Fiction: L'amie du demon

Et si une jeune fille avait acceptée notre démon comme il était ? Apres la promesse d'une amitié à vie rompue par un départ non prévu, la jeune fille revient au village. Comment a-il changé ? En bien ou en mal ? Se souvient- il d'elle ?
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kiba0614 (Féminin), le 22/12/2011
jimagine que certain vont penser que je copie "la vie de sabaku no gaara" surtout son auteur si elle passe dans le coin ... je suppose qu'il y a du vrai car sa fiction m'a beaucoup inspiree



Chapitre 2: Le retour de Gaby-chan



-Ga... Gaby-chan ?
-Evidemment idiot, qui veux-tu que se soit d'autre ?
-Pardonnez-moi Gaara-sama, s'excuse le garde. Elle a enfoncée le porte et...

Je lui fais signe de se taire et de nous laisser. Rien que les deux surnoms par lesquels elle m'a appelé m'assurent clairement que la jeune femme à qui j'ai affaire est bien ma meilleure amie d'enfance. Cependant je ne sais pas comment réagir et décide donc de me comporter en Kazekage.

-Puis-je savoir ce que me vaut cette entrée intempestive et... Fracassante ?

Elle s'immobilise devant mon air assuré et mon ton autoritaire, puis se reprend.

-J'aimerai que vous me laissiez me rétablir à Suna, et que vous me laissiez rejoindre vos rangs en qualité de ninja. Je suis sure de pouvoir vous servir, en tant que Juunin.

Son vouvoiement à mon égard m'a énervé, elle s'est inclinée respectueusement.

-Pourquoi es-tu partie sans rien me dire ?
-On ne m'a pas laissé le choix. Réponds à ma demande et nous aurons tout le temps de parler de ça après. Répond-elle sans se redresser

Je reprends mon ton de Kazekage et réplique.

-Tout d'abord, je ne me sers pas de mes ninjas. Et qu'est-ce qui peut te faire penser que tu peux intégrer les rangs, surtout en tant que Juunin ?
-En dix ans, comprends bien que je ne me suis pas tourner les pouces ! Fais moi passez un test, fais moi me battre contre un Juunin ! S'écrie-t-elle en relevant la tête
-Alors je vérifierai moi-même.

Son regard se perd. La dernière fois que nous nous étions battus l'un contre l'autre, je n'avais pas été capable d'arrêter mon sable, et je l'avais blessée. Pas gravement mais presque.

-Je ne me suis pas tourné les pouces non plus, tentai-je de la rassurer.

Elle se redresse complètement, avec un sourire.

-Vu ton poste, j'imagine que non.
-Tu veux bien répondre à mes questions, maintenant, s'il te plait ?
-Bien sûr, pose-les.
-Pourquoi ne m'as-tu rien dit ?
-Je ne le savais pas. Le soir où je suis rentrée après m'être battue contre les trois affreux, mes parents ont décidés qu'il fallait quitter le village. Je ne les ai pas suivie de mon plein grès, tu peux en être sûr.
-Pourquoi ?
-Peut-être à cause de mes blessures, ils ne m'ont jamais expliqué.
-Et quand ?
-Je viens juste d'arriver, j'avais envie de te voir en premier.

Je remarque que je n'ai pas besoin de finir mes phrases, pour qu'elle les comprenne.

-Tu ne m'as pas donnée de nouvelles !
-Mes parents m'ont interdit de t'envoyer des lettres ! Mais... (Elle fourrage dans son sac et en sort un gros paquet de lettre) ça ne m'a pas empêché de t'écrire. J'ai dressé des oiseaux pour qu'ils te les apportent, mais ça n'a jamais marché.

Je soupire devant son expression sérieuse et pleine de vérité.

-C’est bon j'ai compris...
-Et pour ma demande ?
-Tu n'as qu'à... T'installer au palais le temps de te trouver un appartement. Et pour ton poste de ninja, je te testerai dès que j'en aurai le temps...

Avant que je ne comprenne, elle me saute au cou en me remerciant une bonne dizaine de fois. A cet instant, la porte du bureau s'ouvre en grand, laissant apparaître mon frère.

-Gaara, on m'a dit que...

Il s’interrompt en nous voyant. Gabriell se décolle d'un coup de moi, rouge pivoine les yeux fixés sur Kankurô, qui ne semble pas la remettre. Je décide de profiter de la diversion qu'il m'offre. Alors qu'il balbutie son prénom et qu'elle lui sourit doucement comme à moi il y a quelques minutes, je lui ordonne d'amener Gabriell dans une des chambres d'ami du palais. Il s’exécute, et je les entends parler joyeusement dans le couloir. Un cri aigu de Gabriell m'indique qu'elle vient de croiser Temari.
Je passe une main sur mon visage et me reprend à repenser à notre enfance, mes souvenirs se tournants sur les moments que nous avions passés tous les quatre, la fois où Kankurô et Temari avaient acceptés de m'approcher.

**************************

-Mais si Gaa-Kun ! Ils sont ta famille, je suis sûre qu'ils t'aiment !
-Ils m'évitent Gaby-chan...
-C'est qu'un malentendu tu vas voir.

Elle m'a traînée par la manche, comme à chaque fois, jusqu'à chez moi, persuadée que nous pourrions passés la journée avec Kankurô et Temari. Je l'ai suivie à reculons et, de ce fait, nous avons mis plus d'une heure à traverser la grande place. J'ai essayé d'argumenter pour qu'elle n'y aille pas, mais je n'ai pas réussis. Devant le palais se trouvaient mon frère et ma sœur. En me voyant, ils ont eu un mouvement de recul, puis ont considéraient Gabriell avec attention et curiosité. Comme ils me l'ont dit plus tard : "Qui traîne Gaara avec autant d'insouciance, sans craindre de se prendre un sarcophage de sable dans la tête ?" Après plusieurs minutes d'intense conversation, ils sont venus vers moi, Gabriell avec le sourire, les deux autres un peu moins. Néanmoins, au fil de la journée, les liens entre nous se sont resserrés (pour se desserrer par la suite). Kankurô avait adoré l'idée des ninjas explorateurs, et nous avions passés la journée à crapahuter partout.

***********************

-Entrez !
-T'es encore là ?! Demande Gabriell en passant sa tête dans l'embrasure de la porte.
-Je travaille Gabriell...

Elle s'approche, souriante.

-Tu devrais sortir un peu...
-Je travaille, répète-je. J'ai plein de papiers à signer.
-Ah bon ?

Elle balaye mon bureau du revers de la main, avec la ferme intention d'y faire tomber les feuilles, et j'ai à peine le temps de tendre la mienne pour les rattraper.

-Gabriell, grondai-je
-Laisse tomber, tu ne m’impressionnes pas. Allez viens !

Elle m'attrape par la manche et me traîne hors du bâtiment. Elle glisse sa main au creux de mon coude et m'ordonne presque de lui refaire visiter la ville.

-Tu l'as connais déjà...
-Invites-moi à prendre un café alors, me sourit-elle.

Je soupire. C'est elle qui me force à arrêter de travailler, mais c'est moi qui dois lui offrir un verre... Les femmes sont incompréhensibles.

-Cela fait longtemps que je ne suis pas venue, soupire-t-elle sur un ton de nostalgie

Je sais parfaitement qu'à cet instant, elle nous revoit courir dans la grande rue, encore et encore.

-On va le boire ce café ? Demandai-je pour lui changer les idées

Elle me regarde, toujours en souriant, à tel point que je me demande si elle sait faire une autre expression faciale. Je ne peux pas m'empêcher de lui demander. Aussitôt, elle boude, tournant la tête sur le côté et gonflant sa joue qui m'est visible. Je la trouve tout simplement mignonne. J'exhorte à mon cœur de se calmer, et essaye d'analyser calmement le sentiment qui m'envahit. Peine perdue. Je l’entraîne vers un café proche en lui cachant les rougeurs qui ont envahies mes joues.

-Ça va Gaa-Kun ? Me demande-t-elle, inquiète, en posant une main sur mon front

Peine perdue aussi apparemment. Je la rassure, mais son regard inquiet me fait plutôt balbutier. Devant mon attitude, elle sourit doucement. Nous passons le reste de l'après-midi à discuter de nos années passées loin l'un de l'autre, même si Gabriell élude quelques-unes de mes questions. Mais comme j'en fais autant, je ne dis rien.
Je l'observe alors qu'elle sirote son café ou qu'elle grignote les biscuits posés là à notre attention. Mon cœur s'emballe à chaque fois que son regard croise le mien, comme lorsque nous étions enfant. Nous finissons par nous quitter en début de soirée, mais alors qu'elle pense que je retourne endosser mon rôle de chef de village, je file chez Temari. Celle-ci m'ouvre, surprise de me trouver là.

-Entre, je t'en prie, me dit-elle
-J'ai une question à te poser Temari.
-Euh... Ben pose.
-Tu vas me trouver idiot, rougis-je
-Mais non, je suis là si tu veux un conseil, tu le sais.

Nous nous asseyons sur son canapé. Je mets un certain temps avant de me lancer.

-Tema... Comment on sait qu'on est... Amoureux ?
-Oh petit frère... Eh bien... Hum... Comment dire... On a l'impression que... Non attends... On veut toujours être avec la personne qu'on aime, la serrer dans ses bras, la protéger... Ce n’est pas ta question je sais mais comme ça tu la poseras pas... Alors... Comment on sait... Ton cœur se met à battre très vite quand tu vois la personne, tu la trouve craquante, tout le temps, tu ferrais tout ce qu'elle te demande, même d'aller chercher la lune... Et tu réunis avec ce que je t'ai dis tout à l'heure. Je t'ai répondu ?
-Oui, merci Temari.

Je ressors. Le cœur qui bat vite, le faite de la trouver craquante, c'est sûr... Je me mets à courir dans le dédale de couloir à la recherche de sa chambre. Finalement, je la trouve avant. Je m'arrête à ses côtés et reprend mon souffle.

-Quelque chose ne va pas Gaa-Kun ?
-Il faut que je te dise quelque chose Gaby-chan !
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Je crois que... Depuis qu'on se connait... Je suis... Amoureux de toi.
-Hein ? Tu peux répéter là?

Je ne répète pas, m'approche d'elle et pose mes mains sur ses bras. Elle ne bouge pas, mais ne m'incite pas à continuer non plus. Tant pis. Au pire je prendrai une claque. Nos visages se rapprochent, nos lèvres se frôlent, puis finalement se touchent.




Je crois que ma fiction ne vas pas être très longue comparée à l'autre...
J'espère que vous avez aimez.
Com's pitit please




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