Fiction: Une ninja qui attend...

Depuis plusieurs années, une jeune femme attend désespérément quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Tout le monde la dit ''maudite''... Mais que s'est-il passé ? Qui est-elle ? Retrouvera-t-elle une vie normale un jour ? Que lui arrivera-t-il comme aventure ? Découvrez l'histoire de cette jeune femme et son futur plus que mouvementé en lisant cette fiction.
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la claude (Féminin), le 13/12/2011
Voici ma première fiction, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire pour m'aider à m'améliorer et me dire ce que vous en pensez. Bonne lecture à tous.



Chapitre 5: Escale à Suna



A peine Fumie et Aka les avaient-ils rattrapés, ils se faisaient encercler et menacer par un groupe de gardes. Les ninjas les fixèrent jusqu’à ce que Fumie s’écrie :

- Nous sommes de Konoha, s’il vous plait, conduisez-les jusqu’à l’hôpital… Moi, je dois voir votre Kazekage d’urgence.

Une semaine plus tard, le soleil venait de se lever et Akira, qui venait de passer une nuit blanche à fixer Yuuki, venait de s’endormir, faisant un rêve qu’il avait déjà vécu en vrai, sa mission de 4 ans :

C’était 4 ans auparavant, Yuuki s’était blessée grièvement dans un entraînement pour maîtriser une nouvelle technique, Fumie et Aka, eux, étaient partis en voyage au bord de mer avec sa famille et lui, avait été convoqué par Tsunade pour une mission :

- J’ai besoin de toi Akira, je n’ai plus de ninjas disponibles pour une mission de surveillance, il faut que tu surveilles une organisation secrète.

- S’il le faut. Je pars quand ?

- Dès que tu seras prêt. Prends ce papier, tout est indiqué, ce ne devrait pas être difficile, tu devrais être revenu dans une semaine.

- Galère, lâcha-t-il doucement pour que son interlocuteur ne l’entende pas.

Il quitta à son tour le bureau de l’Hokage, puis il prépara ses affaires, fit un câlin à Yuuki qui pleura en le voyant partir en sachant qu’elle ne pouvait pas le suivre. Il avait trouvé sans problème le lieu où se trouvait sa cible, mais au moment où il allait retourner à Konoha après avoir récupéré toutes les informations qu’on lui avait demandées (dont le nombre de membres, leurs noms, …), il se fit repérer et attaquer par ses membres. Il n’eut d’autre choix que de trouver un moyen d’entrer dans cette organisation s’il ne voulait pas se faire tuer et grâce à son intelligence sur-développée héritée du clan Nara, il put trouver une solution.

Deux mois plus tard à Konoha, Fumie était revenue de son voyage, Yuuki était toujours blessée et, découvrant l’absence de son ami, elle décida de partir à sa recherche. Lorsqu’elle le trouva enfin, elle découvrit qu’il était en très mauvaise position, il allait sûrement se faire repérer par ses cibles et se faire par la même occasion tuer. Ils décidèrent donc de créer un plan qui se résumait à une simple phrase :

- Tu vas faire comme si je t’avais capturée, nous nous rendrons à leur cachette, et tu intégreras le groupe, on improvisera une fois sur place, ils sont imprévisibles.

Tout s’était bien passé et après 3 mois de mission, Akira et Fumie étaient désormais deux membres de l’organisation, plus le temps passait, plus on leur faisait confiance, ainsi ils découvrirent le nom de l’organisation : L’alliance du mal, mais aussi les principaux dirigeants, les hauts placés de Kiri, un membre de Konoha et un de Suna, tous les deux ayant déserté depuis plusieurs années. Le but de cette organisation qu’ils venaient de découvrir était simple, provoquer une nouvelle guerre ninja entre Konoha et Suna afin de permettre à Kiri de devenir une puissance bien plus grande et agrandir son territoire. Ce fut après 2 ans de mission qu’on les prit enfin pour des membres à part entière de l’alliance, et qu’on les mit au courant des moindres détails des opérations qui allaient se dérouler par la suite. Il leur fallut un an de plus pour enfin pouvoir quitter l’organisation sans oublier aucune information, mais il leur fallait de nouveau un plan, parce que, s’ils découvraient qu’ils étaient des espions, ils changeraient leurs plans et tueraient les deux compagnons.

Après 3 ans et 3 mois, ce fut la libération pour Akira qui put enfin quitter l’alliance et imaginer son retour à Konoha, mais ils avaient été à leur tour espionnés et attaqués, mais étant trop faibles face à tous ces grands ninjas, ils furent grièvement blessés et tombèrent dans le coma, leur adversaire les croyant mort, laissèrent leurs corps sans vérifier leur mort et rentrèrent dans leur cachette.

Leur réveil fut après 7 longs mois de coma, ils étaient seuls mais soignés, Akira avait désormais une grande cicatrice sur son torse et Fumie était encore très fatiguée, mais au moment de reprendre leur route, ce fut une immense surprise lorsqu’ils découvrirent qu’ils avaient perdu une partie de leurs capacités et que la forêt dans laquelle ils se trouvaient était plus que dangereuse. Leurs forces s’étaient améliorés et ils quittèrent sans problème le lieu pour partir en direction de Konoha, après 2 mois d’entraînement. Quatre ans après son départ, ils entraient à Konoha, tout avait changé et ce fut une réaction d’horreur lorsqu’ils découvrirent que, à cause d’eux, la rumeur comme quoi leur amie était maudite avait été lancée et tout le monde y croyait dur comme fer. Seuls eux et peut-être quelques villageois savaient la vérité…


Il se réveilla en sursaut, essuya les quelques gouttes de sueur présentes sur son front et observa la jeune femme. Yuuki était allongée sur un lit, autour d’elle, tout était blanc. Elle ouvrit lentement les yeux mais la lumière du soleil en plein milieu de journée pénétrant dans la pièce par la grande baie vitrée l’éblouit. Elle referma immédiatement ses paupières, instinctivement, elle prit sa tête dans ses mains, replia ses jambes. Elle paraissait perdue :

– Où suis-je ?

– Tu es à l’hôpital de Suna…

– Mais qu’est-ce que je fais à Suna ? Et dans un hôpital en plus…

Elle semblait sous le choc, comme traumatisée par les événements passés. L’homme qui lui avait répondu se leva, tira les rideaux, permettant à la jeune femme de s’habituer plus rapidement à la faible lumière de la pièce que laissaient passer ces derniers. Elle reconnut alors quelques secondes plus tard Akira, avec ses cheveux coiffés comme toujours en palmier, ses magnifiques yeux bleus dans lesquels elle s’était perdue de nombreuses fois et dans lesquels elle se perdit de nouveau avant d’être interrompue par sa voix mélodique :

– Souviens-toi, on s’est battus contre des ninjas pour protéger un parchemin contenant un coffre puis on nous a affrontés. Le combat a été dur, nous étions épuisés et on s’est évanouis en arrivant ici.

– Je me rappelle maintenant… répliqua-t-elle après quelques minutes de réflexions intenses.

– Tu nous as fait peur ! Tu as été dans cet état pendant une semaine…

– Excuse-moi. Partons de cet hôpital maintenant !

Elle avait toujours eu horreur des hôpitaux pour une raison qui échappait à un grand nombre de personne, c’est pourquoi son ami ne chercha donc pas à la retenir allongée dans le lit plus longtemps, sachant qu’il n’y arriverait pas. Il la laissa donc s’habiller tranquillement, l’attendant à l’extérieur de la chambre. Lorsqu’elle fut enfin prête, ils quittèrent le bâtiment et commencèrent à marcher lentement dans les rues du village. Ils croisèrent en chemin Fumie et Aka qui étaient partis s’entraîner et avec qui ils échangèrent rapidement quelques mots de tout et rien avant de se laisser partir chacun de son côté.

Après un petit moment de marche, ils arrivèrent devant un immense palais. Akira ouvrit les grandes et lourdes portes de l’entrée, puis il passa devant la jeune femme et ils y pénétrèrent. La jeune femme fut, comme à chaque fois qu’elle y entrait, surprise par tout le luxe et la démesure présents rien que dans le hall d’entrée. Il la guida ensuite jusqu’au grand salon où se trouvait une jeune adulte blonde coiffée par quatre couettes qui lisait le journal :

– Salut M’man … Je suis là.

– D’accord, c’est cool, répliqua-t-elle sur un ton qui montrait son indifférence.

– Yuuki est ici aussi !

– Ma petite Yuuki, tu dis !?

La jeune femme qui était restée à lire tranquillement face au propos d’Akira se retourna immédiatement à l’entente du prénom de Yuuki. Elle détailla du regard chaque parcelle de son corps puis se leva avant de la prendre dans ses bras dans une étreinte qui en aurait fait hurler à la mort plus d’un :

– Tu as tellement grandi ma Yuuki chérie !

– Madame Temari… Je n’ai pas vraiment changé. Je ne vois pas vraiment…

– Oh, arrête avec tes madames, veux-tu, Temari, ça suffit amplement. Tu te trompes, tu as pris un peu de forme,
regarde, tu as une belle poitrine, et puis… maintenant tu as, comment dire … un joli petit c…

– M’man, ça suffit, tu la mets mal à l’aise là et moi aussi, coupa Akira. Avec toi c’est toujours la même chose : quand il y a une fille de mon âge ici, tu réagis tout le temps comme ça, à la détailler et je ne sais pas pourquoi mais avec Yuuki c’est encore pire !

– T’avais qu’à être une fille au moins j’aurais pu te faire quatre jolies couettes au lieu de l’ananas que tu as au-dessus de la tête. Et puis j’aurais pu discuter avec toi des garçons et de tous les trucs de fille. Mais ton père n’en a pas été capable et maintenant il a la flemme de faire un autre enfant.

– M’man, ça suffit. Quelqu’un pourrait me dire ce que j’ai fait pour hériter d’une mère pareille ?!

Il y eut un grand silence, il venait de la dire, la seule chose qui mettait Yuuki mal à l’aise, évoquer la famille comme un poids. Il voulait s’excuser, retourner en arrière et ne rien dire à ce moment-là, mais il ne savait pas comment s’y prendre ni comment faire. Mais contre toute attente, ce fut elle qui fit reprendre la discussion :

– En tout cas une chose est sure, tu leur ressembles vraiment, rit-elle, rejointe par les deux autres

– Je suis de retour, s’écria Fumie qui revenait des courses juste au bon moment

Elle avait deux sacs à la main, ses cheveux avaient été légèrement coupés en dégradé de façon à ce que l’on voie sans problème son bandeau mis autour de son cou comme à son habitude et cela sans sacrifier ses longs cheveux dorés lui arrivant en bas du dos. Elle portait une mini-jupe sous laquelle elle avait mis un pantacourt, un long tee-shirt, et des baskets. Comme ses deux amis, elle avait mis sa veste de chuunin, qui contrairement aux autres ninjas de Konoha n’était pas verte mais blanche pour une raison qui leur échappait encore, mais ce qu’ils savaient c’est qu’il y avait une raison qu’on leur cachait.

Fumie eut juste le temps de poser ses affaires sur une table à côté d’elle qu’elle tombait lourdement à plat ventre après avoir été bousculée par un garçon brun de son âge. À peine eut-il réalisé son acte qu’il était caché dans un coin en disant d’une voix presque inaudible et en bégayant :

– Excusez-moi, je ne voulais pas… je… je suis vraiment… dé… désolé !

– Eh c’est bon, je vais pas te tuer, calme toi ! Aide moi à me lever quand même…

Le jeune homme hésita puis lentement s’approcha de Fumie encore au sol avant de lui tendre son bras. Cette dernière le lui attrapa avec force, puis avec une rapidité déconcertante, elle le plaqua au sol tout en se remettant debout. Elle attendit quelques instants et le tira pour le remettre sur ses pieds puis lui mit un gros coup dans le ventre qui le fit voler sur quelques mètres :

– Mais faut arrêter d’avoir peur de tout ! Tu n’as pas du tout changé depuis la dernière fois… Au fait, comment tu t’appelles ? s’énerva-t-elle.

– Kintaro, mon cher cousin ! Toujours aussi peureux à ce que je vois… Je vais pouvoir te torturer encore, comme avant, ajouta Akira avant de faire un rire sadique effrayant et en s’approchant de lui.

Alors que tout allait dégénérer, un homme entra dans le palais accompagné d’une jeune femme. Il avait dans son dos deux marionnettes, il s’approcha des deux adolescents désormais côte à côte et se prépara à frapper le plus peureux lorsqu’une femme magnifique se mit à sa hauteur, lui prit le bras et l’en empêcha :

– Arrête Kankuro, ça sert à rien. Lorsqu’il grandira, il deviendra plus fort et plus courageux !

– C’est ce que tu me racontes depuis sa naissance ! Je commence à perdre patience. Il ne deviendra jamais un bon ninja, il est devenu de justesse un chuunin ! Regarde Akira, Fumie et Yuuki, à 6 ans ils étaient déjà gennins, à 8 ans ils sont passés chuunin alors que les autres de leur génération n’étaient toujours pas gennins et à 12 ans ils étaient juunins pendant que les autres passaient l’examen gennin. Mon fils n’est qu’un simple ninja, il a beau avoir 17 ans il vient d’être promu chuunin !

Ce fut alors la mère d’Akira, et accessoirement la sœur de Kankuro qui se leva et s’approcha de l’adulte avant de le frapper à la tête à l’aide de son éventail géant. Elle n’acceptait pas que son frère puisse être jaloux d’Akira et qu’il traite Kintaro comme un moins que rien. Et ce parce qu’il n’avait pas de facilités pour le combat, parce qu’il était d’une nature peureuse, parce qu’il avait été chuunin au même âge que les autres de l’académie et parce qu’Akira, son cousin, était un excellent ninja contrairement à lui. La situation allait dégénérer en combat général lorsque du sable vint se glisser entre chacun et se solidifier pour les coincer contre les murs :

– Combien de fois vous ai-je dis de ne pas vous battre chez moi, dans mon palais ! Hurla la Kazekage, roux, une jarre dans son dos.

– Excusez-nous, Monsieur le Kazekage. Répliqua Fumie.

– Pardonnez_nous, oncle Gaara. S’excusèrent Akira et Kintaro

– Désolé mon frère préféré. Dirent timidement Temari et Kankuro

– Ça faisait longtemps Gaara. Alors comment ça va, tu pourrais être moins brusque quand même, on est tes invités, je me trompe. En plus j’ai rien fait de mal moi… répliqua Yuuki.

Tout le monde fixa la jeune femme, bien sûr, ils savaient qu’elle n’avait peur de rien, se moquant de n’importe quel danger. Mais au point de ne pas s’excuser devant le Kazekage, Gaara, qui est aussi un junchuriki, qui fait s’évanouir de peur des personnes juste en croisant son regard… Elle lui avait même fait des reproches, c’était du suicide, elle ne tenait pas à la vie.

Il resta silencieux, l’observa longuement avant de lâcher l’emprise qu’il avait sur elle, cette dernière se secoua dans tous les sens. Le Kazekage la regarda faire, le sourire aux lèvres avant de s’exclamer :

– Ah, mais je te connais, je vois qui tu es ! Naruto m’a beaucoup parlé de toi !

– C’est pas trop tôt et c’est gentil aussi. Tu as eu le coffre ?

– Oui, Fumie m’a transmi le parchemin. Merci beaucoup d’avoir risqué vos vies pour le bien de nos deux villages. J’ai appris ce qui s’est passé pendant votre trajet, toutes les attaques… J’ai mis l’Hokage au courant, il m’a dit qu’il ferait des recherches pour savoir qui sont ces mystérieux hommes en cape noir et ce qu’ils voulaient.

– Je ferai les recherches moi-même, je ne veux pas qu’on s’occupe de mes affaires, c’est moi qu’ils voulaient. Je partirai très vite… Ah oui, tu pourrais laisser tranquilles les autres, ils doivent trouver le temps long ainsi coincés contre le mur.

Elle quitta le palais, acheta des armes, visita le village, mangea dans des petits restaurants et ce jusqu’à ce que le soleil se couche et que la lune fasse son apparition, puis elle retourna au palais, et partit dans une chambre qu’on lui avait préparée. Elle observa longuement la lune et le ciel étoilé, pensive, avant de se décider à se coucher et s’endormir une bonne heure plus tard. Lorsqu’elle se réveilla, aux premières lueurs du jour, elle se dépêcha de se préparer et, alors qu’elle quittait les lieux à pas de loup, une personne se racla la gorge derrière elle :

– Tu ne penses pas que tu as oublié quelque chose ?! s’exclama Fumie.

– Non… quoi ? Mon sac… j’ai. Mes armes… aussi. Je ne vois pas…

– Tes amis. On part avec toi, c’est à toi qu’ils en veulent, on doit te protéger. Répondit Akira.

- Exactement ! Tu ne partiras pas sans nous ! Repris Fumie.

- Les amis ! Répliqua-t-elle la larme à l’œil.

– Voilà qui est touchant. Naruto m’a demandé de te transmettre un message. Il faudrait partir faire des recherches en direction du pays de la terre, dans un petit village à la frontière. Vous pourriez trouver quelque chose… intervint Gaara.

– Merci.

Ils quittèrent Suna après quelques embrassades puis tout en courant, ils se dirigèrent vers le désert qu’ils allaient emprunter en direction du pays de la terre…



A suivre ...



Merci d'avoir lu ce chapitre.
Vous pouvez, comme toujours, laisser un commentaire pour me donner des petit conseil et me dire ce que vous avez penser de ce chapitre.
A bientot




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