Fiction: Un nouveau départ.

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Entrainement de Kankurô, 1er mois : 1er jour.

Kankurô rentrait à Suna. Parce que s’était là que se trouvaient tous les objets dont il avait besoin pour un entrainement forcé, et surtout parce qu’il savait qu’il serait tranquille là bas. En temps normal, il fallait deux journées et demie de voyage pour aller de Suna à Konoha, et arriver épuisé. Mais Kankurô voyageait sur le dos de Karasu, qu’il avait programmé pour ce voyage. Il arriva donc dans son village natal quelques heures plus tard, frais et dispo. Il se dirigea directement vers chez lui, ou plutôt dans l’atelier où il passait ses nuits quand il n’était pas en mission. Il se mit au travail, et se prépara un plan d’entrainement.
(« Ca ne sert à rien de s’entrainer jour et nuit, je vais juste finir par en crever… Donc voilà. Lever à l’aube, coucher au crépuscule. Le matin, fabrication et renforcement de marionnettes, l’après midi, contrôle des pantins. La dernière semaine, je passerai sans doute à des combats contre d’autres Jounins, peut être quelques ANBU s’ils ont le temps… »). Et il se mit au travail. Créer un pantin prenait du temps, mais il pensait réussir à en fabriquer au moins deux nouveaux.

Entrainement de Kankurô, 1er mois : 11ème jour.

Kankurô venait de finir son nouveau pantin. Il en possédait à présent trois. Karasu, tout désigné pour l’attaque, Kuroari, voué à l’emprisonnement, et … (« Il va falloir que je lui trouve un nom à celui là… Byakoari devrait coller. »)
Byakuori était un pantin destiné à la défense. Son abilité la plus poussée ressemblait beaucoup à celle de Kuroari, à ceci près que ce n’était pas un adversaire qu’il enfermait dans sa marionnette, mais lui-même. Malgré tous ces progrès en matière de contrôle des pantins, un problème se posait à lui. Comment contrôler autant de pantins en même temps ? Il ne pouvait pas se faire pousser des doigts, et couper un fil de chakra pour en former un autre avait beau être facile, avec trois pantins, c’était du suicide… Il fallait donc qu’un seul de ses mouvements corresponde à plusieurs différents mouvements pour ses marionnettes. Cela allait aller à l’encontre de l’esprit même du marionnettiste, mais il allait devoir changer de technique. (« Cette fille de Konoha, blonde et stupide, pléonasmique donc, Ino je crois, elle peut s’introduire dans l’esprit des gens, et les contrôler. Il faut que j’arrive aux mêmes résultats avec mes marionnettes… »)

Entrainement de Kankurô, er mois : 20ème jour.

Enfin ! Il avait mis le temps, mais il avait fini par réussir à trouver le truc. A présent, un seul de fil de chakra lui suffisait pour pouvoir contrôler ses cinq pantins. Il arrivait également à partitionner son esprit de telle sorte qu’il puisse contrôler ses pantins indépendamment, sans qu’ils interfèrent entre eux. De ses deux nouvelles marionnettes, l’une était destinée à l’attaque, et l’autre à la défense, et il ne connaissait quasiment aucun angle mort.
(« Demain, je vais passer à l’entrainement au combat. Cela m’ennuie n peu de devoir rentrer à Konoha travailler mon Doton, mais bon, je n’ai pas vraiment le choix, tant pis… Le temps est passé plus vite que je ne l’aurais cru, mais j’ai tout de même réussi à travailler au moins autant si ce n’est plus que ce que j’avais prévu. J’aurais tout de même aimé avoir un peu plus de temps pour peaufiner quelques techniques… »)

Entrainement de Kankurô, 1er mois : 24ème jour.

-« Tu penses que tu vas tenir le coup Kankurô ? »
Le dénommé eut un sourire pour celui qui se cachait derrière son masque d’ANBU.
-« T’inquiètes pas, une bonne nuit de sommeil me suffit pour récupérer mon chakra. »
-« Mais tu ne t’accordes qu’une courte pause à midi… »
-« Peut être, mais c’est pas comme si le moindre de mes combats pouvait épuiser mon chakra. »
-« C’est vrai que tu as déjà envoyé un bon paquet de Jounins mordre la poussière, mais maintenant tu t’attaques au niveau supérieur, les ANBU… et en équipe ! »
Deux autres ANBU sortirent de leur cachette.
-« Parfait, tout ce passe comme je l’avais prévu. » se réjouit Kankurô. « Comme personne ici n’a l’intention de mourir, dès que l’un d’entre vous sera enfermé dans Kuroari, il devra abandonner, ça vous va ? »
Pour toute réponse, l’ANBU du milieu dégaina son sabre, et les deux autres lancèrent un « Raiton : Combinaison de la foudre » sur le sabre de leur coéquipier. Ce dernier s’avança rapidement, et abattit son sabre sur Kuroari, qui se tenait là où était Kankurô quelques instants auparavant, et qui l’emprisonna rapidement.
(« Bien, et d’un. Maintenant, les deux autres ne devraient plus poser trop de problèmes… »

Entrainement de Kankurô, 1er mois : 28ème jour.

L’heure de partir était sur le point d’arriver. Les combats qu’il avait menés cette semaine ne lui avaient guère posés de difficultés, mais ils avaient au moins eu le mérite de le mettre dans de nombreuses situations dans lesquelles il risquait de se retrouver durant la mission. Il réalisait à présent la différence que le nombre de pantins maitrisés créait entre deux marionnettistes. De plus, il pouvait à présent invoquer toutes ses marionnettes à volonté, ce qui lui permettait de ne pas avoir à se promener avec ses cinq pantins en permanence. Il se pelotonna dans Byakuori, et laissa Karasu s’occuper du voyage.
(« Enfin… Ma première sieste depuis un mois… Ca va faire du bien… Je me demande ce que devient Temari d’ailleurs, elles que Shikamaru avait initié aux joies de la sieste quand ils étaient encore ensemble. Il faudra que je lui demande discrètement pourquoi ils ont rompu d’ailleurs… Ils faisaient un couple assez marrant, elle qui hurlait à longueur de temps, et lui qui soupirait en essayant vainement de contempler ces nuages qu’il affectionne tant. Enfin, j’ai pas envie de penser à ça, il faut que je me repose pendant le trajet pour arriver en pleine forme et les faire enrager… »)





Entrainement de Temari, 1er mois : 1er jour.
Temari hésitait.
(« Je rentre à Suna où je reste ici ? » Je serais surement plus tranquille à Suna, mais d’un autre côté, ça me fait 5 jours minimum de voyage aller-retour, et je n’ai vraiment pas de temps à perdre. Donc je suis bonne pour rester ici. Maintenant, l’autre question d’importance c’était : Qu’est ce que je vais bien pouvoir faire pendant un mois ? Il faut que j’améliore mes techniques personnelles. Elles se résument à deux choses : mon éventail et mon invocation. Donc voilà l’idée. Dans un premier temps, je vais devoir améliorer le contrôle de mon chakra quand je le transfère dans mon éventail. Et ensuite, il va falloir que je renforce mes invocations. Bon. Commençons par le contrôle du chakra. Pour ça, il me faut un professeur. Les ninjas les plus doués en matière de contrôle e chakra, ce sont les med-nins, ce qui me laisse… Shizune ! Allez hop, faut la trouver maintenant. »)
Naturellement, Temari se dirigea vers l’hôpital où, tout aussi naturellement, elle trouva la med-nin sans la moindre difficulté.
-« Hey Shizune, je peux te parler cinq minutes ? »
-« Pas de problème, on n’est pas vraiment surchargés pour le moment. »
-« Tant mieux. Tu connaitrais pas un endroit où on pourrait se poser tranquillement ? »
-« Suis-moi. »
Elles s’installèrent dans le jardin jouxtant l’hôpital.
-« Bon, tu me voulais quoi Temari ? »
-« En fait, je voulais juste savoir si tu voulais bien être mon prof pendant deux semaines environ. »
-« Ca e dérange pas outre mesure, mais ça dépend si l’on a besoin de moi à l’hôpital, mais, comme je te l’ai dit tout à l’heure, pour le moment on a rien qui requiert ma présence. Mais qu’est ce que tu veux que je t’enseigne ? »
-« J’y ai bien réfléchi, et j’ai besoin d’améliorer le contrôle de mon chakra et le transfert vers mon éventail. »
-« Et tu en as déduit qu’une med-nin était la personne la plus appropriée pour ça. Logique. Et Tsunade étant occupée à l’entrainement de Sakura, tu t’es rabattue sur son assistante, je me trompe ? »
-« En gros, non. Alors, tu en penses quoi ? »
-« Je vais aller demander à l’Hokage si ça pose un problème, et on verra ce qu’elle en pense. Retrouve-moi au terrain d’entrainement n°4 dans une demi-heure. Si j’ai plus de dix minutes de retard, c’est que j’ai eu une urgence où que c’est pas possible, et il faudra surement que tu te trouves un autre prof. »
-« Ok. Si ça foire, merci quand même. »
-« De rien. J’y vais maintenant. »
Le terrain d’entrainement n°4 se trouvant à quelques minutes à peine, Temari avait donc une petite demi-heure avant de retrouver, du moins elle l’espérait, Shizune. Elle l’occupa en un bref tour dans Konoha, rapidement terminé tant la ville était morne quand ses confrères, et surtout sœurs, étaient occupés ailleurs. Elle finit par arriver a terrain d’entrainement avec quelques minutes d’avance. Shizune la suivit de peu.
-« Donc c’est bon ? » demanda Temari pleine d’espoir.
-« C’est bon. S’il y a une urgence, ils me préviendront en envoyant un messager. »
-« Cool. Je commence à voir pourquoi tu m’as fait venir sur ce terrain particulier. Des arbres de l’eau, tout pour travailler le contrôle du chakra quoi. »
-« Exactement. Maintenant, on a du pain sur la planche. »
-« On commence par quoi ? »
-« Par les bases. Tu vas grimper aux arbres, en utilisant uniquement les parties de ton corps que je nommerai. Fais bien attention, je peux changer ces parties pendant que tu montes. »
-« Ca va pas être bien compliqué… »
-« C’est toi qui me l’a demandé je te rappelle. »

Entrainement de Temari, 1er mois : 4ème jour.

Temari ne comptait plus le nombre de fois où elle s’était retrouvée vaincue par la gravité, heurtant violemment le sol. Cependant, il fallait reconnaître que cet entrainement portait ses fruits. Ses cinq dernières tentatives s’étaient avérées de francs succès.
-« Bien, bien, bien. Mais ça m’a l’air parfait tout ça… Impeccable, on va pouvoir passer à la suite. » se réjouit Shizune, un sourire aux lèvres.
(« J’aime pas ce genre de sourires… En général, ils sont annonciateurs de problèmes de niveau supérieurs… »)
-« Bon. Maintenant qu’on s’est bien amusées sur la terre ferme, on va pouvoir aller batifoler dans une eau bien rafraichissante… Enfin, seulement si tu te rates… »
(« Je le savais. Je sens que je vais haïr ce qui va suivre… »)

Entrainement de Temari, 1er mois : 6ème jour.

Deux jours. Cela ne faisait que deux jours qu’elle était passée à la seconde phase de l’entrainement, et elle ne le supportait déjà plus. Sa prédiction s’était rapidement avérée exacte, au bout de quelques heures plus précisément. Shizune l’avait trainée plus ou moins de force sur l’eau. En général, Temari n’avait guère de difficultés à contrôler son chakra pour flotter à la surface de l’eau. Mais là… Shizune lui faisait prendre des positions toutes plus incohérentes les unes que les autres, certaines frôlant même les limites de la décence et d’autres… les dépassant carrément. Il lui arrivait encore de rougir en y repensant. Heureusement que seules Shizune et elle étaient témoins de ces scènes. A se demander parfois si Shizune n’avait pas une petite idée derrière la tête… Non. Il fallait qu’elle arrête de penser à toutes sortes de choses si elle ne voulait pas terminer la journée trempée, comme les deux soirées précédentes, qu’elle avait passées à fuir tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une goutte d’eau. Par un hasard ou un effort inespéré, elle avait réussi à tenir jusque là sans trop se mouiller. Le soleil rougissait à l’horizon. La nuit salvatrice, car mettant fin aux tortures de l’entrainement, ne tarderait plus à arriver.
-« Allez, une petite dernière pour la route. Enroule ton bras droit autour de ta jambe gauche, le coude à mi cuisse, le bras replié, la main sur le sexe, la jambe droite parallèle à la surface de l’eau, la tête repliée en position pour atteindre le téton de ton sein droit, la main gauche sur l’eau, puis hisse toi jusqu’à tenir sur le petit doigt. Puis tiens la position cinq minutes.
(« Pas ça… Encore une de ces positions perverses… Bon, c’est parti. »)

Temari s’exécuta lentement, jusqu’à reposer sur la paume de sa main gauche. Elle se hissa sur la pointe de ses doigts, et les replia un à un jusqu’à tenir sur le plus petit d’entre eux, du moins de nom. Elle s’enfonça un peu, puis rectifia son dosage. Ces cinq minutes lui parurent une éternité. Alors que le soleil dardait sur son visage ses derniers rayons, Shizune la libéra d’un :
-« C’est bon. On continuera tout ça demain. »
Temari revint sur ses deux pieds et sauta sur la terre ferme.
-« Enfin ! Bon, je suis crevée, donc je vais aller me coucher direct’. A demain ! »
-« C’est ça, à demain… » lui répondit Shizune.

Le bar de Konoha était bondé comme à son habitude. Cependant, dans l’une des alcôves se trouvant dans l’arrière salle réservée aux membres réguliers…
-« Alors Kakashi, tu les as ces photos ? »
-« Oui. Elle ne se doute vraiment de rien ? »
-« En tout cas, elle n’en laisse rien paraître. Tu me les montre ces photos ? »
-« Les voilà. »

Kakashi avait photographié Temari sous tous les angles dans les positions les plus indécentes, voire obscènes, qu’elle avait pu prendre ces trois derniers jours. A se demander comment il faisait pour prendre de telles photos sans se faire remarquer…
-« Tu es vraiment un pervers de la classe de Jiraiya… Comment tu fais pour prendre toutes ces photos sans te faire repérer d’ailleurs ? »
-« Je suis très rapide… »
-« Mais aucune de ces photos n’est floue… »
-« En fait, je les prend avec mon Sharingan, et je les extrait de ma mémoire avec une technique spéciale… »
-« Alors c’est à ça que te sert ton Sharingan, pervers ? »
-« Faut bien qu’il serve à quelque chose. Et puis, à propos de perversité, tu en tiens une bonne couche toi aussi… »
-« Tu as mes photos ? »
-« Oui. Elles n’ont pas été faciles à prendre, il est très méfiant… »
-« Donnes les moi ! »
-« Je dois reconnaître que tu les as bien méritées… »
Kakashi exposa une dizaine de photos de Genma, photos qui étaient plutôt dénudées… Shizune s’en empara rapidement. Kakashi allait ranger les photos de Temari quand une main se posa sur la table, l’en empêchant.
-« Alors c’était pour ça…Finalement, je crois que j’ai bien fait de te suivre après notre entrainement, Shizune… »
Ils levèrent la tête et virent une Temari dont l’expression faciale devait se trouver quelque part entre la folie furieuse et la colère incontenable. Etonnamment, sa voix était très posée.
-« Alors Kakashi, je vais raser ton appartement où tu me donnes toutes les photos que tu as prises de moi ? »
-« Eh bien, je crois que je vais prendre la deuxième option… »
(«Elle est effrayante. Je me demande comment Shikamaru a pu sortir avec une fille pareille, et surtout comment il a fait pour la quitter sans trop de dégâts… Enfin, je perds les photos, mais je garde les souvenirs… »)

Entrainement de Temari, 1er mois : 14ème jour.

(« Je vole… Et sans utiliser mon éventail pour me propulser en plus… C’est vraiment dément. »)
Temari évoluait avec habileté dans les airs. Elle atterrit auprès de Shizune.
-« Eh bien, tu as progressé drôlement rapidement dis moi…En règle générale, ce n’est pas le genre de technique que l’on peut acquérir en une semaine… »
-« Ca fait longtemps que l’air est mon élément… » se contenta de répondre Temari.
-« Qu’est ce que tu vas faire pendant la deuxième moitié de ton mois d’entrainement ? »
-« Eh bien, je ne vois guère d’autre solution que de demander l’aide du pervers en chef… »
Shizune blêmit.
-« Même après l’épisode des photos ? »
Il fallait reconnaître que la restitution des photos ne s’était pas vraiment déroulée comme prévu. Kakashi avait voulu en cacher certaines, et Temari avait du user d’un peu plus que de la simple persuasion pour récupérer la totalité du dossier que Kakashi avait formé sur elle.

Temari sourit.
-« Non, je ne parlais pas de Kakashi. En fait, je pensais plutôt à Jiraiya… Comme il faut que je travaille mon invocation, je pense qu’il est assez approprié, aussi pervers qu’il soit. »
-« Mais… Tu ne m’en veux pas trop pour les photos ? »
-« Non…Je pense que je les ait toutes récupérées, il ne reste à Kakashi que des souvenirs, et ça n’a jamais tué personne… Et puis, il faut reconnaître que Genma est plutôt beau gosse, donc je suppose que l’enjeu en valait la chandelle. »
-« Temari je t’adore… »
-« Je sais. Essaie juste de t’en rappeler la prochaine fois qu’un pervers voudra des photos un peu particulières… Au passage, tu ne saurais pas où je pourrais trouver Jiraiya par hasard ? »
-« Tu demandes encore où on peut trouver Jiraiya ? Je croyais que tu le connaissais ne serait ce qu’un peu… »
-« En effet, c’était une question stupide. » répondit Temari avec un sourire. « Oublies, donc, je devrais réussir à le trouver toute seule. »
-« Bonne chance ! »
(« Il va m’en falloir pour survivre à deux semaines d’entrainement avec le numéro 1 des pervers… »)

Entrainement de Temari, 1er mois : 15ème jour.

Finalement, Temari avait repoussé sa recherche de l’ermite pervers d’une demi-journée, qu’elle avait passée à tester l’efficacité qu’elle avait gagnée en améliorant le contrôle de son chakra. Elle avait ainsi réalisé que ses simples attaques étaient à présent aussi dévastatrices que celles avec l’invocation avant.
Au matin, elle s’était dirigée vers les bains, certaine d’y trouver le ninja légendaire en train de rassembler des informations pour son prochain bouquin pervers. Bien sur, elle ne s’était pas trompée, et l’avait délogé de son observatoire d’une lame de vent bien placée.
-« Qu’est ce que… Temari, je peux savoir ce que tu fais ? »
-« Je vous demande poliment de bien vouloir m’aider à améliorer la qualité de mon invocation, professeur… »
-« Je veux bien moi, mais j’y gagne quoi ? Et puis, j’ai des informations à récolter, aussi… »
-« Peut être pourrait-on trouver un arrangement qui nous arrange tous les deux, professeur… »
Temari avait changé d’attitude et son regard ainsi que sa position trahissaient un désir sexuel qu’elle n’essayait pas vraiment de dissimuler.
-« Tu éveilles ma curiosité… » répondit un Jiraiya sous le charme de la Jounin.
Temari se rapproché du ninja légendaire, et, mutine, passa un doigt sous son menton et commença à descendre sur son torse.
-« Disons… Un strip-tease intégral après le deuxième mois d’entrainement ? »
-« Ca me va. On commence tout de suite. »
Temari sourit. («Il a marché à fond… Par contre, il va falloir que je trouve un truc pour échapper à ça. Enfin, je crois que j’ai déjà une petite idée. »)
-« Bien. Montres moi déjà ce que tu sais faire. »
Temari s’exécuta, dévastant tout ce qui l’entourait sur quelques centaines de mètres.
Jiraiya soupira.
-« Eh bah, on a encore pas mal de travail… »
Temari protesta pour la forme plus qu’autre chose.
-« J’ai quand même bien dévasté la zone… »
-« Peut être, mais ton invocation n’est que pour 5% à peine dans cette attaque, ce qui, vu la dépense de chakra qu’elle impose, la rend quasiment inutile. »
-« Et qu’est ce que je dois faire pour remédier à cela ? »
-« Une plus grosse invocation. Il n’y a que ça pour augmenter la puissance. »
-« Mais une invocation plus grosse ne tiendra pas sur l’éventail… »
-« -« Plus grosse ne se réfère pas nécessairement à la taille mais aussi, comme ici, à la puissance… »
« -« Je croyais que les invocations les plus volumineuses étaient aussi les plus puissantes. »
-« Pas nécessairement. C’est le cas pour les crapauds, mais je ne sais pas ce qu’il en est pour les fouines… Au pire, il faudra trouver un compromis. »

Entrainement de Temari, 1er mois : 24ème jour.

Temari discutait avec… une fouine. Celle-ci devait être aussi grande que la Jounin, mais il émanait d’elle une puissance incroyable.
-« Mais pourquoi tu veux pas bosser avec moi ? Je te le demande encore une fois… »
-« Bon. Vu ton entêtement, je vais te donner une chance. Je n’aime pas les faiblards, mais je leur obéis encore moins. Donc, montres-moi que tu n’en es pas une. »
-« Comment ? »
-« Tu vois ce rocher là bas ? »
La fouine en question montrait ce qui ne semblait être qu’un gros caillou, puisqu’il se trouvait à un peu plus de trois kilomètres de là.
-« Oui, je le vois. »
-« Parfait. Coupes le en deux parties égales, et j’accepterai e t’obéir. Tu n’as droit qu’à un seul essai. »
Jiraiya sourit. Les choses sérieuses allaient se jouer là. Il allait voir ce que cette gamine avait dans le ventre.
Temari souffla. (« Il va falloir que je donne tout ce que j’ai. Puissance, précision… Il faut que j’y arrive. »)
Temari recula son éventail, déracinant quelques arbres au passage.
(« Allez, c’est parti. »)
D’un grand coup d’éventail, elle projeta la lame de vent la plus efficace de son répertoire. Au loin, le rocher se brisa en deux. Temari haleta. Cet effort l’avait épuisée.
-« Est-ce que les deux parties sont égales ? » demanda-t-elle à la fouine.
-« Elles le sont. Beau travail, jeune fille stupide. »
-« Stupide ? »
-« Je ne t’avais pas interdit de te rapprocher du rocher… »
Temari se releva.
-« C’est toi qui est stupide, sale fouine ! »
-« Contrôles toi, sinon je refuserais de t’aider. Et pour ta gouverne, je m’appelle Oomunajiroten. »
-« Bien Oomunajiroten. Ca te dérangerait qu’on teste notre puissance ? »
-« Pas le moins du monde. »
-« C’est parti alors ! L’Ultime Faucheuse ! »

…

-« On dirait que j’ai bien fait de t’emmener dans coin le plus désert de tout Konoha… » soupira Jiraiya.
Devant eux s’étalai à présent une faille d’une cinquantaine de mètres de profondeur et d’une vingtaine de kilomètres de longueur.

Entrainement de Temari, 1er mois : 28ème jour.

Temari avait passé les quatre derniers jours à peaufiner sa nouvelle attaque.
-« Bien. On dirait que tu es prête maintenant. »
-« Tant mieux. Je vais donc enfin pouvoir y aller.
-« Vas-y. Ne t’abimes pas trop le mois prochain, n’oublies pas notre marché… »
-« Je sais, je sais… »
-« Allez, tires toi sinon tu vas être à la bourre. »
-« Je suis déjà partie. »
En effet, Temari s’éloignait déjà en direction du lieu de rendez vous.
-« Sans même dire au revoir à son professeur ? Ces jeunes, quel manque de respect… »
-« On parlera e respect plus tard, vieux pervers… »
Sur le chemin du retour, Temari n’avait qu’une idée en tête. (« Je dois trouver un moyen de bluffer cette espèce de pervers… »)





Et voilà, encore un chapitre de fini... Désolé pour ceux qui auraient aimé plus de détails concernant Kankuro, mais je manque de données concernant le personnage, j'ai donc fait de mon mieux...
Le prochain entrainement sera celui de Sakura, et, contrairement à ce que j'ai dit plus haut, il ne viendra pas dans si longtemps puisqu'il reste relativement court, comparé à celui ci qui est, si je ne m'abuse, le plus long de tous.
A la prochaine!

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