Fiction: Les lettres d'Itachi

Cette histoire prend place après la révélation des véritables intentions d'Itachi. Tsunade reçoit un étrange message qui lui promet des informations sur Itachi. Sasuke est aussi convié au rendez vous. Lors de la rencontre, une jeune femme dissimulée derrière un masque d'ANBU remet un paquet de lettres à Sasuke, écrites par Itachi lui-même.
Classé: -16I | Action/Aventure | Mots: 168957 | Comments: 83 | Favs: 68
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elane. (Masculin), le 11/04/2014
La suite de l'expédition de Lune...



Chapitre 41: Mirages



*Passer la Vallée des Larmes pour se perdre dans le levant*

Lune lève les yeux vers les stèles parfaitement alignées où sont gravés les noms des braves, tombés aux champs d’honneur pour un but qui les dépasse. Puis elle plonge son regard vers l’est, le désert, où les premiers rayons du soleil encore timides illuminent la scène de ses couleurs changeantes annonçant la fin du règne de l’astre lunaire.

Puis elle se met en marche et elle n’est pas seule à se lancer dans cette expédition. D’un coup d’œil, elle voit Nyah se glisser à ses côtés et prendre son rythme sans la moindre plainte. Avec surprise, elle devine la lueur d’une certaine complicité chez cette femme qui crispe sa main sur la lanière du petit sac de cuir sombre qu’elle porte en bandoulière. Le ninja au sharingan avait dû batailler ferme pour qu’elle lui cède son lourd bagage où chacun gardait l’eau et les vivres. Mais elle avait opposé un déni catégorique lorsqu’il avait voulu prendre la sacoche qui contient les notes qu’elles avaient prises et le livre aux phrases déroutantes de son ancêtre. Elles savent bien toute les deux à quel point suivre ces indications floues ressemble plus à une action emprunte de désespoir que d’une quelconque logique et elle garde les preuves de leur folie avec une volonté farouche.

Un instant, Lune se dit qu’elle devrait peut-être diminuer l’allure de leur progression, Nyah est une civile, incapable de tenir le rythme d’un ANBU. Et à ce même moment, elle se demande depuis quand elle affiche autant de considération pour qui que ce soit. Ce qui ne l’empêche pas de ralentir doucement, d’une façon que tous, excepté Nyah, trop concentrée sur ses pas dans le sable, perçoivent. Lune remarque que Chance et Kakashi se sont subtilement rapprochés d’elle, attentifs à chacun de ses efforts et qu’ils n’osent l’aider de peur de faire affront à toute l’énergie qu’elle déploie pour se maintenir à leur hauteur et à ne pas les ralentir.

Une onde mordante traverse sa jambe et elle a bien du mal à cacher la douleur qui l’envahit à cet instant. Et pour cause, elle a toujours effectué ses missions en solitaire et n’a jamais eu à dissimuler quoi que ce soit à qui que soit. Un instant sa réaction l’étonne. Elle qui avait toujours refusé de se préoccuper de ce que l’on pouvait penser d’elle prenait soin de ne pas montrer ses faiblesses… Pourquoi ? Ne pas les inquiéter ? Ne pas leur inspirer une quelconque compassion ? Voilà tout une série de questions déroutantes et pour laquelle elle a bien du mal à trouver un début d’explications.

*Lorsque le soleil règne en Maître dans le ciel d’Azur, apparaît le puits des pleurs de la roche et du vent.*

A mesure que le soleil gagne le zénith, les dunes s’effacent pour une terre où la roche affleure et le vent s’engouffre dans les massifs pierreux, constructions grandioses et insolites dans ce désert rougeoyant, tirant une plainte infinie de leur passage dans ces cathédrales de pierres dures.

Le point d’eau n’est pas loin et Lune le repère sans peine. Le vent fait voler ses cheveux qui passent sur son visage. Elle les écarte d’un geste impatient puis sa main se fige en effleurant sa peau.

Pour la première fois depuis bien longtemps, elle sent le soleil, le vent et le sable sur ses joues.

Elle ne porte pas de masque.

Soufflée par cette simple révélation Lune plante son regard électrique dans celui de Nyah. Elle est épuisée mais ne s’est pas départie une seule seconde de sa détermination à continuer à avancer.

Elle n’a pas à se dissimuler derrière cet artifice fragile. Tous les membres de cette expédition, que ce soient les ninjas de Konoha, Nyah ou Celn, tous peuvent la regarder dans les yeux sans un mouvement de recul, sans peur ni haine.

L’équipe de Konoha nouvellement arrivée en renfort affiche une attitude calme des plus professionnelles, chez Chance et Kakashi elle ne lit qu’une pointe de curiosité. Dans le regard de Nyah, elle peut lire tant d’émotions que Lune se sent un temps incapable d’en démêler toutes les implications. Frayeur devant l’inconnu et ses propres paroles qu’elle lui avait assénées avec beaucoup de maladresse quelques heures auparavant, mais aussi de la curiosité, de l’envie, et une excitation bien étrange à se retrouver face à elle. Face à un gardien. Une attitude qu’elle ne comprend pas mais qu’elle commence lentement à accepter.

Et il y a Celn.

Sa simple évocation la plonge dans une perplexité si grande qu’elle ne se reconnaît plus. Pourquoi lui avait-il tenu tête ? Pourquoi s’était-elle emportée ainsi ? Pourquoi lui avait-elle raconté tout ça ! Elle lui avait tout dévoilé, les gardiens, le souffle du sable, cette histoire qu’on lui avait si souvent racontée enfant, avant même qu’elle ne soit assez grande pour en comprendre toute la signification et l’horreur. Cette histoire que l’on utilisait pour lui rappeler un peu plus chaque jour sa nature inhumaine.

Comme si un simple regard dans le miroir tous les matins n’étaient pas suffisant, pense-t-elle amèrement.

Elle lui avait tout dit sans détour ou phrases alambiquée.

Son histoire aussi bien que le dégoût qu’elle éprouve pour elle-même.

Pourquoi ?

Elle est tirée de ses réflexions par Nyah qui lui montre le point d’eau et elle annonce une pause que la mère d’Océan prend avec soulagement. Sous les rayons implacables d’un soleil blanc, ils puisent de l’eau et reprennent assez vite la route.

*Suivre la course du soleil pour arriver à la frontière du pays où ils sont Maîtres de vos rêves et de vos illusions perdues.*

Les rayons déclinants du soleil rougeoyant meurent derrière les dunes de sables et Lune leur fait signe à tous de s’arrêter. Lentement et dans un silence pesant, ils se préparent à passer la nuit dans ce lieu hostile. Lune se tourne alors vers Nyah qui malgré sa fatigue lui renvoie un regard où se mêle inquiétude et espoir. C’est à cet endroit que s’arrêtent les indications de son ancêtre.

Lune plonge son regard dans les éclats de lumières projetées par la lune en croissant qui éclairent les ténèbres et prononcent à haute voix les dernières phrases de son ancêtre qui les ont menés jusque-là.

- *A la faveur de la nuit, à travers la brume et les soupirs du vent, ils viendront et vous guideront pour mieux vous perdre.*

Celn s’apprête à sortir une répartie moqueuse devant tant de solennité lorsqu’une brume miroitante se répand dans l’air accompagnée par le souffle d’un vent dans lequel il perçoit comme des mots dans une langue aux accents graves qu’il ne comprend pas.

Soudain, des bruits de pas se font entendre dans le lointain. Deux silhouettes sortent des veloutes vaporeuses qui illuminent la scène qui se déroulent devant leurs yeux. Tous affichent un mouvement de recul lorsqu’ils reconnaissent les deux ombres qui s’avancent.

- Oh mon Dieu ! s’exclame Chance en détachant chaque mot.

Illusions ? Rêve ? Mirage ? Sous leurs yeux, ils détaillent incrédules Itachi Uchiha et Chance sortir du passé d’une image révolue. Le décor prend place et s’éclaire comme en plein jour et de nouveau, ils ressentent la morsure vive du soleil.



Itachi se laisse tomber sur le sable brûlant.

- Ça ne sert à rien, dit-il calmement.

Chance se tourne alors vers lui en colère :

- T’as intérêt à te lever et plus vite que ça Itachi!
- On a plus de vivres, presque plus d’eau et on est complètement perdu en plein désert…
- Je t’interdis d’abandonner aussi facilement Newbie !

Itachi esquisse un vague petit sourire :

- Ca fait bien longtemps que tu ne m’as pas appelé ainsi…
- Parce qu’aujourd’hui tu le mérites ! Alors tu te lèves c’est un ordre !
- Tu n’es plus mon capitaine Chance.
- Capitaine ou pas, on ne m’a jamais vraiment obéis… Mais je ne te laisserai pas abandonner comme ça !

Au lieu d’obtempérer, il plonge la main dans son sac en tire sa gourde et l’envoie à Chance qui la réceptionne, surprise.

- Tu joues à quoi là ?
- Je suis blessé et on a clairement pas assez d’eau pour deux. C’est la seule chose logique à faire. Tu es la seule qui ait une chance de s’en sortir. Et je sais que tu feras tout pour tenir ta promesse. Tu dois t’en sortir…

Chance se tourne vers lui furieuse en replaçant d’un geste brusque son eau de l’endroit qu’elle n’aurait jamais dû quitter.

- Crois-moi, s’il faut que je te traîne par les pieds sur des lieues pour te sortir de ce désert, je le ferai ! Je ne te laisserai pas mourir comme tous les autres ! Je…
- Comme tous les autres ?
- Lèves-toi !

Péniblement, il se remet debout avant de se figer. Une vipère des sables ondule avec grâce vers eux. D’ordinaire, il n’aurait pas craint une telle créature mais son sharingan perce l’illusion sans peine. Le regard de l’animal est habité par un esprit puissant, cruel et violent. Aussi ne s’étonne-t-il pas lorsqu’elle prend la parole d’une voix sifflante et s’adresse à eux :

- Je peux vous montrer où se trouve le point d’eau le plus proche. Je peux vous faire sortir de cet endroit.
- En échange de quoi feriez-vous cela ? demande Itachi qui n’a pas besoin de son sharingan pour sentir la perfidie suinter de chaque mot que prononce cette chose qui se dresse devant eux.
- De bien peu, Maître.

L’ironie de ces mots le met en colère mais c’est Chance qui prend la parole calmement.

- En échange de quoi ?
- Les miens sont en train de s’éteindre sans un mot sans un bruit dans le murmure du vent et les souvenirs des Hommes. Nous ne sommes plus que des ombres, errant dans les dunes à la recherche de nous-mêmes. Laissez-moi une place dans votre esprit, un endroit où je puisse me retrouver, me nourrir et je donnerai ma force et mes connaissances pour vous sortir d’ici.
- Comment ? demande Itachi.
- Donnez-moi un objet qui vous est cher dans lequel je puisse me retrouver et je vous aiderais.

Itachi voit avec horreur Chance dégainer son katana et le planter dans le sable devant les yeux glaçant de la vipère.

- Non !

Concluant le pacte tacite avec la jeune femme, le serpent se glisse contre la garde puis contre la lame avant de se fondre littéralement dans le métal. Lorsque Yoshiko prend d’une main son arme, la lame s’illumine d’une lueur verte et le serpent sort littéralement de l’acier, s’enroule sur le bras de la jeune femme avant de se lover dans son cou. Le souffle court, Yoshiko acquiesce d’un hochement de tête et la créature enfonce ses deux dents aiguisées sur la peau blanche et fine. Une décharge crissante la fait trembler et lorsqu’elle pose son regard de nouveau sur Itachi, il a bien du mal à étouffer son mouvement de recul devant ce regard animal qui prend le pas sur l’azur des yeux bleus de Chance.

- Yoshiko ?!
- Suis-moi.

Kakashi qui avait déjà deviné la nature de Gorgo se tourne vers Chance, encore choquée par la scène.

- Je crois que pour une fois on va t’obéir, Chance.

De même qu’Itachi, ils se mirent à suivre cette Yoshiko qui avance d’un pas lent presque mécanique. Sur les côtés, le vent se joue du sable brûlant pour dessiner des sillons et construire des édifices fragiles et éphémères sous le voile impassible d’un soleil blanc qui baigne tout de sa lumière aveuglante. Chaque pas est pénible car ils ne peuvent utiliser leur chakra pour ne pas s’enfoncer dans le sol. Mais curieusement, leur lente progression ne laisse aucune trace dans leur sillage.

Au bout d’un temps incertain, plusieurs minutes à moins que ça ne soit plusieurs heures déjà, l’ombre d’un édifice incongru dans ce paysage chaotique, assemblage béant et hétéroclite de verre et de sable où le vent s’infiltre dans les couloirs et les pièces vides. Puis la nuit reprend ses droits et la vision s’étire pour disparaître ne laissant que l’étrange bâtisse qui se dresse sous le regard de la lune.

- Le palais des possibles et du chaos, s’exclame Nyah une lueur de fascination dans ses yeux clairs.

Lune est pétrifiée. Ce palais dont on lui a toujours parlé depuis son enfance, le centre du pays des Djinns, la première pierre noire de la voie qui avait menée à la naissance du gardien et de son pendant se tient devant ses yeux. Lune sursaute lorsque Celn lui effleure doucement le bras, cherchant du regard à la rassurer. Avec stupeur, elle se rend compte qu’elle s’était mise à trembler de tous ses membres et tente de se reprendre en le repoussant durement.

Puis sa vision s’éclaire. Pour une raison qui lui est encore inconnue, elle sait que seule Nyah est destinée à la suivre. D’un hochement de tête, elle fait signe à la jeune femme qui l’accompagne d’un pas tremblant vers l’entrée de cette impressionnante construction.

A peine ont-elles fait un pas à l’intérieur, qu’une décharge d’électricité barre l’ouverture d’une porte de verre translucide. Nyah, partagée entre l’émerveillement et la peur avance avec elle dans un long corridor aux murs fins où le vent s’engouffrent en fredonnant une complainte aux accents sifflants dont elle ne saisit pas les mots mais qui la poussent à progresser. Elles avancent jusqu’à une salle immense à ciel ouvert aux murs de verres où la lumière semble entrer avec maintes précaution évitant soigneusement toute une partie de la cour plongée dans la nuit.

Soudain, Nyah sursaute en voyant deux yeux d’améthyste s’ouvrir et illuminer les ténèbres de leur lueur malsaine. Le cœur de la jeune femme se presse dans l’étau noir de la terreur lorsque ces yeux se posent sur elle. Paralysée, elle ne peut esquisser un geste ni contrôler ses tremblements. La créature qui se lève devant ses yeux, lentement et se présente sous l’aspect d’un homme n’est autre qu’un Djinn… Il tourne son regard vers Lune qui lui renvoie un vis-à-vis identique et prend la parole.

- Je t’attendais Lune.
- Alors vous savez pourquoi je suis là, répond Lune d’une voix faible mais parfaitement claire.
- Je sais mais je ne comprends pas tes raisons.
- Mes raisons ?
- Tu cherches à retrouver ta sœur avant qu’ils ne la trouvent pour éviter cette voie de destruction et de chaos qui hante tes rêves depuis des mois. Pourquoi ?
- Pourquoi ?
- Oui, pourquoi ? Que t’as donc apporté l’Humanité pour que tu décides de tout faire pour l’empêcher de sombrer dans ce gouffre qu’elle a elle-même creusé ? La souffrance, une vie de solitude et de haine…

Le Djinn sort des ombres et Nyah peut à loisir le détailler. Les légendes disent vrai, il possède l’apparence d’un homme séduisant avec ses cheveux noirs et fins, son visage harmonieux, sa longue silhouette des plus agréables. Seuls ses yeux trahissent son ascendance monstrueuse. Et lorsqu’il fait à nouveau un pas et qu’il s’arrête à quelques pas de Lune, elle est stupéfaite de voir à quel point ils se ressemblent, partageant la même finesse et la même perfection dans les traits de leurs visages.

- Pourquoi t’accrocher tant à cette moitié de toi qui ne t’as jamais donné autre chose que peur et humiliation, rejet et isolement ? Pourquoi ne pas l’abandonner pour prendre la place qui te revient ma fille.

Lune tente de reculer comme frappée par cette révélation lorsqu’il resserre l’étau de sa main sur son épaule.

- Tu sais très bien à quoi cette ère de chaos va mener. Elle va permettre à notre peuple de reprendre sa place dans l’ordre des choses, de devenir plus puissant que nous n’avons jamais été en nous nourrissant sans fin de cette terreur que nous pouvons faire naître d’un seul regard chez ces êtres pathétiques !

S’approchant de Nyah avec un air de prédateur, il est surpris de voir Lune s’interposer.

- Ne la touchez pas ! Donnez-moi cette réponse et nous partirons immédiatement !

Affichant un sourire terrifiant, il effleure du doigt la marque en forme de croissant que porte la jeune femme sur la tempe et prononce quelques mots dans une langue oubliée de tous. Lune s’effondre sur le sol, le corps agités de soubresauts. Un sentiment de panique envahit Nyah lorsqu’elle la voit inconsciente et qu’elle se retrouve seule face au Djinn. Elle se précipite vers Lune mais il l’en empêche.

- Vous la mènerez dehors quand elle aura repris conscience. Je dois vous parler…

Kakashi regarde d’un coin de l’œil Celn s’agiter, impuissant devant la porte de verre translucide qui lui barre la route. Il n’avait encore jamais vu Lune trembler devant quoi que ce soit. Il ne l’avait même jamais vu baisser les bras ou même afficher la moindre faille, la moindre faiblesse. Et là, elle avait tremblé comme un enfant l’aurait fait devant son pire cauchemar. Et il n’avait pu s’empêcher de s’approcher, de vouloir la rassurer ce qu’elle avait pris comme la dernière des insultes.

- Celn calme toi ! dit Yoshiko.
- Je suis calme !
- Je vois ça.
- J’ai agis comme un idiot.
- Disons qu’on aime rarement que quelqu’un nous montre du doigt ce que l’on a toujours essayé de dissimuler, que ce soit derrière un masque ou une attitude, dit Yoshiko.

Gai et Kakashi qui n’ont pas perdu un mot de leur conversation se disent au même moment que cette petite phrase n’est pas si innocente qu’elle en a l’air.

- Je rectifie, j’ai agis comme un parfait idiot.

Soudain, coupant court à ses paroles, la porte de verre se brise dans un fracas assourdissant, laissant passer Lune à moitié inconsciente et soutenue par Nyah qui sortent à pas lents. Celn voit la mère d’Océan encore tremblante et lorsque Lune relève la tête, la peur transpire de tous ses pores. Il s’était juré de ne pas agir de façon stupide mais encore une fois il se précipite vers elle.

- Lune !

Lentement, elle tente de calmer les battements affolés de son cœur et repousse aussi bien Celn que Nyah. Après quelques secondes d’attente dans un silence assourdissant, elle lève les yeux et dit d’un ton froid :

- Le souffle du sable que nous avons cherché partout n’est autre que Sun, l’ANBU qui s’occupe de la deuxième épreuve de l’examen chunin à ta place, Celn. Et elle a amené tous les candidats en plein désert, dans un des villages qui se trouve à la frontière du pays des Djinns, un des villages qui étaient protégés par les Anima et qui a été abandonné lorsqu’ils ont perdu cette protection. Sa présence et la mienne en plein territoire des Djinns les a réveillés, rendus puissants et affamés.


*Toutes les phrases avec entre * sont des extraits de à la croisée des chemins, itinéraire de la folie, le livre écrit par l’ancêtre de Lune







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