Fiction: L'oeil blanc du destin

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« Ah la la la la la la la la !!!! »

Un jeune homme courait en plein milieu de la rue à Konoha, cherchant son meilleur ami et cela même s’il n’était que 8 :00am. Il avait apparemment quelque chose d’important à lui montrer ou à lui raconter, si on regardait la façon dont il criait et sautait partout. Une bonne nouvelle. Quand il trouva finalement l’appartement de son sensei, il commença à bucher dans la porte comme un malade.

« HIAAAAAASHIIIII !!!!! »

La porte s’ouvrit sur un Hiashi en boxer et t-shirt qui avait les cheveux en bataille (et avec les cheveux qu’il as dans cette fic…XD) et encore le filet de bave au coin de la bouche et l’oreiller imprimé dans la figure (je vous laisse imaginer le portrait….u_u’) qui ne semblait toutefois pas aussi heureux que Naruto.

« Quoi ! » grogna t-il à moitié endormi.

« Devines quoi…. »

« QUOI ! »

« Je l’ai acheté ! »

« De quoi est-ce que tu veux parler, là ? De ton petit déjeuner ?! Parce que je crois que c’est la seule chose à laquelle je suis capable de réfléchir à cette heure ci et surtout si on considère le fait qu’il y a 30 secondes j’étais encore endormi… »

« Non idiot, je ne parle pas de déjeuner, je parle de la bague à Hinata ! »

La nouvelle fut pour Hiashi comme un sceau d’eau froide sur la tête qui le réveilla d’un seul coup. Et quand Naruto lui montra la bague qui était dorée et surmonté de petits diamants et d’une émeraude, il senti en lui un tourbillon de différentes émotions monter en lui. Étais-ce de la joie ? Non. Il ne savait plus tellement à vrai dire...m’enfin. Son visage se gratifia d’un sourire et il fit entrer Naruto à l’intérieur.

« Kakashi-sensei est déjà parti, il pars toujours avant que je ne me soit levé. Tu as déjeuné ? »

« Non pourquoi ? »

« Je te paies le déjeuner ? »

À la proposition, Naruto sourit. Un détail le chicotait quand même…

« Je suis désolé mais j’ai pas tellement envie d’aller quelque part où il y a beaucoup de monde… »

« Tu veux que je te prépares à déjeuner alors ? »

« Tu sais cuisiner ? » demanda Naruto intéressé.

« Biens sur ! Dans mon époque, si je veux qu’Hizashi mange quand père et mère sont en mission et qu’ils ont donnés congé aux domestiques, il faut que je prenne les choses en main. Alors qu’est-ce que tu veux ? »

« Qu’est-ce que t’aimerais faire ? »

Hiashi et Naruto allèrent à la cuisine et le jeune Hyuuga scanna la pièce d’un coup de byakugan sous l’œil intrigué de son ami.

« J’ai de quoi faire des pancakes, des gaufres… »

« J’adore les pancakes ! »

« Vas pour des pancakes alors. »

Et tout de suite il mit la main à la pâte, sortant un bol, des œufs et de la farine et commença à faire la recette de crêpe en silence. Pour l’avoir fait tellement souvent il connaissait la recette par cœur. Des œufs, de la farine, de la poudre à pâte…

Naruto lui restait silencieux et regardait son ami qui mélangeait habilement la pâte. Il ne pouvait s’empêcher de penser à la réaction qu’aurait Hinata en voyant ce qui l’attendait. Elle était plutôt fragile alors il lui faudrait éviter les surprises et lui lancer des petits messages subliminaux pour ensuite passer au faits. Sinon, il en était sur, elle tomberait dans le coma…Mais était-ce réellement son genre de faire les choses discrètement ? Il n’en restait pas très sur.

Pendant qu’il y jonglait, Hiashi allumait le feu pour cuire les pancakes. Il aimait bien Hinata et son neveu après ce qu’il avait pu en voir. Par la suite chez ichiraku, ils avaient beaucoup parlés tous ensemble ainsi que plusieurs fois par les jours qui avaient suivis et il avait appris à connaître deux personnes fabuleuses. Il n’arrivait peut-être pas à les voir comme son neveu et sa fille pour le moment, mais il n’en demeurait pas moins qu’il se trouvait chanceux. Hinata était timide, mais il revoyait en elle certaine de ses manies; par exemple, cette façon qu’il avait de discrètement jouer dans ses cheveux quand il attendait. De le revoir sur Hinata lui faisait tout drôle. Et ce rire…c’étais la seule chose qu’il appréciait d’Anzu pour le moment. Et en son fort intérieur, il se demandait s’il allait un jour l’aimer, cette femme…

Le silence pesait lourd dans la cuisine, s’étant abattu sur eux sans aucune raison sinon un trop plein d’émotion dans le cœur de Naruto et un trop plein de songes dans la tête d’Hiashi. Toutefois, l’un d’entre eux brisa le silence.

« Et tu comptes lui donner quand ? » Dit Hiashi qui avait fini de mettre la table et qui s’en allait chercher les pancakes et le sirop.

« Le plus tôt possible, aujourd’hui sans doute… »

« Et comment est-ce que tu vas t’y prendre ? »

« J’en ai aucune idée, je vais inventer… »

« En tout les cas, je veux que tu me racontes ça par la suite, compris ?! »

« Ouais ! »

Et Hiashi qui venait de tout terminer s’assit enfin et tout deux passèrent un bon moment, parlant de conneries et d’autres en partageant un bon petit déjeuner….


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Kakashi revint très tôt ce matin là. Il n’étais encore que 10 :00 quand il franchit le seuil de son appartement. Seulement, un petit détail le chicotait ; à cette heure, Hiashi était toujours couché et dormait encore mais ce matin, une autre paire de sandale trainait près de la porte et ressemblait à celle de Naruto. De plus, une divine odeur de pancake lui venait au nez. Ils avaient du déjeuner ensemble, se dit-il. Il avança vers sa chambre mais soudain, il entendit comme des cris saccadés qui venait de la chambre de son protégé. Des drôles de bruits…Il en ignorait la nature mais cela demeurait suspect. Puis plus rien. Étais-ce normal ? Hiashi-sama s’inquiétait beaucoup mais étais-ce parce qu’il se serait un jour fait attaqué dans cette époque ci ? En tout les cas, il fallait qu’il sache.

« Hiashi-kun, est-ce que tout vas bien ? »

Pas de réponses. Juste ces petits cris, encore une fois.

« Hiashi, si tu n’ouvres pas dans trois secondes, c’est moi qui ouvriras ! »

Mais pour qui se prenait-il ! Il n’étais pas son père et était loin de vouloir l’être ! M’enfin, il s’inquiétait tout de même à savoir s’il se faisait attaquer ou non.

1…
2…
3 !

Il ouvrit la porte qui ne lui offrit aucune résistance puisqu’elle n’était pas verrouillée. Ce qui trouva le laissa bouche bée. Hiashi était étendu sur son lit à plat ventre, son visage dans l’oreiller et Naruto était sur une chaise près du lit d’Hiashi. Tout deux étaient tordus de rire à un point tel qu’ils en avaient de la misère à respirer. Le blond se tenait les côtes et l’autre y allait à grands coups de poing dans son oreiller. Kakashi les regarda et un éclair plus tard, il referma la porte et alla vaquer à ses occupations. Mieux valait laisser Hiashi être un adolescent pendant qu’il en avait encore le temps…

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Naruto était fin prêt. Il avait revêtis ses plus beaux atouts et s’en allait finalement voir sa princesse pour la demander en mariage. Certes ils étaient jeunes pour se marier mais il s’en fichait puisque c’est elle qu’il voulait pour femme et ce peux importe le prix. Et puis il était presque sur qu’Hiashi allait la lui laisser, non ?! Ce n’est tout de même pas vingt ans qui allaient leur faire oublier leur amitié, à moins que la suite de l’aventure du jeune Hiashi dans son monde ne se termine par une querelle quelconque…

Mais par contre, Naruto se rappela la façon dont Hiashi lui avait parlé quand ils s’étaient rencontrés dans la ruelle. Il semblait paniqué, déstabilisé, nerveux comme il le connaissait jusqu’à présent mais pas fâché. Ça serait facile…

Il sorti de chez lui et se dirigea vers le terrain d’entraînement où Hinata et le reste de l’équipe de Kurenai avaient l’habitude de se rencontrer. Quand il arriva, l’entraînement n’était pas encore terminé et ils discutaient des points à améliorer. Naruto s’assit donc dans un arbre non loin de là. Pendant près d’une demi-heure, il ne fit que regarder sa futur femme parler avec ses coéquipiers, la tête dans les nuages, sa voix lui apparaissant comme la plus magnifique chanson qu’il n’ait jamais entendu de toute sa vie. Même s’il ne distinguait pas ce qu’elle disait, il ne pouvais pas s’empêcher d’imaginer sa voix prononcer un « oui, je le veux ! » comme dans ses rêves les plus fous.

D’un moment à l’autre l’entraînement se termina et il vit Hinata et les membres de l’équipe se diriger vers la sortie du terrain. Son heure était venu et il était plus nerveux que tout ce qu’il avait connu jusqu’à présent dans sa vie. Plus nerveux que la fois où il avait… où il avait…juste très nerveux.

Il descendit de l’arbre où il était et s’avança vers Hinata, le sourire aux lèvres. Cette dernière cependant ne lança pas son « Naruto-kun !!! » habituel. Elle se contenta de nerveusement lui faire signe de la main et se diriger vers lui, Kiba, Akamaru et Shino sur les talons.

« Salut Hinata…j’ai quelque chose à te demander. »

Elle devint soudainement très nerveuse.

« Si tu veux Shino et moi on peux partir… » Dit Kiba.

« Non, ça seras pas la peine, j’ai… » Commença joyeusement Naruto.

« Attends Naruto, je dois te dire quelque chose… » L’interrompit Hinata.

« Non, laisse-moi commencer Hinata…Est-ce que- »

Shino s’interposa.

« Non Naruto, laisse la parler. »

« Mêles-toi de ce qui te regardes et… »

« Justement, c’est ce que je fais… »

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Il en avait marre de jouer à la boniche pour faire plaisir à Kakashi. Il en avait plein le dos.

« Galère…. » Murmura t-il pour lui-même alors qu’il prenait une autre assiette pour la nettoyer.

Et puis pourquoi est-ce qu’il faisait ça au juste ? Pour ne pas se faire mettre dehors ?! Qu’est-ce qu’il s’en moquait quand il y pensait. Il n’était pas fait pour les travaux ménagers, c’était décidé. Au moins, quand il était chez lui et que ses parents étaient là aussi ce n’était pas lui qui faisait la vaisselle et de même que quand ce serait lui le chef du clan. Et au pire, il y aurait toujours sa femme étant donné que son clan imposait une doctrine très patriarcale.

Par contre, un autre fait s’imposait ; il ne voulait pas de la compagnie d’Anzu. Il ne la voyait pas comme une femme mais plutôt comme une compagne de classe avec qui il avait partagé son bac à sable et plus tard ses classes à l’académie. Mais il ne savait pas pourquoi, même si ils se connaissaient depuis tellement longtemps, il ne la voyait vraiment mais vraiment pas dans son lit. Et ils avaient deux enfants…

Hiashi lâcha ce qu’il avait en main et l’assiette retomba dans le lavabo, l’éclaboussant un peu. Il n’avait jamais songé à ça. Une femme. Les filles...

Enfin, si ! Un peu à l’académie mais jamais sérieusement. Il avait déjà embrassé une fille, une certaine Tsume que son frère lui avait présenté pour qu’elle le lâche mais depuis il n’en avait pas touché une. Et puis elle embrassait comme un chien et pour le reste, il allait se passer de commentaire. Disons seulement qu’elle s’était clairement fait dire de rester loin de lui après lui avoir mis la main sous le chandail alors qu’ils étaient fin seuls comme elle disait. Il s’était renseigné sur elle à Neji et il avait su qu’elle était maintenant mère de deux enfants. Pauvre, pauvre Mr. Inuzuka…

Mais pour en revenir à nos moutons, est-ce que ça comptait ? Parce que lui n’avait pas l’impression que ça comptait réellement. Réussir sa vie et devenir un bon shinobi, ça c’étais du vrai. Fonder une famille ? Plus tard peut-être. Avoir une copine ? Pas maintenant.

Une fois de plus, il fait taire ces voix qui lui rappelaient ce qu’il ne voulait pas entendre. Oui, il était rendu à 15 ans, et alors ?! C’étais un fait, il n’avait pas d’intérêt pour les filles dans l’immédiat mais qu’est-ce que ça pouvait changer ? Ça ne voulait pas dire…

Ça ne…

Il senti la panique monter en lui. Il ne voulait plus y penser. Les taire, ces pensées ! Ne plus jamais les entendre !

Comme il était seul, il prit un chaudron qui dans sa sortie du lavabo mouilla d’une seule et gigantesque vague le plancher de la petite cuisine de l’appartement de Kakashi et le prit en guise de guitare. Il devait oublier !!!

« All the leaves are brown, and the sky is grey! And the sky is grey! I’ve been for a walk, on a winter’s day! I’d be safe and warm, if I was in L.A.! California dreaming, on such a winter’s DAAAAYYYY!!!!!WAAA!!! » et il se cassa la gueule à cause du plancher mouillé et drôlement glissant. Voilà qui mettait fin à l’atroce concert d’un Hiashi qui n’avait pas vu la musique évoluer et qui restait donc dans ses champs de fraises éternels avec une petite fleur dessiné sur la joue en regardant Lucie voler dans le ciel entourée de diamants. (Strawberry fields forever et Lucy in the sky with diamonds des Beatlles…) Bien que n’ayant adhéré à ce style (même si on pourrait le croire avec ses jôlis cheveux aux fesses, lisses qui semblaient voltiger gracieusement autour de lui à chacun de ses mouvements, il en demeurait pas moins qu’il n’était pas un hippie.)il aimait plus que tout les Beatles ainsi que ce chanteur dont il avait entendu une ô combien belle chanson, ce Elton John…il faudrait qu’il se renseigne auprès de Naruto quand il le reverrait.
Hiashi se mit à repasser encore et encore cette si belle chanson qu’il avait entendu de Elton John à la radio, un sourire béant aux lèvres, et cela même s’il était toujours au sol comme un abruti. Il était devenu dans cette époque ce qu’il avait toujours méprisé dans la sienne ; un abruti heureux. À moins qu’il ne se permette simplement d’être un adolescent normal pour une fois…

TOC TOC TOC !

Il releva la tête. Avec des coups de cette force, la porte n’allait pas tenir très longtemps.

TOC TOC TOC TOC TOC TOC TOC !!!

En vitesse, il se leva et, jetant rapidement un ligne sec sur le plancher pour absorber le maximum d’eau au passage, et se précipita vers la porte qu’il ouvrit en quatrième vitesse.

Naruto.

« Bonsang, Naruto ! Mais c’est quoi ton problème !?!?! »

Sans dire un mot et sans même attendre l’invitation d’Hiashi, Naruto entra, tête basse, plus nerveux que jamais. Quand il vit cela, le jeune Hyuuga s’enleva du chemin et le laissa entrer. Son ami avait la mâchoire serrée, le regard dévasté et le poing ferme. Ne prenant même pas place dans l’un des sofas, il se mit à faire les cent pas autour de la table basse. Ses yeux d’azur étaient anormalement ternes.
Hiashi s’approcha doucement de son ami comme d’un animal effrayé. Une fois à proximité, il s’assit sur l’appui bras du sofa.

« Qu’est-ce qui ne vas pas ? » posa t-il d’un ton ferme mais rassurant.

Naruto qui était rendu près de lui s’arrêta et plongea son regard à glacer le sang dans le sien. Il resta pendant un moment sans rien faire quand soudain il porta sa main à sa poche et en sorti un petit boitier de velours avec la bague d’Hinata. Cela figea Hiashi qui se leva et se rapprocha de son ami, les yeux rivés sur la petite boite.

« Elle as refusé ? » tenta le jeune Hyuuga. La main tremblante de Naruto se referma sur l’objet et tentant de lutter contre ses sentiments, il murmura entre ses dents :

« Elle avais un amant… »

À ces mots, Hiashi senti la colère monter en lui. Comment Hinata avait-elle osé faire mal à Naruto ?! Par quel droit l’avait-elle blessé ?!

Le blond détourna le regard car ses yeux se remplissaient de larmes. Il porta rapidement la main à ses yeux pour en faire disparaître toutes traces. Hiashi avait mal de le voir dans cet état à cause d’une fille et chaque larme sur le visage de Naruto était une partie de son cœur envolée à tout jamais, broyé par cette Hinata. Il la haïssait…

« Je suis désolé Naruto… » dit-il d’une voix étrangement douce en se rapprochant du blond, le cœur douloureux. Il ne savait pas pourquoi mais il voulait être près de lui et n’écouta plus sa raison qui lui disait de rester où il était.

Son ami essayait toujours d’essuyer ses larmes mais elles devenaient trop abondantes sur son visage. Hiashi était tout près de lui. Il ne savait pas pourquoi mais son cœur battait si vite…

Ma main du jeune Hyuuga toucha celle du blond, la caressant doucement. Il pouvait sentir son souffle court contre sa joue tellement il était près de lui.

« Je l’aimais tellement Hiashi…Je l’aimais ! »

Naruto sauta dans les bras de son ami qui le serra contre lui comme si leurs vies en dépendaient, et il se laissa aller à ses émotions.

« Jamais, Naruto Uzumaki, ton vrai amour ne te feras pleurer. Je ne sais pas grand-chose de l’amour mais ça je le sais. »

Naruto se contenta de le serrer un peu plus contre lui et Hiashi ne broncha pas, ne faisant qu’accoter sa tête sur l’épaule de son ami. Il aurait eu envie de la tuer, cette Hinata, si seulement Naruto ne l’aurait pas aimé autant. Sa fureur était intense mais sa douleur était bien au deçà de sa haine.

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Tout était calme au manoir des Hyuuga. Trop même. Hiashi avait pour cette journée là donner congé à tous ses domestiques et faisait la vaisselle, seul.

Il ne portait même pas l’un de ses kimonos habituels, mais bien un simple t-shirt noir avec un jean qu’il avait délaissé depuis la mort de sa femme. Ce qu’il pouvait être nostalgique depuis que son jeune lui-même était passé dans ce monde ci. Chaque moment qu’il vivait avec ses nouveaux amis, il les revivait encore et encore. Les plus belles semaines de sa vie, il les avait vécues avec eux dans cette époque bénie des dieux.

Il regarda l’heure ; 5 :06 p.m. Un soupir se fit entendre dans la cuisine de l’immense demeure des Hyuuga. Une pression se fit sentir en lui. Il ne savait pas quand ça allait se passer précisément mais il savait que ça allait arriver.

Puis la porte s’ouvrit, laissant entrer une Hinata larmoyante. Quand elle vit son père, elle se figea. Premièrement, son allure n’était pas telle qu’elle la connaissait et il lui arrivait très rarement de circuler ailleurs que dans ses appartement habillé autrement qu’en habit traditionnelle ou en tenu de combat. Deuxièmement, pourquoi faisait-il les tâches des domestiques ?! Et finalement, depuis quand peignait-il ses cheveux comme ça ?! Il ne les avait pas léché par en arrière comme à son habitude mais les avait plutôt peigné comme…comme il le faisait quand il était jeune.

Le regard de son père était perçant et menaçant quand il se posa sur elle. Hinata ne savait toutefois plus si elle faisait face à son père ou à Hiashi. Mais d’une façon ou d’une autre, il savait tout.

« Je suis désolée…Hiashi. » dit-elle, étouffée par ses pleurs.

« Vas t'en. » dit-il froidement à sa fille qui s’en alla en sanglotant.

Bien fait pour elle, pensa t-il alors qu’un sourire mauvais venait taquiner le coin de ses lèvres. Puis il se retourna, le cœur net vers sa brassée de vaisselle.

« All the leaves are brown, and the sky s grey…» Chantonna t’il d’une voix presque inaudible en prenant une énième assiette dans le lavabo pour la laver, totalement indifférent à la pensée que sa fille soit à l’étage, dans sa chambre de petite princesse en traine de pleurer tout son soul.





Me voilà en pleine action! Mais soyez sans craintes, ce n'est qu'un début! ;)
Vos commentaires seraient fortement apréciés!!!merci de m'avoir lu!!!!

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