Fiction: La fille médium

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Résumé du précédent chapitre: Hinata décide de partir avec Naruto. Il lui avoue qu'il est un gitan et, ensemble, ils vont dans son camp où Naruto lui dit qui est sa vraie mère.

- Naruto!
Un homme entra dans la caravane et regarda le jeune homme.
- Qu'est ce que ce que tu fabriques ?
- Rien père.
- Tu racontes encore cette histoire stupide ?
- Ce n'est pas stupide.
Le père empoigna son fils et le gifla.
- Je ne veux plus t'entendre parler de ça, compris?
Il repartit en claquant la porte.
- Désolé que tu aies dû assister à cela. Mon père ne croit pas que j'ai un don. Tu pourras l'appeler Monsieur ou Minato.
Hinata le regarda, la bouche grande ouverte. Minato était si... violent.
- Pourquoi est-ce que tu te laisses faire? s'indigna-t-elle.
- Bah, c'est mon père, répondit-t-il en haussant les épaules.
Hinata se leva brusquement de sa chaise et se dirigea en direction de la porte. Naruto l'anticipa et se posa devant elle.
- Qu'est-ce qui te prend?
- Je me demande ce que je fais ici. Ton propre père n'accepte pas ton don. Comment veux-tu qu'il accepte le mien? Comment veux-tu qu'il accepte le don d'une gamine qu'il ne connaît pas, alors qu'il n'accepte même pas celui de son fils?
Naruto passa une main dans ses cheveux et soupira.
- Écoute. Je comprends que ça puisse... te choquer. Mais je t'assure qu'il ne s'en prendra pas à toi.
- Si ce n'était que ça! Mais qui me dit que les autres gitans ne sont pas comme ton père? Tu m'avais dit que tu faisais parti des leurs!
- Je suis l'un des leurs.
- Alors pourquoi est-ce que j'ai l'impression d'être une bête de foire? Pourquoi se sont-ils tous rués sur moi?
- C'est normal. Ton don n'est pas commun.
- Ton propre père te gifle à cause de ça!
- Il a du mal à accepter certaines choses mais...
Agacée, Hinata ne le laissa pas terminer et le contourna pour sortir de la caravane en courant
- Hinata! Attends! cria Naruto.
Le camp était désert il y avait qu'un homme en manteau noir braquant un pistolet contre Hinata.
- À terre !
Naruto poussa Hinata à l’intérieur de la caravane lorsqu'il y eu une violente détonation. Naruto se tenait plier en deux. Il avait reçu une balle dans le ventre.
- Restes à l’intérieur Hinata! s'écria Naruto.
Il siffla d'une manière particulière, et c'est à ce moment là que tous les gitans sortirent, armés jusqu'aux dents.
L'homme en noir courut en direction de la caravane du jeune précepteur, saisit Hinata par le cou et l'attira à lui. Il posa son pistolet sur la tempe de la jeune fille qui ne savait pas comment réagir.
C'est alors qu'elle eu un flash.

***DEBUT DU FLASH ***
- Toi, tu viens! cria son ravisseur.
- Ne l'écoute pas! répondit Naruto.
Elle se vit envoyer un coup de poing dans le ventre de son ravisseur qui, sous le coup de la douleur, tira dans la tête de Naruto...
***FIN DU FLASH ***

- Toi, tu viens! ordonna l'homme en noir, la ramenant soudainement à la réalité.
- Ne l'écoute pas! répéta Naruto, comme dans son flash.
Hinata regarda Naruto. Elle ne voulait pas être responsable de sa mort, elle s'en voudrait. C'est pourquoi, à contre cœur, elle déclara:
- D'accord...
Naruto, plié en deux, tenta de protester mais son ravisseur laissa échapper un rire sadique et lança:
- C'est fini pour toi le précepteur! A partir d'aujourd'hui, ta protégée est entre mes mains! Elle va enfin me révéler tout ce que j'ai besoin de savoir pour détruire ce monde de minables! Ce monde qui m'a littéralement détruit! Tu trouves ça normal, Naruto?
- Ce n'est qu'une enfant Orochimaru ! Grandis un peu! Ce n'est pas son destin!
L'homme resserra son emprise autour de la jeune fille qui commençait à étouffer.
- Lâche-là Orochimaru! Cria une femme qui pointait une arme ronde qui brillait de mille feux en direction de l'homme.
- Pourquoi est-ce que je ferais une chose aussi stupide? Cette gamine, c'est ma vengeance! Vous avez voulu me bannir d'Argeer? Très bien! Mais maintenant, vous allez en payer le prix!
Mettant de côté sa douleur, Naruto se jeta au cou de l'homme et le força à lâcher sa prise.
- Naruto ! S'écria la jeune femme.
L'agresseur saisit Naruto par la gorge et le jeta contre la caravane à l'opposé de sa position, Il s'écroula, assommé. Sauf qu'il n'avait pas prévu que la femme était comme un bouclier devant Hinata.
- Va-t-en! Cria Orochimaru
- Non, refusa la femme. Je ne te laisserais pas t'emparer d'elle.
Orochimaru leva son arme dans sa direction.
- Tsunade, c'est soit tu bouges, soit je te tue. T'as le choix.
- Tue-moi si tu t'en sens capable.
Orochimaru foudroya du regard Tsunade de ses yeux jaunâtre comme ceux d'un serpent. Hinata commença discrètement à se diriger vers la sortie, dans l'espoir que personne ne remarquerait sa fuite.
- Tu sais très bien que j'en suis capable, réplique-t-il.
- Qu'est-ce que tu attends alors?
Hinata sortit de la caravane et partit en courant, refaisant le chemin inverse de ce qu'elle avait fait en venant ici avec Naruto. Quelle folle elle a été de le suivre ici! Sa mère doit être folle d'inquiétude! Elle foula sans hésiter le chemin boueux. Ses jambes étaient lourdes mais ça, elle s'en fichait pas mal. Tout ce qui lui importait à présent, c'était de courir et de leur échapper.
Elle était prête à pleurer devant sa mère, à lui dire qu'elle n'avait dit que des mensonges, qu'elle ne voyait pas l'avenir. Elle était prête à se faire interner s'il le fallait. Elle était vraiment prête à tout, à condition de leur échapper.
Elle avait l'impression de devenir folle. Elle, la fille de la déesse des rêves! Quelle blague! Et puis Naruto, son précepteur! On aurait tout entendu! Et la meilleure, ça a été le fait qu'elle soit la vengeance de cet homme. Elle ne savait pas qui il était mais lui, il semblait la connaître. Et puis, qu'est-ce qu'était Argeer?
Elle en avait marre. Marre de cette vie si compliquée. Elle commença à ralentir, essoufflée. C'est alors qu'elle sentit une toute petite flèche se planter dans son cou. Elle poussa un cri de douleur et se retourna, les yeux brumeux. Elle se sentait soudainement très fatiguée. Elle eut juste le temps d'entendre ces paroles:
- Tu ne peux plus m'échapper, Aisling...
Elle tomba soudainement dans les bras d'Orochimaru.
- Lâches cette enfant! Cria une voix.
Le père de Naruto, Minato jaillit de nulle part avant de frapper Orochimaru sur la nuque. Celui-ci assommé, Minato ramassa Hinata avant de faire demi-tour. C'est là qu'un convoi de caravane passa sur la route. L'une d'elles s'arrêta laissant Minato monter pour qu'il puisse allonger l'enfant alors que le sien se faisait soigner.
- Nous devons trouver un médecin. Je ne peux pas le soigner d'avantage. Sa blessure est beaucoup trop sérieuse.
- Et la gamine ? demanda Minato.
- Elle est juste endormie
- Hinata... marmonna Naruto.
Minato se précipita au chevet de son fils. Ce dernier semblait perdu, il ne savait pas ce qui l'avait plongé dans cet état comateux. Lorsqu'il essaya de se relevé, son père l'obligea à rester coucher.
- Reste tranquille, elle est là, j'ai été la chercher.
- Merci... père. Je suis désolé, je n'ai pas été assez fort pour repousser Orochimaru.
- Chut, répondit son père doucement. Garde tes forces, la balle est encore dans ton corps, nous allons t’emmener voir un médecin et ta blessure ne sera plus qu'un mauvais souvenir.
- Non ! Si nous allons vers un médecin et qu'il nous demande ce qui s'est réellement passé, nous finiront tous enfermés ! Donnez moi un couteau pointu et une pince ! s'écria Naruto
Comprenant son fils, Minato détacha sa dague et la donna à son fils pendant que Tsunade lui trouvait une pince. Pendant ce temps, Naruto retira sa ceinture pour la caler entre ses dents. Pour finir, il retira doucement le tissu de ses vêtements couvert de sang et collé à la blessure. Ceci fait, il mordit le plus fort possible dans sa ceinture pour ne pas penser à la douleur qu'il s'infligeait lorsqu'il s'entailla la peau autour de la blessure avant d'y introduire la pince pour enfin y déloger la fameuse balle. Malheureusement, il fut à bout de force et s'évanouit.
- Naruto ! s'écria Minato
- Laissez-le, dit Tsunade. La balle a été retirée, il ne risque plus rien, je vais lui faire un bandage provisoire le tant d'établir un nouveau campement où je pourrais le soigner avec des plantes. Votre fils est très courageux, je suis même sûr que vous, vous n'auriez pas eu assez de courage pour retirer une balle de votre corps. Quoi qu'il en soit, laissons-le se reposer.

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