Fiction: Le temps d'un Hiver

Je n’aurais jamais pensée qu’un jour j’aurais eu la prétention de dire que Neji Hyûga m’aimait. Seulement tout n’est qu’éphémère que sa soit la vie, l’amitié, le bonheur ou l’amour rien n’est éternel. En effet, toute histoire à un début mais toute histoire à malheureusement une fin …
Drame / Humour / Romance | Mots: 3466 | Comments: 4 | Favs: 1
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Elyraa (Féminin), le 25/08/2011




Chapitre 1: Chapitre un.





Annonce N° 453

Appartement accueillant à louer dans le chaleureux et calme petit village de Nawaki,

Possède une chambre, salle d’eau et toilette séparés, balcon avec vue sur la forêt, cuisine incorporée, salon, meublé, situé au deuxième étage avec ascenseur, garage et cave à disposition pour entreposer diverses affaires à disposition.

Prix : 850 euros par mois.

Veuillez me contacter au … pour plus de renseignements.





Après avoir consciencieusement lu et relu pour la énième fois cette diabolique annonce, je poussais brutalement un cri de rage mêlé à une frustration intense. Ce petit appartement douillet était tout bonnement parfait pour moi, tout ce dont je rêvais y était : Un garage, une cave, et pour finir en toute beauté il y avait un balcon. Oui vous avez bien entendu : un balcon, qui donnait sur une vue plus qu’honorable, en soi c’était The appartement ! Celui que je recherchais et convoitais avidement depuis des mois et des mois. Mais, car il y a toujours un mais, le prix était tout simplement exorbitant. Pour mon plus grand malheur je n’avais pas les moyens requis pour pouvoir prétendre habiter dans un tel endroit. Et c’est surement pour cette raison, et seulement cette unique raison, que je restais habiter dans mon pathétique et miteux appartement. Car croyez-moi, si moi Tenten Hitora possédais un temps soit peu plus de moyens, je quitterais promptement ce trou perdu, pour aller m’enterrer dans un petit village convivial comme Nawaki.



Après ce magnifique préambule, je me fis violence et décidai rapidement de me débarrasser de cette satanée annonce qui me causait plus de torts que de bien. Je levais donc, avec une difficulté non dissimulée, mon prestigieux popotin de ma chaise pour me diriger avec nonchalance vers ma poubelle. Après un dernier regard, je jetais sans vergogne ce ridicule bout de papier, pour ensuite ranger et nettoyer ma table de déjeuner. Une fois cette besogne accomplie, je sortis en trainant les pieds de ma minuscule cuisine qui contenait uniquement le strict nécessaire, pour me diriger paresseusement vers ma salle de bain qui elle non plus n’était pas très vaste mais sympathique tout de même. En effet, d’une couleur turquoise, cette petite pièce était très accueillante et respirait la sérénité et le bien être. Je me dirigeais donc vaillamment vers le miroir pour m’inspecter méticuleusement.

Hum, voyons voir… Ma masse de cheveux bruns était grasse et emmêlée, bouton d’acné peu ragoutant sur le bout du pif, cernes violacées, sourcils broussailleux dus à une pince à épiler qui s’était malencontreusement fait la malle, petit reste de bave collé au menton (vestige du merveilleux rêve de cette nuit), et pour finir une haleine de fennec à en faire pâlir d’envie, ou pleurer tout dépend la situation, mon propriétaire qui à ma connaissance possède l’haleine la plus nauséabonde et pestilentielle au monde.

Enfin, tout ça pour dire que parfois je me demandais vraiment pourquoi je n’avais pas de mec. C’est vrai quoi, on ne trouvait pas une nana aussi sexy et glamour au réveil que moi à tous les coins de rue. Cette pathétique constatation me confortait encore plus dans l’idée des mecs que je m'étais fais, tous des cons. Si jamais un jour, pour votre plus grand bonheur, vous arrivez à dénicher un mec tout frais, tout beau, senteur menthe poivrée au réveil, ben un conseil gardez-le. Car ce type de mâle est à mon plus grand dam en voie de disparation, malgré tous les efforts fournis pour le préserver.

Bref, après cet alléchant et appétissant portrait d’une femme au réveil, je daignais enfin prendre une douche et me rendre forme humaine. L’eau brûlante me revigora, mes membres tendus se décrispèrent. Sous cette chaleur bienveillante, et avec une sensation de bien-être, je me laissais totalement glisser contre la paroi de ma douche pour m’asseoir dans une position peu adéquate mais confortable tout de même. Complètement détendue, j’autorisais mon esprit à divaguer. Je me mis alors à songer au programme de ma journée. Ma préoccupation première et incontournable était de trouver un emploi, car j’étais malheureusement depuis quelques mois au chômage. J’avais travaillé comme secrétaire médicale chez un médecin, mais celui-ci avait dû fermer, faute de moyen.

De ce fait, je me suis retrouvée sans rien du jour au lendemain. Et maintenant j’avais de plus en plus de mal à subvenir à mes besoins, alors malgré ma flemme incommensurable et mes très nombreuses réticences, je devais impérativement trouver un emploi convenable ou je risquerais de me retrouver dans la rue à faire la manche. Chose qui était tout bonnement inconcevable. Pourtant je commençais sérieusement à paniquer. Voilà plus de deux semaines que je cherchais sans relâche du travail, et cela était peu fluctuant voire pas du tout. Personne ne répondait favorablement à mes demandes. Pourtant n’ayant aucun a priori sur un quelconque métier, je m’étais inlassablement présentée à tous les entretiens d’embauche du coin, en espérant naïvement trouver ma future ambition. Même si cela n’avait aucun rapport avec ma formation de secrétaire, je m’en foutais plus que royalement tant que je pouvais bosser. Mais la chance n’était apparemment pas avec moi.

Suite à cette intense réflexion sur mon futur plus que brumeux, je sortis de ma pseudo léthargie et je finissais de prendre ma douche rapidement. Une nouvelle journée commençait, tout comme peut-être une nouvelle vie, je ne devais pas traîner mais plutôt me dépêcher. Après tout, ce n’est pas quelques obstacles risibles qui vont me démoraliser, jusqu'à maintenant j’avais connu pire comme situation et étant de nature persévérante et obstinée je ne me découragerais pas pour si peu de chose. Soyons optimiste, j’aillais bien finir par débusquer quelque chose !

Ayant fini de prendre ma douche, je finis de m’apprêter. Je m’habillais sobrement, je n’étais pour ainsi dire une fanatique de la mode, un jean et un tee-shirt et basta, rien de plus rien de moins. Je me coiffais tout aussi prestement. D’ailleurs, ma coiffure était aussi basique que mes vêtements, quoiqu’un tantinet enfantine. Elle se composait de deux macarons qui ornaient fièrement chaque côté de ma tête, habitude récurrente qui date du lycée et qui s’était perpétuée depuis de nombreuses et infatigables années.

Vous ai-je dit que j’abhorrais particulièrement le changement ? Non, et bien maintenant vous le savez ! Lorsque j’ai une habitude, celle-ci reste ancrée impitoyablement jusqu'à la fin de ma vie.

En allant dans ma chambre, je m’étonnais de voir le voyant de mon téléphone clignoter, il semblerait vraisemblablement que j’avais un nouveau message. Bizarre, je n’avais absolument pas entendu le téléphone sonner. J’haussais les épaules, je devais être encore probablement dans mes pensées, voila pourquoi mon ouïe avait fait abstraction du bruit. J’appuyais sur le bouton et le répondeur me délivra ce prétendu message.



Aujourd’hui, à 9h00.

Ma chérie, c’est moi Sakura, Sakura Haruno, tu sais une de tes amies que tu connais depuis le primaire. À cette époque, j’abordais de magnifiques et longs cheveux roses. J’étais toujours là pour t’aider quand tu avais des problèmes, pour te réconforter lorsque tu allais mal, ou encore te calmer lorsque tu pétais littéralement une durite. Alors, tu te rappelles de moi ? Ou tu es atteinte d’un Alzheimer précoce ? Parce que tu vois, ce n’est pas que tu ne m’as pas donné de nouvelles pendant une semaine, mais presque. Enfin, bref je ne t’appelle pas pour te rappeler les bases rudimentaires d’une amie, malgré que tu en aies cruellement besoin, mais pour t’informer que l’Entreprise Hyûga cherche une nouvelle secrétaire compétente dans les plus brefs délais. Tu pourrais essayer de passer un entretien, non ? Bon, je sais pertinemment que tu vas ronchonner, mais c’est vraiment pas le moment de faire la fine bouche, ça urge hein ! Donc malgré le fait plus qu’indéniable que la majestueuse entreprise Hyûga est une entreprise de mode, et que toi tu détestes la mode, tu as intérêt à le passer et de le réussir. Bon, je te souhaite bonne chance, et Sasuke aussi, il sait que tu peux réussir. D’ailleurs il dit que ça serait préférable, parce qu’il est absolument hors de question que tu viennes chez nous si tu es a la rue. Ah, une dernière chose, les entretiens se clôturent à dix heures, donc ma puce tu ferais mieux de bouger ton joli petit cul ! Je t’appelle ce soir pour savoir si tu as décroché ce boulot. Bye Bye.

Bon, essayons de se remettre les idées en place après ce monologue infiniment long. Alors, Sakura m’a appelé pour me définir la signification du mot « amie », me prenait-elle pour une inculte ? Enfin, rien de très important en soi.

Ah, si ! Elle m’avait parlé d’un entretien à l’Entreprise Hyûga. En réfléchissant, même si je n’affectionnais pas particulièrement la mode, un métier c’est un métier je ne peux pas me permettre de cracher impunément dessus. Qui plus est, Sakura avait dû galérer pour me trouver un entretien d’embauche, je ne pouvais pas l’ignorer. Donc, après une profonde réflexion, je me décidais à me présenter à cet entretien.

"Ah, une dernière chose, les entretiens se clôturent à dix heures, donc ma puce tu ferais mieux de bouger ton joli petit cul !"

Les entretiens se finissaient donc à dix heures, et quelle heure était-il ?

Je cherchais brièvement des yeux sur la pendule, et ce n’est que lorsque je vis neuf heures et demi que je me rendis compte que j’étais encore une fois dans la merde…

Quel Monde cruel !



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