Fiction: L'oeil blanc du destin

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La jeune femme regarda son immense salon qui venait d’être réaménagé pour ressembler l’espace d’une nuit à une piste de danse. Tout avait été mis en place, son père était loin, en mission avec ses deux amis marteaux, sa mère devait s’occuper de la boutique et pour l’occasion avait décidé d’y rester pour la nuit afin que sa fille ait la maison pour elle toute seule. Elle comprenait ces folies de jeunesse, et puis quand Ino lui avait dit qu’il n’y aurait pas d’alcool, ni de drogue, ni de sexe, elle avait tout de suite accepté. La soirée allait être géniale.

Presque tout le monde en bas de 30 ans allait être présent dans le corps Ninja, et ce des genins aux jounins et peut-être même certains membre du corps ANBU. Certains civiles allaient aussi être de la partie.

Ainsi que certains membres de certains clans très anciens de Konoha…

Elle s’appuya le dos contre le cadre de la porte de sa cuisine, la tête dans les nuages.

Elle allait le revoir. Elle était sur qu’il faisait parti de la famille Hyuuga mais jamais elle ne l’avait vu avant ce jour. Shikamaru lui avait parlé vaguement de l’arrivée de quelqu’un dans le village, d’un Hyuuga mais il n’avait pas mentionné son nom. Seulement sa présence.

Il lui semblait tellement moins constipé que le reste des Hyuugas. Quant au reste, il était vraiment tout ce qu’elle avait toujours aimé ; il avait de la classe mais semblait aussi savoir faire la part des choses, avait un beau physique qui couvrait ses critères de beauté. Il était l’homme parfait pour elle. Ino ferma les yeux et s’imagina à ses côtés, ses bras lui entourant la taille et elle posant sa tête sur son épaule…
Elle s’en alla dans la cuisine ou encore un peu de boulot l’attendait. Son imagination quant à elle continua de voyager, allant de ses lèvres, à son torse, à ses bras…

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« Hiashi ? » demanda Naruto.

« Mmm ? »

« J’ai l’air de quoi avec ça ? »

« T’as l’air d’un travesti. »

« Travesti toi-même, tu t’es vu au moins ? » dit Naruto sur un ton un peu trop sérieux au gout d’Hiashi qui, croyant qu’il était sérieux alors que lui ne faisait que blaguer, commença à le prendre personnel. (dans le fond, Naruto blague mais plus Hiashi…)

« Répètes un peu ce que tu viens de dire ? » s’énerva Hiashi.

« T’as bien entendu, tu ressembles à une fille. »

Celle là, il l’avait pris très personnelle.

« C’est là que je t’arrêtes, Naruto Uzumaki. Premièrement, je n’ai pas l’air d’une fille et n’en suis pas une et deuxièmement, change de vêtements, t’as l’air ri-di-cule. »

« Merci, toi aussi… » rigola Naruto qui n’avait toujours pas compris que son ami était en pétard.

Pour toute réponse, Hiashi lui sourit et fit mine de s’en aller mais au dernier moment, il se retourna et lui envoya un direct en plein visage.

« Je t’en pries. » dit-il d’un ton plutôt acide alors que le blond s’effondrait au sol, le nez ensanglanté.

L’Hyuuga tourna les talons et sans regarder en arrière, il parti, laissant son ami muet comme une carpe devant ce qui venait de se produire. Heureusement pour lui, une boîte de mouchoir traînait non loin de lui et il s’empressa de la saisir et de se pincer le nez. Quand il eut finalement arrêté de saigner(ne vous inquiétez pas, ce n’est pas cassé, il ne l’a pas frappé trop fort justement pour ne pas le blesser…), il se releva et regarda son reflet dans le miroir. Tout était foutu. Il avait du sang séché sur le visage ainsi que sur les mains et les bras, et… son chandail était fichu. Puis il se mit à rire bêtement. Finalement, même si le rose et le brun devenaient des couleurs de plus en plus en vogue pour les garçons, il devait avouer qu’il avait plus l’air d’une Barbie que d’autre chose et que sur lui, c’étais effectivement à proscrire…

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« Toc toc toc »

Il n’était que 5 :00pm mais Hiashi était déjà sur le pas de la porte de chez Ino. Cette dernière ne se pressa pas trop quand on cogna à sa porte et fit quelque peu languir celui qui s’y trouvait. De toute façon, c’était surement ce boulet de Sakura qui voulait arriver avant tout le monde pour être la première à sauter sur Sasuke. Et dire qu’à présent elle s’en fichait…

Lui trouvait le temps longs. Très long. Après leur dispute, il était retourné chez lui mais étant donné qu’il trouvait le temps beaucoup trop long et que la culpabilité commençait la le ronger, il avait finalement décidé de se rendre chez Ino plus tôt que prévu, au risque de devoir l’aider à faire des trucs pour l’open house. Et puis depuis qu’il vivait chez Kakashi, les tâches ménagères ne l’effrayaient plus…

Finalement, Ino ouvrit la porte. Quand elle le vit, son cœur se mit à battre à un rythme fou.

« Salut…tu entres ? » dit-elle avec difficulté à celui qui se trouvait devant elle.

Pour l’occasion, il avait revêtu une paire de jeans délavés ainsi qu’un chandail blanc à manches longues et par dessus un chandail plus ample à manches courtes noir. Ses cheveux étaient noués en catogan et il portait une montre à bracelet large en cuir noir au poignet gauche.

« Salut, c’est bien toi Ino ? »

« Oui, c’est m…moi ! Eh bien…entre ! » bégaya la blonde.

Ino était toute timide devant le nouvel arrivant et ses joues étaient cramoisies, ce qui fit sourire Hiashi qui entra sans attendre.

« Eh bien dis donc, c’est beau chez toi ! Reste t-il des préparatifs à faire ? Est-ce que je peux t’être utile ? » proposa t-il poliment.

Elle regarda autour d’elle, autant pour voir s’il restait quelque chose à faire que pour avoir une chance de reprendre son souffle, de ne plus regarder ces yeux si purs…

« Euh…non mais…tu ne m’as jamais dit comment tu t’appelles au fait… »

« Oh ! Hum, je m’appelle Hiashi Hyuuga. »

Ino se foula le cerveau. Impossible.

« Hiashi Hyuuga comme dans…Hiashi Hyuuga ? » fit-elle totalement sous le choc. Cela le fit rire.

« Oui, comme dans Hiashi Hyuuga. Je comprends ce que tu peux ressentir, t’es pas la seule…Même moi j’ai de la misère à m’y faire. »

Vraiment, il la trouvait marrante. Même après ça, elle restait sous le choc. Ino était probablement la première à retenir son attention à ce point, et il savait qu’il ne lui en faudrait pas beaucoup pour qu’elle tombe dans ses bras alors pourquoi pas…

Il la saisit par les épaules et la brassa délicatement tout en plongeant son regard dans le sien.

« Relax ok ? Je ne te ferai pas de mal. J’suis pas encore aussi coincé que l’autre vieux. » lui dit-il doucement en souriant. Et elle le lui rendit.

Ino était vraiment au paradis. Elle le trouvait tellement charmant…et beau en plus ! Il avait tout pour lui. Et même s’il s’agissait du père d’Hinata, elle ne s’empêcherais pas d’agir. Quant à Hiashi, il s’était dit que l’open house d’Ino lui servirait à une chose en réalité ; faire ses preuves, et il les ferait, autant si la personne avec qui il finirait la soirée soit un homme ou une femme. Voilà ce qu’il allait se prouver. Pourvu que ses doutes ne se confirment pas…

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Trois heures plus tard

L’ambiance était vraiment chaude et l’alcool coulait à flot, bien qu’Ino ait dit à sa mère qu’il n’y en aurait pas (oh la menteuse…). Le party battait son plein et la musique faisait vibrer les fenêtres. Certains dansaient sur la piste de danse improvisé sur des rythmes de reggae surtout alors que d’autres préféraient bavarder autour d’une table ou bien au bar dans le sous-sol, un verre à la main. Ninjas et civils étaient mélangés pour l’occasion, et les conversations n’en étaient que beaucoup plus intéressantes.

Toutefois, il existait quelques exceptions…

« Mais le point culminant de toute cette affaire fut quand Saito proposa son plan au gouverneur, sans quoi le pays n’aurais jamais connu autre chose que la déchéance. » fit un homme de grande taille plutôt excentrique, un célèbre peintre de Konoha.

« Je suis tout à fait d’accord avec votre théorie, M. Kyoseo, cependant, je serais plus enclin à dire qu’il s’agit de Miru car si je peux me permettre, c’est lui qui as été le premier à entretenir cette idée, même si Saito fut le premier à proposer cette loi au gouverneur en 1481, soit exactement 30 ans après la sortie de son livre nommé Pays libre qui détaillait l’idéologie de Miru face à la société de cette époque. Saito était un partisan de Miru et c’est bien ainsi car lui n’avait pas assez d’influence pour que l’on prenne son avis en considération alors que Saito lui était le cousin de sa majesté en plus d’être député et par la suite premier ministre. D’ailleurs, je vous conseille le livre de Miru, il s’agit d’un ouvrage absolument fascinant. » répliqua Hiashi en bon aristocrate qu’il était même dans sa jeunesse, tellement plongé dans la conversation avec l’artiste qu’il remarqua à peine Ino qui lui amenait quelque chose à boire.

« Mais par contre Saito fut…»

« Hiashi.. ? »

Les deux hommes se tournèrent vers elle, puis elle tendit un verre de sangria au plus jeune.

« Oh ! Merci Ino. Est-ce que tu restes un peu avec nous ? » dit-il à l’adresse de la belle blonde. Cependant, un détail n’était pas cohérent avec ce qu’il venait de dire ; il ne restait plus de place libre et devant ce fait, elle haussa les épaules. Mais avant qu’elle n’ait le temps de dire quoi que ce soit Hiashi l’avait prise par la taille et l’avait assise sur lui. Pendant un moment elle resta surprise puis se détendit, passant un bras autour de son cou et tenant son verre de son autre main.

*inner Ino*
KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!WOOOOOOOOOOOOOOOHHHOOOOOOOO !!! LA CLASSE !!!!!!!!!
** **

Hiashi la serra contre lui. Toutefois, bien qu’Ino soit particulièrement gentille, qu’elle ait un beau sourire, un corps d’enfer, des lèvres qui semblaient douces, qu’elle sentait bon et que finalement elle avait tout pour elle, il ne savait pas trop ce qu’il faisait là. En fait elle était une fille sublime mais…ça ne lui ressemblait pas.
Il fallait que ça lui ressemble, voilà.
Mais avait-il dit qu’il arrêterait de se raconter des histoires ? Il devait devenir un homme et affronter ce qui l’attendait, et peu importe ce que c’était. Il n’allait tout de même pas reculer devant…

« À la nôtre ? » proposa Ino qui avait les joues toute rouges et qui tenait son verre tout haut. Hiashi lui sourit et appuya son verre contre le sien, sans toutefois dire quoi que ce soit. Après avoir bu une gorgée, il se tourna en direction de l’artiste et voulu ajouter un commentaire mais celui-ci c’étais lui aussi tourné vers une jolie jeune dame. Tant pis, ça auras été agréable et ça lui auras permis de se cultiver. D’ailleurs, il faudrait qu’il aille à la bibliothèque de Konoha, la bibliothèque personnelle de Kakashi n’étant pas d’une très grande…intellectualité ? Est-ce que ça se dit ? Bref, elle était très pauvre.

Ino qui avait libéré ses mains les passa derrière sa tête et à sa grande surprise, elle dénoua ses cheveux de geais, se permettant de passer ses mains dedans. Ce qu’ils étaient doux ! Son visage se rapprochait de plus en plus de celui du Hyuuga et ses yeux se fermaient peu à peu. Hiashi se retrouva pris dans un intense débat intérieur.

« Eh grosse truie ! » fit une voix derrière eux. Ino releva immédiatement la tête. Hum. Sakura. Pour toute réponse, elle lui sourit.

« Prends Sasuke si tu veux, j’ai trouvé mieux. » Ino sourit et plongea son regard dans celui d’Hiashi qui était toujours dans son débat et était rendu à faire la part des choses en énumérant les côtés positifs et négatifs et d’essayer de se convaincre qu’il n’avait rien à se cacher…

« Tu es avec… »

« Si on peut dire. Et toi, ça avance avec Sasuke ? »

Sakura ne savait plus comment réagir devant la totale indifférence de son éternelle rivale et amie.

« Pour tout te dire, je m’en venais t’annoncer ma victoire. »

« Mais c’est magnifique ! » s’exclama la blonde.

« M…merci ! » fit la fleur de cerisier. Son incompréhension se lisait sur son visage.

Soudain, des éclats de vois se firent entendre, ce qui interrompit Hiashi dans ses pensées ainsi que les deux kunoichis. Quand il eut analysé et reconnu l’une des deux voix, il se leva à la hâte en faisant toutefois attention de ne pas brusquer Ino et se dirigea vers la source des voix ; Naruto et Sasuke se disputaient. Plutôt classique comme portrait…

Quand il arriva, Naruto se craquait les doigts, une expression vengeresse sur le visage.

« Retires ce que tu viens de dire, Uchiwawaron… »

"Haha, ma réplique…"pensa Hiashi bien que ne fut pas le temps de rire.

« Non. »

« Je suis désolé mais je ne peux pas te laisser insulter Hiashi comme ça sans rien faire. »

Mais tout juste comme il se mit à avancer vers Sasuke avec la ferme idée de lui faire ravaler ses paroles, Hiashi s’interposa, se mettant dos à Naruto.

« Désolé connard, je te l’emprunte… »

Avant qu’il n’aient eu le temps de répliquer, Hiashi avait pris Naruto par le bras et l’emmenait à présent avec lui à l’étage où il trouva une chambre d’amis déserte.

« Ok Naruto, je crois qu’il faut que l’on se parle. » fit Hiashi alors qu’il verrouillait la porte derrière lui. Il fit ensuite face à Naruto qui lui offrit un long silence. Personne n’osa poser un seul petit commentaire, soutenant pendant de longues minutes l’insoutenable regard de l’autre. Tous deux soupirèrent simultanément après un moment.

« Je suis désolé pour ce qui s’est passé cette après midi. » dirent ensemble les deux jeunes hommes. Toute la tension semblait à présent retomber. Le blond fit un pas vers l’Hyuuga.

« C’est moi qui devrait m’excuser, Hiashi. J’aurais dû voir que tu ne blaguais plus et que tu commençais à le prendre personnel. »

« Peut-être, mais j’aurais pas du te frapper comme je l’ai fait. J’ai été lâche. »

« Ne t’en fais pas pour ça, j’aurais fait bien pire si j’aurais été à ta place et puis tu avais raison, j’étais totalement ridicule. » rigola t’il en regardant sa chemise bleue et blanche qu’il portait avec un pantalon semblable à celui d’Hiashi.

« Tiens donc, j’ai une idée….qu’est-ce que tu en dirais si on se serrait la main et qu’on arrêtais de chercher à qui la faute ? Je crois que pour tout dire nous sommes tout deux dans le tort autant que l’autre… » dit-il, son expression montrant clairement qu’il n’aimait pas ce genre de situations, et surtout pas avec lui. Pour toute réponse, Naruto s’avança encore un peu vers lui et lui tendit la main. Hiashi la serra fermement dans la sienne puis appuya son autre main sur l’épaule du blond qui en fit de même. Naruto se mit à rigoler.

« Qu’es-ce que t’as ? »

« C’est rien, tu ne veux pas le savoir. »

Naruto se dirigea vers la porte mais Hiashi l’en empêcha.

« Allez, dis sinon je te frappe encore. Et fort cette fois-ci. »

« Oh les menaces, comme j’ai peur… » railla t-il.

« … »

« Ok, ok ! c’est bon…Je me disais juste que c’étais drôle de voir que tant quand tu es vieux tu es austère, strict et sévère, un type qui suit toujours les protocoles, mais quand tu es, ou en tout les cas quand tu était jeune en fait tu es un grand sensible, super cool et… »

« Imbécile, va. » marmonna-t-il, un sourire timide aux lèvres alors qu’il plongeait sa main dans l’une de ses poches.

"Qui te dis que ne les suis pas ? Je suis contraint à les suivre dans mon époque, seulement là je m’accorde un répit.
C’est peut-être ma seule chance de pouvoir vivre après tout, ma seule chance d’enfin être moi même et non celui que l’on veut que je sois…."

« Bah tu vois, je savais que tu n’allais pas aimer ! »

Le blond sorti finalement de la pièce en rigolant avec sur ses talons son ami qui cherchais désespérément un second élastique car Ino lui avait piqué le sien. Mais en vain. Il serait condamné à les laisser détachés pour la soirée.

Quand ils furent redescendus, l’Hyuuga senti quelque chose de chaud et doux caresser momentanément le revers de sa main tandis qu’ils traversaient ce qui faisait office de piste de danse. Il se retourna et vit un jeune homme d’assez bonne taille tourner la tête précipitamment. Un grand ninja de Konoha brun aux yeux noirs tout vêtu de noir avec deux marques rouges sur les joues. Il n’y porta pas plus attention mais alors qu’il avançait encore un peu, la chose chaude et douce se glissa cette fois-ci dans sa main. Hiashi se figea sur place.

« Tu veux danser avec moi ? » demanda une voix qu’il reconnu. Ino était derrière lui et avait appuyé sa tête sur son épaule. Sa main était dans celle d’Hiashi. Le sourire aux lèvres, il se tourna, toutefois peu sur que c’étais la bonne chose à faire, et la pris par la taille, l’attirant vers lui.

« Je suis désolé de te dire ça princesse mais je ne sais pas danser… » dit-il en approchant son visage d’elle afin de le poser dans son cou mais avant qu’il ne s’y rende, elle avait tourné la tête et posé ses lèvres sur les siennes. Ne sachant plus que faire, il embarqua lui aussi dans le baiser qu’il trouvait somme toute agréable, bien que ça le laissait presque indifférent. Ses paupières se refermèrent sur ses précieux yeux blancs et sa langue alla se mêler à celle de la jeune fille pour un baiser passionné, bien que les sentiments partagés ne soient qu’à sens unique. Hiashi avait soif d’une passion torride, de sentiments forts et essayait de tout son âme d’aller les puiser en Ino mais rien ne se faisait sentir. Quand elle stoppa le baiser pour reprendre son souffle, il reprit aussitôt ses lèvres. Toujours rien. Des lèvres, deux langues, de la salive, une fille parcouru de divers sentiments et sensations mais toujours rien. Il y mit encore plus d’énergie. Rien. Il stoppa le baiser et reprenant son souffle, puis il la regarda dans les yeux.

« Je t’aime. » lui déclara-t-elle à bout de souffle. Il ne lui dit rien, se contentant de l’embrasser sur le front. Aucune promesse ne lui avait été faite, mais lui savait ce que ça voulait dire. Cette absence totale de sentiments, de saveur. Il voulait pleurer…

« Allez, je te montre à danser ! » déclara-t-elle, rayonnante.

« Très bien. » acquiesça-t-il, une note mélancolique dans la voix qu’elle ne remarqua pas dans l’animation et la magie de la soirée.

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Naruto riait. Ino Yamanaka et Hiashi Hyuuga, en voilà une belle ! Quand il avait vu son ami embrasser la kunoichi, il les avait laissés derrière et était parti au sous-sol où il était à présent, assis au bar. Il se prit une bière en repensant à ce qu’il venait de voir. Il y avait quand même quelque chose de dérangeant à voir la Yamanaka transite embrasser le jeune chef des très puissants Hyuugas qui était somme toute comme Sasuke, une beauté de la nature. Quelques instants après qu’il se soit mis à réfléchir à cela, il senti quelqu’un lui donner un petit coup de coude dans les côtes.
Sûrement Hiashi qui était revenu, il lui avait avoué plus tôt ne pas savoir danser.
Il répliqua donc. L’autre aussi. Il lui en envoya un autre. L’autre aussi.
« Non mais est-ce que t’as fini ? » lança Naruto qui sauta littéralement sur…
Qui sauta sur…
Naruto lâcha cette personne, honteux de lui-même.

« Pardonnez-moi, monsieur Hyuuga. » dit le blond en reprenant son trou devant l’Homme qui se trouvait avec lui. Ce dernier à sa grande surprise lui sourit presque gentiment.

« Dis donc, Naruto Uzumaki, tu as la mémoire bien courte on dirait. Il y as quelques minutes, tu me traitait de grand sensible et là tu joues les types polis. » dit Hiashi senior, une expression presque déçue au visage.

« Non ! Seulement… »

« Seulement tu as de la misère à faire le lien entre moi et celui que j’étais. » Un sourire apparu sur les lèvres du chef des Hyuuga.

« Ouais. » répondit Naruto alors qu’il se piquait un fard, se trouvant lui-même stupide. Cependant, il remarqua certaines choses typiques à Hiashi qui le détendirent peut-être un peu ; cette manie qu’il avait de l’appeler par son nom complet, de jouer discrètement avec la pointe de ses cheveux…c’était tellement étrange à observer !

« M’enfin, si je suis ici ce n’est pas pour bavarder, mais plutôt pour te donner un autre avertissement. »

« Pourquoi est-ce que vous n’allez pas le…vous…enfin voir Hiashi junior pour ça ? »

« J’y ai songé mais il ne m’écouteras pas. »

« Et comment pouvez-vous en être sur ? »

« Parce que je me connais, idiot. »

« Très bien, j’ai compris. Maintenant, qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? »

« Empêche-moi de partir d’ici. »

« Que je…QUOI ? »

C’était du bidon tout ça. Sur toute la ligne. Ce type avec qui il parlait était le type avec qui il se tenait presque tous les jours depuis près d’un mois et demi sauf qu’il avait une vingtaine d’année de plus et il était en train de lui dire qu’il ne fallait pas qu’il parte de là. Haha. Elle était bonne. Quoi que…

« Que se passera t-il si jamais je vous laissais filer ? »

« Ce n’est pas de tes affaires. Maintenant, contente-toi de me laisser partir seulement si je suis totalement seul. »

« Seul ? Dans le genre…pas accompagné ? »

« Tout à fait. »

« Bon très bien, je le ferai. »soupira Naruto.

Soulagé, Hiashi senior se leva et pris la bouteille de bière d’entre les mains de Naruto, en pris une longue gorgée avant de la lui remettre et de lui ébouriffer les cheveux. Sans un au revoir, il disparu peu à peu dans la foule puis remontant à l’étage. Il se regarda apprendre à danser avec la jeune Yamanaka et franchit la porte d’entrée.

"O.K.(0 killed…)Mission accompli, Hiashi."

Un discret sourire apparut sur ses lèvres.

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Oh que non. Hiashi n’aimait pas danser, ou plutôt il avait horreur de faire passer pour le pingouin de service sans même pouvoir se sauver. Mais où était Naruto quand on avait besoin de lui ?

« Tes mains sur mes hanches, Hiashi, pas sur ma taille. Comme ça c’est mieux. » dit la blonde alors qu’elle prenait les mains du beau jeune homme et les baissait sur ses hanches.

Il en arrachait vraiment beaucoup. Il réessaya mais vit dans les yeux de la jeune fille qui soupirait à nouveau qu’encore une fois, il avait tout faux. Un ricanement se fit entendre derrière eux.

« Je peux vous être utile à quelque chose ? »

Le garçon de tout à l’heure venait d’apparaître. Légèrement plus grand qu’Hiashi, il prit place près de celui-ci ainsi que d’Ino. Elle lui prit la main et l’attira vers elle.

« Kiba, tu tombes bien. Ok, Hiashi, maintenant regarde de quoi ça doit avoir l’air. »

Ce qu’il pouvait être mal à l’aise ! Il se sentait encore pire qu’un chien dans un jeu de quille…

« Je crois que je vais aller chercher quelque chose à boire… »

« Oh que non, tu reste ici ! » fit Ino en le retenant.

"Pourquoi ?!?! Non mais sérieusement, c’est galère tout ça…je peux exécuter des jutsus ultras compliqués, réussir à me faire valoir dans des soirées diplomatiques, tenir des conversations avec des chercheurs, des historiens et cetera, battre des records lors des examens d’états, comprendre et retenir des tas et des tas de thèses, me tirer de situations inusités blanc comme neige mais pourquoi, pourquoi, pourquoi seigneur est-ce que quand il faut que je trouve une excuse bidon, je me mange un râteau ? Et puis cette danse…mais où sont les protocoles quand ont as besoin d’eux pour se cacher derrière ?" s’engueula intérieurement Hiashi.

« Écoutes mon gars, c’est un peu comme le taijutsu quand on y pense…Si tu sais te battre, tu sais danser. La différence est qu’au lieu de tabasser quelqu’un, tu créé une harmonie entre ton corps, celui de ta partenaire et la musique. » ajouta Kiba en posant une main sur la taille d’Hiashi qui se piqua un fard et tourna la tête.

« Est-ce que tu es en train de me dire que je ne sais pas me battre ? » fit Hiashi, offusqué en chassant la main de Kiba pour le fixer ensuite.

« Non, je dis que tu es sûrement très doué au combat et qu’avec un peu de volonté tu sauras aussi très bien danser. » affirma Kiba, un petit sourire au coin des lèvres.

Un crétin. Kiba n’étais qu’un parfait crétin. Et horrible aussi. Vraiment, ce pauvre type n’avait rien pour lui. Et son sourire….Beurk. Non mais pour qui il se prenait donc ?

"Hiashi, espèce de lâche…"

Bon, d’accord…il avait peut-être un joli sourire mais…

"Ok, t’as fini de dire des conneries? Tu te sent mieux? Maintenant, sois honnête, veux tu ?"

Euh…

« Kiba, c’est ça ? »

« Oui ? »

« Apprends-moi. »

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Hiashi senior venait de verrouiller la porte de la maison et il se dirigeait maintenant vers sa chambre, l’esprit tranquille. Tout irait bien cette fois-ci, il en était sur. Naruto serait là pour tout arrêter si jamais il s’apprêtait à commettre une bêtise. Et quelle bêtise ! M’enfin, tout ça était tellement puéril quand il y pensait. Pfff… Il soupira et se laissa tomber sur son lit en laissant échapper un râlement de fatigue. Ses nuits étaient tellement courtes et tourmentés ces derniers temps…

Il activa son byakugan tout en gardant ses paupières closes pour voir si tout se passait bien dans la maison. Hanabi dormait paisiblement au travers de ses peluches mais Hinata semblait tenter une évasion discrète. Elle avançait sur la pointe des pieds et se dirigeait maintenant vers la cuisine. Elle voulait sortir par la porte des domestiques. Sur le coup, il eut envie de crier son nom à tue-tête et de se précipiter sur les lieux pour lui arracher la tête mais il se retint, se contentant de se lever en soupirant et de sauter par la fenêtre. De là où il avait atterri, il piqua un sprint pour se retrouver le premier devant la porte. Puis quand Hinata l’ouvrit et se mit à courir, elle fonça droit sur son père qui la dominait de toute sa hauteur. Il avait croisé les bras et la regardait droit dans les yeux. Son regard était perçant dans la nuit mais surtout, il était menaçant au possible.

« Tiens donc, ou est-ce que tu croyais t’en aller comme ça, Cendrillon ? »

« P..P…Père ! Je me…Je m’en… » bégaya Hinata, totalement paniquée.

« Tu t’en allais chez Ino ? »

« O…Oui. » admit-elle en baissant la tête, ne pouvant plus soutenir le regard de son père une seconde de plus.

Pour faire sur que personne ne l’attendait caché dans les buissons ou autre, il passa le périmètre de la demeure au peigne fin d’un coup de byakugan. Haha. Oui, bien sur.

« Sors de là, Roméo. Tu semble oublier que je vois également à travers les corps opaques, c’est insultant. » dit-il calmement à l’adresse du jeune homme qui se trouvait de l’autre côté d’un mur de béton.

« Mon but n’étais pas de vous insulter et si je l’ai fait je m’en excuse, seulement j’ignorais que le béton armé faisait également parti de votre répertoire. » s’excusa poliment Shino Aburame en sortant calmement de sa cachette.

« Tâche de retenir qu’il en fait parti comme tout le reste, jeune homme. Maintenant je suis désolé de devoir te l’apprendre, mais Hinata ne pourras pas batifoler avec toi ce soir. Naruto est au open-house et je refuse qu’elle y aille alors qu’il commence à peine à se remettre de votre sale coup. Ça serait cruel et égocentrique de votre part, qu’en penses-tu ?. » reprit-il, aussi austère et flegmatique qu’à son habitude. Shino qui lui-même ne se sentait pas très bien avec l’idée de faire ça à Naruto acquiesça aux paroles de son beau-père.

« Très bien, monsieur Hyuuga. »

« Maintenant tu n’as plus rien à faire ici. »

« Mes salutations, monsieur. » Il fit poliment une révérence devant l’Hyuuga et partit ensuite calmement sans regarder en arrière. Il rentrait chez lui. Hinata ne cessait de se demander comment il était possible que deux hommes soient froids à ce point. Son Shino qui était toujours si tendre et dévoué envers elle semblait s’être momentanément transformé en statut de marbre tandis que son père restait fidèle à ses habitudes et ne montrait que son cœur de pierre, et ce même si par les temps qui courraient il se permettait de vivre un peu plus comme il l’entendait et non selon les conventions.

Cependant, Hinata stoppa le cour de ses pensées quand son père reposa son regard froid et sévère sur elle.

« À l’intérieur, jeune fille, et n’essaie pas d’y retourner. Je le saurai. » la menaça-t-il en retournant à l’intérieur, la suivant de très près pour ne pas qu’elle s’évade encore.

Cependant, quand Hiashi fut sur qu’il n’y avait plus de risque que la peste fuie encore, il décida de ne pas aller se coucher, mais plutôt d’aller jeter un coup d’œil dans le bunker. Quelque chose le tracassait…

Quand il eut descendu la froid escalier de pierre, Hiashi fut parcouru d’un frisson et se mit à frotter vigoureusement ses bras. L’air du bunker était froid et humide en permanence, sans compté la forte odeur de moisissure qui lui était très caractéristique. Son regard perçant dans l’épaisse noirceur ambiante trouva un moment la plaque mémorial de sa famille. Hiashi fit une brève prière pour son défunt frère afin que son âme repose en paix et il continua son chemin, défaisant chacun des sceaux qu’il avait lui-même placé tout au long du chemin contre les genins et chuunins trop curieux qui seraient tentés de faire la même bourde que lui et son frère avaient faits. Bien entendu, les sceaux posés étaient de sa création et non des sceaux que tout le monde devait en principe connaître (tous c'est-à-dire lui et l’auteur des livres qui lui servaient de "lecture légère" étant donné qu’il était bien le seul à s’attarder à ce genre de conneries…) qui eux ne pouvaient qu’être défaits par lui. Il arriva finalement au livre. Hiashi se mit à trembler légèrement en voyant l’œil blanc du destin qui le fixait jusqu’à la moelle pour la deuxième fois. Pour rien au monde il ne l’aurait avoué mais il en avait très peur même si grâce à cela il avait vécu les plus belles années de sa vie, et pour se rassurer, il passa toute la maison au byakugan.

Rien à signaler.

Hiashi ouvrit le livre et se mit à chercher la prophétie que lui avait lu Hizashi, ne pouvant toutefois pas s’empêcher de lire quelques autres trucs au passage. C’est là qu’il se rendit compte de combien il était dommage qu’il craigne tant de se faire reprendre en possession du livre car il était si intéressant ! Il devrait revenir plus tard, s’en était certain. Hiashi aimait toujours autant apprendre de nouvelles choses et se cultiver toujours plus. Puis soudain, il tomba sur un passage qui lui rappela bien des souvenirs.

« La voilà… »

Comme Hiashi l’avait envisagé, Hizashi ne lui en avait lu que le début de la prophétie. Cette fois, il la lu jusqu’à la dernière ligne qu’il relit attentivement une seconde, puis une troisième fois.

"Quant au retour du voyageur, il se fera un mois après que son homologue actuel retrouve enfin la vue."

Baliverne ! Que diable voulait dire la fin de cette prophétie insensée ? Il ferma presque violement le livre en jurant les dents serrées devant cette absence total de sens. Son regard s’attarda une dernière fois sur la couverture et soudainement, une lumière crue inonda la pièce et un éclair frappa le plancher de rock juste devant lui. Il cru son heure sonnée et retint son souffle en reculant précipitamment vers l’un des coins de la pièce.

"Hiashi, espèce de lâche !!! Deviens un homme pour une fois et vas voir ce qu’il se passe !" se dit-il en se relevant.

Devant le livre apparu un sceau étrange avec en son centre un compte à rebours déjà enclenché. La prophétie venait de s’achever.

Il lui restait un mois…

…………………………………………………………………..


« Ouais, super !!! Bouge-moi ces fesses ! » dit Kiba qui était derrière Hiashi et dansait avec lui et Ino. La jeune femme dansait chaudement avec son nouveau copain face à elle tandis que celui-ci se partageait du mieux qu’il le pouvait entre elle et le brunet derrière lui. Hiashi, après quelques minutes de fou-rire avec Kiba, avait fini par devenir un très bon danseur, chaud et sensuel au possible. Beaucoup de regards rêveurs tournaient autour de lui tels des vautours en se demandant quand est-ce qu’ils se libérerais pour pouvoir à leur tour lui sauter dessus. La chanson changea et Kiba s’éloigna un peu.

« On aurait presque dit que tu y as pris goût… »

Pour toute réponse, Hiashi alterna de partenaire et se redressa, se plaquant contre Kiba de tout son long et, passant une main sur sa nuque, il balança la tête vers l’arrière qu’il appuya droit sur l’épaule de l’Inuzuka, qui lui venait de poser ses mains sur les hanches du Hyuuga pour les tirer contre les siennes.

"Un crétin, Hiashi, tu n’est qu’un pur crétin ! "

Ino les dévorait littéralement du regard. Non seulement son copain était une pure merveille de la nature, mais celui qui dansait avec lui avait ce petit côté sauvage qui ne la laissait pas indifférente du tout. Et les deux mis ensemble ? Un fantasme vivant, interdit, une scène excitante au possible, selon elle.

Et ils le savaient…

« Regardez bien cela tout le monde. Voyez de quoi les shinobis de la feuille sont capables. » scanda Kiba à tout ceux qui avaient cessés de danser pour les regarder.

Aux lèvres d’Hiashi vint un sourire et il ricana.

"Voilà, j’ai trouvé mon prétexte…on vas leur en mettre plein la vue !
…
NON MAIS C’EST QUE J’AGIS COMME HIZASHI LÀ ?!?!?Il faut que j’arrêtes ça tout de suite !
Malgré que…
Encore une minute et puis je claque tout ça là…je ne fais de mal à personne, Ino as l’air d’apprécier le spectacle et Kiba danse siiiiiii bien…ah et puis pourquoi pas, je termine cette danse là, mais après c’est fini par contre ! Foi d’Hiashi !"

« Wow ! C’est ce qu’on appelle du taijutsu amélioré ça, les gars ! » scanda un civil non loin d’eux.

« T’as encore rien vu, n’est-ce pas Kiba ? » dit Hiashi en continuant à se déhancher devant son cavalier d’un ton qui laissait présumer que tout ça n’était que plaisanterie, que rien de plus sérieux se tramait dans la tête l’un de l’autre. Ce dernier glissa ses mains sur les fesses d’Hiashi qu s’était tourné vers lui et regarda le civil.

« Ouais, lui c’est un spécialiste du Taijutsu en plus. Hyuuga pure laine. Il as ça dans le sang… » dit-il en lui claquant une fesse tandis que la musique changeait encore, son sourire laissant voir ses dents pointus et ses crocs anormalement longues.

Cette fois-ci, c’est à croire que le DJ l’avait fait exprès : un autre reggae. Quand Hiashi tenta de quitter la piste de danse, des protestations se firent entendre et il du revenir, le rouge au joues mais un sourire aux lèvres. Kiba l’attendait ainsi que tout le monde.

"Ah bon…ils veulent un show ? Ils vont en avoir un…et pas juste un petit ! Kiba, prépares-toi mentalement et physiquement, j’arrive. Tu vas en baver, je te le promets. Pardonnez-moi de ma mauvaise conduite, père, mère, mais aujourd’hui, juste cette soirée, permettez-moi de jouir de la vie comme mon frère l’aurait fait et de me comporter en playboy, en séducteur, mais surtout, en adolescent inconscient et stupide...

J’suis qu’un petit con…"

Hiashi se rapprocha de Kiba et leva les bras en l’air, ce qui permit à Kiba de les caresser jusqu’à ses omoplates, pour ensuite continuer dans son dos, jusqu’à ses fesses, puis à ses jambes dont il ramena l’une d’entre elle sur sa hanche. Puis ses hanches soudés à celles du brun dans une position plutôt douteuse, il se pencha en arrière et arrêta tout juste avant que sa tête ne touche le sol. Sa souplesse de shinobi en étonna plus d’un. Il se remonta ensuite sensuellement contre Kiba et ils commencèrent à se déhancher comme jamais ils ne se seraient imaginés capable de le faire, un sourire rieur aux lèvres, devant les hurlements de la foule.

"Ne montre pas que t’aime ça mon vieux, sinon t’es foutu. Sourit, garde le sourire, ne gémis pas surtout, garde ton sang froid…Tout ça n’est qu’une plaisanterie après tout, pas vrai ?"

Cependant, quand il se tourna dos à Kiba, ce dernier tira ses hanches contre les sienne et sa mâchoire se resserra dans le temps de le dire quand ses fesses entrèrent en contact avec lui mais aussi avec quelque chose de…plus dur. Il continua à danser en gardant le sourire, même s’il sentait le rouge lui monter aux joues.

"Ouhla. C’est qu’il est totalement…il est… !"

Hiashi s’accota de tout son long contre Kiba et il passa sa main dans la nuque du brun en tournant la tête vers lui. Ses hanches suivirent celles de son cavalier qui faisaient des mouvements lents, terriblement sensuels contre les siennes, de sorte qu’il le sentait pleinement contre lui.

"Oh lord…Il vas me faire perdre mon sang froid, celui-là. S’il reste comme ça, je vais devoir abandonner avant la fin, c’est sur. Je risque trop, là."

Comme souhaité, le timing fut idéal. La chanson changea, laissant la place à un rythme plus endiablé, ce qui permit à Hiashi de se tirer en douce vers Ino qui l’attendait de pied ferme au bord de la piste.

« Vous êtes étonnants tout les deux… » lui dit-elle en prenant sa tête entre ses mains pour l’embrasser. Il se laissa faire sans rien dire et ne broncha pas quand ses lèvres touchèrent celles de la blonde, ni quand elle le serra contre elle et l’emmena avec elle, une lueur coquine dansant dans ses yeux bleus et la tête traversée de 1001 pensées pas très catho alors qu’ils montaient l’escalier qui menait aux chambres à l’étage.

Hiashi se retourna pour voir ce qu’était devenu Kiba. Ce dernier venait de se faire sauter dessus par une joli brunette qui minaudait et minaudait et minaudait autour de lui. Ou elle dansait ? Pfff. Peu importe. Tout ça était ridicule. Elle n’étais même pas belle de toute façon. Kiba ne pouvait pas l’apprécier, c’est sur. Mais il dansait avec elle maintenant…

"CHIENNE, VA !" gueula son fort intérieur quand il la vit poser ses fesses là où étaient les siennes quelques minutes auparavant.

Mais ils furent bientôt hors de vue.

« Où est-ce qu’on vas, Ino ? » l’interrogea naïvement Hiashi.

Avant qu’elle n’ait même eu le temps de lui répondre, ils venaient d’entrer dans une chambre aux murs blancs décorée d’objets framboise et de fleurs qui donnaient à la pièce une odeur délicieuse. La chambre d’Ino. Hiashi se sentit soudainement très mal.

« Euh, Ino…C’est que… » bégaya t-il, mal à l’aise au possible. Cependant il n’eut pas le temps d’en dire plus qu’elle avait enlevé son haut et regardait à présent Hiashi chaudement. Ce dernier se figea sur place, les yeux rivés sur la poitrine abondante de la kunoichi.

Ino s’approcha de lui et commença à l’embrasser à pleine bouche en le tirant vers son lit. Quand ils furent à proximité, elle le poussa doucement et quand il fut étendu (c’est à dire quand il perdu l’équilibre, tant il était démuni devant tant de tendresse) elle le chevaucha et commença à défaire le bouton de son pantalon. Lui faisait attention pour ne pas la toucher jusqu’à ce qu’il sente ses mains sur son bas-ventre qui le déboutonnaient. À ce moment précis, il pris les mains d’Ino et les enleva pour se reboutonner aussi sec.

« Wooooh, je crois qu’on as sauté des étapes là, y’en est pas question ! » lui dit Hiashi en riant très nerveusement.

Ce fut au tour d’Ino de se figer sur place en entendant les propos de son copain. Puis elle reprit ses esprits, offusquée.

« Quoi, je ne suis pas assez bien pour toi ? »

« Non Ino, au contraire, mais… » tenta t-il alors qu’il commençait à comprendre sa bourde.

"Ouais eh bien bravo, elle est en pétard maintenant !"

« Mais pourquoi alors ? »

Elle semblait sur le point de pleurer et ça, Hiashi ne voulais pas. Habituellement, ça ne lui aurait pas fait ni chaud ni froid de faire pleurer une fille mais là, c’étais différent. Même si il ne voulais pas d’Ino, il la considérait, ce qui était chose rare de sa part. Il tassa délicatement Ino et s’assit sur le bord du lit.

« Chose sur, ça ne viens pas de toi. Ne le prends pas personnel, c’est moi le problème. » dit presque tristement le Hyuuga, ne se sentant plus capable de cacher le lourd fardeau qui pesait sur lui. Ino le remarqua et compris, sans toutefois être capable de ne pas être frustrée contre lui. Elle alla chercher son haut par terre et le remit aussitôt puis vint s’asseoir à côté d’Hiashi.

« Il m’est difficile de ne pas le prendre personnel sans aucune explications vu les circonstances, mais si c’est ce que tu veux alors je vais faire un effort. On recommence à zéro alors ? » sa voix aussi semblait triste, voir sarcastique.

« En fait j’aimerais mieux qu’on mette un terme à tout cela. » avoua Hiashi, les yeux rivés au sol.

« Mais pourquoi ?! » lui demanda vivement Ino, choqué par ce qu’il venait de dire. Il jouait avec elle ou quoi ?! Pour toute réponse, il se tourna et prit son visage entre ses mains. Déposant un léger baiser sur ses lèvres, il posa son front contre celui de la blonde et ferma les yeux en soupirant. Elle se laissa faire même si elle était dans l’incompréhension totale et furax totalement furax. Les mains d’Hiashi tremblaient légèrement sur son visage et elle commençait à s’inquiéter sérieusement pour lui. Puis elle posa l’une de ses mains sur la joue d’Hiashi et pu sentir sa mâchoire serrée.

« Hiashi, ça va ? » s’inquiéta t-elle. Toute colère semblait s’être estompé. Peut-être avait-il vraiment une raison autre qu’elle…

« Ino…ce n’est pas de ta faute. » murmura t-il, la gorge serrée.

Lui dire impliquerais qu’il se l’avoue et ça, il n’étais pas sur d’y être prêt. Il avait essayé souvent mais là, son heure était venu semblait-il. Il avait à présent fini de jouer les autruches.

« Dis-moi ce qu’il ne vas pas, Hiashi, tu m’inquiètes. » lui dit-elle sur le même ton de voix.

Il posa ses lèvres contre celles de la jeune fille pour un éphémère baiser.

« Si j’aurais à avoir une copine, ça serait toi, Ino. T’es une fille trop bien mais… »

« Est-ce que tu es en train de me dire que tu es… »

« Oui. Je suis désolé. »

Cela eut l’effet d’un seau d’eau glacé sur la tête s’Ino.










Alors alors? Comment est-ce que vous avez trouvé ça? Bon? Pas bon? J'attends vos commentaires avec impascience! ;)

1 commentaire = 1 nuit avec mon nounours Kakashi, ok?! ^^
--ou--
1 nuit avec mon nounours Naruto, ok?!^^
--ou encore--
1 nuit avec mon chat sur votre oreiller (ça par contre c'est peut-être pas l'idée du siècle car
il ronronne tout le temps, puis il met du poil partout, y compris dans votre nez...XD)
--ou bien--
1 nuit avec...euh....jeune Hiashi?!?!? (plus d'idées là....X( )

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