Fiction: Elle est ses yeux mentholés (terminée)

« Je t’aime », un mot ordinaire voir tristement banal de nos jours. Pourtant, qui aurait pu, un jour, avoir la ridicule mais malheureusement véridique prétention de me dire qu’à un moment de ma vie ces deux petits mots dépourvus d’originalité mais pourtant bourrés de sincérité sortiraient de ma bouche ? Surement pas moi. Et pourtant je m'étais lourdement trompé...
Romance | Mots: 2876 | Comments: 5 | Favs: 10
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Elyraa (Féminin), le 25/08/2011




Chapitre 1: Chapitre unique.



« Je t’aime », un mot ordinaire voir tristement banal de nos jours. Pourtant, qui aurait pu, un jour, avoir a ridicule, mais malheureusement véridique, prétention de me dire qu’à un moment de ma vie ces deux petits mots dépourvus d’originalité mais pourtant bourrés de sincérité sortiraient de ma bouche ? Surement pas moi.

Pourtant cela est arrivé. J’ai prononcé ces paroles insignifiantes, moi Shikamaru Nara qui excelle dans le domaine très controversé mais tellement appréciable de la flemmardise, et pour ne rien gâcher atteint d’une maladie incurable appelée le machisme.

Je suis devenu le winner intersidéral dans cet art de se croire supérieur aux femmes. Personne, je dis bien personne, ne m’arrive à la cheville. Que voulez-vous je suis le meilleur !

Bien sur que je connais la signification des mots « humble » et « modeste », vous me prenez pour un inculte ? D’ailleurs, soit-dit en passant, je possède un quotient intellectuel évalué à 200. Non je ne dis pas ça pour me vanter, je ne suis pas présomptueux et encore moi vaniteux, ou alors juste un petit peu. Ben oui je possède tout de même quelques défauts, je suis humain après tout. Enfin, après ce valorisant ou dévalorisant (à vous de voir) portrait de moi, je vais narrer mon histoire qui débuta lors de l’examen Chûnin. Je ne sais plus la date exacte, mais à vrai dire cela importe peu.

Ce jour-là, tout Konoha était en pleine effervescence, tout devait être prêt à temps pour l’examen et absolument rien ne devait être laissé au hasard. Tout devait être parfait ou sinon cela risquait de se clôturer pas un échec retentissant et désastreux pour notre village.

Notre réputation était en jeu, de ce fait tout avait été méticuleusement calculé et anticipé. Pour accéder au rang de Chûnin, les participants devaient au préalable avoir réussi trois épreuves plus ou moins difficiles. Ces trois épreuves avaient des critères d’évaluations bien distinctes.

La première évaluait notre capacité à répondre à d’innombrables questions rapidement, tout en ayant l’art et la manière de tricher sans se faire repérer, la discrétion était donc préférable. Je n’ai heureusement pas eu besoin de cette ruse, grâce à mon intelligence hors du commun.

La deuxième, quand à elle, évaluait notre capacité de survie, en équipe, mais aussi notre sang-froid. En effet celle-ci se déroulait dans une lugubre forêt habitée par de nombreuses bestioles peu ragoutantes. D’ailleurs cela me rappelle à quel point Ino avait pu être galère, elle hurlait dès quelle apercevait une de ces bestioles, depuis ce jour-là je suis devenu sourd. C’est une vulgaire boutade bien sûr, mais elle possédait tout de même pour mon grand damne un cri perçant. Mis à part les gentilles petites bébêtes visqueuses, il y avait de nombreux ennemis qui avaient pour la plupart la terrible ambition de se débarrasser promptement de nous afin de récupérer nos parchemins. Ces parchemins du Vent et de la Terre, si je ne me trompe pas, j’ai parfois la mémoire défaillante triste chose pour mon âge, était notre clé pour la troisième épreuve. Ils devaient être ramenés au point de rendez-vous dans un laps de temps prédéfini. Sans ces parchemins, notre participation se finissait derechef.

Une fois cette deuxième partie finit, avec plus ou moins de succès pour les équipes, mon équipe dix composée de Choji Akimichi et d’Ino Yamanaka avait pour le moment triomphé. Cependant toute réussite a inévitablement une fin. Mes deux compatriotes avaient été misérablement vaincus lors des combats éliminatoires qui sélectionnaient les derniers ninjas pour concourir à la dernière épreuve et prétendre au titre honorifique de Chûnin. Ayant gagné mon combat contre Rin Tsuchi, une Genin du village d’Oto, j’étais par conséquent le dernier élève d’Asuma Sarutobi en liste. Ce qui voulait inéluctablement dire que la fierté de notre groupe reposait dorénavant entre mes mains. Galère.

Lors de cette éliminatoire, je la vis pour la toute première fois. Je restai pantois et la dévisageais sans vergogne. Dû à mon regard plus que persistant, elle remarqua bien vite que je l’épiais, elle planta alors sans hésitation son indescriptible regard sur moi. Le brun se heurta au vert, la terre se confronta à la forêt, mais l’espace d’un instant le chocolat fusionna avec la menthe pour ne faire plus qu’un… Je détournai le regard le premier et brisa cet échange, de peur de perdre le contrôle de moi-même. Haletant, je me posais une seule et unique question : comment une jeune fille possédant un tel regard pouvait être aussi cruelle et imbue d’elle-même ? Car c’était ce quelle était, elle avait méprisé et malmené Tenten lors de leur combat, et apparemment elle n’éprouvait aucun remord. Aucun scrupule, bien au contraire. Elle semblait même s’amuser à l’humilier ouvertement en la gratifiant de remarques sardoniques et injustes. Sans surprise et avec une facilité plus que déconcertante, elle avait rapidement gagné la bataille. Avec un sourire sarcastique et un air condescendant elle avait rejoint ses deux frères, Gaara et Kankurô.

Temari No Sabaku, ninja de Suna, avait remporté sa qualification pour la troisième épreuve.

Temari… Son nom était désormais ancré en moi, et me hanterait inlassablement.

Cruelle coïncidence ou méfait du destin, je me retrouvais face à elle quelques jours après pour terminer cet examen fatiguant. Lorsque j’appris que je devais la combattre, j’étais resté quelques minutes pétrifié et hébété. Allez savoir pourquoi, mais pour rien au monde je ne voulais combattre cette fille détestable mais tellement fascinante. Cette petite blonde écervelée avait réveillé en moi une curiosité malsaine. Je voulais savoir ce que ce regard suffisant cachait réellement, je voulais découvrir les failles et les peurs de cette furie, je voulais déchiffrer et mettre à nue son âme. Je voulais tout simplement comprendre pourquoi ces yeux mentholés reflétaient une infinie tristesse camouflée derrière une arrogance sans nom.

Foi de Shikamaru Nara, j’allais par tous les moyens découvrir la véritable personnalité de Temari grâce à ce dur combat. Avec une nonchalance et un manque d’enthousiaste évident, j’engageai notre duel. Malgré ses attaques de vents dévastatrices et mortelles, fin stratège je réussis difficilement à la coincer dans ma technique de la manipulation des ombres. Mon intelligence et ma capacité à anticiper toute situation m’avait sauvé in extremis. Par ailleurs, heureusement que je suis ce genre de personne qui ne sous-estime pas ses adversaires et qui ne se fie pas aux apparences, c’était indiscutablement une femme, mais une femme très puissante même si l’avouer blessait inexorablement mon orgueil de mâle dominant. Un moment d’égarement ou d’inattention et cela aurait pu être fatale. C’est donc avec un visage laissant transparaître mon agacement et ma lassitude que je mis fin à ce combat en l’immobilisant. Cependant, intérieurement, je brulais littéralement de contentement. J’avais pour mon grand plaisir réussi à découvrir une infime, mais tellement grande pour moi, petite parcelle de Temari.

Derrière sa brutalité et son outrecuidance se cachait en réalité une peur d’échouer, de perdre tout ce qu’elle avait construit. Au fil de ces abondantes années, la blonde voulait vraisemblablement prouver qu’elle était forte, quelle était parfaitement capable de s’occuper et protéger ses deux petits frères sans l’aide de personne. De peur de souffrir et d’être trahie de nouveau, la jeune fille s’était enfermée dans une bulle impénétrable. Cette carapace avait fait naitre son agressivité et son manque total de confiance envers les hommes. La kunoichi du soleil ressentait un tel ressentiment pour cette espèce et les abhorrait particulièrement, Temari était devenue une féministe implacable et revendiquait avec beaucoup d’engouement la puissance des femmes. Après l’avoir immobilisé, je créais la surprise générale en abandonnant subitement le combat, prétextant être fatigué et lassé. Cependant, en réalité, je n’étais en aucun cas fatigué. Non la raison était tout autre. Je ne voulais pas la blesser, ni lui faire du mal. J’utilisai donc cette ruse pour m’éloigner d’elle et de son regard mentholé, l’épiant une dernière fois pour graver son si joli minois en moi. Je partis d’un pas amorphe rejoindre mon équipe.

Je pensais naïvement et tristement que c’était la dernière fois que je la voyais. Mais le destin, lui de nature rieur, en avait décidé autrement.

Je la revis donc lors de la mission « sauvetage Sasuke », cet abruti inconscient avait déserté le village pour rejoindre Orochimaru. Ayant, pour ma plus grande surprise, obtenu le grade de Chûnin, j’avais été assigné comme chef à cette mission avec plusieurs de mes compatriotes. Lors de cette périlleuse et non sans danger escapade, je fus confronté à un sous-fifre d’Orochimaru, une jeune fille, encore une décidément j’étais juste bon à affronter des êtres faibles et pathétiques. De plus, cette rouquine était sans intérêt et qui plus est très vulgaire. L’obscène ninja répondant au doux nom de Tayuya. En mauvaise posture, je crus que mon dernier souffre allait précipitamment quitter mon enveloppe charnelle. Tombant presque dans les abysses d’une inconscience bienfaisance, je ressentis fortement une violente secousse suivie d’un vent glacial. Ouvrant les yeux, hagard, je l’aperçus elle et son éventail, trônant fièrement sur une branche d’arbre. Je ne saurais dire pourquoi, mais lorsque mon regard vitreux se posta négligemment sur elle, je fus parcouru de frissons et une avalanche de sentiments s’abattit impitoyablement en moi. La honte d’être sauvé par une femme, la honte de paraître devant elle dans un état si lamentable et pitoyable. En dépit de cette gêne plus que dominante, la joie avait aussi sa place dans cette marée de sentiments, tout comme l’affliction.

La joie de la revoir, elle et sa blondeur cendrée, elle et ses prunelles teintées de vert, elle et son sourire arrogant, elle et son petit nez qui se fronçait fréquemment dans une moue adorable et irrésistible lorsqu’elle était en colère ou qu’elle réfléchissait. La joie de revoir la femme pour qui mon cœur s’était violement et irrévocablement épris, même si cela je ne le savais pas encore. Et enfin l’affliction, la tristesse, le terrible et rageux désespoir d’apercevoir de la pitié sur son visage. Une douleur lancinante et une cuisante envie de vomir me prirent lorsque je contemplai son diabolique rictus, la douloureuse vérité s’implantait alors immédiatement en moi. Celle qui avait inlassablement hanté mes songes, nuit et jour, me trouvait faible et pathétique. J’avais sans doute pour elle aucun intérêt, elle était venue à mon secours non pas par envie, non mais par pure obligation. Car elle avait une dette envers Konoha, elle devait rembourser le préjudice qu’elle avait commis lorsqu’elle avait trahie notre fratrie. Sans cela, elle m’aurait surement laissé agoniser sur le bitume sans aucun état d’âme ni l’ombre d’un remord.

Cette mimique était certes passablement pénible et désagréable, mais elle me fit instantanément réagir : je ne pouvais concevoir de me faire mépriser de la sorte par elle, plutôt mourir ! Je me ressaisis et me releva, d’autant plus qu’il était tout bonnement irrecevable que je reste les bras croisés en attendant gentiment qu’elle me sauve. Je devais lui montrer ma véritable valeur et lui prouver que ses aprioris sur moi étaient faux, je n’étais ni un lâche, ni un faible. Sentant une nouvelle force s’insuffler en moi, qui me revigorais, je m’apprêtais à reprendre ce duel acharné. Prenant un kunai, je me lançai avec célérité contre mon adversaire, mais la féministe ne sembla pas de cet avis, elle me barra intempestivement le chemin avec son éventail, m’arrêtant brusquement. Ne comprenant pas sa motivation, je la regardais avec une surprise tentée d’incompréhension. Avec un ton incisif elle répondit à mon interrogation.



- Le macho flemmard aurait-il égaré son intelligence durant ce futile combat ?



Mes sourcils se froncèrent légèrement tandis que mon visage affichait maintenant une moue dédaigneuse. Merde, elle se prenait pour qui à la fin ? Non seulement elle me rabaissait impunément, mais en plus elle se permettait de se moquer de moi et de mon génie intellectuel ! Cette fille possédait un culot monstre et c’est cela qui devait probablement la sauver en permanence.



- Merci de t’inquiéter pour mon intelligence, femme. Mais elle est toujours là, contrairement à toi qui n’en possède pas, ou alors très peu.



Elle fit alors une chose improbable qui me choqua, elle me fracassa littéralement le crâne avec son arme. C’est qu’elle était violente la garce !



- La ferme, gronda-t-elle, tu me dois le respect tronche d’ananas, car je te ferais remarquer que grâce à moi tu es toujours en vie ! Alors maintenant tu la mets en veilleuse et tu m’expliques les techniques de l’autre crétine, afin que je puisse la mettre hors état de nuire.



- Vas-y, te gênes pas donne-moi des ordres et appelle-moi chien pendant qu’on y est ! Je serais ravi de te suivre partout en me trémoussant et en bavant partout, bougonnais-je



- Peuh ! Tu ne ferais même pas un bon chien mon pauvre, rigola-t-elle. Bon je vais reformuler ça vu que ton cerveau atrophié d’homme n’est pas en mesure de comprendre. Si tu ne me déballes pas rapidement les informations sur la rouquine, je crois qu’on pourra dire adieu à nos vies, parce que si tu veux mon avis elle ne va pas attendre patiemment qu’on finisse notre petite discussion civilisée en nous proposant du thé et des gâteaux, ironisa-t-elle.



Sur ce point, la petite bêcheuse n’avait pas tort, notre assaillante avait déjà recommencé à jouer de la flute, pour nous emprisonner dans ses illusions. Mettant ma fierté de côté, je lui relatai ses techniques.



- Bien, tu es apparemment épuisé et tu as probablement utilisé ton stock de chakra. Reste en retrait, je m’en occupe.



Aussitôt dit, aussitôt fait. Avec ses techniques de vent tranchant, elle possédait un réel avantage sur la flutiste. Elle la vaincu en quelques secondes, que Dieu la bénisse je vais enfin pouvoir me reposer… Durant notre retour à Konoha, nos disputes enfantines continuèrent de plus belle. Cependant je surpris à maintes reprises ses prunelles verdâtres sur moi. En fin de compte elle n’était peut-être pas aussi indifférente à moi. Cette suspicion m’enchanta, mais malheureusement je déchantais bien trop vite à mon goût en apprenant que plusieurs de mes camarades étaient couchés sur un lit d’hôpital, grièvement blessés. J’avais failli à ma mission, mais j’avais aussi mis la précieuse vie de mes congénères en danger. Cette évidence s’insuffla en moi comme un poison néfaste : j’avais échoué. En détresse, je ne pus contrôler le liquide salé qui se déversa sur mes joues. Temari la chieuse m’insulta de pleurnichard mais son regard ne possédait pas cet éclat dur et sarcastique. Non cette fois-ci ses yeux mentholés étaient parsemés de fines particules de tristesse….



Néanmoins, malgré leurs blessures, mes camarades s’en sortirent presque indemnes. Soulagé, je raccompagnais nos alliés de Suna aux portes du village. Après de brèves mais sincères remerciements, ma femme galère s’approcha de moi, et me confia quelle ne me trouvait pas lâche, comme elle le prétendait si aisément. Mais qu’elle me trouvait très courageux, quoiqu’un tantinet insouciant, et que je pouvais désormais compter sur elle. M’embrassant furtivement la joue et sur un dernier sourire narquois, elle rejoignit sa famille. Je restai un moment stoïque et caressa délicatement l’endroit où ses lèvres sensuelles m’avaient touché avec une infinie douceur. Souriant niaisement, je rentrais chez moi en pensant à ce petit bout de femme galère mais tellement imprévisible. Maintenant, je pouvais mettre un nom sur ces sentiments contradictoires quelle me prodiguait : l’amour. Et je me promis une chose : la prochaine fois, ce sera moi son sauveur.



Cette promesse avait subsisté en moi, et s’était réalisé trois mois plus tard lors d’un fastidieux et ennuyant combat qu’elle menait contre un ninja du Vent. Je l’avais secouru et pour me remercier, à l’instar de la dernière fois, cette fois-ci elle m’avait offert un baiser sur les lèvres.



Nous continuâmes à nous voir régulièrement lors de mission que nous avions en commun. Elle avait toujours son caractère exécrable mais elle s’ouvrait à moi avec plus de facilité et de décontraction, j’étais devenu indispensable à son égard tout comme elle était devenue une addiction au mien…

Notre relation se concrétisa vraiment le jour du nouvel examen Chûnin. Etant ambassadrice de Suna, ma Temari devait être présente à Konoha et m’aider à préparer les préparatifs de cet événement qui nous ramena, avec une nostalgie palpable, dans le passé.



Sortant du bureau de Tsunade-sama, nous nous dirigions paisiblement vers le centre de Konoha, accompagnés de Sakura et de Naruto. Le blondinet c’était alors brusquement retourner et nous avait gratifié d’un regard coquin tout en nous demandons bruyamment si nous étions ensemble, Temari et moi. La Kunoichi du soleil, mal à l’aise, avait expressément démenti en rougissant et bégayant des paroles intelligibles. Quant à moi j’étais tout simplement blasé. Le détenteur de Kyûbi, amusé par nos réactions, s’en était allé sans dire un mot. Cependant, le turbulent éphèbe n’avait pas aperçu nos mains entrelacées…



Moi, Skikamaru Nara, un génie pragmatique, macho et flemmard s’était épris de Temari No Sabaku, une petite chieuse, violente, insolente et féministe.



Comme certaines personnes se plaisent à le dire, les contraires s’attirent. Eh bien, cette phrase nous allait à merveille.



« Je vous aimais, je vous aime, je vous aimerais Temari No Sabaku. Jusqu'à ce que ma vie éphémère quitte cette enveloppe charnelle, plus communément appelée le corps humain, mais mon âme restera à jamais irrévocablement éprise de la vôtre. »




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