Fiction: A la vie, à la mort

Il est heureux, sa vie est calme et tranquille. Un jour, un froid mystérieux l'envoie à l'hôpital. Il devra se battre contre tous, sa famille et ses amis, pour survivre. Le début d'une lutte sans merci contre la mort...
Classé: -12D | Drame / Suspens | Mots: 21913 | Comments: 5 | Favs: 8
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Nejeri (Féminin), le 23/10/2011
Normalement, cette fiction devait durer trois chapitres. Quand on fait tout juste les 1500 caractères, comme moi, c'est horriblement court. Donc maintenant, j'ai élargi à dix chapitres. On verra bien ce qui arrivera... En tout cas, je promets de continuer la fiction et de ne pas vous laisser pendant six mois sans chapitre. Actuellement, le second est en cours de validation depuis deux semaines, et celui-là devra être long à valider aussi. Par exemple, nous sommes le 6 novembre. Vous verrez bien.



Chapitre 3: Ma nouvelle vie



Je tombe en arrière et m'écrase au sol, le dos en miettes, du Coca plein les mains et des frites dans les pieds. Tous les regards sont tournés vers moi.
- Oh pardon, dit une voix féminine. Je suis vraiment désolée.
Derrière moi, Ino me regarde avec un air naïf. Elle ramasse mon plateau, récupère ce qui est récupérable et le pose sur la table la plus proche, avant de m'y emmener moi aussi. La table est malheureusement déjà occupée par une tonne d'adolescents et d'adolescentes qui semblent être des amis d'Ino. Je tente de me dégager de ma prison mais mon dos proteste énergiquement. Merde ! La blonde a déjà commencé les présentations.
- Shino Aburame, il a quinze ans et il est pas très bavard. Malaria.
Elle me désigne un tas de vêtements surmontés d'une paire de lunettes noires qui hoche vaguement la tête.
- Neji Hyûga, il a seize ans et c'est un pro en karaté. Il est malvoyant.
Cette fois, c'est un jeune homme aux longs cheveux noirs, lisses et soyeux, un drôle d'emblème sur son front et d'inquiétants yeux blancs.
- Naruto Uzumaki, quinze ans, hyperactif et énergique. Ecchin...oco...cosoc...ocos...enfin, maladie du renard.
Un petit blond aux yeux bleus me regarde en souriant. A partir du quatrième, je ne suis plus. Je me contente de dévorer tout mon plateau sans faire attention à tous les adolescents qui défilent. Une blonde à couettes, un beau brun, une fille aux cheveux roses, c'est à peu près toute la planète qui défile sous mes yeux. Il est quinze heures trente passé lorsque je décide de me lever, malgré les protestations d'Ino. Je suis horriblement fatigué. Je me dirige à pas lents vers le parc, où je m'allonge dans l'herbe en prenant un bain de soleil.

Lorsque j'ouvre les yeux, le soleil est presque noir et il fait terriblement froid. Je tremble doucement. Il n'y a plus personne dans le parc, et une infirmière est en train de faire un dernier tour du parc pour le fermer. Je me relève à toute vitesse, trempé, et je pique un sprint en direction du bâtiment, passant la porte au moment où elle se referme. J'escalade à toute vitesse les trois étages et je débarque dans ma chambre, la poitrine en feu. Ino est allongée sur son lit et semble dormir d'un profond sommeil. Le rouquin n'a pas bougé un cil depuis ce matin. Je m'allonge tranquillement dans mon lit avec une désagréable impression. Soudain, sur la table de nuit, j'aperçois le livre que je suis en train de lire ; dans mes placards mes vêtements habituels ; sur mon lit mon portable et mon MP3. Je remercie mentalement Shizune pour sa prévenance et mes parents pour leur rapidité. Je n'ai qu'une envie : m'allonger sur mon lit et terminer mon roman, mais malgré tout je sens un poids froid au milieu de mon cœur : je ne comprends toujours pas la raison profonde qui a empêché mes parents de me parler de.... Je repose l'appareil et ferme mes yeux. Le poids sur mon cœur ne passe pas. Quand je m'endors, j'ai l'impression d'avoir passé une vie entière ici.


Le lendemain n'offre pas de nouvelles particulières. Au self, Ino me ressert une deuxième fournée de présentations. A la vingt-troisième, je m'arrête et je m'en vais, malgré cette dernière qui tient particulièrement à agrandir mon carnet d'adresses. Le soir, rééduc' avec Tsunade et Shizu (ce cochon c'est une horreur, où est passée l'hygiène ?) ; la brune a fait l'erreur de me laisser quelques minutes seul avec la vache à lait (désolée shikacool) qui semble vouloir rejouer Frankenstein en live.
Avec moi dans le rôle du monstre.
Je n'ai bientôt plus de voix à force de hurler, et plus je hurle, plus la docteure veut couvrir ma voix d'encouragements bien peu agréables, et plus elle tire, plus elle pousse, plus elle semble... s'amuser ?
Quand la fermière revient (vous aurez compris, je parle de la femme au cochon et non pas, aaaatention, de la vache à lait), elle trouve un patient à demi évanoui, qui hurle comme un possédé ; elle envoie deux claques à Tsunade (je sais, Shizune ne ferait JAMAIS ça) et tâte mon pouls (on ne sait jamais....).
Je crois que je suis encore vivant (peut-être) quand la brune malaxe chacune de mes articulations pour vérifier leur fonctionnement en m'arrachant un cri de douleur au passage. Rapides excuses, et elle me raccompagne jusqu'à ma chambre, croulant presque sous le tas de médicaments variés et divers. J'ouvre la porte eettttt.......

(Je vous laisse deviner)

... Poil de carotte n'a pas bougé un poil (pour changer des cils) et Ino joue sur sa DS.

(QUI N'A PAS TROUVÉ ???? 200 POMPES !)

Bref, vie normale, routine et tralala. Le soleil d'hiver est déjà bas à l'horizon, et grâce à mon médecin préférééée, j'ai une tonne de devoirs qui m'attendent sur mon lit. Maths, histoire, français... pfff... Je jette la paperasse par terre et je m'assieds pour contempler le coucher de soleil.

Le rouge brille et incendie le ciel, teinté d'un jaune timide et orné de rubans roses qui s'étirent à l'horizon. Le violet n'apparaît qu'au fond de l'horizon, timide, prêt à se transformer en noir et devenir la nuit. Il amènera avec lui la lune blanche et les étoiles brillantes. Je verrais tout ça de ma fenêtre...
J'ignore combien de temps je suis resté ainsi, la tête dans les nuages, à observer la course implacable... Peut-être que le jour est la vie... Et comme tout, il se termine un jour, et laisse place à la mort, la nuit noire... Mes paupières sont devenues lourdes, ma tête a dodeliné, mes membres se sont affaissés, et je suis tombé dans le sommeil.
Un sommeil sans rêves...

Chaque membre de mon corps me fait mal. Je suis rempli de courbatures. Mon bras droit me lance atrocement. Je rouvre les yeux : le soleil est largement levé. Ino est endormie, et, fait incroyable, mon autre voisin n'est pas ici non plus. C'est impossible !
Je me relève, traverse la chambre, et vais secouer ma colocataire. Bon, il est neuf heures quand même...
- Oh ! OH ! Mais arrêtez de m'ignorer ! OH !
Je crois que je suis un peu violent.
- Koiii ? balbutie une Ino mal réveillée.
- Euh... Bah notre voisin a disparu.... Tu aurais une idée de l'endroit où il aurait pu aller ?
- Gaara ? Non je sais pas...
Elle a une voix toute ensommeillée et frotte de ses petits poings ses yeux d'azur.
- Ah il s'appelle Gaara ?
- Bah oui... murmure-t-elle en se rendormant.

J'hésite un instant puis me décide à aller voir Shizune, dans son bureau (troisième étage, au bout du couloir) : je toque prudemment et entre, un peu effrayé par une doctoresse brune qui a chaussé une paire de lunettes, et qui est penchée sur une tonne de paperasse administrative avec laquelle elle semble vouloir faire une muraille de Chine (je ne suis pas connaisseur). Tonton marche dans la pièce en laissant derrière lui des petites traces de pattes brunes.
- Qu'est-ce qu'IL Y A ? hurle-t-elle sur les derniers mots.
- Je... Bah-c'est-Gaara-qui-a-quitté-la-pièce-alors-que-normalement
- C'est tout ? la brunette remonte ses lunettes.
- Baahh
- MAIS IL EST EN SOINS, P***N ! ON EST DANS UN HÔPITAL QUAND MÊME !
- Oui-pardon-désolé-tout-va-bien je vous apporte un café ?
C'est une pure question rhétorique, je ferme la porte avec force et me dépêche de retourner à ma chambre. Je n'y sors qu'à contrecœur pour accueillir une Tsunade qui fait déjà craquer ses doigts et qui demande avec une voix douce "Es-tu prêt pour une deuxième séance de rééducatiooon ?".

Vendredi : rien.
Le soir, Ino pianote des SMS sur son portable (la fièvre du vendredi soir) tandis que je lui demande :
- Qu'est-ce que tu fais ce week-end ?
- Eh bien... Samedi, je vais au ciné avec Shino, Kiba et Tenten, ensuite resto avec Hinata et Kankurô, puis shopping avec Sakura, puis pyjama-party chez Neji avec tout le monde, ensuite dimanche piscine avec Naruto et Lee et bibliothèque avec Temari et Sasuke. Pourquoi ?
À ton avis ?
- Pour rien...
Devinez quoi ? Elle me croit.


Résultat : je passe un week-end pourri. J'ai écouté cinq fois toutes les chansons de mon MP3, lu cinq fois mon roman, fait dix fois le tour de l'hôpital et six tours de parcs pour me muscler. J'ai aussi réfléchi pensé, imaginé...
Résultat, il est vingt heures, je m'ennuie ferme, j'ai déjà mangé et nous ne sommes que samedi. Je vais donc passer des heures à me morfondre dans mon lit avec comme seule compagnie un Gaara inexpressif.
Je reste donc allongé dans mon lit, les yeux fermés, à attendre le sommeil.
J'aurais pourtant dû comprendre, depuis le temps, que plus on veut quelque chose, moins il arrive.


Je jette un coup d’œil ensommeillé à mon réveil numérique. Il est deux heures du matin. Je crois que finalement, je me suis endormi... Mais alors pourquoi me suis-je réveillé ? Je crois que j'ai entendu un bruit. Mais quoi ?
Mon cœur fait un bond de géant dans ma poitrine. Le lit de Gaara est vide. Mais il disparaît tout le temps, c'est impossible ? Non, j'ai dû mal voir. Je me lève et vais inspecter le lit. Il a vraiment disparu. Je cherche dans toute la pièce, mais je suis tout seul. Vraiment tout seul.
Je m'aperçois alors que la porte n'est pas fermée : pourtant, elle l'était quand je me suis endormi. Et si... ? Je passe la porte. Le couloir est désert, mais la lumière st allumée. Qu'est-ce qui peut bien se passer ?
Gauche ou droite ? Droite. Je marche doucement, presque sans faire de bruit. J'entends un souffle rauque. Je m'immobilise. Ça vient de derrière moi...
Demi-tour. Le souffle est de plus en plus faible et guttural. Il semble presque être un appel à l'aide. J'ai une très très désagréable impression. J'accélère le pas en direction du bruit, je cours presque maintenant. Le son est de plus en plus faible, et pourtant je sens que je touche au but...
Et soudain, cul-de-sac.

Merde ! Bon, réfléchissons. Il y a une porte à droite et une à gauche. Celle de droite est la chambre 329, et celle de gauche un placard à balais. Je n'ai pas le choix : j'ouvre la porte de gauche.

A l'intérieur, il y a Gaara. Ses yeux verts sont écarquillés, et brille au fond de sa prunelle une lueur démente. Il tient par le coup un corps qui gémit ; soudain, il resserre son emprise : le corps émet un dernier râle de souffrance et s'effondre au sol.

Il ne bougera plus jamais.




Bon, pour fêter la fin du troisième chapitre de cette fiction (première fois que je vais aussi loin !), j'ai décidé de donner quelques conseils d'écriture à ceux qui trouvent leur style un peu banal. Je suis peut-être un peu prétentieuse de penser ça, mais bon, ça ne coûte rien d'essayer.
1. Éviter les répétitions. Plutôt que de dire "il secoue son corps et relève son corps", dites "il secoue son corps et se relève". En revanche, essayez de développer les passages de description en insérant des métaphores : "l'herbe était verte" devient "l'herbe était vert clair, le vent la faisait onduler joliment et le soleil faisait briller ses brins". Toutefois éviter d'en faire trop, quand même. À voir.
2. L'orthographe. Je sais, je ressemble à votre prof de français mais sérieux, une fanfiction sans fautes paraîtra beaucoup plus pro. Et aussi, éviter d'écrire une moitié au présent et l'autre au passé (à part flash-back bien sûr).
3. Insérer quelques passages sans dialogues où vous décrivez les sentiments du personnage avec précision, ça aide à s'identifier au personnage principal : "je suis amoureux" devient "je ressens un amour profond qui tiraille mon cœur, une tristesse infinie qu'il ne soit pas réciproque et une joie d'enfin connaître ce sentiment."

Voilà. Maintenant, il manque juste une bonne histoire...




Un peu triste, quand même. Alors, à votre avis, qu'est-ce qu'a Gaara ? Et Ino ? Quels malheurs vont encore arriver à Sophie (pardon, Kimimaro) ? La réponse (normalement) dans les sept chapitres qui arrivent. Moi, je suis assez fière de ce chapitre (j'ai surtout essayé de le faire moins horriblement court que les précédents...)

Continuez de commenter, surtout, et dites moi ce que vous avez pensé de mes petits conseils de fin de chapitre...




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