un sourire angélique

Une mystérieuse jeune fille arrive au village de Konoha. Qu'a-t-elle à cacher? Qu'a-t-elle à dévoiler?Qu'est-ce qu'elle recherche? Autant de questions et une seule réponse, la vérité. Cette histoire, je la raconte encore dans mon journal intime, je risque de ne pas avoir beaucoup de temps à vivre, mais j'espère que mon mari et la génération future transmette encore l'histoire de cette jeune fille. Après tout, c'est aussi grâce à elle que j'ai trouvé l'amour... Hinata
Mystère | Mots: 3085 | Comments: 2 | Favs: 2
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Lulliaby (Féminin), le 24/01/2012




Chapitre 1: Une étrange découverte



La nuit qui avait précédé son arrivée avait été particulièrement mouvementée. Je m'en souviens encore comme si c'était hier et bon nombre de gens savent à quel point sa disparition nous pèse encore aujourd'hui. C'est étrange l'attachement que l'on porte à une personne, c'est encore plus déroutant lorsque l'on se rend compte de ce lien après l'avoir perdu à tout jamais.. Mais j'éviterais de vous faire larmoyer dès le début de cette histoire, ce n'est pas mon but.

Ce soir là, la forêt qui entourait le village de Konoha semblait vouloir se grandir pour réussir à engloutir tous ses habitants. La pluie qui s'y était déclarée et le vent qui soufflait dans les branches des hauts arbres créaient une tempête qui renforçait cette impression d’être pris au piège. Pourtant, aucun habitant ne se plaignait jamais de cette étrange ambiance. Cette nuit là plus qu’une autre, j’étais restée cachée dans mon armoire sans avoir même l’idée de vouloir en sortir. C’était sans aucun doute une réaction puérile, mais est-il dit qu’un ninja sanguinaire ne craint rien ? Réflexions faites, oui ceci est dit… mais pas prouvé. Je ne me souviens pas exactement quand je réussis à m’endormir mais le lendemain matin, je bavais presque sur mes vêtements, la porte de ma penderie entre-ouverte. Le jour n’était pas tout à fait levé mais les oiseaux commençaient déjà à chanter, j’en déduisis qu’on viendra bientôt me faire lever. Je m’empressai de me relever, arrangeai l’état de mon pyjama, me dirigeai vers l’armoire et remis toutes mes affaires en place. J’observai l’état du dehors avant de me remettre au lit, l’atmosphère à cette heure m’avait toujours semblé inquiétante, s’il m’arrivait un jour de ne plus entendre les musiques matinales environnantes, j’imagine que cela m’annoncerai un mauvais présage. Je pousse sans doute le drame un peu loin, ou alors je réfléchis simplement un peu trop. En arrivant pour me réveiller quelques minutes plus tard, on ouvrit la fenêtre refroidissant légèrement la pièce. Un courant d’air se faufila jusque sous mes couvertures, je frissonnai. J’entendis une voix bienveillante me dire :

-Mademoiselle, je vous ai vu, réveillez-vous voyons, monsieur votre père souhaite vous parler d’une affaire urgente.

Ces quelques mots se voulant encourageant suffirent à mes couvertures pour se retrouver par-dessus ma tête. Cela fit rire Neji qui s’empressa de venir me motiver… à force de chatouilles ! Un réel coup bas pour moi de me laisser convaincre de cette manière ! Depuis les dernière vacances mon cousin et moi nous sommes énormément rapprochés. Nous avons laissé nos différends de côté quand il a enfin voulu comprendre que je n’avais pas choisi ma place, et qu’en plus de cela elle me dérangeait plutôt qu’autre chose. Étrangement, le garçon froid que j’avais côtoyé toute mon enfance s’était petit à petit ouvert pour finalement laisser place à un jeune homme, juste heureux de vivre. N’est-ce pas le plus important ? Après avoir parlé de choses et d’autres, nous nous décidâmes enfin à descendre voir ce que mon père me voulait. Ce n’était pas un homme à me faire demander parce qu’il était fier de moi, c’était même plutôt l’inverse. Que je le fasse attendre ou non ne le dérangerait pas plus que ça. Comme d’habitude, il m’accorderait quelques minutes en me demandant de quoi je souhaitais l’entretenir en oubliant tout simplement que ma présence était due à son caprice et non au mien. Neji derrière moi m’encouragea d’un clin d’œil, en me faisant comprendre, du bout des lèvres qu’il m’attendrait dans le jardin. J’entrai donc dans la gueule du loup, saluant gravement mon paternel et ne lui accordant aucune forme d’affection. Quand j’avais atteint mes 15 ans, j’avais compris que cela pour lui n’avait pas la moindre importance pour lui et toute cette fausse estime que je lui témoignais dans mon enfance s’était évanouie d’un coup pour laisser place à une indifférence la plus totale. L’entretien se passa tel que je l’avais prédit et je m’apprêtais à sortir de cette pièce étouffante quand il me dit :

-Hanabi, a encore su montrer son talent lors de sa dernière mission, je me demande quoi faire de toi.

Je faillis ne pas répondre à sa boutade, mais vous le comprendrez, c’était bien trop tentant.

-Tu n’as pas à te poser cette question, tu n’as d’ailleurs jamais réussi à la formuler correctement. Ce que tu te demandes, ce n’est pas quoi faire de moi. C’est comment te débarrasser de moi. Après tout, à quoi pourrait bien servir une héritière si fragile au clan Hyûga ? Je l’admets, à pas grand-chose. Mais essaie juste un peu de me supprimer et tu t’en mordras les doigts. Sais-tu père, j’ai changé. Que tu ne le remarques pas me désole, mais après tout, que puis-je espérer de plus de toi ?

Je sortis en fermant la porte le plus doucement au monde. Mes mains tremblaient légèrement, je vous avouerai avoir légèrement eu peur de bafouiller devant mon père ce jour là. Mes mots n’ont peut-être pas eu d’impact mais on ne me demanda plus d’aller lui rendre visite chaque matin, et même si des bruits étranges courant dans notre maison sur notre léger affrontement. Ce différend ne déborda pas. Je racontais ceci dans les minutes qui suivirent à Neji qui fit un sourire contrit. Le fait d’être dans une branche annexe de la famille lui avait toujours pesé et le fait de me voir quitter si facilement mes obligations l’énervait légèrement, mais je n’étais pas faite pour ça. Il me proposa d’aller s’entraîner dans la forêt ce que j’acceptai très vite, un certain malaise commençant à se créer. Arrivés au bord de la rivière, nous commençâmes à nous préparer. J’avais appris grâce à Sakura à contrôler mon chakra et je commençais à le concentrer en un même point. Neji, quant à lui, activait déjà son Byakugan. Mon cœur commençait à s’emballer comme à chaque début de combat et je l’obligeais à se calmer. Quand j’ouvris les yeux, Neji était déjà sur moi et avait repéré mon méridien le plus actif et je me dépêchais d’en changer. Techniquement cela était impossible mais je privilégiais la vitesse de circulation de mon chakra à celle de mon corps, tactique très risquée mais face à Neji, obligée. Neji commença l’offensive et je me dépêchai de me protéger grâce aux 64 poings du Hakke protecteur, il s’éloigna stratégiquement et atteignit l’un de mes méridiens avec sa main. Je sentis tout de suite comme un blocage dans mon corps. Comme à son habitude, mon cousin avait touché juste. J’activais alors mon Byakugan et il se produit une chose étrange. Ma vision se décupla et fut attirée par une silhouette inerte cachée dans les buissons. Cela m’interpela et alors que Neji repassait à l’attaque je bouchais la plupart de ses méridiens essentiels et le mit au tapis. Cela ne manqua pas de le blesser dans sa fierté mais je savais pertinemment qu’il n’avait pas mit toute sa force dans cet affrontement et je le lui fis remarquer. Il grimaça, tout d’abord parce que cela lui faisait mal et ensuite, parce que je l’avais démasqué. Ce n’était pas vraiment naturel pour lui de retenir ses coups mais je l’en remerciais intérieurement, voyant l’état dans lequel je l’avais mis. Je lui indiqua ensuite les buissons.

-Oui j’ai ressenti la même chose que toi, je ne sais pas ce que c’est et si cela signifie grand-chose donc je n’y ai pas vraiment fait attention, c’est certainement un animal, rien de plus.

Curieuse mais tout de même prudente, je m’approchai de l’endroit. Une jeune fille s’étendait là, elle était étrangement vêtue et avait, vu son état, passé la nuit dehors. Je m’approchais d’elle en la réveillant doucement comme l’aurait fait mon cousin un autre jour. La pauvre créature sursauta et recula, terrifiée jusqu’à s’écraser le dos sur un tronc d’arbre. Ses cheveux bruns et ses habits étaient complètement trempés et elle tremblait de froid et de peur. Quand j’essayai de m’approcher elle m’éternua dessus, situation assez honteuse, heureusement que Neji se trouvait en retrait.

-Bonjour, je suis Hinata Hyûga, je ne souhaite pas te faire de mal. Pourrais-tu me dire ton prénom s’il te plait ?

Je la vis hésiter quelques minutes avant qu’elle n’avoue penaude.

-Je ne me souviens de rien si ce n’est mon âge et mon matricule. J’ai 15 ans et j’ai pour matricule 150773. J'ai de vague image de ce qu'il s'est passé la nuit dernière, elle marqua une pose, je ne devrais pas être seule, où se trouvent les autres?

J’étais donc de trois ans son aîné, elle me semblait perdue, et sa présentation me laissa perplexe. Personne ne s'était jamais présenté à moi avec un matricule plutôt qu'un nom. Et puis, pourquoi ce matricule? Je savais que la question que j’allais lui poser pourrait m’éclairer, ce que je ne savais pas c’est qu’elle allait soulever d’autres interrogations.

-Qu’est-ce que tu es ?

-Moi ? Je ne suis qu’une expérience. Je suis née pour cela. Mais… Je crois que je suis humaine. Et toi que penses-tu de moi ?



Je sais que c'est assez étrange... j'espère juste que vous aimerez^^'



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