Fiction: Les lettres d'Itachi

Cette histoire prend place après la révélation des véritables intentions d'Itachi. Tsunade reçoit un étrange message qui lui promet des informations sur Itachi. Sasuke est aussi convié au rendez vous. Lors de la rencontre, une jeune femme dissimulée derrière un masque d'ANBU remet un paquet de lettres à Sasuke, écrites par Itachi lui-même.
Classé: -16I | Action/Aventure | Mots: 168957 | Comments: 83 | Favs: 68
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elane. (Masculin), le 23/05/2014
La fin approche....



Chapitre 48: Dernier jour à Suna



Shikamaru et Kakashi regardent dans un même mouvement le départ de Chance, toujours assis sur le sable. Le jeune Nara fixe la nuit et lance d’une voix fatiguée :

- Vous êtes comme moi, incapable de bouger le moindre muscle…
- Exactement, dit Kakashi en détaillant chaque syllabe comme pour souligner l’évidence qui avait totalement échappée à Yoshiko.

Les deux shinobis laissent un vague soupir passer leurs lèvres dans un synchronisme parfait et le silence s’installe un temps, confortable et calme.

- Je pensais vraiment que Chance était furieuse contre moi, dit Shikamaru.
- Crois-moi, le jour où elle sera vraiment en colère contre toi, tu verras tout de suite la différence, dit Kakashi.
- Je ne suis pas sûr d’avoir envie de vivre ça.
- Et je ne suis pas pressé de revivre ça, rétorque sombrement Kakashi.

De nouveau, le silence prend facilement le pas sur la conversation mais l’atmosphère se charge de sombres pensées et Kakashi se perd dans des souvenirs qu’il aurait préféré voir oublier.

- Agir par instinct, désobéir aux ordres insensés, n’en faire qu’à sa tête, c’est Chance. Je me souviens encore de notre première mission à Kuro. Une mission de routine pour tester une nouvelle équipe, aller retrouver un quelconque parchemin, perdu dans un petit village d’Iwa. Une fois sur place, nous avons constaté que ce village comme tant d’autres n’avait pas été épargné par la guerre. Les villageois survivaient au jour le jour et une troupe de ninjas renégats d’Iwa avait fait main basse sur le village, rackettant et terrorisant les habitants. La mission, c’était juste le parchemin. Tous nous savions à quoi nous en tenir, les ordres. Et même si la situation était difficile à soutenir, la guerre nous avait endurcis suffisamment pour la regarder en face et passer notre chemin. Enfin, c’est ce que nous croyions. Après avoir récupéré les parchemins, Chance a pris la responsabilité de rester une journée de plus. En une nuit, nous avons débarrassé ce Village de leurs parasites et nous sommes repartis, aussi vite que nous étions arrivés.

Kakashi prend une pause dans son récit, se remémorant avec une étrange acuité chacune des réactions de cette nouvelle équipe. Ils les avaient choisis avec soin avec Chance et l’étonnement avait fait rapidement place au soulagement. Combien de fois étaient-ils passés devant ce genre de situations sans pouvoir agir, leurs actions dirigées vers un seul et unique but, la mission. Rien d’autre. C’est ce soir-là que cette équipe avait trouvé son cœur et qu’ils avaient retrouvé une partie de leurs âmes perdues dans les affres de la guerre et du sang versé. Et même s’il était le seul à connaître l’identité de leur chef, Kakashi savait que son Maître, son frère aurait fait un choix identique.

- Et crois-moi, ce geste comme tous ceux qui ont suivis, elle a dû les assumer au prix fort. Danzo lui a toujours fait payer cher, très cher l’offense d’avoir abusé de son autorité. Lors du rapport sur la mission, nous avons tous été convoqué. Une première, normalement seul le capitaine l’était. Nous avons écoutés le rapport sans broncher, conscients que malgré son air calme, Danzo était train de préparer quelque chose. Au dernier mot prononcé par Yoshiko, le silence qui s’installa était si dense que tous nous étions tous soulagés d’avoir gardé nos masques.

Shikamaru se dit qu’arriver à faire trembler Kakashi n’était pas si anodin et frissonne en visualisant la scène.

- C’est alors que Danzo a pris la parole.

Kakashi se tait un instant et Shikamaru se surprend à retenir son souffle.

- Lentement, avec sa voix faussement calme, il a énuméré un à un le nom de tous les anciens partenaires de Chance. Les membres de six équipes. Tous morts en mission. Et sans hausser la voix, il n’en avait pas besoin, il lui a demandé combien devraient encore faire les frais de ses petites entorses aux règlements.

Shikamaru imagine sans peine les dégâts causés par une telle accusation, injustement blessante et plus acérée qu’une lame tranchante, sur esprit tourmenté et déjà envahit par les remords aussi bien que sur une équipe nouvellement formée.

- Le lendemain, à l’entraînement, Chance était bien là. Mais même derrière son masque, je pouvais deviner le mot culpabilité inscrit en toute lettre sur son visage. C’est alors que Le Doc s’est assis à côté de son chef et a commencé à parler. Doucement, il a, à son tour, nommé un à un tous les noms des Villageois que nous avions croisés lors de cette mission, que nous avions sauvé cette nuit. Et Gaï a rajouté avec son enthousiasme habituel nombre de bêtises... Mais il a dit ce que nous pensions tous, si c’était à refaire, nous l’aurions refait sans hésiter.
- Sans compter que Chance n’était en rien responsable de la mort de ses anciens équipiers, ajoute Shikamaru qui s’était plus d’une fois esquinté les yeux sur les nombreux rapports de Kuro.

Kakashi sait tout cela comme il sait que cette vérité, Chance n’est pas encore prête à l’écouter encore moins l’accepter.

- Je peux vous poser une question personnelle ? dit Shikamaru.

Sans répondre, le ninja au sharingan acquiesce d’un hochement de tête.

- Ça ne vous effraie pas qu’elle soit capable de donner sa vie aussi facilement, sans hésiter plus d’une demi-seconde pour son équipe ?

A peine a-t-il formulé sa question, qu’il se rend compte à quel point elle est vide de sens. Parce que Kakashi aurait fait la même chose.

Mais il est tout de même surpris de deviner un petit sourire sous le masque.

Depuis que je la connais, elle n’avait encore jamais hésité dans ce genre de situation, pense Kakashi.

- Elle a hésité, dit simplement Kakashi.



Tenten, perchée sur les toits de Suna, observe le soleil se lever sur le désert. Pour une fois, elle aurait bien aimé ne pas sentir la présence de ses équipiers plus ou moins discrète dans son dos. Elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit et cela n’arrangeait en rien son humeur.

Ses deux mots que lui avaient lancés Yoshiko résonnent encore à ses oreilles.

Détruis-le !

Et non seulement elle avait échoué, mais elle s’était mise en danger et ses équipiers avaient été trop occupés à la tirer de ce mauvais pas plutôt que de s’occuper de leur cible. Son Maître prend place à ses côtés, dissipant d’un seul regard les sombres réflexions de sa jeune élève.

- Tu veux que je te donne mon secret, dit Gaï tout sourire avec un faux air de conspirateur, celui qui m’a permis d’être un véritable capitaine.

Tenten, aussi bien que Lee et Neji qui écoutent de loin la conversation, ne peuvent s’empêcher de sourire en repensant à la confidence que leur avait faite Chance juste avant de se lancer dans la bataille.

- Votre secret ? reprend Tenten.
- Le passé, tu ne pourras jamais le changer et ton futur, c’est aujourd’hui que tu le construis. Seul le présent existe. Tu dois être capable d’affronter tes actes et de te dire que tes erreurs du passé, tu ne les reproduiras plus.
- Sans le sacrifice de Sun, mon erreur aurait coûté la vie de l’élève de Sun. Quand je l’ai vu sans vie, sur le sol, j’étais paralysée, dit Tenten.
- Tenten ! dit Gaï en fronçant les sourcils. J’espère que tu ne penses pas ce que tu dis. Face à l’Akatsuki, même Chance et Shikamaru étaient démunis. Tu n’es en rien responsable de ce qu’il s’est passé !
- Peut-être, admet Tenten à contre cœur.

Gaï fixe Tenten avec un air qu’il aurait sûrement aimé sérieux et sage mais qui n’a pour effet que de laisser Tenten aussi perplexe que désarmée. Prenant une longue inspiration, elle dit avec une résolution nouvelle :

- Si de nouveau une telle situation se présente, je ferais en sorte d’être plus forte que cette fois-là et de ne pas rater ma cible.

Pour une fois, Gaï acquiesce les paroles de son élève avec une relative retenue, écrasant presque discrètement les larmes de fierté qui perlent sur ses joues. Lee et Neji s’approchent, soulagés de voir les ombres qui hantaient le visage de leur amie disparaître.

Voilà donc le secret de Gaï qui avait arraché l’admiration de Chance et le respect de Kakashi. En contemplant les rayons d’or inonder la ville blanche, ils se disent tous qu’ils avaient eu de la chance d’avoir un jour croisé sa route.




Chance observe sans un bruit ses trois élèves. Eclat s’est réveillé depuis peu et croise le regard de son Maître qui détaille avec un petit sourire Aigle et Océan qui dorment, à moitié affalés sur lit d’Eclat.

Elle leur parlerait plus tard, il fallait qu’ils se remettent. Et comme l’avait fait justement souligné Kakashi, elle n’avait jamais été à la tête d’une équipe si jeune et inexpérimentée. Que faire, que dire face à la nuit d’horreurs à laquelle ils avaient survécus tant bien que mal ? Elle avait l’habitude de diriger des ANBUs, d’avoir des équipiers qui encaissaient tout en silence sans avoir besoin de paroles réconfortantes. Elle-même, depuis la mort de son frère, n’avait jamais eu droit à ce genre de discours réconfortant capable de redonner l’espoir et l’envie de continuer à avancer. Elle n’avait jamais eu à le faire et doutait d’y parvenir.

En faisant quelques pas dans le couloir, elle aperçoit la porte de la chambre de Temari entrouverte. Kankuro se trouve à son chevet, trop absorbé par son propre soulagement pour sentir sa présence discrète. Mais Gaara tourne lentement son regard vers elle. De nouveau, le souvenir de cette nuit, de cette tentative aussi ratée que pathétique contre la vie du jeune Kazekage explose dans son esprit. Et irrémédiablement dans l’ombre, surgissent les conséquences de son échec.

Détournant les yeux pour fuir ses souvenirs, elle s’éloigne sans un bruit.



Celn qui venait de raccompagner Lune, l’esprit encore troublé par les quelques mots qu’ils avaient échangé reprend sa place auprès de sa petite sœur. Ana est surtout épuisée, ses blessures sont assez superficielles. Le cœur de Celn avait manqué un ou deux battements quand il avait appris l’horreur dans laquelle Ana était embarquée. Et il se sentait infiniment redevable au jeune stratège de Konoha d’avoir si bien organisé leurs défenses. Sans le jeune Nara, ils n’auraient jamais pu tenir jusqu’à l’arrivée des renforts.

Ana s’agite dans son sommeil et Celn pose une main apaisante sur l’épaule de sa petite sœur. Dans un sursaut, elle ouvre les yeux et se calme immédiatement en détaillant le visage calme de Celn.

- Tout va bien Ana, tu es à l’hôpital.
- Et Yoshiko ? Et son équipe ?
- Tous là, tous vivants.

Ana ferme les yeux de soulagement.

- Shikamaru m’a tout raconté dans les détails, dit Celn et Yoshiko m’a raconté à quel point tu t’étais bien débrouillée face à ces choses.
- Nous étions sur le point de rendre les armes, épuisés, encerclés et mal en point. J’ai cru que c’était la fin. Quand en un éclair, le temps d’un battement de cœur, toutes les créatures sont tombées. C’était Yoshiko.
- Elle a toujours aimé les timings serrés…, commence Celn.
- Et les entrées fracassantes, termine Ana.

Le regard complice échangés comme seuls un frère et une sœur peuvent s’échanger les fait rire sans vraiment d’autre raison que le soulagement qu’ils éprouvent à se savoir sains et saufs. Celn passe sa main dans les cheveux de sa petite sœur, aussi noirs et fins que les siens. Du bout des lèvres, Celn murmure ces mots qu’il avait toujours pensés sans avoir jamais eu le courage de les dire.

- Je suis fier de toi, petite sœur.



Confortablement assis devant sa tasse de thé fumante, Gaara n’avait pu s’empêcher un sourcillement vaguement surpris devant ce rapport expédié en quelques mots certes précis mais bien trop rapides de Chance. Ces deux anciens équipiers n’ont pas vraiment eu l’air étonnés, Yoshiko n’avait jamais eu l’habitude de s’éterniser dans cette corvée. La brièveté de ses rapports était particulièrement connue à Kuro pour exaspérer leur chef.

En les regardant prendre congé, Gaara se rend compte que sa tasse n’a même pas eu le temps de refroidir. Il avait encore une chose à régler et il fait rentrer Lune, suivie de Celn et Nyah dans son bureau.

- Mme Noguchi, dit Gaara, je tenais à vous adresser mes remerciements pour votre attitude et votre dévouement dans des circonstances particulièrement dangereuses et je tenais à vous dire personnellement que j’accédais à votre requête. Vous aurez tout loisir de poursuivre vos recherches à Elayah sous bonne escorte.

L’ordre n’est pas formulé mais Lune sait qu’il lui est adressé. Elle acquiesce sans un mot, consciente que cette mission allait la forcer à retourner dans ce village, dernière enclave du clan Anima encore indemne et si bien dissimulée dans un des coins les plus inaccessibles du désert qu’elle ne pensait pas que d’autres qu’elle en connaissait l’existence. L’idée de remettre un pied dans endroit maudit où elle avait passé ses premières années entre la haine de tout un village et ses peurs enfantines est plus effrayant que toute cette mission.

- Lune, vous avez fait un travail impressionnant cette nuit, dit Gaara. Dans cette mission, vous serez accompagnée par Celn qui reprendra sa place dans l’ANBU et fera de nouveau équipe avec vous…

D’ordinaire impassible, Lune laisse échapper un petit hoquet de surprise, discret, mais qui n’échappe à personne.

Retourner à Elayah, c’était déjà une épreuve en soi. Mais accompagnée... Lune se retourne, le visage figé vers Celn et Nyah qui affichent un air satisfait éclatant et un regard complice qui la fait frissonner. Pour la première fois depuis longtemps, elle tente sans y parvenir de cacher sa surprise devant la succession événements qu’elle n’avait pas anticipée et ce sentiment étrange qui lui vrille l’estomac.



Alors que le soleil avait déjà bien entamé sa course enflammée vers le zénith, l’équipe de Chance se tenait bien droite et plongée dans un silence pesant sur les hauteurs de Suna.

Yoshiko détaille avec attention sa jeune équipe ne sachant trop par quels mots commencer.

- Ne croyez pas une seule seconde que j’ai oublié à quel point votre comportement a été totalement irresponsable pendant votre petite escapade pendant l’examen avec Ana. Vous avez mis non seulement vos vies mais aussi celle d’Ana en péril. Faire une telle folie alors que l’Akatsuki faisait partie de l’équation, c’était incroyablement stupide et dangereux !

Les trois genins baissent les yeux, plus gênés par l’inquiétude qui filtre dans la voix de leur Maître que par ses reproches justifiés.

- Mais je sais que vous vous êtes comportés admirablement pendant toute cette nuit, vous avez même réussis à impressionner petit génie par votre attitude. Et d’une certaine façon, je comprends tout à fait pourquoi vous avez agi ainsi. Alors je pense qu’il est temps que l’on ait une petite discussion. Alors je vais vous donner une chose que j’ai rarement eu l’occasion d’offrir à qui que ce soit, je vais vous accorder une question, une seule et unique question.

Une seule… Une seule question ! Océan se met à réfléchir furieusement. Brusquement, il se tourne vers Eclat et Aigle avec une attitude qu’ils connaissent bien. Il a trouvé la question…

- Maître, dit Océan, j’aimerai savoir pourquoi nous sommes l’équipe huit ?

Aigle et Eclat dévisagent Océan sans comprendre le but de cette question. Puis ils observent avec surprise leur Maître se perd dans un sourire nostalgique et répond :

- Pour ne pas oublier.

Chance s’approche de ses élèves et constate avec curiosité que cette réponse pour le moins énigmatique leur suffit. Et d’une certaine façon, la pertinence de leur question montre qu’il en savait déjà suffisamment.


L’heure a déjà tournée et ils doivent se rendre à la porte Sud au plus vite pour rentrer à Konoha. Son cœur se presse dans sa poitrine en pensant qu’elle avait bien failli ne jamais rentrer et ne plus jamais voir son fils et sa fille.

Chance voit Océan se raidir lorsque Gaara, Temari et Kankuro font leur apparition dans son dos, accompagnés de Celn, Ana et les parents d’Océan.

- Tu ne comptais pas nous fausser compagnie sans un mot comme la dernière fois, Chance, dit Celn.

Exactement mon plan, pense Yoshiko sans oser le formuler.

- Nous sommes déjà très en retard, dit-elle en faisant déjà mine de devoir partir.
- Et qui va te le reprocher, s’amuse Celn, Kakashi ?
- Attendez ! dit Temari.

Ce simple mot la rend nerveuse et elle se retourne prudemment. Yoshiko voit Temari faire un petit geste en direction de Kankuro qui sort un petit paquet, enroulé dans un linge blanc et le tend à Chance qui le prend avec autant de précaution que s’il pouvait lui exploser dans les mains au moindre geste brusque.

Son visage se décompose quand elle voit les deux moitiés brisées d’un masque d’ANBU que les membres de son équipe examinent sous toutes ces coutures pour tenter de comprendre le but de cet étrange présent qui arrache une telle expression de désarroi à leur Maître. Chance lève les yeux et reste un temps sans voix devant le franc sourire de Temari et Kankuro

Chance s’apprête à refuser leur geste lorsque Gaara prend la parole :

- Acceptez, ce jour-là vous n’avez peut-être pas fait ce que l’on attendait de vous ce jour-là, mais vous avez fait ce qu’il fallait faire. Je suis sûr que votre frère ou son propre fils aurait fait de même.

Gaara se tourne pour se fixer sur Naruto qui vient de faire son apparition et observe la scène avec un petit sourire fier.

- Il semblerait que votre famille ait montré à tous une voie nouvelle dans le monde des shinobis. Une voie difficile et étrange, mais la seule qui vaille la peine de prendre de tels risques.

Puis les parents s’approchent d’Océan s’approchent de leur fils avec une fierté qui le met terriblement mal à l’aise.

- Je vais rester encore quelque temps sur Suna pour poursuivre mes recherches, dit Nyah.
- Tu nous laisses seuls pour nous occuper de Kan’ et Mo, dit Océan en grimaçant devant l’ampleur de la tâche.
- Vous vous en sortirez très bien, dit-elle.

Mais dans quel état, se demandent au même instant Océan et son père…

Océan se crispe en voyant l’étincelle qui brille dans les yeux de sa mère. Fermant les yeux en tentant d’étouffer les rougeurs d’embarras qui lui montent aux joues, il sait déjà qu’il est inutile de résister et laisse sa mère le prendre dans ses bras.

Quand sa mère décide enfin de le laisser respirer, il s’éloigne et lance ces derniers mots en direction d’Ana en guise d’adieu :

- Le prochain examen chunin sera à Konoha.



A la porte Sud, l’équipe de Gaï est déjà en train de les attendre et Chance est surprise par la lueur nouvelle qu’elle croise dans les yeux de Tenten et les regards complices de Lee et Neji. Gaï soutient Kakashi qui affiche un air blasé qu’elle ne lui connaît que trop et Shikamaru semble déjà fatigué avant d’avoir fait le moindre pas. Naruto, de son côté affiche son enthousiasme débordant habituel pendant que Sakura soutient Sasuke encore mal en point.

Chance, impatiente d’arriver à Konoha se plante devant Gaï avec un grand sourire, le bras tendu vers le désert. Leurs regards s’affrontent dans un éclair aveuglant et dans un même souffle, ils s’exclament devant l’air désabusés de Neji, Tenten et Kakashi.

- Le premier arrivé à Konoha !





Le voyage de Lune, Celn et Nyah dans le chapitre suivant...






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