Fiction: L'amie du demon

Et si une jeune fille avait acceptée notre démon comme il était ? Apres la promesse d'une amitié à vie rompue par un départ non prévu, la jeune fille revient au village. Comment a-il changé ? En bien ou en mal ? Se souvient- il d'elle ?
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kiba0614 (Féminin), le 20/12/2011
J'imagine que certain vont penser que je copie "la vie de sabaku no gaara" surtout son auteur si elle passe dans le coin ... Je suppose qu'il y a du vrai car sa fiction m'a beaucoup inspiree



Chapitre 1: souvenir souvenir



-Ami ? Avec moi ?
-Ben oui idiot. Tu vois quelqu'un d'autre ici ?

Elle m'a sourit, couverte de plaies et de bleus, en me tendant le petit doigt. Je lui ai présenté le mien et nous les avons entrelacés.

-Amis. Avais-je murmuré, profitant de ce mot si doux
-Pour toujours. A-t-elle répliqué, m'aillant entendu

Nous nous sommes souris puis, à cause de l'heure tardive, nous nous sommes séparés. Je ne l'ai plus jamais revue.


***************

Je regarde le village par la fenêtre de mon bureau. Etre Kage me permet d'avoir une vue magnifique sur le village. J'observe distraitement l’activité des villageois, encore assailli par les souvenirs. Quelqu'un entre après avoir frappé. Comme je sais de qui il s'agit, j'annonce sans préambule en me tournant vers elle :

-Je repense encore à elle.

Je la vois tourner la tête vers le calendrier.

-C'est bientôt son anniversaire, dit-elle doucement comme explication
-Je nous revois lorsque nous étions petits, continue-je
- Travailles un peu, plutôt ! T'es pas sérieux pour un Kazekage Gaara.

Un demi-sourire étire mes lèvres alors que je me tourne vers la fenêtre.

-Je pose mon rapport sur le bureau
-OK
- Ne te laisses pas abattre petit frère. Et bosse.
-Oui Temari.

Je l'entends partir mais je ne réagis pas, laissant de nouveau les souvenirs me revenir.

*******************

Après avoir frappé à la porte pendant une bonne dizaine de minute, j'ai décidé d'aller voir la voisine, celle que je pensais la plus capable de me dire où se trouvait ma meilleure amie. Grâce à elle, j'avais trouvé un quartier dans Suna où je n'étais pas complètement rejeté.

-Tiens. A-t-elle souri, mais c'est le petit Gaara ! Que veux-tu ?
-Je suis venu chercher Gaby-chan, mais elle n'est pas là.

Son air s'est assombrit d'un coup, ses yeux se sont voilés. Elle a mit plusieurs minutes à répondre.

-Ecoute Gaara... Je sais que pour un petit garçon comme toi ça va être dur mais... Gabriell m'a demandé de te dire de ne pas être malheureux.
-Comment ça ? Pourquoi ?
-Gabriell et ses parents... Ne sont plus à Suna. Ils sont partis...
-Quand ?
-Je ne sais pas... Mais ils ne sont plus là...

Mes yeux se sont embués alors que je partais en courant. Je me suis barricadé dans ma chambre. C'est après ça que je me suis mis à tuer les habitants. Mon amie était partie sans me le dire, je me suis de nouveau retrouvé seul.

***************

Les yeux dans le vide, je me concentre sur des souvenirs un peu plus joyeux, ne tenant à refaire une déprime chronique. Je songe à la façon dont nous nous sommes rencontrés et à notre façon de jouer aux "ninjas explorateurs". Quand on est petit on fait vraiment n'importe quoi...

**********

Je venais encore de me faire réprimander par père à cause de quelque chose que j'avais réduit en bouillie.
Mon ours en peluche, auquel il manque un œil, à la main, je me promenais dans Suna en empruntant des petites ruelles pas vraiment fréquentées. Au détour de l'une d'elle, quelqu'un me rentre dedans, nous nous faisant tombés tous les deux. Mon sable m'a fait un coussin protecteur, mais à coté de moi, j'ai entendu un grand "Aïe !!!". Nous nous sommes relevés en nous dévisageant. J'avais en face de moi une enfant de mon âge, cinq ans, aux longs cheveux bruns ondulés et a d'impressionnants yeux verts qui donnaient l'impression de se trouver dans une forêt de jade. À cet instant, elle s'est maladroitement inclinée devant moi.

-Je suis désolée !!! Je suis pressée et je n'ai pas regardé devant moi. J'aime beaucoup ton ours en peluche. Hey ! Mais il lui manque un œil ! Viens je vais lui en mettre un autre.

Je n'ai rien dis, m'étonnant sur son débit de parole, et l'ai suivis. Je n'avais pas trop le choix, elle me tirait par la manche.

-Moi c'est Gabriell, s'est-elle présentée. Et toi ?
-Gaara, ai-je répondu


Elle m'a sourit. Nous sommes arrivés devant chez elle. Une femme attendait, visiblement inquiète. Lorsqu'elle a vu Gabriell, elle s'est précipitée sur elle.

-Tu étais où ? Je me suis faite un sang d'encre !
-Désolée m'man. Je suis rentrée dans Gaara-Kun, alors on a discuté un peu.

Elle avait juste fait un monologue. Je me suis demandé à cet instant si ma mère se serait inquiétée pour moi comme le faisait la mère de Gabriell.

-M'man ! L'ours de Gaara-Kun n'a plus qu'un œil ! S'est-exclamée l'enfant en lui tendant Belzébut (c'est le nom de l'ours)
-Je vais lui en remettre un, a dit sa mère en prenant la peluche.

Gabriell s'est tournée vers moi en me souriant de toutes ses dents.

-On va jouer ? A-t-elle demandé

Je n'ai pas eu le temps de répondre, m'attrapant par la manche, elle m'a entraîné à sa suite dans un parc proche. J'étais content d'avoir une camarade de jeux. Plus tard, sa mère l'a appelée, il faisait nuit. Au moment de repartir, la femme m'a tendu Belzébut dans un sourire, en me disant d'en prendre soin.
À partir de cet instant, nous étions toujours fourrés ensemble, à courir dans les rues.

-Dis Gaara-Kun, si on jouait aux ninjas ?
-Euh... Oui si tu veux.
-Mais faut faire des ninjas qui ne sont pas connus !
-Comme quoi ?
-Des ninjas explorateurs !!!! S'est-elle écriée en levant les bras au ciel

J'ai souris devant son enthousiasme. On a parcouru toute la ville en long, en large et en travers des jours durant.
Un jour nous sommes allés explorer le désert. Nos parents nous ont passés un super savon quand ils l'ont appris. Une fois, une brillante idée est venue à Gabriell : explorer le seul bâtiment que nous n'avions pas exploré, c'est à dire le palais du Kazekage. Sur la pointe des pieds, nous l'avons visité pièce par pièce. Jusqu'à un détour de couloir où nous sommes tombés nez à nez avec un Juunin. Alors qu'il nous fixait en s'interrogeant sur la raison de notre présence, nous avons tournés les talons et avons détalés aussi vite que nous le pouvions.
Dans la place centrale du village, j'ai regardé autour de moi, entre surpris et horrifié de ne pas voir Gabriell. Puis j'entends :

-Tu es un monstre Gaara-Kun !

Cette phrase m'a serré le cœur.

-Comment as-tu pu courir aussi vite avec tes jambes ?

Celle-là m'a soulagée.

-On va prendre une glace ? Ai-je proposé
-Ouais !!!

Devant le chariot de glace, Gabriell a hésité longuement entre deux parfums. Ma glace entre les mains, je me suis éloigné de quelques pas pour trouver un endroit où s’asseoir. Erreur fatale. Un groupe d'enfant était dans le coin. Quand ils m'ont vu, ils m'ont criés des insanités, puis l'un d'eux a saisit une pierre et me l'a lancée en criant "Va t'en ! Sale monstre !". Avant que mon sable n'ai réagi, Gabriell a attrapée la pierre au vol et l'a gentiment rendue à son lanceur (= elle l'a shooté en pleine face) en lui répliquant "Ce n’est pas un monstre c'est mon ami ! C'est toi le monstre !!!". Puis elle s'est battue contre les trois garçons. Je n'ai pas réagi, ce qu'elle avait dit m’aillant abasourdi. Les trois garçons sont repartis en pleurant. Je me suis approché de Gabriell, couverte de bleus et de plaies. Elle m'a sourit.
Nous n'étions pas encore à l’académie, mais cela ne l'avait pas empêché de se battre, et de leur mettre une raclée.

- T'as vu ce que je leur ai mis aux trois affreux ? M'a-t-elle demandé
-Oui... Dis Gaby-chan... Ce que tu as dit tout à l'heure...
-Hein ? Ah oui ! Ben oui c'est évident non ? T'es mon ami !!

***********************************

Des voix dans le couloir me ramènent sur terre.

-Non vous ne pouvez pas ! Gaara-sama nous a donné l'ordre de ne laisser passer personne !
-Ah ouais ! Et depuis quand je suis personne moi ??? S'exclame une voix féminine que je crois reconnaître

Je me lève, prêt à régler l'affaire moi-même s'il le faut, quand la porte s'ouvre à la volée. Je vois un éclair brun traverser la pièce puis quelqu'un se jette à mon cou. Je vois une masse de cheveux bruns descendant jusqu'à la taille de la personne et, lorsqu'elle se recule; je croise ses grands yeux verts de jade. Un genou sur le bureau, l'autre jambe dans le vide, elle tiendrait en équilibre précaire si ses bras n'étaient pas autour de mon cou.

-Je me faisais du souci pour toi, mais tu as l'air haut placé maintenant, respecté, et accepté, Gaara-Kun, dit-elle avec un sourire
-Ga... Gaby-chan, balbutie-je




J'étais partie pour une intro... Et vous avez un chapitre normale (manque juste 62 mots) Chanceux va !
Com's please




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