Fiction: L'espoir d'un rêve volé! (terminée)

Version imprimable




Dans le monde, dans ce monde, il y a toujours un équilibre, le mal et le bien, l’envie et le rejet… chaque chose à son contraire, est-ce là le bien et le mal ?

Alors que la lune brille de mille feux ce soir, les étoiles s’accumulent et semblent presque danser dans le ciel d’été.

Une musique retentit jusqu’à mes oreilles, c’est la musique de la mélancolie, douce, si belle et merveilleusement triste.

Elle me fait toujours un certain effet, une sensation de tristesse mais d’apaisement aussi, quelque part. C’est une musique qui me bonne l’espoir en même temps qu’elle me donne l’envie de pleurer.

J’aime l’entendre, mais à chaque fois que la dernière note s’achève, j’ai toujours ce vide qui s’empare de moi, comme si je souhaitais que cette douce et belle musique ne s’arrête jamais. Elle me fait revoir certains passages de ma vie, des moments si heureux, partagé parfois, des moments de solitude aussi, mais rien de tragique, juste de doux et simples souvenirs qu’on garde chacun au fond du cœur.

Elle est si belle, c’est un murmure, un murmure qui vous touche en plein cœur, telle la flèche de l’amour véritable.

Mais l’amour… l’amour c’est quoi vraiment ? Une chimère pour certain et pour d’autre le plus beau des cadeaux qu’il puisse exister dans ce monde. Pour moi, c’est un peu des deux.

Elle peut être cruelle certaines fois, tout comme elle peut aussi être magnifique, se croire comme dans un conte de fée, une histoire à l’eau de rose…

Une rose…

C’est si beau une rose, c’est si frais, si envoutant, c’est la douceur et cela représente l’amour, l’amour est doux, il est beau, presque éternel, mais il a, tout comme la rose, ses piquants.

Et quand on s’y pique, ça fait mal, ça nous coupe, ça nous blesse. Le sang coule… tout comme notre cœur quand l’amour s’en est allé. Au moment où il change de chemin, il est plus pareil. Là où il ne reste plus rien d’autre que le vide, le vide qui t’amène dans les ténèbres de la souffrance.

Oh solitude, douce et amère, parfois, solitude qui m’a enveloppé de ses doux bras, qui me tient et ne me lâche pas. Qui me tient si chaudement malgré le froid qui ne me quitte pas.

Quand me libéras-tu de ses chaînes qui m’entravent depuis déjà tant de temps, tant d’années qui se sont écoulées.

Ce temps perdu depuis que tu m’as rejoint dans cette obscurité du monde.

Pourtant, pourtant cette lune là-haut, dans ce ciel si noir et qui pourtant est si bleu. Emplis de ces magnifiques étoiles qui t’entourent chaque nuit, me réconforteras-tu ?

Toi qui est songe et merveille, toi qui exauce les rêves les plus enfuies des gens. Toi qui entends les suppliques les plus profondes et les plus secrètes de chaque personnes qui nées sur cette terre, écouteras-tu les miennes ?

Le soleil est parti et la lune est arrivée, les deux astres de ce monde ne font que se courir après. Ils ne font que passer et de temps en temps, environ une à deux fois par siècle, ils finissent par se croiser…

Mais le temps est si long, lent parfois. Il est si instable et en même temps si précis et cohérent… Moi, j’ai perdu mon temps, ma cohérence en ce monde, j’ai oublié comment on devait y vivre, j’ai effacé chaque instant de solitude par des instants comme les autres, sans importance, sans valeur apparente, sans raison…

Alors pourquoi je suis ici, dans ce parc, au beau milieu de la nuit, regardant la pleine lune briller dans l’infini et les étoiles toujours aussi nombreuses pour me tenir compagnie.

J’aime la délicieuse brise du soir, me caressant le visage, faisant flotter mes cheveux durant un court instant. Instant qui pourtant me rafraîchit, me donne une délicate odeur de fleur des champs, venant de derrière moi. Sentir le vent passer puis repartir tel un courant d’air dans une maison qui aurait laissé ouvrir deux portes à l’opposées l’une de l’autre.

A l’opposé,… tout comme nous deux !

Nous deux, c’est tout une histoire pas vrai, une histoire qui me fait tant penser, tant oublier, si délicate, si froide et pourtant, elle met encore aujourd’hui si douce et belle parfois. Nous, on était si proche, proche et pourtant si loin. Tout comme cette lune encore dans ce ciel, tout comme ce soleil qui remplace au petit jour cet astre qui tourne autour de la terre.

Toi tu es le soleil, cette boule brulante, qui réchauffe les pauvres âmes égarées, les êtres perdus dans leurs mélancolies. Tu es celui que je ne serais jamais, tu es celui qui fait rire, fait sourire, tu donnes de la joie autour de toi. Alors que moi… Moi je suis comme cette lune, je suis dans la nuit, dans les ténèbres, je suis si loin de toi. Je suis froid alors que toi tu es si chaud. Je suis seul, alors que toi tu es entouré. Je suis abandonné alors que toi, tu es si accepté. Tu es aimé, moi je suis détesté. Tu es un héro alors que moi je suis devenu un zéro. Nos vies sont si contradictoires et pourtant elles sont si proches. Nos vies se sont inversées, chacun vit comme l’autre auparavant.

Etant enfant, j’avais le sourire facile, je riais, j’étais apprécié, j’avais une famille à aimer. Toi, tu n’avais pas de famille, tu étais rejeté et lorsque tu te retrouvais seul avec toi-même, j’en suis sûr, tu pleurais et tu te morfondais, seul, dans ton coin.

Aujourd’hui regarde-nous, nous sommes comme la lune et le soleil, lorsque la lune laisse sa place au soleil et lorsque le soleil remplace la lune. Comme eux, nous nous échangeons notre vécu. Nous avons traversé le miroir.

Mais au fond de moi je ressens encore ses sentiments lorsque j’étais enfant, lorsque ma vie était illuminé, lorsque la tienne était sombre, je ressens encore la douceur parfois des douces mains de maman venir me réconforter. Je ressens encore, dans mes pensées, tout l’amour que m’avait donné mon frère. Je revois encore mon père me dire les mots que j’attendais avec impatience venir de lui, de sa bouche. Je ressens encore les regards de fierté de mes grands-parents, de ma tante et de mon oncle.

Même si tout ceci n’est qu’un rêve, une chimère, une illusion, je m’en fiche, elles sont en moi. Elles ne me quittent pas, tout comme, je le sais, j’en suis persuadé, ton amitié pour moi.

Mais toi, crois-tu encore, espères-tu encore de mon amitié ?

Es-tu comme le soleil qui court après la lune ?

Rêves-tu de pouvoir la rattraper, un jour ?

Ou bien, as-tu, toi aussi, comme tous les autres, abandonné cette idée ?

Crois-tu qu’un jour, le soleil rencontrera la lune ?

Moi j’y crois, moi je veux y croire. Car la lune à besoin du soleil tout comme le soleil à besoin de la lune. Ils se courent après, sans pour autant en être vraiment conscient pour l’un, et en être acharné pour l’autre.

Les étoiles brillent toujours, la lune gouverne encore la nuit.

Le soleil apparait au petit matin, il est entouré de loin par les nuages, le ciel bleu, les gens qu’ils réchauffent, mais il reste seul. Son seul espoir, dans cet espace, c’est de croiser la lune pour pouvoir discuter un jour, ou un soir, avec elle. Où seul sont les témoins, les gens qui les observent, les nuages et les étoiles.

Alors ? Quand reviendra l’éclipse ?

J’ai hâte de pouvoir te revoir, comme toi tu as hâte de revoir la lune. Mais déjà, l’aube se fait sentir à l’horizon, je dois partir, je ne peux que t’apercevoir de loin. Mais pour le moment cela me suffit. Pour le moment je m’en contenterais, car je ne peux faire autrement. Je ne peux qu’espérer…

Je me lève et avant que tous les rayons du soleil ne me touchent, je peux te voir te lever de ton lit et baillé sur cette nouvelle journée qui commence. Moi, je reviendrai ce soir, comme tous les soirs et j’espèrerai encore que bientôt il y ait une éclipse solaire.

-A bientôt mon soleil… Naruto !

Sasuke se détourna et repartit. Les rayons du soleil se posèrent dans son dos, et le réchauffèrent un cours instant. Un instant avant de replonger dans ses ténèbres et de tout oublier. Comme il l'avait fait auparavant, comme il le fera encore sans doute le restant de sa vie...

Jusqu'à la prochaine éclipse...

Mais ce qu'il ne vit pas, c'est que par la fenêtre de l'une des chambre de Konoha, un jeune garçon aux cheveux blonds le vit une fraction de seconde avant qu'il ne disparaisse, il le vit et cligna des yeux. Soupirant, il finit par se dire qu'il avait sans doute rêvé... Comme à chaque fois qu'il le voyait disparaitre au petit jour, Lorsque les rayons du soleil commence à se pointer, lorsque le soleil aperçoit la lune quelques instants avant que cette dernière ne s'échappe, et ne disparaisse pour lui laisser sa place.

...

Owari




Voilà, peut-être y aura-t-il une seconde partie où le soleil ira à la rencontre de la lune… (Enfin dépendra du succès de cette fic)

Mais pour le moment je vous dis à bientôt.
J’espère de tout cœur que vous aurez appréciez cette… euh… petite intro… ou histoire… Enfin bref ma petite fic.
Je vous souhaite encore une chouette et heureuse année et à la prochaine.

Amicalement tina-chou

Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: