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Fiction: Le Shuriken de Théandras

Nos ninjas favoris sont désormais adultes et mariés et le monde est sauvé d'Akatsuki et d'Orochimaru depuis longtemps. Tout va donc pour le mieux. Ou du moins en apparence... car "ce jour là", quelque chose d'horrible est arrivé. Très peu de personnes savent ce qui s'est réellement passé et un tabou a été placé sur le sujet. Cette affaire classée "secret défense" semble donc plus ou moins close mais l'impensable se reproduit...
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Cross-Over | Mots: 5231 | Comments: 7 | Favs: 5
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Amakeg (Masculin), le 24/01/2012
Yo les lecteurs !

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Je ne sais jamais quoi mettre dans mes commentaires de début et fin de chapitre mais paradoxalement, j'adore les écrire...

Bref, deuxième chapitre.




Chapitre 2: Alombria



- Où suis-je ? Qui suis-je ? Se demandait-il.
Il réfléchit et au bout d'un certain temps, il se souvint.
"Mon nom est Kiba Inuzuka et je suis un ninja du village de Konoha. J'ai sauté dans l'Abîme, une sorte de trou sans fond, avec ma femme et plusieurs autres personnes, afin d'aller chercher deux enfants, dont mon fils, qui y ont disparu. Mais je ne vois rien autour de moi. Seulement les ténèbres. L'Abîme."
Le temps passa et l'Abîme plongea à nouveau Kiba dans l’oubli.
-Où suis-je ? Qui suis-je ? Se demandait-il.
Il lui fallut un certain temps pour trouver des réponses à ses questions.
"Je suis un humain. De sexe masculin. Et autour de moi, il n'y a rien."
-Ou suis-je ? Qui suis- je ?
"Je suis vivant. Mais à quelle espèce appartiens-je ? Je crois que je suis un arbre. Ou peut-être un oiseau."
Un point de lumière apparut au loin. Mais il n'avait pas grande importance. Les arbres se fichent des points de lumière.
- Je suis bête ! Je ne suis pas un arbre mais un singe !
Il fut alors captivé par le point lumineux. Le point lumineux grossit. Se rapprochait t-il de lui ou était-ce lui qui se rapprochait du point-qui-grossissait ? Il n'aurait pas pu le dire. Le point fut à sa hauteur et il se rendit compte qu'il était en fait une sorte de "trou" d'où sortait une vive lumière. Il tendit le bras et fut aspiré par le trou.

Il s'écrasa sur quelque part et tout lui revint en mémoire :
"Je suis Kiba Inuzuka, Jounin du village de Konoha et je suis ici pour sauver mon fils et savoir ce qu'il est arrivé "ce jour là" à ceux qui ont disparu dans l'Abime que je viens de traverser."
Des dizaines de questions surgirent alors simultanément dans son esprit : "Où suis-je arrivé ? Où est Akamaru ? Où sont les autres ? " Kiba leva la tête et remarqua qu'il était allongé sur une dalle en pierre. Il se releva et comprit qu'il se trouvait plus précisément sur un autel. Derrière lui, un grand miroir qui il ne lui renvoyait pas son reflet mais était un passage vers l'Abime. Devant lui se tenaient plusieurs personnes qui le regardaient fixement. La première était âgée d'environ trente ans et était très virile. C'était un homme en armure d'environ un mètre quatre vingt dix et très musclé. La seconde était la personne la plus vieille que Kiba n'avait jamais vue. Son visage était ridé autant qu'il était possible de l'être et il s'appuyait sur deux guerriers sans caractéristiques particulières. La dernière personne était une femme ; elle était très belle mais avait quelque chose qui mettait mal à l’aise : elle n'était assurément pas humaine, sans qu'on puisse précisément dire pourquoi. Kiba inspecta ensuite l'endroit où il avait atterri. Il se tenait dans une pièce rectangulaire dont les murs en pierre étaient surplombés par une arche où étaient gravées des inscriptions runiques indéchiffrables.

Kiba fut poussé par derrière et il tomba de l'autel brutalement puis s'écrasa sur un sol pavé de dalles sales et très anciennes. Le bruit caractéristique d'un os qui se brise se répandit dans la salle et Kiba poussa un hurlement plaintif tout en levant son bras droit dont la partie inférieur n'était plus dans l'alignement de son coude. Il jura et sauta sur ses pieds, prêt à affronter ce qui l'avait poussé. Il fut agréablement surpris de comprendre que c'était son fidèle chien Akamaru qui lui était tombé dessus. l'animal lui lécha le visage puis ils se retournèrent pour faire face aux hommes qui étaient en train de discuter à voix basse tout en leur lançant des regards emplis de crainte, d'étonnement et d'amusement. Sakura franchit alors le miroir, suivie de près par Iruka, puis Sasuke et Ino arrivèrent.
- Tu es blessé Kiba ! Laisse-moi faire.
Une douce lumière verte surgit des mains de la kunoichi et les os du bras se ressoudèrent d'eux-mêmes. Kiba poussa un hurlement et Akamaru se frotta à lui pour montrer qu'il était solidaire de sa douleur. Sakura sortit ensuite un bandage d'une de ses poches et immobilisa le bras avec.
- Tes os sont ressoudés mais ton bras est encore fragile alors évite de trop le bouger.
Sasuke, lui, fixait le grand guerrier sans ciller. Il était près à dégainer son katana pour le découper si besoin était.

- Comprenez-vous notre langue ? Demanda le dernier des Uchiwa.
Les hommes se regardèrent et ce fut le vieillard qui répondit :
- Oui, hommes d'ailleurs, nous parlons la même langue. Je me présente : on m'appelle le Prophète. A ma gauche voici Aiarë et à ma droite Raduan. Les deux hommes qui me soutiennent ne tiennent pas à ce que je vous dévoile leurs noms et je respecterai leur choix. Bienvenue en Enkidiev.
Ce fut Ino qui prit la parole la première, devançant tout le monde :
- Deux enfants sont passés par l'Abîme ! Où sont-ils ?
- Effectivement, deux enfants son arrivés ici, bien que ce ne soit pas dans notre intention. Cela fait plus d'une journée qu'ils sont ici. Nous les avons nourris et ils doivent actuellement être en train de dormir.
- Une journée ? Mais cela fait à peine trois heures qu'ils ont disparu.
- Le temps n'est pas relatif entre les univers Madame, répondit Aiarë d'une voix douce et puissante. Si une journée chez nous égale trois heures chez vous, cela signifie que le temps passe à peu près dix fois plus vite chez nous.
- Trêve de paroles douteuses, coupa Sakura. Menez-nous tout de suite à eux !
Raduan prit la parole :
- Madame je serai heureux de vous emmener les voir mais l'heure est grave. Nous devons immédiatement nous entretenir sur une multitude de sujets.
- Si vous ne nous menez pas sur le champ à mon fils, ce sera la dernière heure que vous vivrez, assura Sasuke.
Les deux hommes qui soutenaient le Prophète reculèrent d'un pas par précaution mais Aiarë et Raduan restèrent impassible.
- Très bien, concéda ce dernier. Suivez-moi. Souv-zervou setrop !
La formule magique fit s'ouvrir les deux imposantes portes qui fermaient la pièce.
- Je vais me reposer dans mes quartiers, les prévint le Prophète. Je ne peux rester aussi actif que vous ; mon âge fort avancé m'empêche de vous suivre partout où vous vous allez. Menez-moi dans mes quartiers mes braves.
Les deux hommes et le vieil homme s'en allèrent et la troupe se mit en marche.

Ils traversèrent de longs couloirs sombres uniquement illuminés par des torches sûrement magiques vu la couleur bleue pâle surnaturelle qu'elles produisaient en se consumant.
- Nous sommes dans un royaume souterrain appelé Alombria. Je vous conseille de ne pas en sortir sans certaines précautions car dehors, il neige quasiment toute l'année et vous vous perdriez très rapidement dans les paysages blancs et répétitifs pour y mourir de froids, de faim, ou dévorés par quelque créature.
- Un endroit sympathique pour vivre, en somme, ironisa Iruka.
Raduan fit semblant de ne pas l'avoir entendu et continua :
- Alombria est sensé être inhabité depuis plus d'un siècle et personne ne penserait à nous chercher dans ce territoire hostile, c'est donc une excellente cachette.
- Et vous vous cachez de quoi exactement ? Demanda Sasuke sur son habituel ton désinvolte.
Raduan ne répondit pas tout de suite.
- Nous en parlerons après que vous ayez retrouvé les enfants. Il y a des sujets qu'il ne faut pas aborder à la légère.
La troupe continua ainsi son chemin dans le dédale monotone d'Alombria, croisant parfois quelqu'un, le plus souvent armé, qui s'arrêtait pour saluer Raduan. Au bout d'un certain temps, ils s'arrêtèrent et Raduan frappa à une porte cloîtrée dans un des ces murs interminables. Une jeune femme métisse leur ouvrit et ils débouchèrent sur une grande pièce où plusieurs lits étaient alignés. Il faisait noir et on pouvait entendre des ronflements.
- Nous sommes dans l'orphelinat. Il y a des enfants dont les parents font partis de la Resistance mais qui ont été tués lors de missions, des bébés que des prêtres nous ont suppliés de prendre car ils ont été abandonnés sur les pavés de leurs bâtiments et des orphelins que nous avons récupérés dans les rues et qui étaient condamnés à mourir de faim. Yejy, va réveiller les deux garçons que nous t'avons apportés hier.
- Bien, Monsieur.
Quelques instants plus tard, la dénommée Yejy revint en tenant dans chaque main un garçon.
- Maman ! Crièrent-ils en cœur.
- Chut, ne réveillez pas les autres, leur demanda Yejy.
Mais le mal était fait. On entendait des pleurs de bébés qui venaient d'être sortis de leur sommeil et la troupe sortit de la pièce, laissant la nourrice avec les enfants.

Sakura et Sasuke serrèrent leur fils dans leurs bras puis Sasuke lui demanda :
- Ils ont été gentils avec toi, Suko ?
- Oui papa mais pourquoi on est là ?
- Je ne sais pas, Suko, mais ne t'inquiète pas, je te protégerai.
Raduan acquiesça puis les invita à le suivre de nouveau. Ils retraversèrent nombre de couloirs pour arriver au fond d'un chemin. Deux gardes étaient postés devant une énorme porte en granit. Ils se poussèrent pour laisser passer leur chef, la vénérable Aiarë et les étrangers. Comme par enchantement, les portes s'ouvrirent devant Raduan et ils débouchèrent sur une immense salle circulaire. En son centre siégeait une imposante table ronde où était assis une dizaine de personne. Dans une magnifique cheminée brûlait un feu puissant.
- Je vous en prie, asseyez-vous, leur intima Raduan.
Une fois tout le monde installé, le Prophète arriva, soutenu par ses deux gardes. Il s'assit entre les hommes et les portes de granit se refermèrent en produisant le bruit d'une pierre qu'on éclate avec une pioche mais amplifié des dizaines de fois.
Tout le monde avait une chaise en bois sauf Raduan qui siégeait sur un trône en granit. Il se leva et annonça :

- Mes amis, j'annonce ce nouveau conseil de la Résistance ouvert.




Le deuxième chap' est terminé...

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