Fiction: Le lien qui nous unit...

Le paradis n'est qu'une mascarade. L'enfer n'est qu'une illusion. C'est ce qu'a compris Hinata en arrivant dans le monde des morts. Mais alors qui tire les ficelles ? Qui manipule et se joue de tous alors même que la Mort elle-même semble lasse et profondément triste ? Dans un monde où l'illusion est le compagnon de chacun, découvrez les tréfonds d'un monde irréel... Hinata/Gaara - Temari/Shikamaru
Classé: -12D | Drame / Romance / Tragédie | Mots: 14363 | Comments: 5 | Favs: 6
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Ris@ (Féminin), le 08/10/2011
Troisième chapitre !!
Je suis très contente de celui-ci, tout d'abord parce que j'ai pu étendre la description du monde dans lequel va évoluer Hinata. Les détails ne sont sans doute pas parfait donc si vous ne saisissez pas tout (ce qui sera sans doute le cas vu l'étrangeté de la chose), n'hésitez surtout pas à me demander plus de détails ! (par MP ou commentaires).
Il n'y a pas beaucoup d'actions pour le moment, car il fallait que je mette le maximum d'info "théorique" en quelque sorte. A partir du prochain chapitre on devrait commencer à entrer dans le vif du sujet.
Sinon...je suis pas spécialement intéresser à la mort hein ! ^^ j'ai pas on plus des idées suicidaires x)
(oui on peut quand même se poser la questions avec mes histoires de drames et de morts!!) '>>

Musique: Air de Bach (un peu de classique dans ce monde de brute!) =P




Chapitre 3: Suna, enfers et ténèbres...



Shikamaru m'avait expliqué que le monde où je me trouvais s'appelait Suna.
C'était une des parties qui composait le monde souterrain. C'était ce que les humains appelaient les Enfers.
Ensuite, en longeant les frontières de Suna, on pouvait trouver Konoha: le Paradis. Entre les deux se trouvait une frontière appelé la rivière de la fin. C'était un long fleuve qui séparait ces deux opposés. Ici résidait une puissante force appelée Justice . C'était elle qui décidait du sort des humains. De leurs morts, comme de leurs vies à venir.
Shikamaru s'était arrêté là pour la géographie de cet endroit. Il avait juste rajouté qu'il existait encore plusieurs petits territoires, mais qu'ils étaient si infimes que la plupart du temps, on oubliait de les mentionner.
Suna était un monde brumeux. Un monde où silhouettes informes et créatures sans noms se mêlaient et cohabitaient sans jamais se croiser.

Souvent, alors que je me promenais en compagnie de mon instructeur, je voyais des formes indescriptibles se fondre dans des objets inexistants; passer d'un état gazeux à un état plus solide.
Alors que la lumière semblait obscurcir ma vue, je distinguais la menace qui planait sur ce monde de damnation. La brume qui s'imposait dans cet espace n'était qu'en fait des souvenirs, des souffrances dont certains maudits arrivaient à se débarrasser. Shikamaru m'avait mis en garde: les souvenirs pouvaient s'attaquer à nous pour reprendre vie l'espace d'un instant. Je n'arrivais pas à imaginer une telle chose arriver. Il disait que chaque chose avait sa propre conscience. Pour moi, c'était dur à concevoir.
Parfois, alors que mes pas étaient guidés par les explications monotones de Shikamaru, je voyais des cellules apparaitre; quelques condamnées pleurer, puis, l'instant d'après, il n'y avait déjà plus rien.
Ici, l'illusion était la compagne de chacun. Le silence était aussi l'un des fléaux de ces lieux.
Dans un ciel constellé de rouge, j'apercevais des regards, des sourires. Shikamaru m'avait expliqué que le ciel était joueur et qu'il aimait beaucoup effrayé les nouveaux arrivants. Ainsi, entre éclairs violents et rires menaçants, cet espace étrange ne cessait de me fasciner.
Le serviteur de Temari s'arrêta devant un pont en bois. Il me lança un regard las avant de me lancer:

- Fais attention, il est joueur. Quand tu auras fini ton entraînement, tu pourras dominer les objets de ce monde. Pour le moment dis-toi qu'ils ne font que te tester. Ne les prend pas au sérieux et surtout ne te laisse pas envahir par la peur.

Je hochai silencieusement la tête, suivant l'homme qui s'était engagé sur le pont sans la moindre hésitation.
Alors que mes pieds nus effleuraient le bois des planches usées de ce pont, je le sentis crépiter sous moi.
En dessous, une large rivière de brume.

- Qu'est-ce qu'on risque si on tombe en bas ?
- Ta complète disparition.
- Tu veux dire que je ne retournerais pas sur Terre ?

Je sentis un sourire fendre son visage de jeune adulte:

- Ça veut dire que tu seras effacée à jamais. Même ton cher maître ne se souviendra plus de toi.

Je fronçais les sourcils, essayant de rejeter la sensation d'échauffement sous la plante de mes pieds. Alors que l'homme arrivait au milieu du pont, je jetai un œil par delà les limites d'un monde insolite.
Je ne voyais rien. Du moins, alors que j'essayai d'entrevoir le bout du pont, la brume s'entassait devant mes yeux.

- Je n'y vois plus rien Shikamaru.
- Parce qu'ils ne veulent pas que tu vois.

Ce mec avait la fâcheuse manie de répondre pour ne rien dire.
D'ailleurs c'était qui "ils"?

Alors que sa silhouette s'effaçait sous mes yeux, je me plongeais dans un méandre de souvenir. Il m'avait surpris, poussé dans une existence qui n'était pas la mienne. J'avais été prise de court, et sans que je ne puisse lutter, je me plongeais dans la vision d'un autre. La brume avait posséder mon corps qui n'était même plus le mien.
Des centaines d'images qui ne m'appartenaient pas défilaient en moi, pourtant parmi eux, un de mes propres souvenirs refit surface:
"Est-t-il possible de se faire dévorer par un souvenir Shikamaru ?"

"Bien sûr, pour ça, il faut qu'il arrive à te posséder totalement. Ce monde pullule d'êtres surnaturels dont tu ne soupçonnes pas l'existence. Chaque objet ou silhouette que tu verras sera consciente de ta présence. A toi de les dominer avant qu'ils ne le fassent." [/i]
Haletante, et alors que la vie d'un homme malheureux défilaient en moi, je m'accrochais à la rambarde du pont. Autour de moi, il n'y avait que la brume étouffante d'une vie destinée à la folie.
L'homme avait de longs cheveux noir lisse, comme celui d'une femme. Ses yeux, comme ceux des serpents étaient perçants. Il ne vivait que par le meurtre, essayant à tout prix d'oublier ses horribles crimes. Son teint était cireux. Il possédait un visage ravagé par la folie, la démence. Et alors que j'entendais toutes ses supplications, toutes ses excuses, je revivais les meurtres auxquels il avait participé.

- Arrête ça…soufflais-je en fermant les yeux.

Un cri s'échappa de ma gorge tant la douleur dans ma tête fut violente.
Des milliers d'images de meurtres en série défilaient sans jamais cesser de me terrifier.

- Arrête ça !

Un sourire innocent, du sang répandu dans une cuisine.
"Elle l'avait cherché. Pourquoi me refuser un baiser ? "
Un regard charmeur, un parfum de mort planant dans cette chambre.
"Je ne comprends pas. N'est-ce pas elle qui me charmait ? Pourquoi ? Pourquoi ?!"
La voix riante d'une petite fille, des chaînes d'organes dans cette salle de bain.
"Je refuse que l'on m'accuse ! Cette fille ne devait pas voir tout ce sang ! Non ! "
Une douce caresse, dix doigts jeté ici et là dans ce jardin.
"Cet homme n'a pas le droit de toucher à MA proie ! La mienne !"

- ARRÊTE ÇA SHIKAMARU !

Un voile de terreur traverse mon regard effacé par des souvenirs ensanglantés. Autour de moi, plus rien n'existe, plus rien n'a de consistance. Mes pieds ne sont plus en contact avec ce pont étrange. Je suis dans une réalité décalée. Je continue de crier, d'appeler l'homme sans que les images n'arrêtent de se succéder.
Soudain, un voile blanc, traverse mon esprit. Une goutte de sueur glisse le long de ma tempe gauche.
Devant moi, la brume de Suna m'entoure, Shikamaru me regarde, posant ses mains sur mes épaules:

- Ça va ?

Mon corps tremble. Je jette un coup d'œil en dessous de moi. Tout est redevenu intact.

- O-Oui.

Il sourit, murmurant à mon oreille:

- La prochaine fois, il faudra que tu surmontes ça toute seule. Je ne compte pas m'embarrasser d'une débutante moi non plus.

Il me lâche reprenant une marche lente, ponctué de regards sur les côtés, comme s'il essayait de repousser la brume qui essayait de l'assaillir.
Lorsque mes pieds foulèrent de nouveau la terre sèche de ce monde poussiéreux, je sentis une toute autre force envahir mon âme.

- Qu'elle est cette sensation ? Demandais-je en me plaçant à côté de Shikamaru.
- Ce n'est rien. C'est juste l'aura de Temari qui te possède. C'est son territoire. Sa puissance est plus grande ici que n'importe où ailleurs.

Je ne comprenais pas vraiment en quoi ça me concernait, et en quoi l'aura de cette femme pouvait m'affecter, mais je sentais mon corps me piquer un peu partout. Surtout au niveau de mes membres supérieurs:

- C'est l'effet que ça fait à tout le monde ?
- Tu t'y habitueras. De toute façon Temari n'a même pas conscience de son pouvoir. Elle interagit avec ce monde avec plus de facilité que les autres. C'est pour ça que tu as une sensation de malaise.

Shikamaru reprit sa marche, ne détaillant pas plus le phénomène dont j'étais victime, se dirigeant vers une étrange demeure de verre.
Elle avait été érigée sur une haute colline de façon à dominer ce monde impénétrable. Tout, absolument tout semblait être fait de verre. Chaque mur était transparent, cependant quelques tapisseries avaient été installées sur certaines pièces de cette étrange demeure. Sans doute venaient-elles du monde des humains.
Le chemin était long, ce qui permit à mon instructeur de m'expliquer les règles de ce monde insalubre:

- Le verre est la seule matière réelle et efficace contre la brume qui envahi ce pays. Lorsque nous l'avons compris, nous avons construit ce bâtiment pour nous y installé avec Temari. Plus tard, il te faudra absolument en avoir sur toi quand tu sortiras. Ça t'évitera de tomber dans les souvenirs des autres.

Je jetai un œil au morceau de verre que Shikamaru avait sortit de sa poche. Autour de sa main, la brume se dissipait, s'éloignait.
Ce nuage de fumée pouvait-il vraiment avoir une conscience ou une âme ? J'avais du mal à l'accepter. D'ailleurs, pourquoi est-ce que le verre repoussait la brume ?
Au loin, le manoir de verre était clairement visible. Sans doute parce que la matière autour d'elle était inexistante.

- Les êtres qui vivent ici sont condamnés à souffrir jusqu'à leur dissipation. Ne leur adresse jamais la parole. Ils sont dangereux, et ne te comprendrais pas. Les matières, comme la brume, ont une conscience. C'est peut-être dur à assimiler, pourtant, quand tu auras compris le principe pour les approcher et en faire tes allier, tu pourras évoluer dans ce milieu avec autant d'aisance que moi.

Il était vrai que les pas de l'homme étaient sûr, tandis que moi, toujours chancelante, je manquais d'équilibre et je luttais à chaque instant pour ne pas trébucher. Il fallait dire aussi que la brume léchait mes pieds et m'accrochait parfois les jambes.
Autour de Shikamaru, les nuages le laissaient passer. Il n'avait pas à s'encombrer d'être vigilant ou quoi que ce soit d'autre.

- Quant à Temari, il ne faudra jamais que tu l'as regarde dans les yeux une fois que tu la verras. Tu l'as déjà suffisamment contrariée. Aussi, ne t'adresse à elle que lorsqu'elle t'en aura donné l'autorisation. Vouvoie-la, respecte-la. Ce sont des règles primordiales. Ensuite, obéis à chacun de ses ordres. Ne les conteste pas. Ne trahi pas sa confiance lorsqu'elle te l'accordera.

J'eus un sourire narquois:

- Sa confiance ? J'ai la ferme intuition que je ne l'aurais jamais.

L'homme se tourna vers moi, le regard grave.

- Ne la trahie jamais Hinata. Répéta-t-il simplement.

Je fronçais les sourcils en hochant lentement la tête. J'avais envie de poser un tas de questions, cependant, j'étais consciente que pour le moment, c'était à Shikamaru de parler.
Il continua alors longuement à baragouiner, mais mon intention n'était plus fixée sur sa personne. Au balcon de la demeure de verre, j'apercevais Temari. Je me détournais en croisant son regard.
Le manoir en verre n'était qu'à quelques mètres maintenant.
Devant la porte imposante de la résidence, Shikamaru me souffla:

- Aujourd'hui, nous n'allons pas rencontrer Temari. Je vais juste te montrer quelques rudiments, t'équiper en conséquence, puis nous sortiront d'ici pour commencer ton véritable apprentissage.

Je hochai la tête, entrant dans le manoir au moment où l'homme m'y autorisa.
Le hall, qui devait bien faire trois fois la taille de la pièce où je m'étais battue avec Shikamaru, était vide. En fait, aucuns objets sans réel consistance ne passaient à travers le manoir de verre. Ça me semblait alors si calme, si reposant d'être ici. Pourtant, malgré cette atmosphère, ma sensation de malaise due aux pouvoirs de Temari était toujours présente dans mon corps.
Les dalles qui recouvraient le sol n'étaient pas recouvertes de poussière comme dehors. Ici, tout était propre, reluisant d'un calme étrange. Je m'engageai dans un couloir bien vide, sous le regard de mon instructeur.
L'homme me paraissait un peu tendu, comme s'il avait peur que je ne dérange sa précieuse maîtresse. Pourtant, j'étais bien loin de vouloir me confronter à cette femme.
Mes pas résonnaient dans cette demeure vide de vie et d'objets. Pour combler mon ennui, Shikamaru recommença son exposé:

- Cette maison n'est pas très vieille. La découverte de cette matière dans le monde des humains nous a permis de nous isoler des puissances maléfiques de Suna. C'est un sanctuaire pour beaucoup d'entre nous. Pour Temari, c'est simplement sa maison.

Alors qu'il me parlait de la découverte du verre et de ses effets sur les puissances de ce monde, j'aperçus l'ombre d'une fillette. Je m'arrêtai devant elle, puis alors que nos regards se croisèrent un bref instant, la silhouette disparu. Shikamaru s'était arrêté derrière moi en soupirant:

- Ne fait pas attention à elle. Ce n'est que la gardienne de cet endroit. Elle va surement prévenir Temari de ta présence. Enfin, qu'importe du temps que je suis avec toi, elle ne t'attaquera pas.
- Pourquoi m'attaquerait-elle ?

Un nouveau soupir, puis d'un geste de la main, il balaya ma question pour reprendre ses explications. A travers les paroles de Shikamaru, je pouvais entendre toutes les éloges qu'il faisait à sa maîtresse sans jamais trahir ses sentiments. Il lui était totalement dévoué. Il ne se permettait même pas de penser à elle comme une femme qui lui était accessible. Pour lui, il était juste son serviteur. Son ombre. Lui et moi étions sans doute pareils de ce côté là…

- Toi aussi tu étais humain avant ? Demandai-je en me tournant vers lui.

Il eut un sursaut, puis, alors qu'il souriait, il balaya de nouveau ma question du revers la main:

- Tant que je serais ton maître, je n'aurai pas à répondre à tes questions jeune fille.
- On a presque le même âge! Ne me traites pas comme une gamine Shikamaru. Répondis-je en levant un sourcil.

Son sourire s'étendit, puis alors qu'il passait devant moi, il me souffla:

- Je suis bien plus vieux que toi, crois-moi.
- Donc tu n'étais pas humain ? Fis-je sans lâcher l'affaire.

Il ne répondit plus rien, n'essayant même plus de chercher où il s'était arrêté dans ces explications que je jugeais inutiles. Peut-être s'était-il aperçu de mon manque d'enthousiasme vis-à-vis de cette maison bien triste ?
J'entrai alors dans une grande chambre remplis d'objets humains. Au centre de la pièce, un large lit aux draps d'un noir sinistre. Un grand tapis recouvrait le sol vitreux de ce manoir. Quelques tapisseries tombaient des murs. Une longue table qui servait de bureau avait été placé à droite de la pièce, trois chaises encadrant le meuble. Une bibliothèque presque vide comblait un coin de la pièce tandis qu'une immense garde robe était à son opposé. Tout ceci était en bois.

- C'est ma chambre. Fit Shikamaru en s'avançant vers l'armoire.

Il ouvrit le meuble et en sortit plusieurs armes. Un katana, une lance, une hache et une hallebarde. Ensuite, alors qu'il avait disposé des lames par terre, il fit de même pour quelques protections rudimentaires. Tout en ce faisant, il me parla:

- J'ai remarqué que tu maîtrisais bien les mouvements de bases. Je suppose que quelqu'un t'a appris à te battre ?

Je souris en hochant la tête. Son regard perçant se redirigea vers l'armoire qu'il referma:

- Qui ?
- Je ne sais pas exactement…il n'a jamais voulu me donner son nom.
- Combien de temps es-tu restée son apprentie ?

J'eus un rire ironique en repensant à mes années d'éternel recherche.
Avec un sourire nostalgique, je commençais mon récit, le début d'une longue route. Une route que j'avais empruntée il y avait de cela dix ans.
Seules quelques bribes de souvenirs refirent surface à cet instant.
Un homme à la chevelure sombre, un regard de feu et un sourire omniprésent, même dans les moments de nostalgie qui lui prenait souvent. C'était à ça que je pensais quand je me souvenais de mon professeur.
L'homme qui m'avait accueillie à bras ouvert pour m'enseigner l'art du combat m'avait protégé de tout ce que j'ignorais à l'époque. Il m'avait gardé avec lui pendant près de six ans. Il avait veillé sur moi comme un frère l'aurait fait, sans toutefois m'autoriser à en apprendre trop sur lui. C'était une époque étrange où chaque moment était à la fois heureux et douloureux. Je me souvenais encore de ses punitions et de ses entrainements inflexibles.
Chaque jour était une épreuve. Quand je parle de jour, c'est un peu absurde car lorsque l'on est mort, le sommeil n'a plus d'emprise sur notre âme.

- Il m'a gardé avec lui pendant six ans. Fis-je simplement en essayant d'oublier son étrange disparition.

En effet, il y avait bien longtemps qu'il m'avait abandonné un jour près de la frontière de Suna. Je n'avais jamais su pourquoi, ni si je le reverrai un jour.
Il fallait croire que son temps s'était écoulé. Peut-être avait-il été réincarné… Mais pour ça ne fallait-il pas être humain ?
Je soupirai. Humain ou non, je ne l'avais jamais revu, et l'espoir infime de recroiser son chemin s'était brisé avec le temps.
J'entendis le soupir las de mon nouvel instructeur, puis dans un murmure il m'expliqua:

- Choisis une de ces armes et équipe toi avec ce que j'ai sorti. Ensuite, prend le morceau de verre qui doit se trouver vers le bureau.

Je m'approchais de mon instructeur, puis tout en enfilant de longue bottes et un plastron noir je lui dis:

- J'ai déjà un katana. J'aimerai beaucoup le garder avec moi si ça ne te dérange pas.

Il me lança un regard en coin, puis dans un soupir il prit la hallebarde avec lui.

- Fais comme tu veux.

Avec un lien de cuir je m'attachai les cheveux, puis avec précaution je glissais le morceau de verre dans une poche de ma tenue noir. J'enfilai ensuite des gants en cuir noir.

- Tu es prêtes ?
- Oui.

Il ouvrit alors la porte de la chambre pour se diriger vers la sortie, dévoilant une nouvelle nuit sur Suna. Une nuit sans sommeil…

- Ta formation consistera à dominer ce qui t'entoure Hinata. A partir de maintenant, et pour une durée indéterminée, tu es sous mon commandement. Je ne tolèrerais aucun affront. Obéis-moi et fais ce que je te dis. C'est le chemin le plus rapide pour que tu retrouves ton maître.

Je hochais la tête en emboitant son pas lorsqu'il commença à s'élancer dans une brume aveuglante de détresse.




Bon j'espère que je perd pas trop de lecteurs en route ! ^^'
melyco, j'ai répondu à ta question ? ;)
(oui j'ai fait exprès de rester vague ! sinon c'est plus drôle!!) x)

A bientôt !




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