Fiction: Songfics

Songfics diverses et variées, tristes ou gaies, sur des personnages différents... Pour l'instant : "Dernier Combat" & "C'était juste une belle journée" de Manau - "Au bout de la marelle" & "Trois ans et demi d'amour" de Patrick Bruel - "Si tu veux" & "Plus d'importance" de Gérard de Palmas - "Sache que je" et "Pour que tu m'aimes encore"de Jean-Jacques Goldman - "Numb" de Linkin Park - "J'ai la aime" & "Ca fait mal" de Christophe maé - "He lives in you" du Roi Lion 2 - "Déjeuner en paix
Poésie | Mots: 25365 | Comments: 37 | Favs: 25
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Ichigano (Masculin), le 04/02/2009
Salut à tous ! Une nouvelle song et tapée, j'en suis plutôt contente. C'est un conte, de fée, vous allez voir !

Les Souliers de Lady Fae, by John Lang alis Pen of Chaos ou PoC ou nurgle.




Chapitre 11: Les Souliers de Lafy Fae



Les Souliers de Lady Fae



Le ciel se déchira dans un éclat de lumière, suivi d’un grondement rageur. Les éléments se déchaînaient au-dessus du petit village. Les maisons parurent se blottir les unes contre les autres, attendant que la nature veuille bien calmer ses ardeurs. Une lumière s’alluma dans la maison la plus externe, luciole perdue dans un océan de ténèbres.

“Ouiiiiiin !
-Chut, ma chérie, calme-toi, tout va bien.
-Mais... Gnééééé peuuuur !
-Allons, ça va aller. Fais moins de bruit, tu vas réveiller ton frère.”

La jeune femme prit sa fille dans ses bras, et la berça quelques instants. Les pleurs refluèrent, se transformèrent un reniflements, et l’enfant se détendit un peu. Mais chaque coup de tonnerre la faisait sursauter et s’enfoncer plus profondément dans les bras de sa mère.

“Ca va mieux ?
-Moui. Mais reste avec moi.
-Il faut dormir, mon poussin.
-Mais j’ai peur !
-Tu veux une histoire ?
-Oui ! Oui !
-Une petite histoire et tu dors, ça marche ?”

Le petite acquiesça avec enthousiasme et se poussa pour laisser une place à sa mère dans son petit lit.


Soufflent les vents, tonne l’orage
Pleurent les enfants dans leur lit sans bouger
Nul ne sait jamais les consoler
Sans raconter l’histoire de Lady Fae


“C’est une vielle histoire, mais très connue. Elle s’est passée il y a longtemps, très longtemps. Mais les mères comme moi l’ont raconté à leurs enfants, comme toi, ce qui fait qu’on s’en souvient de nos jours. Tu es prête ?”


Soufflent les vents, tonne l’orage
Jusqu’à l’horizon les badauds envoûtés
Nul ne sait les ignorer chanter
Les vertus magiques des souliers de Lady Fae

“C’est l’histoire de la Dame de la Colline, Lady Fae
-Lady Fae ?
-Oui, c’était une princesse, ou une sorcière, ou une magicienne, on ne sait pas trop, qui vivait pas très loin d’ici, dans un immense château. Et elle avait des souliers à la fois maudits et enchantés.
-Ouaaah ! Et ils faisaient quoi ces souliers ?
-Aucune idée. Ils sont magiques, c’est tout.”

Le petite fille attrapa une mèche de fins cheveux noirs et commença à la tripoter tous en écoutant avec attention.

“Et elle était comment ?
-Très, très belle. Grande, de cheveux blonds et d’ensorceleurs yeux verts.
-Comme toi Maman !
-Non, sourit se mère.
-Mais si ! C’est toi la plus belle !
-Tu veux savoir la suite ou pas ?”


Soufflent les vents, tonne l’orage
Lorsqu’on l’aperçoit on ne peut l’oublier
Mais nul ne sait jamais la rattraper
En suivant les traces des souliers de Lady Fae


“Mais, mais ! Tu m’a raconté l’histoire du monsieur, Hercule, qui avait plein de gages à faire.
-Des tâches, rectifia sa mère.
-Oui, c’est pareil. Il a rattrapé une biche non ? Qui était super hyper rapide, pas vrai ?
-Ah, oui. Mais Hercule était très très loin à l’époque, et puis, le château est sur une colline, et il a le vertige.
-Le vertige ?
-Le vertige.
-Ah d’accord.”


Soufflent les vents, tonne l’orage
En haut de la colline elle a sa maisonnée
Nul ne sait espérer l’approcher
Sans porter les souliers de Lady Fae


“Pourquoi ?
-C’est dans l’histoire.
-Mais il y a une raison, hein ?
-Eh bien, les souliers rendent intelligent, mais quand on est très intelligent, on se rend compte que les autres sont très bêtes. Or les personnes qui essayaient d’aller au château voulaient montrer qu’ils étaient forts et rapides.
-Comme des chevaliers ?
-C‘est ça, des chevaliers.”


Soufflent les vents, tonne l’orage
Elle prend de sa maint la vie des étrangers
Nul ne sait fouler la route aux souliers
Sans trouver la mort aux portes de Lady Fae


“Mais pourquoi ?”

Le jeune femme remonta un peu sur les oreillers, s’accordant deux ou trois secondes de réflexion. La petiote l’observait avec le plus grand sérieux.

“Je te l’ai dit, les... chevaliers qui venaient étaient forts et rapides et plutôt bêtes, malgré leur brushing impeccable.
-Vrai ?
-Mais oui, écoute la suite.”


Soufflent les vents, tonne l’orage
Celle qui tient le mort reste une fille à marier
Elle attend le jour où l’un deux va passer
a porte de la demeure de Lady Fae


“Maman, c’est quoi une fille à marier ?
-Ca veut dire que la Dame de la colline, n’avait pas encore trouvé son prince charmant. Toi aussi tu en trouveras un, un jour.
-Non ! Moi je reste toute seule !”

Sa mère la chatouilla en riant. Elle reconnaissait bien son caractère dans ce petit bout de chou rebelle.

“Tu verras, poussin. Ecoute.”


Soufflent les vents, tonne l’orage
L’un d’eux s’est épris de la belle aux souliers
Il traverse les champs de félons statufiés
Sans quitter des yeux le château de Lady Fae


“Des félins ? Comme les chats ?
-Non, des félOns, c’est des méchants.
-Il était comment le chevalier de la Dame ?
-Le pire qu’on ait jamais vu. Il n’était ni fort, ni rapide, bien au contraire. Et il avait une coupe de cheveux atroce. Mais il était extrêmement intelligent. C’est le premier et le dernier prince charmant flemmard et macho.
-Ooh...”


Soufflent les vents, tonne l’orage
Il n’a que faire des légendes oubliées
En poussant la porte il espère trouver
Ces yeux qui le hantent, ce sont ceux de Lady Fae


“Mais personne ne lui avait dit que c’était dangereux d’aller jusqu’au château ?
-Bien sûr que si, on lui avait rapporté toutes le rumeurs qui couraient sur la colline maudite. Mais il n’avait peur de rien. Pas même de l’horrible gardien de la porte. Il l’a piégé, et, grâce à la ruse, il l’a vaincu.
-Trop fort ! Et après ?”


Soufflent les vents, tonne l’orage
Voyant sa promise il s’est agenouillé
Lui demandant sa main déposa un baiser
Sur les souliers enchantés de Lady Fae


“C’est trop beau !
-Ne t’en fais pas, les chaussures étaient propres.
-Et elle a dit oui ?
-Elle a dit oui, ma chérie, elle a planté là le château, les serviteurs et la colline, et elle l’a suivi.
-Suivi où ?
-Dans son royaume, car il était chevalier quand même.”


Depuis ce temps, tous les enfants sages
On écouté mille fois cette chanson du passé
Par delà le fort ils se sont épousés
Laissant derrière eux les souliers de Lady Fae


La jeune femme laissa rêvasser sa fille quelques minutes, avant de s’extirper du lit. Elle déposa un baiser sur le front de l’enfant dont les paupières se fermaient déjà.

“Maintenant, dodo ! l’orage est passé, il faut que tu te repose. Bonne nuit poussin.
-Bonne nuit, maman.
-Je t’aime.
-Je t’aime aussi.”

Temari referma doucement la porte, réprimant un bâillement, et traversa le couloir éclairé. Elle ouvrit la porte de sa chambre. La lumière du couloir tomba sur une boule de couverture qui gigota en grognant.


Soufflent les vents, tonne l’orage


Une tête surmonté d’une fine chevelure noire sortit des draps et geignit :

“Galère, Temari, éteins cette lumière, tu as vu l’heure ?
-Je m’occupais de ta fille, crétin.
-Ah. J’irai la prochaine fois, alors.
-Ouais, c’est ça...”

Temari éteignit la lumière du couloir et se faufila sous la couette. Elle sentit deux bras entourer sa taille et entendit la lente respiration de son homme qui se rendormait déjà. Elle se pelotonna contre lui en souriant. Beaucoup de choses avaient changé depuis le fort et la colline, mais elle possédait toujours le seul et unique prince charmant flemmard et macho...


Soufflent les vents, tonne l’orage




Voili voilou^^

A vous de me dire ce que vous en pensez ! XD




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