Fiction: Mentalités stupides (terminée)

"Il marchait dans les couloirs de son collège, les regards des autres élèves posés sur lui. On pouvait entendre quelques voix s'élever au-dessus du brouhaha qui restait permanent en ce lieu. Certaines disaient : « Oh regarde ! C'est encore cette tapette ! Viens, on se casse, j'ai pas envie d'en devenir une. », d'autres étaient des ricanements très peu discrets et d'autres encore étaient tout simplement plus d'insultes. Mais, malgré ce qui se disait sur lui, il continuait d'avancer."
Drame | Mots: 3083 | Comments: 2 | Favs: 3
Version imprimable
Aller au
tobi-fanna (Féminin), le 01/11/2011
Bonjour,
Alors j'ai écrit cet OS pour un concours sur skyrock, j'ai seulement changé les prénoms pour le poster ici. J'espère que ça vous plaira.
Bonne lecture.




Chapitre 1: Mentalités stupides



Il marchait dans les couloirs de son collège, les regards des autres élèves posés sur lui. On pouvait entendre quelques voix s'élever au-dessus du brouhaha qui restait permanent en ce lieu. Certaines disaient : « Oh regarde ! C'est encore cette tapette ! Viens, on se casse, j'ai pas envie d'en devenir une. », d'autres étaient des ricanements très peu discrets et d'autres encore étaient tout simplement plus d'insultes. Mais, malgré ce qui se disait sur lui, il continuait d'avancer, malgré ces moqueries, il gardait la tête relevée. Il s'en fichait de ce qu'on pouvait penser de lui, il était heureux comme il était, rien ni personne ne pouvait lui enlever sa confiance en lui.
Certains élèves, remarquant que quelqu'un attirait l'attention, s'étaient approchés pour le voir. Il n'était pas une bête de foire mais le comportement de ses camarades le faisait presque passer pour. Non, il n'avait rien de différent, enfin, il le savait, pas les autres. À chaque pas il sentait le regard de tous les élèves posé sur lui, eux qui l'observaient, qui scrutaient ses moindres faits et gestes, cherchant quelque chose pour se moquer de lui, pour le charrier. Malheureusement pour eux, ils ne trouvèrent rien. Sa démarche assurée, le petit sourire en coin qui en faisait craquer plus d'une, des habits bon marché mais qu'il portait si bien, ses cheveux châtains ondulant au rythme de sa marche.
On ne pouvait pas dire qu'il était particulièrement beau. Plusieurs boutons témoignant de sa puberté, étaient en partie dissimulés sous un léger fond de teint. Ses lèvres légèrement rosées étaient gercées par le froid qui régnait en maître dans l'enceinte du lycée. Les températures étaient anormalement basses pour cette fin d'été. Les chauffages étant encore éteints, les jupes et les shorts avaient été remplacés par des pull à col roulé en laine et des manteaux. Lui, n'étant pas frileux, portait simplement une chemise dont les manches étaient retroussées jusqu'aux coudes, dévoilant de nombreux poils bruns et lui donnant un air détendu. Ses cheveux lisses, superbement bien coiffés étaient ramenés en arrière grâce à du gel.
De sa main, il poussa la grande porte en bois et en verre qui menait à la cour de derrière, là où tous les élèves du lycée attendaient ou redoutaient le début des cours. Il sortit du bâtiment et rejoignit son banc habituel où étaient déjà assis ses amis. L'une des personnes se leva alors qu'il lui restait encore quelques mètres à parcourir et elle l'appela en criant son surnom. Là encore, les élèves fixèrent le châtain.

« Kiba ! »

Il lui fit signe qu'il avait compris et commença à accélérer son pas, ne voulant pas se faire encore plus remarquer que ça. Dès qu'il fut à côté du banc, il fit un petit signe de main, ayant la flemme de faire la bise à tout le monde. Sept filles étaient assises sur le banc en bois blanc, elles lui rendirent son signe alors que la fille qui l'avait interpellé était déjà devant lui, lui tenant les épaules.

« Hey, t'es en retard, tu foutais quoi bon sang !
- Désolé, je devais passer chez le C.P.E. pour mon absence de lundi.
- Ah. Bon c'est pas grave Kiba, t'inquiète pas va. C'est passé. »

Alors qu'ils allaient commencer une discussion, la sonnerie stridente provenant de l'enceinte accrochée au mur retentit dans la cour, indiquant aux élèves qu'ils devaient rentrer en classe. Ces derniers se levèrent de leur banc, non sans enthousiasme, et se dirigèrent d'un pas lent vers leur salle de classe. En passant, Kiba serrait quelques mains pour saluer ses amis qu'il n'avait pas vu le matin.
Dans les couloirs noirs de monde, un surveillant hurlait des règles banales que tout lycéen connaissait mais n'appliquait jamais. Les élèves regardaient encore Kiba, il pouvait encore discerner leurs chuchotements malgré les hurlements et les bousculades.

La porte s'ouvrit. Une vieil homme d'environs une cinquantaine d'années attendait ses élèves derrière celle-ci. Il tapotait nerveusement du pied droit et ses sourcils étaient froncés, montrant bien son impatience et son énervement. Il n'aimait pas le bruit et en avait assez de devoir entendre ces cris toute la journée, heureusement pour lui, tout ça serait bientôt fini grâce à sa retraite.
Ce ne fut que cinq minutes plus tard que les premiers élèves firent enfin leur apparition dans la salle de physique-chimie. Kiba se posa sur un tabouret près de la fenêtre, vite accompagné par son amie.
Comme d'habitude l'heure ne se passa pas très bien. Le châtain reçu un bout de papier envoyé depuis le fond de la classe par un des garçons du dernier rang. Il y était noté au crayon gris : « Eh tapette, tu me prêtes ta chemise rose, ma sœur l'aime bien. » Il avait directement déchiré le morceau de papier blanc, il s'en fichait, ce n'était pas ces insultes à deux balles qui allaient l'atteindre. Il se fichait bien de ce qu'on pouvait penser de lui, de ce que les autres pouvaient dire de lui. Il était heureux avec ses amis actuels et ça n'allait pas changer, enfin, c'était ce qu'il pensait.
Le professeur commença alors un discours sur l'importance de l'écoute en cours, parcourant la salle du regard et s'attardant sur les élèves qui ne fichaient rien ou qui perturbaient souvent le cours. Ces derniers ne s'occupaient toujours pas du prof et continuaient de dessiner sur leur copie ou alors de dormir. Jiraya sortit des copies de son sac, puis il les distribua aux élèves de la classe, slalomant entre les paillasses et les sacs par terre. Certains se plaignirent, d'autre sourirent, d'autres dirent toutes sortes d'injures et certains demandaient les notes qu'avec eu untel ou machin.

« La meilleure note est dix-sept et demi sur vingt, la pire est zéro, pour les plus nuls, vous savez maintenant où vous vous classez.
- J'suis sûr que c'est la tapette qui a eu dix-sept et demi, c'est obligé, c'est le petit chouchou des profs ! Se plaignit quelqu'un dans le fond de la salle, Kiba crut reconnaître Sasuke, une personne qui le détestait pour on ne sait quelles raisons. »

Il n'eut même pas le temps de répliquer quoi que ce soit que la sonnerie retentit. Tous les élèves prirent alors leur sac et sortirent dans la cour, plus rapidement que pour aller en cours.
Son amie lui tournait autour, comme d'habitude, elle lui parlait de tout et de rien, de ses nouvelles chaussures, de celles qu'elle allait acheter. Ils sortirent enfin de ce bâtiment gris qui faisait plus penser à une prison avec cet immense couloir et les salles sur les côtés, qu'à un collège. Même le règlement et la nourriture pouvait faire penser à une prison.
Alors que Kiba discutait tranquillement avec son amie Ino, Sasuke arriva vers lui, le sourire aux lèvres.

« Eh Kiba, tu peux venir deux secondes s'il te plaît, je voudrais te parler, demanda-t-il. »

Le châtain se leva, se demandant ce qu'il pouvait bien lui vouloir. Il l'amena derrière le bâtiment principal, là d'où ils venaient. Ils ne s'étaient jamais entendus, Kiba n'avait absolument rien contre Sasuke mais ce dernier, lui, le détestait, bien que le châtain ne lui ait jamais rien fait de spécial. Au contraire, il restait dans son coin sans se préoccuper de lui. Mais Sasuke était venu comme ça, du jour au lendemain, en le critiquant, l'insultant, se moquant de lui. Il laissait passer, même si des fois, ça le blessait.
Pourtant, il trouvait que Sasuke était vraiment beau. Ses cheveux noirs étaient coiffés en bataille, lui donnant un air de mauvais garçon. Il portait toujours des vêtements à la mode, son image l'important plus que tout.
Alors qu'il le contemplait, le brun l'interpella, le faisant sortir de ses pensées :

« Eh Kiba, la tapette, si j'étais toi j'aurais honte de m'afficher. Retourne chez toi, on veut pas d'homos ici ! Dit-il, fier de lui. »

La surprise se lisait sur son visage. Bien que ce soit logique, il ne s'attendait pas à ce qu'il lui dise cela. Il avait l'habitude, pourtant, cette fois-là, ses mots le blessèrent même s'il n'en savait pas la raison. Peut-être qu'il espérait au fond de lui qu'il s'excuserait de son comportement, qu'il comprendrait qu'il est tout aussi normal que lui, qu'il n'a rien de spécial.
Des amis à Sasuke firent leur apparition alors que ce dernier continuait à lui lancer des horreurs pires les unes que les autres. Il se moquait de lui alors que les autres riaient, le regardant de haut, se sentant supérieur. Les larmes lui montaient aux yeux mais il ne devait pas pleurer, il ne devait pas se montrer faible devant eux.

« Oh, la tapette ne dit rien, t'es tout triste. Va voir ta maman, elle saura te réconforter, et laisse-nous tranquilles !
- Il va pleurer, c'est trop marrant ! Commença un autre, prit d'un fou rire. »

Ils continuaient de se moquer de lui, l'un des cinq jeunes devant lui lui donna un coup de genou dans le ventre. Kiba se plia en deux sous la douleur, ils n'étaient jamais allés jusque là. Il retint ses larmes mais elles n'allaient pas tarder à déferler sur son visage.
Puis un deuxième le frappa aussi, cette fois-ci se fut dans les côtes, et là, tous les autres se ruèrent sur lui. Lui assenant des coups plus fort à chaque fois. Kiba tomba à genoux, un mince filet de sang s'échappait de sa lèvre. Il avait beaucoup de blessures, il avait mal, mais il ne pleurait pas, il ne pouvait pas.
Il avait de plus en plus mal, le sang coulait lentement sur son corps, sur son visage. Il serrait ses poings, se mordait la lèvre inférieure, fermait ses yeux, il se forçait à ne pas pleurer. Alors qu'il souffrait, alors que Sasuke et ses amis se moquaient de lui, riaient, le frappaient, la sonnerie retentit. Annonçant la fin de son calvaire. Les cinq partirent en cours, le laissant là, à genoux sur le sol, se tenant le ventre, respirant fort. Il avait mal, très mal.
Ils n'étaient jamais allés jusque là, personne, ça s'était limité aux moqueries, mais là, ça allait trop loin. Il n'était pas plus spécial qu'un autre, il n'avait jamais rien fait de mal, il n'y avait rien qui clochait chez lui. C'était simplement leurs mentalités à deux balles qui le faisait souffrir.
Oui il aimait les hommes, un en particulier, Naruto. Mais il n'avait rien fait de mal, il était gentil, il ne provoquait personne. C'était seulement cette attirance pour les hommes qui choquait, qui énervait ou même qui dégoûtait. Il voulait juste qu'on lui fiche la paix, qu'on le laisse tranquille, qu'on le laisse aimer qui il voulait, comme les autres. Il voulait juste passer inaperçu, ne pas être remarqué juste pour sa sexualité, car ce n'était pas un défaut. Il n'y pouvait rien s'il était attiré par les hommes, s'il considérait les filles comme ses amies et rien de plus. Ce n'était pas sa faute, alors pourquoi le prendre de haut et se moquer de lui pour ça ? Il n'était pas différent des autres, loin de là. Lui aussi il respirait, il s'amusait, il riait, il s'ennuyait, il pleurait, comme tout le monde.
Ino l'appelait, le cherchait. Puis, elle le trouva là, par terre, derrière le bâtiment. Elle ne remarqua pas tout de suite qu'il était en sang, elle s'agenouilla près de lui pour voir ce qu'il avait, et c'est là qu'elle le vit. Elle hoqueta de surprise avant de s'inquiéter.

« Bon sang, qui t'a fait ça Kiba ! Ça va aller ? J'vais t'amener à l'infirmerie, tu ne peux pas rester comme ça. Je te jure que je vais faire payer ceux qui t'ont fait ça, non mais ils ne vont pas bien, commença-t-elle. »

Kiba ne répondit pas, n'ayant pas la force de parler. Elle le souleva avant de l'aider à marcher jusqu'à l'infirmerie. Heureusement qu'aucun élève ne traînait dehors et qu'ils étaient tous rentrés en cours, il ne voulait pas que quelqu'un le voit comme ça.
Ino ouvrit la porte de l'infirmerie et l'infirmière de l'école se précipita sur Kiba. Elle le soigna tout en demandant ce qu'il s'était passé. Il ne pouvait pas répondre et Ino non plus, étant donné qu'elle n'était pas là sur le moment. Pourtant, elle se doutait que c'était Sasuke qui avait fait le coup, elle en était sûre, mais elle ne pouvait rien dire, elle n'avait pas été là au bon moment.

« Mais pourquoi je l'ai laissé aller avec lui, je sais qu'il ne l'aime pas alors pourquoi ?! Si j'avais été là, rien de tout ça ne se serait passé et Kiba irait bien. Il souffre à cause de moi, pensa-t-elle. »

Les larmes coulaient sur ses joues, ça la brisait de voir son ami comme ça. Elle les essuya rapidement avec sa manche alors que l'infirmière lui disait d'aller en cours et qu'elle s'occupait de tout. Ino obéit et laissa Kiba entre les mains de la vieille femme.


Il sortit de l'école, ses blessures étaient soignées et il avait retrouvé sa bonne humeur. Même s'il ne comprenait pas ce qu'il s'était passé, ce que Sasuke pouvait bien avoir contre lui pour en arriver jusque là, il laissait passer. Comme d'habitude.
Alors qu'il marchait tranquillement pour rentrer chez lui, il vit Naruto adossé au mur du gymnase et pour une fois, tout seul. C'était l'occasion, Kiba était amoureux de lui depuis la première fois qu'il l'avait vu à l'entraînement de hand-ball où il était allé voir un ami. Il était si beau, si sportif. À chaque fois qu'il le voyait, le rouge lui montait aux joues et il le regardait de loin, allant quelques fois lui parler même entre ses bégaiements. Et à chaque fois qu'il le voyait, il remarquait toujours une fille à côté de lui ou alors un de ses amis. Mais là, il était seul. Peut-être était-ce le bon moment pour aller lui parler ? Peut-être était-ce le bon moment pour lui dire qu'il l'aimait ? Il avait peur de ce que Naruto pourrait penser, mais qui ne tente rien n'a rien, comme on dit.
Il s'approcha alors jusqu'à arriver juste devant Naruto. Il le salua joyeusement, ce que lui rendit le blond de devant. Ce dernier n'avait rien contre Kiba, au contraire, il le trouvait gentil, sympathique, même s'il connaissait les rumeurs qui circulaient, il s'en fichait. Il n'avait rien contre les homosexuels de tout façon, ça lui importait peu qu'il aime les hommes l'important c'était qu'ils s'entendaient bien comme deux amis. Mais il ne savait pas ce que ressentait le châtain envers lui, il n'en avait pas idée.

« Euh Naru', je dois te dire un truc en fait, commença-t-il, sentant que le rouge lui montait aux joues. Il n'avait pas l'habitude des déclarations, il avait un peu peur. Ses mains tremblaient, il n'était plus aussi confiant que tout à l'heure, bien au contraire.
- Vas-y Kiba, je t'écoute. »

Il lui sourit, ce qui eut pour effet de le faire rougir encore plus. Le châtain baissa les yeux, essayant de se concentrer et de reprendre du courage. S'il ne le tentait pas, jamais il ne pourrait savoir s'il n'était qu'un simple ami ou si Naruto ressentait aussi quelque chose pour lui. Mais c'était plus facile de conseiller ses amies sur leurs déclarations que d'en faire une. Il inspira longuement avant de relever la tête, déterminé à lui dire ce qu'il ressentait.

« Naru', c'est peut-être bizarre ou dur à entendre, mais, je t'aime. »

Il l'avait dit sans une once d'hésitation, en le regardant dans les yeux. Mais dès que le dernier mot eut franchi ses lèvres, il regretta. Naruto parut surpris au début, puis il sourit. Kiba se détendit, alors c'était réciproque. Mais ce moment de bonheur ne dura que très peu de temps quand il entendit le rire franc de son amour. Alors ce dernier se fichait de lui, il ne le croyait pas.

« Ah ah, la bonne blague. Franchement tu m'as fait peur Kiba, j'ai vraiment cru que c'était vrai. »

Là, son cœur se brisa. Il pensait vraiment que c'était une blague, il ne ressentait vraiment rien pour lui. Les larmes menaçaient de couler. Il baissa la tête. Alors celui pour qui il avait tant d'admiration, celui qu'il aimait tant, était juste comme les autres. Les larmes déferlaient alors sur ses joues, ses yeux rougis par ses pleurs, fixaient le sol. Il serra ses poings. Il ne comprenait pas, pourquoi réagissait-il comme ça ? C'était pourtant prévisible, il ne l'aimait pas. Il aurait dû s'en douter, alors pourquoi ? Ça fait toujours mal ce genre de réponse, au fond de lui, il avait un tout petit espoir, il espérait que ses sentiments soient réciproques, il espérait pouvoir enfin vivre un amour sincère avec quelqu'un. Il espérait pouvoir être vraiment heureux comme les autres couples qu'il croisait dans la rue. Mais non, au lieu de ça, il eut le droit à un fou rire.
Naruto, voyant que Kiba n'allait pas bien, compris alors son erreur. Bien évidement que ce n'était pas une blague, il l'aimait vraiment. Il se sentit mal, mal pour son ami, mal que ses sentiments ne soient pas partagés. Il bredouilla quelques excuses maladroites, posant une main sur l'épaule de Kiba. Ce dernier se recula. Non, il ne voulait plus le voir, il ne le supporterait pas.

« Eh, Naruto ! Ça va mon chéri ? Cria une brunette qui courait vers les deux amis en faisant de grands signes de la main. »

Le blond se sentit encore plus mal, il bredouilla encore quelques excuses avant d'aller voir sa copine. Kiba releva la tête pour voir à quoi ressemblait celle qu'aimait son amour et, malheureusement pour lui, elle était magnifique. Il rebaissa la tête, ne pouvant empêcher ses larmes de couler. Tout cette espérance, vaine. Il n'en pouvait plus, son cœur venait d'être brisé. Jamais il n'aurait le droit au bonheur ? Ces moqueries, ce rejet, pourquoi ne pouvait-il pas être heureux comme les autres ? Qu'avait-il fait pour mériter ça ? Rien ! Il n'avait rien fait ! Alors pourquoi tout ça tombait sur lui ? Il fit demi-tour, aujourd'hui, tous ses espoirs venaient d'être brisés en mille morceaux. Tout ça pour quoi ? Pour des mentalités stupides. Il souffrait à cause de ça. Il avait le droit au bonheur lui aussi, comme tous les autres, il le méritait autant qu'eux. Alors pourquoi ?



Chapitres: [ 1 ] Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: