Fiction: Laringan (terminée)

Sayori, 17 ans, a déserté Konoha à l'âge de 7 ans. Possédant une capacité héréditaire très puissante, elle s'allie à l'Akatsuki et revoie Itachi Uchiwa, le seul homme a connaître la vérité sur elle... Mais sa mort l'obligera à tenir sa promesse. {deuxième saison en cours}
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Gabriel38 (Masculin), le 28/12/2011
Le chapitre 4 !

J'étais bien inspiré pour ce chapitre... Ah...

Je précise que dans les flash backs, (dans ce chapitre), c'est dans la tête de Sayori.
J'espère que ça vous plaira toujours =)

En tout cas, je compte sur vous pour me conseiller en commentant (tout me sert, excepté bien sûr les critiques idiotes comme "cé nul, zéro")

Bref, Bonne Lecture :D




Chapitre 4: Yeux gris/rouges.



La vie semblait si douce, si paisible... «Grâce à ton dôjutsu, tu seras respectée et la meilleure de tout Konoha !»
Ces paroles paraissaient si loin, à présent... Le temps avait passé, me laissant seule.
Seule?
Non, je ne l'étais pas vraiment...

Flash back :

«J'adore tes yeux, ils ne sont pas comme les autres.»

Je fronçai les sourcils et tournai la tête vers Itachi. Sa queue de cheval remuait tranquillement sous le vent du printemps.

-Tout le monde me le dit.

Il eut un petit rire. Ses yeux noirs profonds renvoyaient mon image. Toute petite. Mes cheveux noirs étaient bouclés. Ils descendaient en bataille sur mes épaules. Itachi posa sa main sur mon épaule.

-Je ne te parle pas de ton Laringan. Je te parle de tes vrais yeux. Tes yeux gris.

Je fus tellement surprise que des larmes s'échappèrent. Je les essuyai rapidement. La gorge serrée, je murmurai :

-C'est la première fois qu'on me complimente là-dessus.
-Vraiment ? Pourtant, ils sont magnifiques !

Il me sourit chaleureusement. Comme j'aimais quand il me souriait ainsi.

-Mademoiselle Yagachi, votre mère vous réclame.

Je me levai et rentrai à l'intérieur.

-Je dois y aller.
-Oui. A demain.

Je m'arrêtai au seuil de la porte, me retournai vers lui et lui dit :

-Si je n'ai pas d'autres missions.

Il resta silencieux. Quelle idiote ! A force de me plaindre du trop grand nombre de mes missions, je blessais les autres et les mettais mal à l'aise... Je le saluai une dernière fois et le quittai.

Ma mère m'attendait. Assise devant la table basse du salon, elle se trouvait face à une lettre. Je lui fis face et attendit.

-J'ai une bonne nouvelle, Sayori.

Je me pinçai les lèvres.

-Le Hokage, ayant vu et apprécié tes talents en tant que ninja, te fait intégrer les anbus de Konoha.

Aïe... Je ne pouvais même pas refuser...

-Tu commences demain. C'est une véritable chance que tu as. Tu vas pouvoir montrer la puissance du clan aux autres. Ton Laringan est un véritable don du ciel !

Je baissai la tête et serrai les poings. Tout ce que voulait le Hokage, c'était avoir des informations sur mon dôjutsu et en profiter au maximum, quitte à me laisser crever. Ma mère se releva et m'embrassa sur la joue.

-Je suis fière de toi, mon petit Laringan.

Elle déposa un autre baiser sur mon œil droit et sortit de la pièce. Il y en était toujours ainsi. Il n'y en avait que pour mon Laringan. Tout lui revenait. Personne ne comprenait qu'il fallait que je m'entraîne jour et nuit pour le maîtriser.

« Sans ses yeux, ce ne serait qu'une petite fille sans défense qui jouerait à la poupée» ; « Ce n'est pas une petite fille. C'est le Laringan. » ; « Que tu es belle avec ton Laringan ! »

Je m'écroulai et laissai échapper un sanglot. Je n'existai pas. Ils m'utilisaient comme un vulgaire objet.

-Mademoiselle ?

Je me tournai vers le domestique. L'air gêné, il m'observait tristement.

-Qui y a-t-il?, rétorquai-je.
-N'en voulez pas à votre mère, je vous en prie, dit-il en s'approchant.
-Et comment ? Vous me manipulez à votre guise pour la prospérité du clan !
-Il faut le comprendre, mademoiselle. Vous êtes la seule du clan, même du monde, à posséder ce dôjutsu.
-Sans moi, ce clan ne vivrait pas. Il serait resté dans l'oubli, comme avant.
-Et c'est pourquoi vous devez faire en sorte d'honorer et de faire prospérer votre...
-Assez ! le coupai-je.

Je me levai en tremblant. Le clan par-ci, le clan par-là ! J'en ai marre... Je partis me coucher sans un mot.

Le lendemain, une pluie fine tombait sur Konoha. Je me trouvai dans le bureau de l'Hokage, face aux deux conseillers ainsi que les ninjas haut gradés.

-Bien, intervint l'Hokage. Rappelle-moi les effets de ton Laringan.

Je soufflai.

-Le monde que je vois à travers mes yeux est totalement décomposé en atomes. Je pourrais contrôler chacun de ces atomes avec le temps. Je créerais de nouvelles molécules et détacherais les atomes qui sont reliés entre eux. Je peux contrôler n'importe quelle matière, peu importe mes affinités.

Un grand silence s'installa. Ils avaient tous peur. L'Hokage se redressa lentement.

-Et bien, heureusement qu'il y a un moyen pour t'arrêter. En tout cas, merci pour toutes ces informations, Sayori. Tu vas pouvoir commencer ta première mission en tant qu'anbu.

Je hochai la tête. Le seul moyen pour m'arrêter, hein? Ils croyaient vraiment n'importe quoi. Jamais je ne leur dirai comment me stopper. Ils connaissaient autant que moi le Laringan, à présent. Je m'inclinai avant de sortir, et allai me préparer pour ma mission. Encore un meurtre...

-N'oubliez pas vos médicaments, mademoiselle.
-Oui...

Fin flash back

Sayori ouvrit doucement les yeux. Le gris de ses pupilles ressortaient dans le noir de la grotte. Elle bailla et se leva. Karin, roulée en boule, était collée à Suigetsu. Jûgo, dans un coin, dormait paisiblement, laissant échapper un léger ronflement. Cela faisait deux jours qu'ils étaient en route pour Konoha. Sayori se prit la tête dans les mains. Entendant un bruissement, elle se figea. Elle jeta un coup d’œil à sa gauche et aperçut Sasuke, réveillé.

-Déjà debout, à ce que je vois, lança-t-il.

Sayori soupira et sortit de la grotte. Elle se rendit à la rivière la plus proche et s'humidifia le visage. L'eau lui renvoyait son reflet. Elle se recoiffa rapidement, désinvolte.

-Ce n'est pas comme ça que tu vas réussir à avoir Sasuke.

Sayori remarqua la présence de Karin. Elle haussa un sourcil et lui cracha :

-Arrête de te faire des films, Karin. Je m'en fous royalement de ton Uchiwa.
-A d'autres ! Pourquoi tu nous accompagnerais alors ?
-Je te l'ai déjà dit cent fois.

Sayori se plaça juste en face de Karin. Plus grande qu'elle d'une dizaine de centimètres, elle dut baisser la tête. Elle continua :

-J'ai le même objectif que vous, voilà pourquoi je suis ici.

Karin, vexée, partit sans rien dire, laissant seule Sayori. Elle s'assit dans l'herbe, indifférente à la rousse. Elle se mit à compter lentement jusqu'à cent, et une fois arrivée au compte, elle ouvrit les yeux, le Laringan activé.


Karin arriva à la grotte rapidement. Elle fit la moue quand Suigetsu la prévint qu'ils décampaient.

-Où est Sayori ? demanda Sasuke.
-A la rivière...
-Je vais la chercher, déclara Jûgo.

Une fois sur place, il fut fasciné par la démonstration de Sayori et de son Laringan :
L'eau tournait autour d'elle, quelques gouttes s'échappant du torrent pour venir s'écraser dans la main de la fille. Ses doigts semblaient danser avec agilité autour des nombreux filets d'eau. Sayori posa un pied sur le sol qui fut asséché en quelques secondes. Le temps paraissait étrangement long. Les vagues tombaient mollement sur la terre. Ce n'était plus le même monde, avec ses propres lois physiques.

Jûgo, complètement hypnotisé, ne remarqua pas la présence de Sasuke à ses côtés. Sortant de sa transe, il sursauta.

-Sasuke ? Qu'est-ce que tu...
-Silence, Jûgo.

Perplexe, Jûgo roula des yeux et vit que Sayori n'était plus là.

-Voyeurs.

Elle se trouvait derrière eux, les bras croisés. Sasuke s'épousseta et dit tout simplement.

-Nous y allons.
-Quand tu veux, Uchiwa.

Il ne restait plus que quelques kilomètres avant d'atteindre Konoha. L'équipe décida d'attendre le lendemain avant de finir la route. Ils n'avaient croisé personne depuis le début, ce qui inquiéta Sayori. Le soir venu, elle s'installa près des autres, à côté du feu. Elle retira son manteau et joua avec sa bague pendant un instant.

-Un problème, Sayori ? demanda Sasuke.
-On n'a croisé aucun shinobi depuis notre départ.
-Et donc?, renifla Karin.
-C'est bizarre.

Sayori se mit en tailleur. La lueur des flammes lui donnait un air cruel. Sasuke fronça les sourcils.

-Ne t'inquiète pas. Ils doivent être occupés à autre chose. Ce qui nous arrange.

Sayori plissa les yeux. Elle avait un mauvais pressentiment. « Et si... » Elle secoua la tête. « Non, Pain ne m'aurait pas fait ça... » Elle se coucha. Soudain, elle sentit une pression sur l'épaule. Elle attrapa la main de l'inconnu et reconnut Sasuke. Comme d'habitude, il était froid et distant. Cependant, il avait un air différent : un air intéressé.

-Montre-moi ton Laringan.

Sayori retira sa main et s'allongea, l'ignorant. Elle entendit soupirer Sasuke ainsi que des bruits de pas s'éloignant. Elle s'endormit, agitée.

Flash back

Le monde tenait ses promesses. L'oxygène se battait contre l'azote qui voulait lui voler sa place. Ils s'entrechoquaient et provoquait un spectacle magnifique. La force des molécules créa une brise légère comme une caresse. Soudain, Itachi apparut. Totalement décomposé, je ne le reconnut pas de suite. Après avoir remarqué les Sharingans et la queue de cheval noir, je m'écriai :

-Itachi ?
-Tu as terminé ta mission, à ce que je vois.

Il se posa à mes côtés. Je déglutis. Ses Sharingans m'hypnotisaient littéralement. De tout son corps, seul ses yeux restaient intacts. Tout le reste ressemblait à de minuscule ronds qui bougeaient et se cognaient. Mes Laringans n'étaient que des «zoomers», en quelque sorte, si on ignorait la capacité de contrôler les atomes.

-Tu dois être au courant de ma future mission, Sayori...

Je baissai la tête.

-Oui. Et je suis au courant de celle concernant ma famille.

Je me tus. La colère m'envahissait, encore... Itachi me toucha l'épaule.

-Je comprends. Mais ne te laisse pas submerger par la haine.
-Tout ce qu'ils veulent, ce sont mes yeux.
-…
-Alors pourquoi tuer toute ma famille ?

C'était alors que je remarquai cet air. Itachi avait un air différent de d'habitude.

-Tu sais quelque chose, Itachi ?
- …
-Dis-le moi !
-Je sais que ta famille s'était alliée avec la nôtre pour renverser le pouvoir et provoquer un coup d'état.
-Donc je ne suis pas la seule raison...
-Écoute, Sayori...

Je me tournai vers lui.

-Il faut que tu saches que tu jouais un rôle décisif dans cet action.
-Ils comptaient m'utiliser ?
-Oui, malheureusement.
-Comme d'habitude...

Je fus alors prise de désespoir. Je m'écroulai et rigolai. Je rigolai, les larmes coulant. Personne. Personne ne s'était intéressé à moi à part pour mon Laringan. PERSONNE ! Je roulai sur le ventre. En sueur, mes mèches se collaient à mon front. J'étouffai mes sanglots. Je devais devenir plus forte pour pouvoir me passer du Laringan et le faire disparaître. Ainsi, je pourrais peut-être trouver le bonheur.

-Itachi...
-Oui...

Il semblait si désemparée.

-Tu salueras Sasuke de ma part ainsi que ta mère.
-Tu veux déserter Konoha ?
-Je ne désire plus être aux ordres de ces hommes qui se nomment shinobis de Konoha. Je quitte le village.
-Que vas-tu faire ?
-Je vais devenir plus forte et revenir d'ici une dizaine d'années. Et c'est alors que...

Je jetai à terre mon bandeau frontal. La feuille, déjà usée par les combats, tomba dans un bruit ridicule. Je continuai, haineuse :

-Je tuerai de l'intérieur ce village qui m'a tant fait souffrir...

«Dorénavant, je ne vivrais plus que pour moi et les personnes qui comptent »

En voilà, une bonne nouvelle, ricana Jûbi.

Fin flash back


Le soleil brillait dans le ciel gris. Les oiseaux volaient bas, signe que la pluie tomberait. L'équipe composée de Karin, Jûgo, Suigetsu, Sasuke et Sayori se stoppèrent.

-A partir d'ici, il faut faire attention.
-Je connais un moyen de contourner la sécurité, déclara Sayori.

Sasuke lui lança un regard interrogatif.

-J'ai fait partie des anbus pendant un petit moment. Mais assez longtemps pour savoir comment entrer dans le village sans se faire remarquer.
-Je t'en prie.

Sasuke lui ouvrit le chemin, sous le regard haineux de Karin. Une fois devant la sorte de muraille qui encerclait Konoha, Sayori sentit un frisson la parcourir. Konoha était là, juste derrière. Elle n'avait qu'une envie : concentrer son chakra, exploser ce mur et détruire tout ce qui lui tomberait sous la main. Elle secoua vivement la tête. «Non, je dois les faire souffrir. Cette mort-là serait bien trop simple.»

-Qu'est-ce que tu attends ?

Sasuke s'impatienta. Mais avant qu'il ne puisse rajouter quoi que ce soit, une rangée de shurikens alla se planter dans le bras de Karin et dans le mur. Alors que Karin criait, une autre salve de kunais explosifs arriva. Jûgo et Suigetsu, perdus, les esquivèrent juste et se mirent à terre quand l'air explosa. Sayori et Sasuke, eux, sautèrent en l'air et contrèrent les ninjas de Konoha. Impatiente, Sayori en écrasa deux en les mêlant l'un à l'autre. Laringan activé, elle ne voulait pas perdre de temps. Elle voyait très bien les molécules qui les composaient. Elle agita les doigts et les mélangèrent, formant une sorte de masse difforme qui s'écroula. Sasuke, quant à lui, utilisait ses techniques Katon, mettant la chair à vif. En moins d'une minute, les shinobis de Konoha étaient maîtrisés.

-Débarrassons-nous d'eux, ordonna Sasuke.

Jûgo et Suigetsu s'exécutèrent rapidement. Ils jetèrent les dépouilles dans le trou que venait de former Sayori.

-Dépêchons-nous, annonça Sayori. Je n'ai pas envie d'utiliser mon chakra encore une fois.

Sasuke haussa des épaules et le reste de l'équipe suivit Sayori qui ouvrit le passage pour Konoha.


Une fois entrés, ils se trouvèrent sur le haut du mur. La pluie s'abattait sur le village aux visages de pierre. Devant eux s'étendait Konoha, du moins, la « reconstruction » de Konoha. Sayori étouffa un cri et se plaqua la main devant sa bouche ouverte.

-Que ?

Sasuke se raidit. Pain avait tout rasé. Seuls quelques nouvelles maisons sortaient de terre.

-Pain...

Sayori serra le poing. «Pain, si tu étais encore là, je te flanquerais une de ces raclées...» Elle s'accroupit, au bord des nerfs.

-Il semblerait que Pain nous a devancés, soupira Suigetsu.

Hors d'elle, Sayori descendit du mur et commença à avancer dans le village, le visage découvert. Sasuke la rattrapa rapidement, avant que quelqu'un ne puisse l'apercevoir.

-Sayori, arrête.
-Lâche-moi, Uchiwa. Je vais...

CLAC ! Un long silence s'installa. Sayori toucha sa joue gauche, rougie par l'impact de la main de Sasuke. Elle plissa les yeux et se mit en garde.

-Calme-toi. Rien n'est encore perdu.

Sasuke sortit son katana et fit signe aux autres de les rejoindre. Ils s'écartèrent des chemins.

-Que fait-on ? demanda Jûgo.
-On n'a que deux possibilités, supposa Sasuke. La première, c'est d'attendre que Konoha se reconstruise entièrement pour ensuite tout re-détruire. La deuxième possibilité...

Il planta son katana dans le sol.

-C'est de finir le boulot de Pain.
-Ridicule, Uchiwa.

Sasuke se tourna vers Sayori qui était adossée contre un poteau abandonné.

-Comment ça ?
-Attendre ?, railla-t-elle.

Elle secoua la tête.

-Beaucoup trop long. Et ensuite, je n'aurais aucun plaisir à donner des coups dans une maison en bois qui s'écroulerait à peine quand je donnerais un coup de pied dedans.
-Que proposes-tu ?

Sayori shoota dans un caillou qui alla se ranger auprès de d'autres pierres. Elle esquissa un petit sourire.

-On peut très bien intégrer le village...

Le caillou qu'elle venait de frapper explosa dans une petite plainte, envoyant dans tous les autres pierres.

- … Pour ensuite mieux les frapper au cœur.

Elle s'approcha de Sasuke et lui murmura :

-Comme ça, on pourra attendre tranquillement qu'ils se remettent de l'attaque de Pain... Étant donné que tu le voulais.

Il se renfrogna et réfléchit. Il trouvait l'idée de Sayori bonne. Même très bonne. Il imaginait les villageois souffrant. Attaqués de l'intérieur...

-Comment comptes-tu t'y prendre ?
-On a deux choix, tout comme toi, répondit Sayori. Soit on prend l'apparence de quelqu'un d'autre, avec tous les inconvénients qui viennent avec. Ou bien...
-Quoi ?

Le vent les décoiffa légèrement, faisant voler les feuilles.

-On y rentre ainsi. Sous nos vraies apparences. A toi de voir...



(j'avoue ! Je ne me relis jamais --' Donc si il y a de trop grosses fautes, elles seront changés plus tard ^^)

Alors alors ? Qu'en pensez-vous ?
J'espère que certaines zones d'ombres ont été éclairés ^^'

Enfin bon, à bientôt pour le chapitre 5 ! :P




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