Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.
Il y a 12 ans de ça, leurs vies basculaient. 12 ans après, ils se trouvèrent, déchirés par leur passé.
Pour une alliance, 6 elfes sont envoyés à Konoha. Parmi eux, Zelda princesse de Shitenshi tourmentée.
Conflits politiques dans un Konoha ravagé par le grand banditisme.. La violence de la nuit fait ressortir les démons de chacun, pourvu qu'ils soient sombres et cruels.
KuroiDoresu (Féminin), le 14/05/2012 Hey, les WoNiens !
Ma première fiction, j'espère qu'elle vous plaira !
Chapitre 9: Bright Light in the Big City
Les multiples nuances du rouge partie 2 - Red as your lips
Kenji Sato avait baissé sa garde devant la jeune femme. Il était très content de lui, pour avoir attiré sa proie dans cette pièce, et de l'avoir à sa merci. Il se frottait les mains, qui étaient couvertes de bagues, et décochait des sourires charmeurs à la femme, qui les lui rendait. Elle ne semblait pas du tout gênée, très à l'aise.
Mais son visage s'assombrissait très vite, une lueur cruelle s'allumait dans ses yeux sombres. Elle parla, très bas, d'un ton glacial.
"-Vous auriez mérité la mort."
Une sorte de batte apparut dans sa main et elle l'abattit violemment sur la nuque de l'homme. Elle avait juste fait attention à ne pas lui briser le crâne, car elle ne voulait pas le tuer. Il tomba lourdement le sol, et sa tête heurta un coin de table. Il saignait.
La femme se précipita sur une armoire et l'ouvrit en grand. Elle tirait les boîtes à toute vitesse, et les jetait en rageant sur le sol, recouvrant le corps amorphe et sanguinolent de l'homme. Elle marmonnait, et avait des exclamations de fureur. La brune une large caisse pleine de cassettes, toutes étiquetées avec des chiffres et des kanjis complexes. Elle plongea ses mains dans la boîte et triait les objets fébrilement. Un instant, elle se figea, dubitative, puis un immense sourire apparut sur son visage. Elle fit disparaître la cassette et se fraya tant bien que mal un chemin dans les vestiges de vidéos et marcha sur le corps de Kenji Sato. Ses talons aiguilles rentrèrent dans la graisse de l'homme et elle manqua de tomber.
Le plus dur restait à faire...
Pendant que la jeune fille tentait de sortir du Camélia Blanc, les deux garçons attendaient patiemment contre un mur, à une vingtaine de mètres du bâtiment. Sasuke entamait sa quatrième cigarette, et semblait nerveux. Nikko scrutait chaque recoin du quartier pris d'une curiosité maladive pour cet endroit si différent de ce qu'il avait pu voir auparavant. Il tournait souvent la tête vers le Camélia Blanc, qui dominait la rue par sa grandeur et le monde qui se pressait à sa porte. Il était en pierres blanches, et s'étalait sur une dizaine de fenêtres. Zelda y était rentrée assez facilement, en charmant l'un des vigiles qui régulait les entrées.
Cela faisait une bonne heure qu'ils étaient là, et ils ne s'étaient pas encore adressés la parole. Les seuls regards qu’ils s’étaient lancés étaient remplis de colère, et une simple étincelle les aurait fait éclater.
Un groupe d'hommes, des junkies sans doute, les observait depuis un bon moment. Sasuke les avait aperçus, mais évitait de croiser leur regard pour ne pas déclencher des hostilités. Il ne fallait surtout pas se faire remarquer. Malheureusement pour eux, les junkies ne voyaient pas les choses de cette façon.
Ils commencèrent par insulter les deux garçons. Nikko ne comprenait pas toutes les injures, mais lorsqu'il il eut saisis qu'elles s'adressaient à lui, il blêmit.
"-On va pas les laisser dire ?! Quels gros c*nn*rds !
-Bien sûr que si... On ne va pas provoquer une émeute, alors que Zelda risque déjà sa vie à l’intérieur. lui répondit tranquillement Sasuke.
-Elle est bien trop douée pour risquer dans sa vie de ce bordel de luxe ! Le prochain qui dit un mot il se prend mon kunai en travers de la gorge ! -puis soudain, il hurla- Je suis un fils de p*te ?! Goûte-ça ordure ! "
Avant que Sasuke ait pu empêcher Nikko de lancer son arme, l'un des hommes poussa un cri qui se perdit dans le tumulte fait par ses "camarades". Ils se précipitèrent vers Sasuke et Nikko, en faisant s'entrechoquer leurs couteaux et en crachant par terre. Quelques femmes qui se déhanchaient sur les trottoirs défoncés se retournèrent, amusés et effrayés à la fois.
"On se casse.", souffla Sasuke. Une demi-seconde après avoir dit ça, il partit en courant à travers les rues de HoeTow, Nikko sur ses talons. Ce dernier risqua un coup d'œil vers le Camélia Blanc, et esquiva de peu une pierre qui lui aurait ouvert le front.
Ils s'engouffrèrent dans une ruelle et se plaquèrent contre un mur, tentant de savoir si on les suivait encore. Une porte s'ouvrit brusquement à la droit de Sasuke, et Nikko dégaina son jian*.
Ils restèrent immobiles quelques secondes, mais les cris de leurs poursuivants les firent obéir à la voix ! Nikko n'avait pas rengainé son arme, ils avaient tous les deux l'impression de s'être jetés dans la gueule du loup.
La pièce dans laquelle ils étaient entrés était petite et mal éclairée. C'était sans doute un vestibule. Une odeur forte flottait dans l'air, épicée et sucrée à la fois. Une femme se tenait devant eux ; c'était celle qui avait ouvert la porte.
"-Hé bien messieurs, on peut dire que nous vous avons sauvés la mise !
-Qui êtes-vous ?, dit Sasuke, et pourquoi nous avoir aidé ?
-Je suis mal placée pour te dire qui nous sommes beau brun, allez suivez-moi, par ici mes mignons !
-Et si on refuse, risqua Nikko.
-Vous n'oseriez pas refuser de partager la table de votre hôte, enfin hôtesse !
-Très bien, dit Sasuke en soufflant, mais nous ne...
-Parfait, le coupa la femme, hop ! Venez ! "
Le blond lança un regard lourd de reproches à Sasuke. Zelda les cherchait sûrement, et on ne savait pas qui était ces femmes. "Sans doute des filles de joie", pensa-t-il, les yeux posés sur la femme. Elle portait seulement un haut de kimono et des sandales compensées.
Elles les conduisirent jusqu'à un vaste bureau, qui ressemblait à une grande chambre. Ils se sentirent immédiatement extrêmement mal à l'aise, quand ils virent qu’il n'y avait que des femmes, très peu vêtues.
Au milieu d'elles, une, plus âgée, sirotait une tasse de thé et fit signe aux garçons de s'avancer. Une nuée de filles les entourèrent, l'une caressant les cheveux de Sasuke tandis que d'autres tentaient d’embrasser Nikko, qui paraissait vouloir rentrer sous terre.
"-Ça suffit mesdemoiselles ! Cela suffit ! Oust ! -elle écarte d'un coup de main, aux longs ongles rouges et crochus-
Veuillez laissez ces jeunes hommes tranquilles ! Vilaines filles que vous êtes ! -elle s'adresse aux garçons- Quels sont vos petits noms, hum ?
Sasuke prit la parole.
-Mon nom est Blake... Et voici mon ami Kyûji.
-En voilà de jolis prénoms ! Je ne me suis pas présentée, quelle impolitesse, mon nom est Yuhi, bienvenue chez moi !
-Hé bien Yuhi-sempaï, continua Sasuke-Blake, je ne peux que vous remercier pour nous avoir permis d'échapper à ces ivrognes.
-Ce n'est rien. Je vous ai vus fuir en regardant par la fenêtre, deux beaux jeunes comme vous... Enfin ! Voulez-vous prendre le thé avec nous ?
-C'est que nous av...
-Allons, allons ! -le visage de la vieille femme s’obscurcit- Vous prenez le thé ! Les filles ! Donnez une tasse à ces messieurs ! Jeunes idiotes pressez, pressez..."
Sasuke avait tout de suite décidé de changer leurs noms. Cette femme, Yuhi, il en avait déjà entendu parler. Son ancien travail au Camélia Blanc, lui avait fait côtoyer de loin les grands noms de HoeTow. Ne pas se mêler à eux avait été sa meilleure idée, avec celle d'arrêter la drogue.
Trois années, trois années de 14 à 17 ans, où il avait servi les riches comme les pauvres, leur avait donné leur pipe à crack ou leur saké, trois années passées à sombrer doucement et puis, un jour, stop. Il avait commencé au Camélia Blanc pour gagner de l'argent, maintenant il en avait. La drogue l'avait souvent anéanti, jusqu'au jour où il avait rêvé de la mort de ses parents. Toute la cruauté et la peur de ce moment lui étaient revenues dans la figure, et son serment résonnait comme un écho sans fin. Jamais il n'avait eu aussi honte, n'avait autant pleuré. Il avait lâché son boss, Kenji Sato, s'était racheté une conduite.
La femme qui les accueillait avec tant de courtoisie et de bienveillance, l'aurait tué si elle savait qu'il avait travaillé au Camélia Blanc. Elle, Yuhi Ôta, était le bras droit du boss Matsuhida. Elle dirigeait d'une main de fer plusieurs établissements à HoeTow, notamment des maisons de passes et des casinos. Sa beauté passée était aussi célèbre que sa terrible cruauté, personne n'osait se mettre en travers de son chemin. Kenji Sato et elle se haïssaient purement, et tentaient par tous les moyens de faire sombrer leurs commerces respectifs. Elle avait fait placer des explosifs au Camélia Blanc, et fait mutiler plusieurs strip-teaseuses. Sato avait fait inoculer des infections en tout genre aux filles de Yuhi. Yuhi Ôta était une mégère à moitié folle, sous des airs de grande bourgeoise.
Ils prirent une tasse, et la burent rapidement sans dire un mot. Nikko redoutait la future réaction de Zelda, et échafaudait des excuses et des milliers de bonnes raisons d'expliquer leur absence. Il ne le savait pas, mais il allait devoir les utiliser sous peu.
"-Pourquoi boire si vite ? Je vous effraie tant que ça mon petit Kyûji ?
-Non Yuhi-sempaï, mais nous sommes pressés, très pressés.
-Vous resterez ici tant que je l'aurai décidé, est-ce bien clair ? Vous êtes mieux chez moi que n'importe où en ville.
Nikko se figea un court instant, les yeux fixés sur le fond de sa tasse. Ses lèvres tremblaient. Sasuke dévisageait la vieille, tentant de deviner ce qu'elle attendait d'eux.
-Haha, on dirait qu'il a vu un fantôme, ria une fille au kimono transparent.
-T'entends des voix, chéri ?, lança une autre, qui lui agrippa le cou.
Le garçon déglutit difficilement, posa sa tasse et se leva. Il avait pâli et regardait les immenses baies vitrées d'un œil angoissé.
-Nous partons, au revoir.
-Vous restez, c'est un ordre.
-Je n'ai à recevoir d'ordre de personne de votre race femme impure !, cria Nikko, hors de lui.
-Yuhi Ôda, si vous voulez vous battre, je ne vois pas d'inconvénient, dit Sasuke après s'être aussi levé. Mais faites sortir vos filles.
Les filles s'étaient rembrunies, certaines s’assirent autour de leur maquerelle, d'autres quittèrent la pièce. Yuhi avait un sourire énigmatique. Elle se leva à son tour et prit une longue canne, qui était posée le long du mur.
-Alors comme ça tu connais mon nom...
-Blake, il faut qu'on se casse, elle est furieuse !
-Tais-toi Nik.. euh Kyûji !, cria Sasuke, Vous, vous allez avoir des ennuis, si...
-DES ENNUIS ?!, vous m'amusez beaucoup mes petits, oui VOUS M'AMUSEZ !!! Et oui, tu as raison Kyûji, je suis furieuse.
La maquerelle était hystérique, et les filles s'agitèrent de plus en plus. Sasuke avait l'impression que les furies allaient le dévorer.
-Espèce de vieille folle hypocrite ! Ce n'est pas de vous qu'il parle... Vous allez souffrir !
-Oh ! Ca Blake, vous n'aurez pas le temps de me voir souffrir... En garde ! -elle sort une longue rapière* de sa canne ; les filles s'arment de poignards.- Si vous ne voulez pas rester, préparez-vous à mourir ! De toute façon, ce que je préparais pour vous n'était guère mieux...
Les garçons s'étaient mis en position de défense, mais ne sortaient aucune arme. Nikko ne pouvait pas faire apparaître son jian sans se démasquer, et Sasuke ne tenait pas à énerver les femmes davantage.
-On va vous dépecer ! , hurla une des filles, qui avait enlevé son kimono,
Nikko sentit son estomac se nouer, il l'avait vue. Il dit tout bas, en se maudissant d'avoir accepté de rentrer dans ce foutu bordel :
-Trop tard."
Zelda
S’il pensait m'intimider le gorille qui me dévisageait au milieu du couloir, il se fourrait le doigt dans l’œil, jusqu'au coude.
"-Qu'est-ce que tu fous là, traînée ?!"
Charmant... Je n'avais pas vraiment envie de me battre, enfin de lui faire son affaire, mais l'odeur du sang m'avait émoustillée. J'aurais pu faire tout et n'importe quoi. Je me léchai les lèvres, sans m'en rendre compte. C'était une mauvaise habitude que j'avais prise.
"-Tu m'as pas entendu catin ?! Bouge-toi de là, au lieu de te pourlécher les babines sales petite garce ! A moins que tu sois bien mignonne avec moi..."
Des avances ? Je n'en attendais pas moins de ce grand romantique. Je dégainai mon katana devant son air étonné. Lorsqu'il comprit que je ne serai pas "mignonne" il se jeta sur moi. Il aurait mieux fait de s'enfuir, tant pis pour lui.
D'un rapide geste, je lui faisais une taillade sur le buste. Il se recula en grognant et quand il baissa les yeux sur sa blessure. Je profitai de son étonnement pour lui rentrer mon sabre dans le ventre et le retirai aussi rapidement, pour le rentre à nouveau. Le sang gicla sur ses pieds et il en cracha un grand volume sur le sol. Je le poussai en arrière et galopait vers le bureau de Sato, bien déterminer à me casser de cet endroit où la luxure empoissait les murs.
15 minutes plus tard
Je ne savais pas où les chercher. Arrivée dans la rue, où il devait m'attendre, il n'y était pas. J'étais énervée au possible, et ça ne s’arrangeait pas avec le temps. L'ambiance exécrable de cette banlieue, l'odeur du sang sur mes vêtements... Nikko et Sasuke avaient intérêt d'avoir une bonne excuse, ils allaient m'entendre. Je réfléchis plusieurs minutes, et décidai de partir vers le palais du Kage, pour retrouver mon chemin ensuite. Nikko pouvait se débrouiller tout seul, moi aussi. J'étais assise sur un toit, devant un haut bâtiment. Les poutres et les dorures sur la façade faisaient penser à un temple d'une ancienne civilisation antique.
C'est là que je les ai vus.
Je les distinguais à peine, mais nous nous "sentions" entre elfes. Ils avaient l'air de prendre du bon temps, tandis que moi j'enrageais sur un toit. Je décidais de communiquer par télépathie avec Nikko, pour lui ordonner de sortir de cette pièce. Une fille nue passa devant la vitre.
Je fermai les yeux et pris une profonde inspiration. Je devais atteindre une concentration maximale pour utiliser mes pouvoirs extra-sensoriels. Peu à peu, je n'entendais plus le tumulte affreux de la ville, et je me sentis sereine.
Je rentrais en contact avec Nikko, et pénétrai son esprit violemment, avec une joie malsaine. Il était très doué pour l'occlumancie*, mais pas assez contre moi.
"-Nikko !, je ressentis une forte tension de son esprit, Nikko, repris-je, c'est moi Zelda.
-Oh Zelda... nous... enfin je...
-Écoute-moi bien, si vous n'êtes pas sortis de ce bordel dans 5 minutes, je défonce tout et je viens vous chercher moi-même. Tu sais de quoi je suis capable.
-Attends, on ne peut pas sortir comme ça, la femme nous oblige à rester !
-Le grand Nikko Aomizu, prisonnier d'une vieille p*te ?! -il y eut un long silence- Je ne me répèterai pas."
Je les voyais s'agiter et ça m'amusait au plus haut point. Mais pourquoi est-ce que cette femme les empêchait de sortir ! Elle se mettait toute seule dans l'embarras, je n'étais pas d'humeur à faire des concessions... Plus que deux minutes. "Foutue soirée, pensais-je, j'aurais mieux fait de rester dans mon lit".
Je sursautai. La femme avait sorti une épée et elle semblait prête à tout. Encore 30 secondes. Je ne pouvais pas trahir ma parole. Je me levai tranquillement et sortis une masse d'arme* de ma Materialis. Elle scintillait à la lumière des néons fluos, les diamants qui y étaient incrustées luisaient comme des petites étoiles. Je me reculai de plusieurs pas, et pris de l'élan.
Mon entrée dans la pièce se fit par la grande porte, où plutôt par la grande fenêtre.
Je l'avais traversée, masse en avant et l'avais brisée en milles morceaux, qui tombaient autour de moi en des petits éclats brillants. Ils s'étaient tous retournés vers moi, Nikko, Sasuke, la femme et les prostitués.
"-Allez les gars, on part !, criai-je pour couvrir les hurlements suraigus des filles autour de moi.
La femme me regardait toujours, enragée. Elle me fusillait du regard et murmurait des choses que je ne comprenais pas.
-Vous n'allez nulle par !, hurla-t-elle, et elle se jeta sur moi, lame en avant."
Elle était rapide, mais pas assez. Tandis que ses filles se jetaient sur les garçons, elle avait cru bon de m'attaquer de front, seule contre moi. Après avoir facilement évité sa première attaque je balançai ma masse en avant et pivotai sur un pied. J'entendis un craquement osseux qui me confirma que j'avais touchée ma cible. La femme s'effondra sur le sol, morte, le crâne défoncé. Je rangeai ma masse, et sortis une dague. Une des filles se précipita sur moi, l'air farouche en poussant un cri de guerre ridicule. Je lui empoignai les cheveux et leva ma dague, prête à lui donner le coup de grâce.
"-Non ! Arrête, laisse-moi !!! Je t'en supplie.
-Tu es bien une chienne pour supplier, garce !, lui susurrai-je."
Au moment de frapper, je sentis une main se resserrer sur mon poignet. Nikko me regardait d'un air glacial, mais je voyais bien dans ses yeux qu'il me suppliait lui aussi d'épargner la fille. "O.K", dis-je. Je rengainai ma dague, me mis sur le bord de la fenêtre et bondis sur un autre toit. Ils me suivirent bientôt la tête basse.
"-Non mais t'es malade ou quoi ? TU te rends pas compte de ce que tu viens de faire, s'exclama Sasuke,
-Je te demande pardon ?, je pense vous avoir un peu aidé non ?
-Tu as tué l'une des femmes les plus importantes... Non LA femme la plus importante de HoeTow !
-Ça me fait une belle jambe !, je me tournai vers Nikko - Pourquoi vous n'étiez pas au Camélia Blanc ?
-On t'expliquera en chemin, me dit-il, il faut qu'on parte, et vite."
jian = longue et fine épée chinoise (go wiki)
rapière = longue épée française, du quinzième/seizième siècle
occlumancie = art de défendre son esprit contre les tentatives de pénétration extérieure
masse d'arme = arme constituée d'une poids masse accrochée au bout d'un bâton plus ou moins long