Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La Fauve et le Loup

Fic sur le monde de Naruto écrite Par Amako et moi, premier projet de coopération sur une fanfic de won je crois :o
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure | Mots: 1919 | Comments: 1
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Dazai (Masculin), le 25/09/2011




Chapitre 1: Le Nouveau Monde



Il est 6 heures du matin, et mon baka de réveil vient de se prendre un mur.
Malheureusement pour moi le lancé de réveil ça... réveille..., et donc je file sous la douche. Je ressors, sèche mes cheveux, m'habille et déjeune en vitesse. Ce matin j'ai cours et le bus ne va d'ailleurs pas tarder. C'est à ce moment que je me rappelle que je n'ai pas fait mon sac. Et au moment où je sors, mon sac enfin près sur les épaules, je vois... le bus qui part.
Et voilà. Maintenant je dois prendre mon vélo, et en plus il pleut et il fait un froid polaire. Et donc je me gèle sur mon vieux vélo tout moche à pédaler comme une malade pour ne pas arriver trop en retard, trempée et essoufflée. Et c'est alors que je me rends compte que le lundi est le pire jour de la semaine.
Un malade à scooter me double à pleine vitesse et manque de percuter une voiture. Celle-ci pour l'éviter monte sur la chaussée et renverse plusieurs personnes. Tandis que je suis encore sous le choc de ce qui se passe devant moi, je n'entends pas une autre voiture freiner, ou l'entends trop tard : elle me renverse. J'ai eu peur mais visiblement je n'ai rien de trop grave : quelques bleus et une possible entorse.
Je me relève et tente de m'éloigner en boitant. Seulement ce matin là les gens s'étaient donné le mot pour rouler vite, car une autre voiture rentre de plein fouet dans celle qui m'avait renversée. Je me retrouve alors le bas du corps coincé entre cette dernière et un camion garé au bord de la route.
Je pousse un cri et sent le goût métallique d'un liquide tiède envahir ma bouche. La douleur est tellement forte que je ne la ressens presque plus au bout de quelques minutes. Les cris de douleur et de déchirements se font flous, tout comme ma vue...
Mes sens se troublent et j'ai soudainement peur, peur de mourir sans revoir mes parents et mon insupportable petit frère. En pensant à lui les larmes coulent le long de mes joues qui perdent peu à peu leur couleur pour une blancheur de neige, comme les flocons qui commencent à tomber doucement sur le lieu ensanglanté. Mes joues deviennent glacées, tout comme le capot de la voiture qui se recouvre lentement de neige, et qui me tient écrasée contre le camion. Je vois le chauffeur de la voiture au volant, mais ce qui me frappe le plus est ce voile qui vient effacer avec une douceur terrifiante l'étincelle de vie de ses yeux.
Je ne veux pas qu'elle me prenne aussi, mais mon corps ne semble pas de cet avis. Je suis si effrayée et calme à la fois, et c'est comme si soudain je ressentais le besoin de sortir de ce corps si lourd, si pesant, étouffant et à présent glacial. Il y a un enfant en face de moi. De ses yeux remplis d'incompréhension, il voit à son tour la mort éteindre la vie dans des yeux. Dans mes yeux.

Tout est noir. Remarque, je crois que j'ai les yeux fermés... Je ne sais pas, et de toute façon je ne crois pas que j'aurais la force de les ouvrir. J'entends le bruit de la pluie qui tombe doucement. Maintenant mes souvenirs de ce qui vient de se passer reviennent, apportant avec eux douleur et peur. Peur de savoir où je suis, car visiblement je ne suis pas morte. Pourtant, tout me laisse penser que je l'étais... Je me concentre sur le doux bruit de la pluie qui continue à tomber, dans un murmure apaisant.
Le bruit d'une personne qui râle me sort de mes pensées et me fait ouvrir les yeux. A ce moment je me redresse brusquement, m'arrachant un gémissement de douleur, et recule jusqu'à me retrouver assise, bloquée contre ce qui semble être la paroi d'une tente.
Je fixe celui qui se tient devant moi, avec un air blasé, comme à son habitude... Shikamaru. En voyant mon comportement, il lâche un " galère " dans un soupire. Je continue à le fixer, inquiète. Pourquoi je suis dans une tente, sous la pluie, avec Shikamaru, censé être un personnage fictif de mon manga préféré ?! Il détaille ma tenue. ( Un T-shirt bleu nuit, un jean et des baskets, normal pour nous, mais pas dans le monde de Naruto... )
La tente est assez grande pour que je puisse me tenir à bonne distance de lui. Mes côtes me font souffrir mais je ne dis rien, beaucoup trop occupée à essayer de comprendre comment j'ai pu atterrir ici. Je suis perdue, dans un monde que je ne connais qu'au travers d'un livre, blessée et aux côtés d'un ninja qui a sans doute mieux à faire que de jouer las gardes-malades... Bref, pas à ma place. Les larmes coulent le long de mes joues et je baisse la tête, honteuse d'être si faible devant Shikamaru. Bien sûr il a remarqué ma gêne mais il se rapproche doucement de moi, comme si j'étais un animal qu'il ne voulait pas effrayer.

- N'aie pas honte de pleurer. C'est peut-être humiliant mais ça soulage...

Sur ces mots il sort sous la pluie. Par l'entrée de la tente, je le vois aller dans une autre tente, et reconnaît la voix de Neji. Oh non... Pas lui... Il sort de sa tente et entre dans celle où je suis. Je me crispe en voyant son Byakugan actif, me donnant l'impression de traverser de part en part mon corps douloureux. Il me fait trop peur, je n'ai pas confiance. Je reste tendue au possible, tremblante face au regard dur du Hyûga. D'ordinaire, je ne suis pas farouche, mais je suis perdue et blessée, et je ne connais ces personnes que d'un manga, et il est possible qu'ils soient différents...
Je resterai donc méfiante jusqu'à nouvel ordre. Je pense que c'est ce qu'il y a de mieux à faire. Neji sort de la tente à mon plus grand soulagement, alors que Shikamaru revient, trempé jusqu'aux os. Il me regarde et sourit en voyant que je ne pleure plus.

- Nous allons reprendre la route, et nous te ramenons avec nous. Tu as besoin de soins, alors c'est soit tu acceptes, soit tu restes seule et tu meurs car tu es très affaiblie. Tu nous suis ?

Au mot " seule ", je me suis décidée, et j’acquiesce d'un signe de tête. Je sors de la tente et vois Kiba qui vient vers moi avec Akamaru.

- Yo ! Moi c'est Kiba, et lui c'est Akamaru. Vu que tu es blessée tu monteras sur son dos.

Je regarde le chien qui fait la taille d'un petit cheval remuer joyeusement la queue comme un chiot. Finalement tout le monde est prêt à partir, et le chien se couche pour m'aider à monter sur son dos. Je me tiens à son pelage blanc, assise juste derrière ses épaules. Nous avançons très rapidement, sautant de branche en branche (façon ninja) et moi je m'accroche au cou d'Akamaru autant que je le peux, l'entourant de mes bras. Au bout d'une heure, nous sommes trempés, mais au moins nous voyons Konoha.
Je m'autorise un soupir de soulagement alors que nous arrivons devant Kotetsu et Izumo.

- Arrêtez-vous !
- Mais voyons, nous sommes des ninjas de Konoha. Nous revenons de mission.
- Et elle ?
- Nous l'avons trouvée sérieusement blessée et la ramenons à l'hôpital.
- Bien. Vous pouvez passer.

Sur ce nous avançons jusqu'à l'hôpital. Une infirmière m'installe dans une chambre et m'ausculte. Je ne réagis pas, frigorifiée et épuisée par le voyage. Elle m'envoie me doucher et lorsque je ressors, elle refait mes bandages. Je m'habille, mettant mes vêtements (que l'infirmière a nettoyés et séchés avec un Jutsu spécial), ne souhaitant pas rester plus longtemps ici. Mais elle m'ordonne de rester sur mon lit. Alors je m'allonge du mieux que je peux, dos à la porte, et contemple le ciel d'un gris sombre. L'accident reste dans ma mémoire, ces images d'horreur, chaque visage où on lit la peur et la douleur...On frappe à la porte, et je réponds d'un " Hn " à la Uchiwa, retenant mes larmes du mieux que je peux. Quelqu'un entre et fait le tour du lit pour se retrouver face à moi. Avec ses cheveux bruns attachés en une queue de cheval ébouriffée, sa cicatrice sur le haut du nez traversant son visage et son sourire doux et rassurant, je le reconnais immédiatement : Iruka. Il pose une chaise en face de moi et s'assoit, détaillant ma tenue. Je me contente d'éviter son regard en fixant le ciel.

- Je m'appelle Umino Iruka, je suis ici pour te poser quelques questions, tu veux bien ?
- ...Hn...
- Bon... Peux-tu me dire d'où tu viens ?

C'est trop dur. Me rappeler le visage de ma famille et savoir que je ne les reverrai probablement pas, l'accident... Alors, silencieusement, les larmes coulent le long de mes joues, des larmes chargées de douleur et de désespoir. Iruka se lève et s'éloigne sans un mot, me laissant encore plus seule et perdue.
Dans une détresse totale, je murmure son prénom. Je ne veux pas qu'il me laisse seule. Pas maintenant. Il s'assoit au pied de mon lit et me regarde, silencieux. Alors je me redresse et me blottis contre lui, dans ses bras qui ne tardent pas à me serrer pour me réconforter. Je me concentre sur le bruit régulier des battements de son cœur, tentant de calmer mes larmes. C'est alors qu'un homme terrifiant entre dans la pièce, sans même frapper à la porte. Ibiki, le chef de la section de torture. Instinctivement je passe mes bras autour du torse d'Iruka, agrippant sa veste de Chûnin en tremblant. Que me veut cet homme ? Je n'ai pourtant rien fait de mal ?! Iruka regarde Ibiki et lui lance un regard noir, et le chef de la section de torture ressort sans un mot, refermant la porte violemment, me faisant peur par la même occasion.

- Tu n'es pas obligée de parler tout de suite. Tu sais, je connais un garçon de ton âge formidable. Il a eu une vie horrible car il porte en lui un démon. Mais il est incroyable. Tu sais, quand tu le vois, il est rieur, c'est une tornade blonde imprévisible, et un éternel mangeur de ramens. Il ne se décourage jamais et... Et il est capable de redonner le goût de vivre à n'importe qui. En le voyant, on ne se doute pas qu'il a enduré tant de souffrances et d'isolement, tant d'horreur et de haine lorsqu'il était enfant. Pour se faire remarquer, il avait été jusqu'à barbouiller la montagne des Hokage. Derrière son air baka et son comportement parfois très gamin, il est très compréhensif et sensible. D'ailleurs c'est grâce à lui que les deux frères Uchiwa se sont réconciliés et sont revenus à Konoha et que l'Akatsuki à été détruite... Mais il poursuit toujours son rêve de devenir Hokage, un rêve qu'il poursuit depuis qu'il sait que ce titre existe. Je te le présenterai tout à l'heure, il saura t'aider mieux que moi je pense.

Suite à ce récit, j'ai appris que Naruto a tenu sa promesse faite à Sakura, réussir à sauver les deux frères Uchiwa et même à détruire l'Akatsuki...

Mon cœur se réchauffe à cette pensée, et je m'endors dans les bras protecteurs d'Iruka, apaisée.




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