Fiction: Le journal de Temari

Temari est une lycéenne qui vient d'arriver à Konoha. Elle emporte toujours avec elle son journal intime, où elle relate ses journées, les moments forts, ses pensées... Je vous propose donc de le découvrir !
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shilya uchiwa (Féminin), le 26/12/2011
Voici le premier chapitre.
N'hésitez pas à me laisser vos impressions, et me dire ce qui ne va pas, j’essaierai de les arranger par la suite !




Chapitre 1: Il y a des matins où on ferait mieux de rester au lit.



1 septembre.

Cher journal,
Tu sais, il y a des matins, comme ça où on se dit qu'il aurait mieux valu rester au lit. Bon, j'avoue que dans mon cas, ce n'est pas moi qui ai décidé de sortir de mon nid douillet.
C'était à huit heures et demi, mon petit frère Gaara a débarqué dans ma chambre en hurlant :
-Faut se lever Temaaaaa !

Je pense avoir frôlé l'infarctus à ce moment là. Je me suis assise -péniblement- sur mon lit. J'ai engueulé mon frère, et lui ai ordonné de partir, en prenant soin de fermer la porte. Évidemment, cet andouille a déguerpi, en oubliant la porte.

Oh, Mein Gott ! En rassemblant le peu de force que j'avais, je me suis glissée hors de ma couette. Pieds nus par terre, j'ai refermé (ou plutôt j'ai claqué) cette fichue porte, et j'ai couru me remettre au chaud.
Non mais dit donc ! Qu'est ce qui prend à mon imbécile de petit frère de me réveiller si tôt alors que c'est encore les vacances !
Je me suis laissée tomber sur mes oreillers, j'ai mis ma couette par dessus moi, afin de me rendormir.
Mais je n'en n'ai pas eu le temps. Ma mère a crié :
-Temari ! Lève toi !
Mais bon dieu, je suis dans une famille de fous, moi ! Sachant ce que ça donne, quand ma mère est énervée, j'ai filé droit vers la salle de bains afin de prendre une douche bien chaude, et donc de me réveiller.

Une demi heure après, je me retrouvai dans la cuisine, à manger mes tartines beurrées, avec, comme musique, ma mère, me faisant un sermon, sur le fait que je mette presque une heure à me lever, que quand se sera la rentrée, je n'aurais pas intérêt à faire pareil, parce que si je rate mon bus c'est mon problème, et que dans ce cas là je me débrouillerai toute seule (ce qui signifie que j'irai au lycée à pied) et bla bla bla et bla bla bla !

J'en avais la tête qui tournait, quand elle a -enfin- arrêté.

Après le petit déjeuné, alors que je remontais les escaliers, je glisse sur une bille de Gaara, tombe en arrière, et m'étale de tout mon long par terre. J'ai encore terriblement mal au dos. C'est horrible ! J'ai alors ramassé toutes les billes qui traînaient sur les marches (tu as vu, comme je suis gentille comme sœur ! niark niark niark ! *rire machiavélique*), je me suis précipitée dans la chambre de Gaara, et en l'engueulant je lui ai balancé ses foutus billes dessus.
Il faut avouer que ça m'a calmé. Mais ce "pauvre petit frère martyrisé par sa sœur, cette diablesse" est allé trouver maman, lui a tout raconté et je pense que tu imagine la suite !

Ma mère qui crie (je me demande comment les voisins ont pu rester tranquille sans rien dire tant elle a crié fort) :
-TE-MA-RIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! VIENS ICI IMMÉDIATEMENT !
Dans un soupire d'exaspération, je suis descendue. Je suis arrivée dans la cuisine, me suis mise au garde à vous, prête à baisser la tête pour laisser passer au dessus de moi moi "l'orage maman".
Purée, je ne sais pas si tu imagines comme elle a crié. Et ce... cet imbécile de petit frère inutile à l'humanité entière a fait semblant de renifler, pour souligner à quel point il était "martyrisé".
A ce moment là, nous avons entendu des pas dans l'escalier et une tête brune passer par la porte :
- Moins de bruit, faites moins de bruit. Je répare Karasu, et c'est quelque chose de trèèèèèès délicat à faire. Donc j'ai besoin de calme.
- Oh, mais bien sur mon chéri, a susurré maman. Mais tout de même, après ce qu'elle a fait, ta sœur méritait tout de même que je lui remette les idées en place !
"Tu parles de remettre les idées en place" ai-je alors pensé.
Ma parole, je suis une pauvre victime dans ce vaste monde !

J'aurais pu m'enfoncer encore plus, mais j'ai préféré laisser tomber. En sentant une colère féroce bouillonner en moi, je suis montée dans ma chambre. Là, plus que jamais j'ai voulu l'étrangler, ce truc roux qu'on m'a foutu dans les pattes !

Enfin, ça ça remonte à il y a quelques heures. Bon, jusqu'au repas de midi ça allait. Par contre, au repas, Kankurô (mon autre abruti de frère qui passe son temps à réparer Karasu, sa marionnette) a sorti :
- Dis moi Tema, tu n'aurais pas pris mon tournevis fétiche ? Tu sais celui qui a le manche orange !
Des tournevis au manche orange... Il en a des tonnes... Quoique c'est vrai qu'il y en a un qu'il aime particulièrement. Et à bien y réfléchir, il est vrai que je lui ai emprunté, l'autre jour, pour changer les piles de mon réveil radio. Oups. Bon pour ne pas subir les remarques de ma mère genre :
- Il faut que tu demandes à ton frère quand tu lui emprunte quelques chose !
Je vais faire semblant de ne pas l'avoir :
- Non. Pas vu.
Mon frère m'a regardé d'un œil suspicieux.

Bon, bref, atmosphère tendue tout au long du repas, je suis partie la première et discrètement j'ai remis le tournevis à sa place (sans que Kankurô ne me voit hein !).
Puis ensuite, intérieurement, je ne demandais qu'une seule chose : que mes frères ne viennent pas m'emmerder (désolée du vocabulaire, mais y'a pas d'autre mot) ne serait ce qu'une petite heure, le temps que je lise mon manga.
J'ai branché mon walkman, mis mon casque sur les oreilles, ouvert mon manga et j'ai commencé à lire, coupée du monde. Là, ça a été un truc merveilleux ! Mais bon, toute bonne chose a une fin, pas vrai ?
Bon, j'ai pas envie non plus de m'éterniser sur ce que mes frères m'ont fait subir... Mais c'était un enfer sur Terre.
Oh làlà, en relisant cette lettre, je m'aperçois que c'est plaintes sur plaintes... Je t'embête avec ça ? Mais que puis je faire, tu es mon journal, mon seul confident. Alors tout ces problèmes, j'ai envie de te les confier.
Enfin, tu vois j'aurais volontiers "hiberné" aujourd'hui.
Je te laisse,
A toi,
Temari.





2 septembre

Cher Journal,
demain, c'est la rentrée. Je vais découvrir mon nouveau lycée. Le lycée "Konoha's school". Je t'avoue que ça m'angoisse... énormément ! Il paraît qu'il est très grand, et dans mon ancien lycée j'ai entendu beaucoup de rumeur à son propos... Et pas forcément mélioratives ! Ouh làlà, je stresse, je stresse ! Je te raconterai tout, demain soir, promis. J'espère trouver au moins un ou une allié(e) là bas. Parce que traîner comme ça, toute seule... ça me dis pas trop. Bon, j'ai une excuse, je suis nouvelle, j'ai dû quitter tout mes amis, mais cette excuse, ça tient genre... une semaine, grand maximum, et après, quand tu es toujours seul, on te traite de SAF (sans amis fixe) etc...
Quand je suis entrée au collège, à Suna, j'ai connu ça. Pendant tout un trimestre. Après, à chaque fois le soir je pleurait dans mon lit. Ma mère ne comprenait rien à rien et mon père était souvent en déplacements. Alors j'étais, même à la maison, complètement seule. Jusqu'au jour où une fille du nom de Alysée est arrivée vers moi et m'a dit :
- Bonjour, ça fait un moment que je te vois traîner seule...
- Et alors ? Ca te gêne, ai-je coupé, agacée.
Elle a reprit d'une voix toujours aussi douce :
- Non, mais je pensais qu'un peu de compagnie te plairait, alors je voulais te proposer de venir avec mes amis et moi.
Elle avait une bande avec quatre autres personnes : Miyori, Asuma, Keiko et Tommy. Tous étaient vraiment très gentils, et j'ai tout de suite été acceptée dans le groupe. Nous avons fait toutes nos année de collège ensemble et on s'est quittés au lycée. J'ai été dans le même lycée que Alysée, où on s'est refait une bande, mais nous voyions toujours les autres. Mais maintenant, j'ai déménagé, je vis loin de Alysée et des autres. On se passe des coups de fil, on s'écrit, mais jamais ils ne seront là, à mes côtés comme avant.

A toi,
Temari.


2 septembre (un peu plus tard dans la journée)

Cher Journal,
tout à l'heure, je me promenai, entre autre pour me détendre, et j'ai rencontré un jeune homme, fort sympathique !
Il m'a dit qu'il s'appelait Kiba Inuzuka. Il promenait son petit chien, Akamaru. Qu'il est mignon ! Nous avons discuté tout en nous promenant. Je lui ai dis que je venait d'aménager à Konoha, et que demain j'entrerais dans le lycée de konoha. Lui, il m'a apprit que sa famille est installée ici depuis des générations, et que lui aussi fréquentait le même lycée.
"On se retrouvera là bas demain !" m'a-t-il dit.
"Avec un peu de chance, avait il ajouté, on sera dans la même classe, je te guiderai quand tu seras perdue !"
Je me suis trouvé un nouvel ami, mon tout premier ami ici. Je suis un peu plus motivée pour cette rentrée !
Finalement lorsque nous nous sommes quittés, il m'a dit qu'il pourrait passer me chercher demain matin. Je lui ai indiqué où j'habitais.
Je suis très heureuse, cher journal ! Vraiment très heureuse !

A toi,

Temari.



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