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Fiction: La Passion d'Elle (terminée)

Il y a 12 ans de ça, leurs vies basculaient. 12 ans après, ils se trouvèrent, déchirés par leur passé. Pour une alliance, 6 elfes sont envoyés à Konoha. Parmi eux, Zelda princesse de Shitenshi tourmentée. Conflits politiques dans un Konoha ravagé par le grand banditisme.. La violence de la nuit fait ressortir les démons de chacun, pourvu qu'ils soient sombres et cruels.
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure | Mots: 74075 | Comments: 6 | Favs: 3
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KuroiDoresu (Féminin), le 16/05/2012
Hey, les WoNiens !
Ma première fiction, j'espère qu'elle vous plaira !




Chapitre 20: Yôkô's Sushis-Xôkhin 2-Sacrifice



Naruto

"-Si vous avancez, je l'égorge !"

Je ne pouvais pas croire ce que je voyais. D'un côté de la pièce, Will tenait fermement Yuki, un couteau sous la gorge. De l'autre, les hommes de Tanaka avaient dégainé leurs sabres, et se tenaient prêts à lui faire payer le meurtre du boss. Au cri de Will, on s'était tous levé. Mariko et moi, nous marchâmes rapidement vers Kazumi qui nous montra la porte du doigt :

"-Faites exploser cette porte, dépêchez-vous !"

Nous acquiesçâmes et fonçâmes sur la grosse porte qui isolait le salon du Lotus. Je sortis des parchemins explosifs de mes poches, et les collai sur les battants en bois. Je me retournai et entendis des cris de femmes. Will marchait à petits pas vers la sortie, Kazumi veillant à ce que personne ne l'attaque. Je me décalai en me protégeant pour éviter les éclats de bois, et mes parchemins, suivis de ceux de Mariko, explosèrent. La détonation fit un bruit énorme, qui étonna tout le monde et réveilla un peu les endormis qui fumaient de l'opium. Will en profita pour détaler et j'attrapai Yuki par le bras et la mis sur mes épaules.
Immédiatement des hommes se mirent à nous poursuivre, et je sentais des kunais sifflés près de mes oreilles. J'imaginais la tête de Kei et Hinata quand ils nous verraient sortir du Camélia Blanc dans une telle pagaille. Kazumi était en première ligne et il nous frayait un passage jusqu'à la sortie. Lorsque nous arrivâmes devant celle-ci, un gorille nous bloquait le passage. Kazumi, au lieu de s'arrêter, accéléra et fonça tête baissée sur le vigile, comme pour le plaquer. Il emporta l'armoire à glaces, et la porte dans son élan. La poussière des murs, ajoutée à la fumée me brouillait la vue. J'entendis Mariko crier "À droite !", et je suivais son ordre sans même la voir.

Nous nous élançâmes alors dans les rues de HoeTow. Je portais Yuki sur mon dos. Will avait tenté tant bien que mal de courir avec sa robe, si bien que Kazumi la portait. Nous avions beau être plus rapides, nous étions perdus. J'eus alors une idée pour nous faire gagner du temps.
"Kei !, criai-je. Porte Yuki, je vais les semer ! On se retrouvera aux frontières.". Il me fit signe qu'il était d'accord, et tout en courant, je me rapprochai de lui et il s'arrangea pour prendre la cousine d'Hinata sur son dos. Ils tournèrent alors tous dans une ruelle sur la droite, et après avoir exécuté des mudras, je lançai : "Multiclonage !". Sans même ressentir la perte de chakra, je créai ainsi une centaine de "moi" qui s’éparpillâmes à travers HoeTow, et même dans les troupes qui nous poursuivaient. Je sautai sur un toit, puis sur d'autres, pour essayer de retrouver Hinata et les autres. Je leur avais donné rendez-vous aux frontières Nord, mais je n'étais pas sur de pouvoir m'y rendre. Je m'assis sur une cheminée, et essayai de trouver une solution à mon problème. Je n'arrivais pas à me concentrer, et ça m'énervait trop de réfléchir. Si je me souvenais bien, on était passé à côté d'un bordel en arrivant dans HoeTow. Il était éclairé de néons bleus et roses. Il suffisait que je le retrouve ! Je souris à ce nouvel objectif, assez plaisant, et ma joie fut encore plus grande, lorsque en me levant je vis se dresser au loin un haut bâtiment couvert de néons. Ils annonçaient son nom, le "Yôkô's Sushis". Charmant...
"Je serais sans doute vite arrivé aux frontières rapidement, mais autant que je fonce !", pensai-je. Assez soulagé, je pris mon élan et bondissais de toit en toit, jusqu'à mon but.


Zelda

Rien ne m'amusait plus que de voler ces ivrognes. Après tout, il fallait mieux que cet argent serve à Sasuke et moi plutôt qu'ils le dépensent en alcool et en prostituées. Ma technique qui consistait à manipuler l'esprit de mes victimes était plus rapide que la précédente, et au bout d'un moment, Sasuke ne m'était plus vraiment utile. Ça l'avait vexé, et il était parti chercher un hôtel "convenable" pour passer la nuit. Il m'avait promis de venir me chercher à 2 heure du matin pile. Il était 1 heure et demie. J'avais réussi à réunir environ quinze mille yen, et j'étais plutôt fière de mon travail. Malheureusement, utiliser mes capacités psychiques m'avait beaucoup fatiguée, j'espérais que Sasuke arriverait rapidement.
Je baillai en couvrant ma bouche avec ma main, la fatigue me faisant fermer les yeux. Quand je les ré-ouvrai, un homme se tenait devant moi. Il ne ressemblait pas aux ivrognes que j'avais détroussé, il était plus élégant, et plus jeune aussi ; à peine plus âgé que Sasuke. Il me regardait avec de grands yeux bleu pâle. Il me sourit, dit :

"-Bonsoir, mademoiselle. Vous avez tapé dans l'œil de mon patron, qui aimerait beaucoup vous recevoir. Suivez-moi, il ne vous en coûtera rien.
Je ne devais pas bouger d'ici, ordre de Sasuke. En plus, ma fatigue ne me donnait pas trop envie de faire un effort. Je lui répondis :

-Non, désolé mon chou. La boutique est fermée, ton patron et toi vous aurez qu'à repasser demain.

-Dis-moi ton nom.

-Je n'en ai pas. Laisse-moi maintenant, si mon boss me voit avec un homme comme toi, je vais avoir des ennuis.

-Tu parles de l'homme en costard qui t'a laissée ici.

- Ouais, il ne te fera pas de cadeaux, et moi je vais voir trente-six chandelles.

-... Attends ici.
Il s'en alla rejoindre un groupe d'hommes de l'autre côté de la route. Je me demandais bien ce que me voulaient ce garçon et son patron. "Un coup de poing bien placé devrait le faire changer d'avis si il revient par ici.", pensais-je. L'absence de Sasuke me parut bien lourde, tout d'un coup. Je regardai ma montre, "1h38". Je soufflais de dépit et grommelais lorsque je vis revenir le garçon aux yeux pâles. À mon grand déplaisir, il était suivi par les autres hommes.

-Qu'est-ce qu'il y a encore ?, lui demandai-je, exaspérée,

-Désolé, mais mon patron veut absolument vous voir.

-Et où il est ton patron ? Il a qu'à venir !, lui lançai-je,

-Juste dans la ruelle derrière toi, recule-toi."

Ça c'était mauvais. Je ne pouvais pas m'enfuir sinon Sasuke ne me retrouverait pas. Et si ces hommes me coinçaient dans la ruelle, il y aurait forcément des problèmes. Ça m'apprendrait à m'habiller comme une catin. Comme je n'avais qu'une seconde pour peser le pour et le contre, je décidai la solution qui gênerait moins Sasuke.
Au premier pied mit dans la ruelle, je ressentis une violente douleur dans mon ventre. "Il faut que ça recommence maintenant", pestai-je intérieurement. Les douleurs que j'avais subies avant de me faire tabasser par les hommes de Danzô reprirent alors avec une intensité croissante. Bien que complément déstabilisée, je faisais face aux hommes dans la ruelle. Elle n'était que peu éclairée, je ne distinguais que les formes, assez floues. Ils rigolaient. Je souriais aussi.

"-Alors, il est où votre patron ?

-C'est bête, j'ai l'impression qu'il est plus là. Et vous, vous savez les gars ?

-Euh... Non. Et si on l'appelait ?

-Patron !! Patron ?!, crièrent-ils alors comme des abrutis

-Qu'est-ce que voulez exactement ? Expliquez-vous, rapidement. On m'attend, je suis pressée.

-Eh bien, on t'a tous vue avec ta mini-jupe, maintenant on aimerait savoir ce qu'il y a en-dessous, dit un des hommes

-Sans payer, rajouta un autre

-Et sans résister, dit un troisième, tu comprends ?
J'entendis le crissement d'une lame. Ils voulaient me violer. J'aurais tout vu chez les humains. Je sortis moi aussi des armes de ma Materialis. Deux haches, l'une d'elles avait servi à décapiter Emi il y a trois semaines déjà. Je les cachai derrière mon jupon, et questionnai les garçons une dernière fois :

-Qu'est-ce qui se passe si je résiste ?

-Il se pourrait que ton mignon petit visage soit,.. Comment dire... abîmé.

-Ah... Venez donc."

Ils ne se le firent pas dire deux fois. Le premier avança vers moi, c'était le garçon aux yeux pâles. Il fit la grave erreur d'avancer sa main en premier. Il ne m'aurait pas été très difficile de la lui couper, d'un coup efficace et léger. La lame de ma hache glissa sur son poignet comme sur une motte de beurre, mais la douleur lui fit retirer assez rapidement sa main. Il recula en poussant un cri de douleur, et fit signe à ses amis de me sauter dessus. Je me mis en position de combat, les jambes légèrement écartées, bien ancrées dans le sol. Lorsque le second homme se jeta sur moi, je n'eus qu'à lancer mon bras droit en avant pour que ma hache se fiche dans sa clavicule gauche. Je la retirai aussitôt, et enchaînai sur un revers de la main gauche. Ce coup atteignit l'un deux dans le visage. J'espérais que c'était celui qui voulait m'"abîmer" le mien.
Le combat se poursuivit, j'avais l'avantage. Ils ne doutaient pas qu'une simple prostituée aurait pu les massacrer à coup de haches. Je souris à cette pensée, bien déterminée à leur faire payer leur affront. Lorsque l'un deux courut sur moi, en poussant un cri, dont je ne savais si il était de peur ou de guerre, je décidai d'en profiter pour rejoindre la rue. En visant du mieux que je pouvais, car ma vue était brouillée par des affreuses migraines, je balançai une de mes armes sur lui. Elle le toucha, je ne sus pas trop où.

Je m'élançai alors dans la ruelle, jonchée des corps pitoyables de mes attaquants, et c'est en récupérant ma hache au passage que je retrouvai l'atmosphère glauque des grandes rues de la banlieue de Xôkhin. Je regardai ma montre encore une fois "2h00". Au loin, je vis Sasuke arriver au détour d'une rue. Je lui fis de grands signes, et c'est toute essoufflée que j'arrivais près de lui ; j'avais couru. Il me fit un léger sourire, comme à son habitude et me dit juste "Suis-moi". Il attrapa ma taille, j'étais trop fatiguée pour l'en empêcher. Un peu de sommeil me ferait le plus grand bien.


Hinata

Lorsque je vis Naruto qui nous attendait tranquillement juste avant les frontières, mon cœur bondit encore plus fort dans ma poitrine. Il nous sourit et nous l'accueillîmes avec de grands éclats de joie. Nous suivions tous Kazumi, pour retrouver l'endroit exact où ils avaient traversé les frontières. C'était un passage étroit, où nous étions tous couverts par des arbres. Aucun garde n'aurait pu nous voir passer, c'était sans compter sur la malchance qui nous avait pourtant épargner depuis le début de la soirée.
Alors que nous étions à la moitié du passage, des voix se firent entendre, et des faisceaux lumineux se balancèrent dans notre direction, de plus en plus nombreux. Nous accélérâmes, mais je savais que c'était trop tard. J'eus soudain une idée, pour sauver mes amis, qui s'étaient mis en danger pour ma cousine. Je leur ferais gagner du temps ! Naruto était près de moi, et je lui soufflai le plus bas possible :

"-Courez ! Je vais faire une diversion !

-T'es folle ou quoi ! Ils vont te tuer !

-Dis pas n'importe quoi, tu oublies qui est mon père, lui répondis-je, déterminée. Maintenant foncez.

-Non ! Attends !

-Naruto... Je t'aime beaucoup tu sais, lui soufflai-je avant de courir vers les lumières des gardes."

J'espérais qu'il n'allait pas faire la bêtise de me suivre. Les lumières se braquèrent sur moi, et j'entendis quelqu'un crier "Il y a quelqu'un ici !". Je n'eus pas le temps de lever les bras, qu'un ninja me plaqua au sol. Ma tête heurta un tronc d'arbre. La douleur fut intense et m'empêcha de réfléchir. En relevant la tête, je fus aveuglée par les lampes des gardes. "Pourvu qu'ils aient pu s'enfuir...", pensai-je. On m'attacha les mains, et on me tira violemment sur le bras pour me faire lever. Mon choc à la tête me faisait vaciller et je retombais une fois sur les genoux. Un des gardes, une femme me cria : "Bouge-toi, idiote !". Je lui obéis. J'entendais des voix assez vagues, et, je fis un gros effort de concentration pour avoir des infos sur Naruto et les autres.

"-Alors, tu en as trouvé d'autres ?

-Personne, exceptée celle-là... Mais ils étaient tout un groupe, ça c'est sûr.

-On va la cuisiner, cette garce. Crois-moi qu'on va les retrouver ses petits copains."

Je n'eus pas le courage d'écouter la suite. Ainsi ils avaient réussi à partir. Savoir juste cela me ravissait. J'allais sans doute aller en prison, et mon père ne m'en fera certainement pas sortir. Sans doute y retrouverais-je Sasuke dans quelques jours, quand celui-ci sera revenu au village. "Éliminer tous ceux qui gênent". Je me souvenais de cette phrase de Zelda, qu'elle avait écrite sur ce qu'elle nous avait laissé. Sasuke, Yuki, moi. Maintenant que Tanaka était mort, Danzô et mon père ne tarderaient pas à se soulever contre Tsunade. "C'est eux, qui devraient être éliminé", soupirais-je, une fois dans ma cellule. Ces sombres pensées me tinrent compagnie durant la fin de la nuit, qui fut bien courte.




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