Fiction: La première impression est toujours la bonne

Nous ne naissons pas tous égaux. Entre ceux qui ont cette cuillère en argent qui leurs colle à la bouche et ceux qui sont là pour l'astiquer. Il n'y a que nos capacités qui ne sont pas déterminées à la naissance. Et c'est grâce à nos capacités que nous assistons quelque fois à un mélange de deux mondes. A Konoha Gakuen ce côtoie les riches privilégiés et les pauvres méritants. Mais peu importe leur milieu social, il n'en reste pas moins des jeunes adolescents exposés à des problèmes commu
Classé: -12D | Général / Drame / Romance | Mots: 3374 | Comments: 0 | Favs: 4
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PrincessKai (Féminin), le 27/12/2011
Je vous invite à relire le prologue car la dernière partie a été modifiée



Chapitre 1: On ne peut pas changer le passé ni les habitudes dont on en hérité



Huit heures trente. L'heure affichée sur le cadran de son réveil était beaucoup trop matinale pour elle. C'était certainement une heure à laquelle on se levait pour aller se préparer dans la salle de bain, s'habiller, prendre son petit-déjeuner et ensuite se faire conduire à l'école. Bref, en aucun cas adapté à la situation. Deux semaines s'étaient écoulées depuis la fin de l'année scolaire, et elle n'avait toujours pas désactivé cette foutue sonnerie. Elle n'arrivait pas à s'y résigner, non pas qu'elle aimait écourter ses rêves mais seulement parce qu'elle espérait qu'en se levant à cette heure qu'elle pourrait revenir en arrière et oublier ce qu'il s'est passé pendant le discours de Tsunade. Rien à faire, elle prit son portable pour voir si elle avait reçu des textos, mms, mails, tweet, inbox sur Facebook de sa part. Mais rien. Elle jeta son téléphone dans un moment de frustration. C'était donc réel, elle et Neji avaient bel et bien rompu. Elle s’enfouit sous sa couverture et tenta de dormir pour échapper à douleur qui commençait à naître dans son cœur.

- Temari-sama… Temari-sama… Temari gémit sous les secousses légères qu’elle percevait puis ouvrit doucement les yeux l’un après l’autre. Elle aperçut une domestique qui apparemment tentait tant bien que mal de la réveiller.

- Pourquoi vous venez me déranger dans mon sommeil ? C’est les vacances !

- Pardonnez-moi Temari-Sama mais votre père est arrivé. Il demande à ce que vous soyez présente au déjeuner à onze heures trente et il est déjà dix heures.

Temari ne répondit rien à la domestique, et dans un effort surhumain elle balança sa couverture au pied de son lit et lâcha un long soupir. Elle n'était pas d'humeur à sortir de son lit.

Sasuke contemplait la cour de la demeure Uchiwa par la fenêtre, c'était déjà vachement plus intéressant que de les écouter lui rabâcher la même chose sous des angles différents. « Rente de monopole » ou encore « offre publique d’achat ». Il allait faire une overdose de vocabulaire économique. Depuis le début des vacances, il était consigné à domicile et subissait les longs monologues de tous ces professeurs et membres des entreprises de son père qui défilaient chaque jour pour lui dispenser des cours de finance, de marketing et de stratégie d’entreprise. Il en venait même à regretter les cours de l’internat. Il apprécierait tellement que les choses soient normales, qu’il puisse comme Naruto, Shikamaru et Kiba se barrer à Punta Cana. Mais non, lui en digne héritier de l’Empire Uchiwa, il devait faire ses adieux aux joies de l’adolescence. Les choses auraient pu être différentes. Il se crispa à cette pensée. Si seulement il n’avait pas à payer les conneries de son frère ainé.

- Sasuke-Sama quelque chose ne va pas ?

- Non, continuez.

Sasuke regarda l’heure sur son téléphone, il n’était que dix heures quinze. Encore deux heures et son calvaire sera enfin terminé.

Ça devait faire maintenant plus d’une vingtaine de minutes que la blonde laissait l’eau de la douche ruisseler sur son corps. En tout cas suffisamment longtemps pour que la domestique toque plusieurs fois à la porte en la suppliant de se dépêcher mais Temari s’en fichait et ignora complètement les suppléances de la domestique. Elle attrapa sa serviette et sortit de la douche, elle essuya la buée sur la glace de la salle de bain et se contempla silencieuse avant de lancer ces paroles étouffées dans un sanglot.

- Je suis dégoutante à ce point Neji ?

- Temari-Sama, s’il vous plaît dépêchez-vous. Il est déjà onze heures.

La voix de la domestique l’aida à reprendre ses esprits et elle entra d’un pas pressé dans sa chambre. Il fallait qu’elle prépare ses vêtements.

- Temari-sama, pour vous faire gagner du temps je vous ai préparé vos vêtements. Ils sont posés sur votre lit.

La pauvre n’eut même pas le droit à un remerciement. Tout ce qu’elle gagna c’était un regard hautain de la part de sa maitresse. Pour Temari c’était tout à fait normal puisque premièrement elle était payée pour être à sa disposition et deuxièmement, depuis qu’elle savait que la mère de Gaara était une domestique, elle n’a plus jamais fait preuve de marque de politesse envers les membres du personnel de la famille No Sabaku.



Kankurô regrettait déjà de s’être levé ce matin. Il aurait préféré ne jamais avoir à assister à ça. Il avait déjà eu des remontés acides en apprenant que Gaara serait un élève de son école. Alors lorsqu’il se dirigea dans la pièce à vivre pour accueillir son père et qu’il l’y trouva en train de rire à pleine dents avec Gaara, Kankurô perdit tous ses moyens et quitta cette pièce en courant. Trop occupés, son père et Gaara ne sentirent même pas sa présence. L’adolescent se réfugia dans la chambre de sa sœur.

- Mais t’es taré ou quoi Kankurô ? Frappe avant d’entrer j’étais en train de m’habiller.

Il ne répondit rien aux remarques de Temari. Il essayait de rassembler tout ce qu’il avait vu pour y trouver une explication logique.

- Hé tu m’entends quand je te parle ? T’es vraiment relou tu sais ! Puis laisse tomber, de toute façon on doit descendre Père nous attend en bas.

- N’y va pas !

- C’est quoi ton pro…

- Gaara… Gaara il est en bas avec Père…

Elle se stoppa net lorsqu’elle comprit ce que son frère venait de lui dire. Elle tremblait de rage rien qu’en pensant à ce prénom, elle sentait des remontés acides parcourir sa gorge. Elle était écœurée rien qu’à l’idée que Gaara ait pu mettre les pieds là où leur mère avait vécu. Elle se tourna vers la photo de sa mère posée sur sa table de chevet.

- Ma… Maman… Maman, Ma… Ma

Elle l’appelait sans cesse, sa voix se faisant de moins en moins audible car au fur et à mesure qu’elle l’appelait elle ressentait cette envie d’éclater en sanglot mais elle se retenait devant Kankurô et tentait tant bien que mal de se contrôler.

Kankurô décida de ne rien rajouter, il voyait bien que sa sœur était encore plus dévastée qu’il ne l’était. Il gardera pour lui ces regards aimant nauséabonds que son propre père avait lancé à Gaara, cette complicité maladive qui lui serrait le cœur. Il était partagé entre l’envie et le dégout car jamais son père n’avait été aussi attentionné envers lui ou Temari, jamais il ne s’était libéré de son travail pour passer les vacances avec eux. Il les avait toujours relayés au second plan, lui, sa sœur et sa mère. Oui car ils passaient bien après son travail et sa putain. Kankurô se rapprocha d’elle et tenta de la consoler.

- Temari, je su…

Mais elle ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase. Elle s’éloigna brusquement, ouvrit la porte de sa chambre et dévala à en perdre haleine les escaliers de la maison, arrivée en bas elle continua sa course traversant la pièce là où se trouvaient Gaara et son père sans un regard pour eux. Kankurô tenta tant bien que mal de la rattraper mais il fut stoppé dans sa course par son père.

- Dis-moi ce qu’il se passe Kankurô.

Temari avait freiné sa course estimant qu’elle était assez éloignée de la demeure des No Sabaku. Elle marqua une pose, le temps de reprend son souffle et ses esprits, elle regarda autour d’elle et constata à sa grande stupeur qu’elle se trouvait ni plus ni moins dans un endroit plus que familier. Inconsciemment elle était venue là où elle trouvait refuge quand elle était pleine de chagrin à cause des souvenirs douloureux de sa mère. Elle fit une dizaine de pas avant de se retrouver à l’entrée du bâtiment. Elle caressa de sa main la grande porte qui s’offrait à elle avant de la pousser pour pouvoir entrer à l’intérieur. Rien n’avait changé depuis sa dernière visite, elle enleva ses chaussures et avança pour être placée au centre des tatamis, elle se mit en position et enchaina des suites de mouvements comme si elle combattait contre un ennemi invisible.

Après toutes ces heures interminables de cours, Sasuke avait pris l’habitude de se rendre au Dojo des Uchiwa pour se débarrasser de toute la pression qu’il ressentait. Il fut tout d’abord surpris de voir que quelqu’un y était, plus personne ne venait en ce lieu, et au fil du temps il avait commencé à le considérer comme son lieu de refuge, sa propriété personnelle. Il fut encore plus surpris d’y découvrir Temari. Il l’observait et il n’arrivait pas à mettre fin à son entrainement. Ses quatre couettes étaient détachées, ses cheveux bougeaient au rythme du reste de son corps, elle portait des vêtements plutôt inappropriés, une robe cintrée beige qui remontait à chaque coup de pied et laissait entrevoir sa culotte. Sasuke n’y fit pas attention. Il se demandait juste comment elle pouvait exécuter tous ces gestes avec une telle tenue. Dans un moment de déconcentration et de fatigue, Temari sentit un regard peser sur elle et se tourna en direction de Sasuke. Il ne dit rien ou du moins il estimait que ce n’était pas nécessaire mais devant le regard insistant de la No Sabaku, il rompit en premier le silence.

- Ça fait longtemps, No Sabaku-san. Sasuke avait sorti ça sur un ton neutre.

- Oui, ça doit faire depuis le départ d’Itachi, Uchiwa-san.

Sasuke tiqua, elle parlait de son frère. C’est vrai que cet endroit était imprégné de la présence d’Itachi. Cela asphyxiait Sasuke, il n’avait qu’à fermer les yeux pour se souvenir des moments passés ici avec la dernière personne à laquelle il voudrait penser.

Sasuke, contrairement aux enfants de son âge qui préféraient faire la grasse matinée, se leva extrêmement tôt pour passer du temps avec son grand frère. Sasuke aimait dormir mais il aimait encore plus son grand frère. Itachi, l’ainé des deux fils de la famille Uchiwa avait du haut de ses quatorze ans un emploi du temps chargé avec des professeurs engagés par son père pour lui enseigner l’art d’être un vrai businessman. Le cadet des Uchiwa se précipita en dehors de la maison pour se rendre directement au Dojo. Sa mère avait bien tenté de lui faire avaler quelque chose mais rien à faire. C’était là-bas que son frère s’entrainait, pour relâcher toute la pression qu’il avait sur les épaules. Il était si impatient qu’Itachi lui montrer de nouvelles techniques de combat, il poussa la porte du Dojo avec fougue.

- Aniki ! Dis, tu vas me montrer ta technique secrète ?

- Doucement Sasuke, où sont passées tes bonnes manières tu pourrais me saluer.

- Bonjour Aniki, alors tu me la montres ou pas ?

- Approche.

Sasuke obéit à son frère.

- Ferme les yeux.

Itachi approcha malicieusement sa main du visage de son petit frère et lui mit une pichenette sur le bout du nez.

- Aïe ! C’est de la triche, tu m’as mis une pichenette ! Ca ne compte pas pour une technique !

- Laisse-moi finir mon entrainement et après je te montrerai d’accord ?

- D’accord Aniki !

Sasuke observait son frère agir méthodiquement avec des yeux pleins d’admiration. Il était enthousiaste à chacun de ses mouvements, il s’imaginait les exécuter avec la même perfection, il se voyait à la place de son frère. C’était décidé, Sasuke deviendrait comme son grand frère plus tard.

Depuis la mort de Karura, Mikoto encourageait vivement le père de Temari et Kankurô de laisser les enfants chez les Uchiwa. Elle pensait que s’ils changeaient d’environnement au lieu de rester confinés dans les murs de la demeure No Sabaku où ils avaient passé tant de moments avec leur défunte mère, ce serait un moyen comme un autre de les aider à aller mieux.

Mikoto cuisinait un panier repas pour Sasuke et Itachi avec Temari dans la cuisine.

- . Ah, c’est deux là ils ne sont vraiment pas possibles, ils sont tellement absorbés par leur entrainement qu’ils en oublient même de manger ! Tema-chan, tu veux bien amener ce bento au Dojo pour Sasuke et Itachi s’il te plaît ?

- Oui.

Pendant qu’elle était dans la cuisine avec la mère d’Itachi et Sasuke, Temari avait tant bien que mal ravalé ses larmes pour ne pas inquiéter Mikoto. Temari sentait bien qu’elle débordait de gentillesse envers elle et Kankurô parce qu’elle avait pitié d’eux. Sur le chemin qui menait au dojo, Temari n’avait plus toute cette retenue, elle se laissa aller doucement pour ne plus savoir comment s’arrêter, elle se dit plus vite elle se sera débarrassée du bento, plus vite elle en aura fini avec ses pensées qui rongeaient son cœur, les attentions maternelles de Mikoto lui rappelait l’absence de sa mère. Alors elle accéléra le pas. Avant d’entrer, elle s’essuya grossièrement les yeux avec la manche de son haut. Elle pensait que cet acte effacerait toutes les marques de sa tristesse, certes mais pas aux yeux d’Itachi. A peine fut-elle son entrée dans la salle, qu’il délaissa Sasuke pour venir près de Temari.

- Temari-chan c’est notre mère qui t’envoie n’est-ce pas ?

Temari hocha la tête et tendit le bento à Itachi.

- Merci, Temari-chan.

A ces mots, Temari pensa que ce n’était plus la peine qu’elle reste mais quand elle commença à s’éloigner Itachi la retint par le poignet.

- Où est-ce que tu vas comme ça ? Ne me dis pas que tu vas encore partir pleurnicher ? Tu pensais que ça ne se verrait pas ou quoi ? T’as le nez tout rouge, les joues rosies et les yeux bouffis ma petite… Ta maman te manque n’est-ce pas ?

Temari plongea dans les bras d’Itachi et éclata en sanglot. Itachi savait bien que quelque chose clochait chez Temari, depuis qu’il la connaissait cette fillette pleurait pour la moindre petite chose. Alors quand elle arriva chez eux et passa une semaine sans verser une larme, il se disait bien qu’elle devait cacher sa peine.

- Si ça t’énerve de pleurer je peux t’apprendre un autre moyen de te sentir mieux quand tout va mal mais tout d’abord, promets-moi que tu t’engages à devenir une fille forte et que tu prendras ta vie en main.

Temari se releva et hocha la tête.

- Désolé, Sasuke mais aujourd’hui je vais devoir m’occuper de Temari-chan, je t’apprendrai ma technique secrète une autre fois.

Depuis ce jour, la blonde se rendait tous les jours au Dojo pour qu’Itachi lui apprenne à se défouler en se battant. Itachi lui consacrait beaucoup plus de temps qu’à Sasuke et cause de ça ce dernier rageait. Il était jaloux de Temari, Il ne saurait compter le nombre de fois qu’il s’était battu avec elle à cause d’Itachi.



- Itachi était surement de bon conseil… lâcha Temari les yeux remplis de nostalgie.

Le regard que Temari avait lorsqu’elle évoquait son frère l’énervait. Non pas qu’il nourrissait encore des sentiments de jalousie à son égard mais tout simplement qu’il n’aimait pas parler d’Itachi.

- Tu étais simplement une fillette pleurnicharde qui buvait chacune des paroles d’Itachi parce que tu en étais amoureuse.

- Aussi vrai que toi, tu courrais toujours derrière ton frère et que maintenant tu te fais passer pour un garçon insensible à son départ alors que lorsqu’il est parti tu t’es senti perdu parce que tu avais plus de modèle, plus aucun repère… T’avais rien vers quoi te tourner ! Tu ressembles en rien à Itachi.

Elle était tout de même vexée qu’il puisse évoquer sa petite amourette pour son grand frère et c’est sans se gêne qu’elle sortit sa dernière réplique sur un ton provocateur. Un peu trop provocateur au goût de Sasuke. Son sang froid avait été jeté aux oubliettes aussitôt que Temari l’avait comparé à lui. C’en était trop. Depuis qu’elle était arrivée elle ne cessait de tout ramener à Itachi. Ça l’insupportait au plus au point, c’est comme si elle cherchait à remuer le couteau dans la plaie. Elle agissait comme si tout était normal, comme avant. Mais lui ne voulait pas vivre dans le passé, ses liens avec son frères furent brisés le jour où il l’abandonna. Il se précipita sans crier garde sur la blonde qui eut à peine le temps d’esquiver son poing. Il s’acharnait sur elle et ne faisait pas attention aux zones qu’il visait. Il n’aimait pas être comparé à son frère et il lui montrerait que même s’il y avait lieu, qu’avec le temps il était devenu bien plus fort que son ainé. La respiration de Temari était saccadée. Depuis le début de l’affrontement tout ce qu’elle faisait c’était simplement de parer les coups. L’Uchiwa ne lésinait pas sur les moyens, et enchainait ses attaques à une vitesse trop rapide pour qu’elle puisse faire autre chose que se défendre. Elle savait que ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle perde, elle était déjà vachement épuisée par son entrainement. Elle se sentait impuissante et ça, c’était bien un sentiment que la No Sabaku détestait. D’un geste maladroit elle tenta de déstabiliser Sasuke mais par la même occasion, elle les entraina dans une chute sur les tatamis. Sasuke n’avait rien tenté pour la rattraper, il avait juste saisie ses bras pour amortir sa chute à lui. Temari, après avoir atterrie de plein fouet sur le tatami ; avait le postérieur un peu endolori. Elle était allongée et Sasuke était au dessus d’elle à califourchon tenant fermement les deux poignets de la jeune fille. Ils ne bougèrent pas cherchant tous deux à reprendre leur souffle. Sasuke était satisfait et il ne s’en cachait pas avec le sourire carnassier qu’il affichait. Il savait qu’il avait gagné et la narguait ouvertement.

- Pas digne d’Itachi tu disais ?

Il attendait sa réponse bien qu’il sache qu’elle ne répondrait pas. Temari était trop fière. Il plongea son regard de vainqueur dans les yeux verts de cette dernière. Il s’attendait à ce qu’elle soutienne son regard même si elle venait de subir une défaite cuisante mais à la place Il vit des larmes naissantes dans ses yeux verts.

- Temari…

Il venait de l’appeler par son prénom sans s’en rendre compte. Cela faisait tellement longtemps qu’il ne l’avait pas vu aussi vulnérable. A l’internat, bien qu’ils ne se parlent pas lorsqu’il la croisait dans l’établissement, elle affichait toujours cet air rempli d’assurance bien loin de celui de la petite fille pleurnicharde de ses souvenirs. Elle n’avait pas changé.

- Lâ… Lâche-moi.

Sasuke ne se fit pas prier. Il défit son emprise et se releva. Il se mit dos à Temari. Il ne savait pas quoi faire et la laissa tout bonnement se vider de ses larmes. Il sentait bien que s’il tentait de la réconforter cela ne ferait qu’empirer les choses. Et puis de toute façon, Sasuke n’avait jamais été bon pour ça.

Elle se sentait honteuse. Sasuke Uchiwa l’avait vu dans un moment de faiblesse. Elle qui tentait tant bien que mal de se montrer toujours forte et bien aujourd’hui c’était raté. Sa défaite contre Sasuke, lui avait rappelé à quel point elle n’avait le contrôle sur rien ni sur ses émotions ni sur sa vie, rien ne se déroulait comme elle le voudrait.

- Pardonne-moi Itachi je n’ai pas tenu ma promesse… Je suis toujours impuissante. Il n’y a que toi qui as su te prendre en main…

Le semblant de compassion que Sasuke avait pour elle s’évanouit lorsque pour une énième fois, elle ramenait tout à son frère.

- Lâche l’affaire avec Itachi, tu commences à devenir lourde No Sabaku-san… Il n’y a rien de fantastique dans ce qu’il a fait, il a agi lâchement… Il a juste fuit ses responsabilités…

Temari ne répliqua pas car bien que Sasuke soit dos à elle, elle ressentait toute la tension qui émanait de lui. Elle devinait que son visage devait être marqué par la colère. Temari n’avait pas la force de répliquer ni même de se relever, elle ne tenta pas d’essuyer les flots de larmes qui avaient envahi son visage et quant à Sasuke il resta assis, sans bouger.




Même si j'ai commencé à écrire sur un coup de tête, J'ai eu le temps de penser à une trame pour cette fanfic. Ma fanfic va s'étendre sur de nombreux chapitres car je prévois d'écrire sur toutes les années de lycée des persos. Vous inquiétez pas si vous ne voyez pas apparaître tout de suite vos persos préférés ils apparaîtront au fur et à mesure



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