Fiction: Kushina, l’ombre d’une flamme

Suivez pas a pas les étape qui on amener Kushina Uzumaki a devenir une légende dans son village, son pays et finalement dans son monde. Suivez le destin de cette orpheline solitaire a travers un monde en guerre a la recherche de la reconnaissance d’une personne blonde aux yeux bleu. Chapitre 1 : corrigé (merci à SunLight et à jaysher)
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Drana (Masculin), le 20/10/2011
J’écris cette fan fic pour progresser en français. Je suis dyslexique et dysorthographique.



Chapitre 1: Prologue : une nouvelle vie.



Cela fait deux heures que j’attends patiemment sur une chaise, en regardant inlassablement mes mains. Je sais qu’elles sont belles... Mais, je m’ennuie. La porte s’ouvre enfin, un homme masqué me fait signe de le suivre. Je le suis, je ne suis pas contrariante aujourd’hui.

Nous entrons dans une pièce verte, je n’aime pas cette couleur. Dans cette dernière, il y a un bureau rond avec l’emblème de notre village caché, Konoha, ainsi qu’une grande baie vitrée à travers laquelle on peut voir le coucher de soleil sur la ville.
À mon entrée, tous les regards se tournent vers moi. Je ne savais pas que j’étais si célèbre. Je compte les personnes présentes : douze. Mais une seule d’entre elles me semble importante, toutes les autres me semblent floues. Je le regarde, assit à son bureau. Ses habits, vieux jeu mais tellement classes, sont rouges et blancs avec un chapeau de même couleur. Son visage me semble familier sans savoir pourquoi exactement… Je réfléchis. Où ai-je déjà vu un visage si chaleureux et réconfortant avec une ridicule barbe et une ride sous chaque œil ?…

D’un seul coup, je comprends, ce gars ressemble énormément au troisième visage sur la falaise qui surplombe notre village. Même si la ressemblance est frappante, je préfère avoir confirmation :

« Excusez-moi, vous êtes bien le visage de caillou ? » Je suis polie, punaise, ça me surprend.
« Oui Kushina, je suis le troisième hokage et la troisième tête sculptée dans la roche de la falaise.
- Ils vous ont raté alors…»

J’espère que je ne l’ai pas mis en colère, mais ces paroles m’ont échappées, c’est lui le chef de notre village, le combattant le plus puissant de la feuille. Et je suis en face de lui… L’atmosphère est devenue bien lourde dans la salle, j’ai du mal à respirer. Je dévie mon regard vers mes chaussures, qui sont devenues très intéressantes d’un seul coup. Il rigole, il ne l’a pas mal prit. Je relève doucement la tête, le regarde, il sourit.

« Kushina, nous t’avons fait venir dans ce bureau dans un but précis : nous allons faire de toi une combattante, une kunoichi. »

Je ne sais pas pourquoi mais ces paroles me semblent être une bonne nouvelle et pourtant la peur me noue le ventre. J’ai envie de fuir, de me cacher le plus loin possible de ce village. Devenir un ninja ou une kunoichi est le plus souvent synonyme de mort en ce moment.

« Cependant, nous ne voulons pas te forcer. N’hésite pas à nous dire ce que tu en penses. »

Il me demande. Mon regard parcourt toute la pièce. Tout le monde me regarde. D’un côté, je n’ai pas envie d’accepter, mais de l’autre, je ne veux pas non plus les décevoir. Le troisième me fixe. Je ne peux pas lui refuser, surtout pas à lui.

« J’accepte. »

À ce mot, j’entends plusieurs soupirs de soulagement. Je suis contente de leur avoir fait plaisir. Je croise à nouveau le regard du ninja le plus puissant du village, ce dernier s’était voilé d’une profonde tristesse. Je ne comprends pas.

« Akira, tu peux entrer. »

Je perçois une grande tristesse dans les mots de mon futur chef. La porte derrière moi s’ouvre, je me retourne et regarde entrer un homme plutôt grand et solide. Mon regard croise le sien, la peur m’envahie. Je n'ai qu’une seule envie : me cacher derrière l’Hokage.

« Elle a accepté ? »

Il pose cette question, mais je sais qu’il connait la réponse. Cet Akira me regarde en me dévisageant. Il devrait avoir honte, on ne regarde pas une fille ainsi… même les petites. Je l’imite. Ses cheveux et ses yeux noirs contrastent avec sa peau d’une pâleur maladive. Il porte un uniforme de militaire basique c'est-à-dire : ensemble bleu nuit presque noir et un gilet vert de Jounin. Je remarque quelques cheveux gris près de ses tempes et quelques rides au niveau de ses yeux. Il doit être âgé de quarante-cinq ans au moins.

C’est Sarutobi, car oui je me souviens du nom de notre Hokage. Je ne suis pas une inculte non plus… Qui nous stoppe dans notre examen visuel.

« Kushina, je te présente Akira Uchiha, c’est lui qui t’enseignera les bases de notre art. »

Quoi ? Ce gars est celui qui va m’apprendre à devenir une combattante… Mais il semble malade. Vous avez vu sa peau ? Même un mort a plus de couleur que ce zombie.

« Oui. »

Je réponds sans grande conviction.

« Vous pouvez donc partir tous les deux, je vous ferai appeler au moment venu.
- Oui, Hogake-Sama. » Répond automatiquement mon nouveau maître.

Moi, je ne réponds rien. Je ne sais pas quoi dire. Akira tourne le dos au bureau et le quitte, je me décide à le suivre. Il marche vite, je cours presque pour ne pas le perdre de vue. Nous arrivons en ville : une dédale de routes, rues et de ruelles sombres et étroites. Je ne sais pas quoi dire. Akira tourne le dos au bureau et le quitte, je me décide à le suivre. Il marche moins vite, m’attend à chaque croisement, mes petites jambes, de sept ans, n'ont pas la force de le suivre à ce rythme.

Finalement au bout d’au moins une heure de marche… bon d’accord, quinze minutes, nous arrivons devant une grande porte traditionnelle noire marquée d’un éventail blanc et rouge. Le symbole du plus puissant clan de Konoha, un clan craint et respecté même à travers le temps, un clan lié à la création d’une des plus grandes puissances du monde : le village caché de la feuille où je m’apprête à fouler cette terre historique.

Un sentiment de fierté me traverse lorsque je passe en dessous de la porte. Les maisons, les rues, les passants ont complètement changé. Tout paraît si… Comment dire ? J’en perds mes mots. Tout est (si) prospère, un reflet intérieur de sa puissance extérieure. Je ne me sens pas à ma place, une pauvre petite orpheline comme moi. Nous traversons ce somptueux quartier, et nous nous arrêtons devant l’une des maisons.

« Tu habiteras ici le temps de ton apprentissage. Ce sera plus facile que te chercher tous les jours à l’orphelinat »

Tout en me parlant il s’est retourné vers moi. Je suis sous le choc. J’ai toujours vécu à l’orphelinat et du jour au lendemain, je vais habiter dans cette magnifique maison traditionnelle. Je sonde les yeux sombres d’Akira pour déceler une moquerie mais rien. Il ne fait qu’annoncer un fait qui changera ma vie.

Il entre et je le suis, je n’ai rien d’autre à faire. Encore sous le choc, sous mes petits pieds le plancher craque légèrement, la décoration est spartiate. Des murs gris sans ornement. Nous arrivons dans une petite pièce, une cuisine, je la reconnais à la gazinière.
Il n’y a rien d’inutile : un petit évier devant la fenêtre, un buffet dans le coin, une table ronde avec deux chaises. Je m’installe sur l’une des deux, il s’assoit en face de moi avec deux verres d’eau.

Ça tombe bien je meurs de soif. Ma bouche est comme le désert de Suna. Je saisis mon verre après avoir remercié Akira et je bois son contenu. L’eau fraîche inonde ma bouche aride et cascade le long de ma gorge desséchée.

« Il y a quelques règles à suivre pour vivre ici. »

Ça me semble normal, il y en avait aussi là où je vivais avant.

« Tous les matins, tu te lèveras à six heures trente pour t’habiller. Le repas sera servi à sept heures. Ensuite, tu rangeras ta chambre, les cours commenceront à huit heures. Le matin il y aura plus de la théorie, de la géographie, de l’histoire, de la politique. »

Ça ma l’air bien chiant tout ça. On s’en fiche de savoir qu’un vieux croûton a fait un truc bien il y a cent cinquante ans et je n’ai pas envie de devenir une femme politique mais une guerrière.

« L’après-midi seras plus pratique : espionnage, infiltration et j’en passe le meilleur. On rentrera pour dix-huit heures, tu feras ta toilette et à dix-neuf heures le dîner sera servi. Le soir tu devras lire un livre. »

Il insiste sur le dernier mot. Je le regarde. Il sourit. Je le déteste. Il me dit que l’on va visiter la maison. Il me montre la salle de bain, la salle à manger, le salon, la cave et finalement nous entrons dans ce qui allait devenir ma chambre. Une petite pièce jaune pâle, j’adore cette couleur. Je me retourne vers mon maître et celui-ci sourit.

« Je me suis renseigné sur certains de tes traits de caractère. »
« Merci. »

J’inspecte le mobilier de ma chambre : un lit dans un des coins, un bureau, une armoire et enfin la table de nuit où repose un petit livre avec un personnage aux cheveux jaunes, habillé avec des vêtements verts. Je regarde par la fenêtre de ma chambre, dehors il commence à neiger.

Il me dit d’aller me doucher et qu’on va manger dehors ce soir. Il m’annonce aussi que mes affaires de rechange sont déjà dans la salle de bain. Je vais dans cette dernière, commence à me déshabiller, me glisse dans la douche et fait couler l’eau. Elle est bien chaude. À l’orphelinat il n’y avait que des douches collectives avec de l’eau froide. L’eau chaude coule le long de mon corps et enlève la poussière, ma nouvelle vie commence.
Je sors de la douche, je me sèche et mets délicatement le yukata jaune que mon maître a prévu pour la sortie de ce soir. Je remarque qu’il y a un morceau de verre au mur. Il semble refléter des choses. J’en ai déjà vu un avant… Il appelait ça comment déjà ? Un miroir, oui c’est ça. Je me place devant ce dernier et m’observe. Mes longs cheveux roux, presque rouges tombent le long de mon dos, j’ai un petit nez et une bouche pas plus grande. J’ai de très jolis yeux verts. L’habit jaune que je porte me donne une élégance naturelle. Je sais me lancer des fleurs.

Je sors doucement de la salle de bain inondée, j’ai peur de glisser. Akira m’attend devant la porte.




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