Fiction: Une ninja qui attend...

Depuis plusieurs années, une jeune femme attend désespérément quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Tout le monde la dit ''maudite''... Mais que s'est-il passé ? Qui est-elle ? Retrouvera-t-elle une vie normale un jour ? Que lui arrivera-t-il comme aventure ? Découvrez l'histoire de cette jeune femme et son futur plus que mouvementé en lisant cette fiction.
Version imprimable
Aller au
la claude (Féminin), le 06/11/2011
Et voici la suite de ma fiction avec le troisième chapitre. Bonne lecture



Chapitre 3: Les retrouvailles de la team Naruto



Ils échangèrent quelques rapides paroles avant de quitter le terrain d’entraînement, Yuuki restait hésitante, n’osant pas révéler à ses deux compagnons qu’elle était désormais maudite. Mais elle ne voulait pas gâcher leurs retrouvailles et les suivit à travers la ville. Ils s’arrêtèrent tout d’abord devant le domaine du clan Nara où vivait Akira. Yuuki le connaissait bien pour y avoir fait de nombreuses parties de shogi et toutes les avoir perdues. Ils traversèrent toute la demeure avant d’arriver à l’arrière du bâtiment où un homme ayant la quarantaine à peine observait le ciel :

– Tel père tel fils… entama Yuuki, le sourire aux lèvres.

– Ma petite Yuuki, ça faisait longtemps que je ne t’avais pas vue…

– Bah depuis au moins 3 ans.

– Excuse-moi, mais j'ai pas pu te soutenir ces temps-ci. À vrai dire, j’avais un peu la flemme…

– Je sais, vous êtes Akira en plus âgé…

– Arrête le vouvoiement, ici ça sert à rien. Et puis moi je n’ai pas le tempérament de feu que cet idiot a hérité de sa mère…

– Qui est l’idiot dans tout ça ?!

Le fils Nara venait de se retourner vivement vers son père et la jeune femme, lançant à son géniteur un regard noir. À ce moment-là, les deux jeunes femmes préférèrent quitter le domaine sachant qu’un combat allait commencer entre les deux membres du clan comme à chaque fois que les deux hommes étaient réunis. Elles traversèrent une partie du village pour se retrouver devant un magasin de fleurs où elles entrèrent :

– Je suis de retour !

– Oh ma chérie, tu es si forte… Oh, Yuuki tu es là toi aussi ! Tiens, prends une fleur, je te l’offre, ça faisait longtemps…

– Oh, merci, je prendrais une rose blanche dans ce cas.

– Toujours cette fleur symbole d’espoir, n’est-ce pas…

– Oui, même s’ils sont revenus et que je reprends contact avec certaines personnes, les villageois n’ont pas vraiment changé…

– Ne t’inquiète pas, tout ira bien, tu peux compter sur le soutient du clan Yamanaka.

– Merci.

Les deux jeunes femmes sortirent et partirent non loin, dans l’immense clinique vétérinaire. Mais durant le trajet, Yuuki semblait comme frustrée mais le cacha à son amie, histoire de ne pas gâcher ce moment de retrouvailles :

–  Papa, je suis rentrée, tu pourrais examiner Aka ?

–  Oh, oui, avec plaisir, allez viens Aka. Ah mais c’est Yuuki à côté de toi…

–  Si tu lui dis que ça faisait longtemps je t’étrangle, anticipa Fumie.

–  D’accord, bon, je vais m’occuper d’Aka, on se reverra plus tard alors.

Elles quittèrent la clinique sous le regard menaçant des villageois. Puis, elles retournèrent en direction de la demeure du clan Nara, pour récupérer Akira, assis par terre, au milieu de la rue, avec un visage qui montrait qu’il avait perdu :

– Alors que s’est-il passé ?

– Il m'a gagné au shogi… Mais la prochaine fois je gagnerai, je n’étais pas échauffé cette fois…

– C’est ce que tu dis à chaque fois… ajoutèrent les deux adolescentes au même moment tout en riant.

– Yuuki, dis-moi, quelque chose ne va pas ? Demanda le jeune homme

– En quelque sorte, je vais tout vous dire, mais pas ici. Allons ailleurs.

Ils la suivirent, étonnés, ils se retrouvèrent en haut du mont au kage et c’est à ce moment-là que commença le récit de la jeune femme, la vérité sur ce qu’il s’était passé depuis leur départ :

– Lorsque tu es parti seul, il y a 4 ans, tout allait bien, je ne m’inquiétais pas trop. Et puis, il y avait Fumie et Aka avec moi. Mais lorsqu’elle est partie à ta recherche deux mois plus tard, j’ai commencé à me sentir seule, je n’avais pas pu l’accompagner à cause d’une blessure à la jambe que je m’étais faite au cours d’un entraînement sûrement trop intensif, comme toujours. Mais ce n’est pas ça le problème, peu à peu, me vie était bouleversée. J’errais dans la ville, tout le monde partait et venait en mission et moi, je venais ici et j’observais les vas-et-viens dans le village. Tout allait bien, jusqu’à ce qu’une rumeur soit lancée « tous ceux qui ont côtoyé Yuuki se retrouveraient envoyés en mission et en mourraient ». Et plus le temps s’écoulait, plus les gens, ne vous voyant pas revenir, semblaient croire en cette malédiction. Cette dernière empira après quelques mois, l’on disait ensuite que c’était en croisant mon regard qu’on devenait maudit ou même en me touchant. Je me sentais blessée, comme poignardée, et, chaque jour, je venais ici et je regardais, j’espérais vous voir revenir, me dire qu’enfin tout allait être fini, mais non. Même vos parents ne me parlaient plus à la fin, je n’en pouvais plus, j’en devenais folle, et les voir me parler normalement, comme si de rien n’était tout à l’heure, ça m’a fait si mal, comme s'ils avaient oublié tout le mal qu’ils m’avaient fait.

– Excuse-nous, on ne voulait pas te faire souffrir, tu aurais dû nous en parler…

– Je ne pouvais pas, j’aurais eu l’air bête. Mais racontez-moi votre mission.

– Oh ah, j’ai suivi comme il fallait ma cible, mais je me suis fait repéré, j’ai dû entrer dans leur groupe. J’ai appris beaucoup de choses, commença Akira. Mais ensuite, j’ai découvert qu’en fait ce groupe n’était pas seulement un groupe d’assassins et j’ai dû encore plus me faire discret pour découvrir les liens qu’avaient le groupe et certains villages. C’était vraiment un problème, et Fumie est arrivée au bon moment.

– Eh ouais, je l’ai sauvé d’une mort certaine, mais passons, ensuite, nous avons parcouru le monde et pour finir,
nous avons détruit toute l’organisation avec le plus de discrétion possible…

– Et ça vous a pris 4 ans.

– Euh… oui, bon, maintenant, il faut que je fasse mon rapport, annonça le jeune homme.

– Moi aussi, ajouta Fumie

– Dans ce cas, moi je vais aller faire un tour du côté de l’académie, ça fait longtemps.

– On se retrouve plus tard au terrain d’entraînement !

Ils se séparèrent ainsi, Yuuki partit au Sud tandis que les autres partaient en direction du bureau de l’hokage. Une fois devant l’académie, Yuuki se posa dans un arbre et observa tous les élèves qui s’entraînaient dur dans le but de devenir des gennins et de grands ninjas lorsqu’ils seraient grands. Elle se souvint alors de son enfance, à l’académie…

Elle ne se souvenait de rien sur ce qui concernait les cinq premières années de sa vie, comme si on les lui avait effacées de sa mémoire. Ensuite elle avait été à l’académie et s’était liée d’amitié avec les autres élèves. Très vite elle sauta des années d’apprentissage tout comme Akira et Fumie. Mais ce qui l’avait toujours troublée était de ne pas connaître ses origines, mais elle se jurait de trouver les réponses, peu importe le temps que ça prendrait, elle y parviendrait.

Elle sortit de ses réflexions et se mit à rire lorsqu’elle vit au loin des jeunes leur ressemblant lorsqu’ils étaient plus jeunes, l’un était assis au pied d’un arbre, rêveur, et les deux autres se chamaillaient :

– Mais de toute façon, c’est moi le plus fort ! Je suis plus doué que n’importe qui !

– C’est même pas vrai, tu as beau être un garçon et moi une fille, je suis plus délicate et agile de toi. Je serais la meilleure juunin que le village ait connu !

– C’est ce que tu dis, mais tu as peur de te salir les mains, et je ne parle pas des insectes et…

– Eh, ça suffit vous deux, vous allez pas recommencer comme la dernière fois ? Les coupa le troisième.

– On ne t’a rien demandé ! Hurlèrent les deux autres en parfaite synchronisation.

Elle se mit alors à laisser couler une larme qui montrait toute sa nostalgie à repenser qu’elle interrompait toujours les disputes entre Akira qui jugeait l’intelligence et la force le plus important et Fumie qui préférait l’apparence et l’agilité. Elle descendit de son perchoir, aperçut Iruka, son ancien professeur d’académie qui semblait avoir des problèmes avec une jeune fille blonde qui lui en faisait voir de toutes les couleurs.

Pendant ce temps, c’était l’heure des retrouvailles dans le bureau de l’hokage, mais le groupe restait sérieux, comme s’il y avait un problème très sérieux dont les seuls au courant étaient eux trois. Ils vérifièrent toutes les minutes ou presque qu’aucune personne n’écoutait à la porte et reprenaient leur discussion :

– C’est un problème que nous devons prendre très au sérieux. Merci de m’avoir informé, ce que vous avez fait pendant ces 4 années a été formidable, vous venez de sauver le village d’une guerre certaine.

– Oui, mais il faut tout de même rester prudent. Il nous manque toujours des précisions face à cela… répliqua la jeune femme.

– Akira, il faudrait que ton père vienne me voir ici au plus vite. Cette situation est très grave ; si elle s’empire… Je vais faire le nécessaire.

– J’y vais de suite.

Les deux élèves quittèrent leur maître et partirent en direction du manoir du clan Nara, la-bas, ils mirent au courant Shikamaru de la demande de l’hokage :

– L’hokage veut te voir, mais avant je voudrais savoir, comment as-tu osé me prendre pour un idiot et me mentir à ce point ? Comment as-tu pu laisser Yuuki être la cible de rumeurs aussi stupides ! Toi, l’homme le plus intelligent de Konoha ? En tout cas pour perdre ton fils tu as fait ce qu’il fallait !

Le jeune homme claqua la porte tandis que son père le suivait en hurlant :

– Akira, reviens tout de suite, je vais tout t’expliquer !

– Je n’ai pas besoin d’explications, tu la traitais comme ta fille et tu l’as lâchement abandonnée ! Qu’est-ce qui me
prouve que tu ne me ferras pas la même chose !

Le père ne sut quoi répondre, voyant son fils s’éloigner d’un pas décidé. Les deux amis se dirigèrent vers la clinique vétérinaire où ils récupérèrent Aka et où Fumie s’énerva contre son père tout comme l’avait fait Akira quelque minutes plus tôt mais avec comme soutient les aboiements d’Aka. Ce fut un passage rapide que fit Fumie dans la boutique de sa mère où elle hurla malgré les clients :

– Tu me dégoûtes, moi qui prenais exemple sur toi, avoir abandonné Yuuki parce que tu te soucies de ton apparence, ça me dégoûte ! Ne m’adresse plus jamais la parole !

Ils partirent ensuite en direction de leur terrain d’entraînement, le numéro 5, et y trouvèrent Yuuki, assise sur un rocher, pensive. Ils s’amusèrent à lui faire peur avant de se retrouver à se faire un câlin général. Ils discutèrent tous les trois avant d’être rejoints par leur professeur :

– Je vois que l’ équipe Naruto est réunie, je pense qu’après toutes ses années, je devrais vous tester pour savoir si vous êtes dignes d’être mes élèves…

– Eh bien, c’est parti, répliquèrent ensemble les trois élèves.

Ils se mirent en place puis leur professeur sortit 3 clochettes de sa poche avant de s’exclamer :

– Vous devez récupérer ces clochettes. Bon courage.

– Le même exercice que lorsque nous avons commencé à être tes élèves, il y a 7 ans, nous avions 10 ans à l’époque. Tu veux voir notre progression ?! Remarqua Akira.

– Exactement…

Ils se mirent à observer leur professeur qui se cacha et en firent de même. Ils s’observèrent tous et communiquèrent avec de simples regards montrant à quel point leur complicité était développée. Le premier à tenter une approcha fut Akira qui se calma immédiatement lorsque son professeur l’envoya voler plus loin. Il se mit alors à réfléchir, perché sur une branche. Yuuki restait silencieuse tandis que Fumie envoyait Aka pour immobiliser le corps de son adversaire le temps qu’elle permute son âme, mais juste à temps, son amie réagit et hurla :

– Non ! c’est un clone !

Elle interrompit sa technique avant de porter son regard sur son amie qui elle aussi regardait Akira qui venait de rouvrit les yeux. Ils se rejoignirent et il expliqua le plan. Après cela, Yuuki passait devant et cherchait le vrai professeur parmi tous ses clones, mais après y être parvenu, l’imparable stratégie de leur compagnon allait commencer. Aka fit une diversion avec un clone tandis que Akira essayait de le prendre dans sa technique des ombres propre au clan Nara, Fumie le prit dans sa technique de permutation des âmes du clan Yamanaka puis ce fut au tour de Yuuki de jouer. Elle fit quelques mouvements avant de poser ses mains au sol, d’immenses pilier de terre en sortirent puis elle fit de nouveau des signes et un mur d’air se créa entre chaque pilier. Yuuki, Aka et Akira entrèrent dans le piège laissant le corps de Fumie contre un arbre puis depuis le corps de son professeur, ils récupérèrent les clochettes puis annulèrent toutes leurs techniques.

Au fond de lui, Naruto était très surpris, ses trois élèves avaient énormément progressé et n’avaient mis que quelques minutes à le vaincre et n’avaient eu aucune difficulté. Il fallait dire que la rapidité de Yuuki pour utiliser le ninjutsu était impressionnante, de même pour la technique de manipulation des ombres d’Akira qui devenait très fort, même plus fort que son père déjà traité comme le plus fort des manipulateurs d’ombres du siècle et Fumie arrivait à contrôler n’importe quel corps, elle avait réussi à prendre possession du corps de Naruto sans avoir eu de problème à cause de Kyubi. Il les observa et annonça enfin :

– Maintenant, je suis sûr que vous êtes capable de faire la mission que je vais vous donner. Il s’agit d’une mission de rang S voir au-dessus.

– Mais pourquoi nous la confier à nous ? s’étonna Yuuki.

– C’est à cause de la mission qu’on fait Fumie et Akira, ça nous a permis de découvrir de nombreuses choses et vous êtes les plus aptes pour cette mission. Vous allez devoir emporter ce coffre au kazekage à Suna. À l’intérieur se trouve un message et d’autres choses très importantes que l’on ne peut laisser aux mains de n’importe qui. Donc soyez prudents et revenez en vie. Vous partez demain matin…

Il leur remit un coffre qu’il avait scellé dans un parchemin puis ils partirent se préparer pour leur mission chacun à leur façon.

Yuuki acheta des armes, des parchemins, des vêtements et d’autres petits accessoires utiles pour leur voyage. Elle passa aussi chez elle, prit quelques affaires puis essaya de dormir, mais n’y arrivant pas, elle prit une douche puis saisit une bouteille de lait et monta sur le toit de sa maison et passa le début de la nuit avec les chats du quartier.

Fumie s’occupa de Aka, fit sa toilette, prépara quelques armes mais aussi de nombreux vêtements qu’elle scella dans des parchemins. Elle passa à la boutique de sa mère, aida à servir comme elle en avait l’habitude puis termina sa journée en aidant son père à s’occuper de tous les pensionnaires de la clinique.

Akira prépara des armes, lut quelques livres, s’installa sur le dos, observa le ciel pendant tout l’après midi et pour finir, avant d’aller se coucher, il joua au shogi avec son père mais n’eut le droit qu’à de lamentables défaites, pour cause, il se précipitait toujours et après se mettait à réfléchir. Mais ce tempérament était parfois un défaut mais aussi un avantage dans les combats.

Ils ne dormirent pas de la nuit, bien trop excité à l’idée de partir en mission tous les trois de nouveau réunis. Le lendemain matin, alors que le soleil commençait de se lever, les trois ninjas et le chien quittaient l’enceinte du village leur sac sur le dos, le sourire aux lèvres et les paupières à moitié closes…


A suivre...



Merci d'avoir lu ce chapitre. J'essaye comme toujours d'améliorer mes chapitres. Laissez un commentaire pour m'aider à m'améliorer, j'ai de grand progrès à faire et c'est grâce à vos conseils que j'arrivera à améliorer ma fiction. Merci et à bientôt pour le prochain chapitre.



Chapitres: 1 2 [ 3 ] 4 5 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: