Fiction: L'amie du demon

Et si une jeune fille avait acceptée notre démon comme il était ? Apres la promesse d'une amitié à vie rompue par un départ non prévu, la jeune fille revient au village. Comment a-il changé ? En bien ou en mal ? Se souvient- il d'elle ?
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kiba0614 (Féminin), le 11/01/2012
J'imagine que certain vont penser que je copie "la vie de sabaku no gaara" surtout son auteur si elle passe dans le coin ... Je suppose qu'il y a du vrai car sa fiction m'a beaucoup inspiree



Chapitre 4: Une mission... Ou comment se ronger les sangs en attendant le retour de ceux qu'on aime



-Gaara... Calmes toi tu veux ! Elle va revenir... Elle a envoyé un oiseau messager disant que sa mission était une réussite et qu'elle rentrait.
-Elle l'a envoyé il y a trois jours !
- Laisse-lui le temps de rentrer ! Je te rappelle que tu l'as envoyée à l'autre bout de la carte !

Je tourne le dos à ma sœur alors qu'elle commence à s'énerver. Fixant le ciel, je refais le fil de ces deux interminables semaines. Les pires que j'ai pu vivre depuis des années. Euphémisme ? Non, simple réalité, je me suis rendu compte que Gabriell est pour moi d'une importance vitale. Vous trouvez que j'exagère ? C'est néanmoins la seule personne qui ne m’a jamais exprimée la tendresse qu'elle me donne. Depuis qu'elle est partie en mission, je reste seul à l'attendre devant les portes du village une partie de la journée. Evidemment, elle n'arrive pas. Et l'insomnie est revenue inutile de le préciser...

-Je te laisse, me dit Temari

Je ne réponds pas, écoutant la porte s'ouvrir et se refermer.

-Kazekage-sama ? Demande-ton doucement
-Quoi ? Grogne-je
-Rien, j'ai accompli ma mission et je suis rentrée, mon cœur... Mais vu ton accueil chaleureux, je vais y retourner.

Alors qu'elle s'apprête à sortir, je bondis hors de mon fauteuil, contourne mon bureau et la prend dans mes bras. Je l'embrasse doucement, elle me rend étreinte et baiser. Je pose ensuite mes lèvres sur son cou en respirant son odeur. Elle se détache de moi et me fixe dans les yeux.

-Gaara... Soupire-t-elle, exaspérée
-Quoi ?
-Tu n'as pas dormi pendant deux semaines !!! Tu comptes faire ça à chaque fois que je pars en mission ?
-Comment tu sais ?
-Tema-chan et Kanky-Kun...
-Ah.
-Non mais tu es sérieux là !!! S'exclame-t-elle, de nouveau furieuse
-Gaby, c'est parce que...
-Je m'en fiche !!! T'as fini de faire des trucs idiots ?
-Parce que t'attendre, c'est un truc idiot ?!
-Non ! Que tu te rendes malade en m'attendant, ça, ça c'est un truc idiot !

Ses yeux lancent des éclairs furieux teintés d'inquiétude à mon égard. D'un coup, mon corps ne m'obéit plus, mais alors plus du tout; je m'empare de ses lèvres, assez brutalement je l'avoue, en la plaquant contre la porte. D'abord surprise, elle ne bouge pas. Puis me rend un baiser enfiévré, que je n’avais pas prévu, m'attendant plutôt à une gifle. Séparés pour respirer, nous restons, collés l'un contre l'autre, mon front sur le sien, à reprendre assez difficilement nos souffles. Elle me sourit, souffle un "je t'aime" auquel je réponds. Après un instant, elle me propose, souriante :

-On va manger ?
-Gabriell, il est...
-Il est deux heures de l'après-midi, et j'ai faim. Alors on va manger !

Elle me prend la main et ouvre la porte... Où l'on voit mon très cher frère et sœur se redresser subitement.

-Ne me dites pas que vous nous espionniez...
-Bien sur que non petit frère...

Je hausse un sourcil devant leur air gêné.

-Bon ben... On vous laisse hein !

Et ils filent dans le couloir. Gabriell secoue la tête avec un soupir. Elle m'entraîne hors du palais, s'arrête en plein milieu de la rue et se tourne vers moi.

-Tu veux manger où mon cœur ?

Alors que je m'apprête à lui répondre "c'est toi qui veut manger, pas moi", les seuls mots qui sortent de ma bouche sont "Où tu veux". Elle me sourit, resplendissante. Elle passe une main au creux de mon coude et pose sa tête sur mon épaule.

-Je te suis, me déclare-t-elle

Je lui embrasse le haut de la tête et l'emmène dans le petit café où nous nous sommes retrouvés il y a quatre mois, le jour où elle est revenue au village. La serveuse nous place à la même table que celle où nous étions il y a quatre mois. Nous passons rapidement commande, nous débarrassant de cette jeune serveuse collante qui me fixe avec des yeux affamés, et qui fusille Gabriell du regard à chaque fois qu'elle pose les yeux sur elle.

-Elle m'aime pas celle-là, sourit ma petite amie. Par contre toi... Elle te voit bien dans son lit.
-Gabriell...
- Dis-moi que j'ai tort !

Je lui prends la main, lui en caressant le dos avec mon pouce.

-Comment c'est passé ta mission ? Demande-je
-Bien, c'était facile, rapide...
-T'as mis deux semaines !
-Gaara...

Elle sourit.

-Tu m'as manquée
-Toi aussi, tu m'as manqué.

La serveuse pose brutalement son assiette devant Gabriell, et papillonne des cils en posant la mienne devant moi... Bon Gabriell a raison.

-Je crois que je ne reviendrai plus pendant son service, murmure-je alors qu'elle s'éloigne

Gabriell me fixe, un peu surprise, puis part dans un fou rire où je ne tarde pas à la suivre. Nous avalons rapidement le contenu de nos assiettes, mais restons des heures assis, autour d'un café, à parler et à rire. Je fais semblant de ne pas remarquer les regards insistants que la serveuse me lance. Avec un sourire, Gabriell se lève, contourne la table et s'assoit sur mes genoux.

-Je te rappelle où on est ? Demande-je doucement
-Non je voudrai juste vérifier quelque chose...

Et elle m'embrasse, un long baiser plein de tendresse. Lorsque nous nous séparons, je remarque que toutes les femmes du café nous fixent, bouche bée, avant de retourner à leurs activités en maudissant Gabriell.

-Apparemment, il n'y en avait pas qu'une que tu intéressais, s'écrie-t-elle. Je suis jalouse !
-On y va ?

Avec un sourire, je me lève, pose l'argent sur la table et me dirige vers la sortie. Gabriell me rejoint en courant.

-Attends ! Tu ne vas pas payer ma part !!
-Ben si, tu m’as bien payé une glace toi.
-Ça n'a rien à voir !
-Maintenant c'est trop tard, souris-je en passant un bras autour de ses épaules.

Je l'entraîne au-dehors. Elle boude un instant, mais me rend le baiser que je lui donne. Nous nous baladons dans le village et finissons par nous retrouver dans le parc où nous avons joué pour la toute première fois. Malgré nous défilent devant nos yeux les nombreux allers et retours que nous faisions en nous courant derrière l'un l'autre. Gabriell se blottit dans mes bras en reniflant doucement.

-Tu pleures ? Demande-je doucement
-Non...

J'essuie l'unique larme qui coule sur sa joue. Elle se détache de moi et fais quelques pas, semblant intéressée par quelque chose. Elle se baisse, puis se relève et se tourne vers moi, une peluche lapin multicolore dans les bras.

-Tu as vu Gaa-Kun ? Un enfant a oublié sa peluche... Il doit être triste...

Sans attendre ma réponse, elle se dirige vers les balançoires et s'assoit sur l'une d'elles. Je m’accroupis devant elle, prend son visage entre mes mains.

-La nostalgie ?

Pour toute réponse, une larme roule le long de mes doigts.

-Gabriell... Ça te dit... De refaire les ninjas explorateurs ?

Elle pose sur moi un regard surpris, je me sens très idiot.

-Nous ne sommes plus des enfants Gaara, sourit-elle
-Ne me dis pas que tu ne veux pas je ne te croirai pas.
-Il viendra le récupérer demain n'est-ce pas ? Demande-t-elle les yeux rivés sur le lapin
-J'en suis certain.

Elle se lève, pose la peluche sur la deuxième balançoire puis se tourne vers moi.

-Je parie que j'arrive à la muraille avant toi !! Me lance-t-elle en s'élançant
-Hé !! Attends-moi !!

Et elle est arrivée avant moi. Riant, elle m'attendait en haut quand je suis arrivé. Assis au bord, nous restons à discuter, presque en chuchotant, et en regardant le soleil décliner. Puis nous rentrons au palais, bien après la tombée de la nuit. Le Nidaime Kazekage a réaménagement tout le palais lors qu'il est devenu le chef du village. Les simples chambres se sont transformés en petits appartements aménagés, la plus grande revenant au Kage en fonction - moi pour l'instant.

-Tu as dû le trouver trop grand au début non ? Demande Gabriell en entrant et en laissant traîner ses doigts sur les meubles
-Un peu... Trois chambres quand on vit tout seul...

Gabriell se retourne vers moi et m'embrasse. Son baiser mélange tendresse et passion. Mon dos touche la porte alors que ses doigts s'aventurent sur mon torse, une main remontant doucement, l'autre descendant. Alors que je me laisse doucement grisé par ces caresses, elle se détache de moi, une petite lueur dans les yeux, et se dirige vers le fond de l'appartement, vers ma chambre, en me faisant signe de la suivre. Je ne me le fais pas répéter et me précipite à sa suite. Je la retrouve dans la pièce, me tournant le dos. Je m'approche et pose mes mains sur ses épaules, avant de les faire glisse le long de ses bras et de la serrer conter moi en posant une multitude de baisers sur son cou et ses épaules. Elle se retourne, l'air faussement choquée, et baisse les yeux avec insistance sur la bosse de mon pantalon. Autant dire les choses comme elles sont. Elle s'empare de mes lèvres en se collant à moi. Je la bascule sur le lit, la couvrant de baisers doux et lui promettant une belle nuit.




Et voila !!! Un nouveau chapitre !
Je ne demande plus les commentaires...




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