Fiction: Quand elle m'aimait encore.

Pourquoi dans toutes les têtes, Shikamaru et Temari sont destinés à être ensemble ? Et si tout simplement ça ne marchait pas, s’ils ne se comprenaient pas. Si la distance était plus forte. Vous y avez pensé ? Bien sûr que non.
Drame / Tragédie | Mots: 1138 | Comments: 2 | Favs: 3
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Butterflying (Féminin), le 25/08/2011
Ma première song-fic, la première d'une longue série je pense !
Inspirée de la chanson 'Quand elle m'aimait' de Toy Story. J'ai eu beaucoup de plaisir à l'écrire, j'espère que vous en aurez autant pour la lire.

Je pense par la suite faire beaucoup d'autre song-fiction sur les merveilleuses chansons que sont celles des Walt Disney.

A. ♥




Chapitre 1: Détresse



Quand elle m’aimait encore
C’était pour moi l’âge d’or

Déjà dix mois. Dix mois, qu’elle m’avait lâchement oublié. Abandonné. Nous étions des amis, de très proches amis. J’en voulais plus beaucoup plus avec elle. Trop peut-être.

Et chaque heure passée avec elle
Demeure dans mon cœur

Comment pourrais-je l’oublier, elle. Ses cheveux blonds cendrés, ses grands yeux verts, on s’y noyait dès qu’elle nous regardait, elle nous sondait l’âme dès qu’elle posait son regard son nous. Comment ?


Dès qu’elle était triste,
C’est moi qui séchais ses pleurs

Je me souviens de tous ces soirs, où son village lui manquait, où sa famille, ou se qu’il en reste, lui manquait. Elle s’enfermait dans la chambre et pleurait, elle détestait pleurer. Je m’approchais timidement, et la prenait dans mes bras doucement, quelque fois lui embrassait le front, ça la calmait. Elle souriait faiblement. Mon regard ne pouvait pas se détacher de ses lèvres fines et rosées, sur lesquelles j’avais depuis très longtemps envie d’y poser les miennes, j’imaginais déjà leur gout salé envahir mon palet.

Et quand elle était gaie,
Je riais
Quand elle m’aimait…

Je peux vous l’avouer, lorsque je l’ai connu, je n’étais pas homme qui riait aux éclats comme Naruto, ou encore Kiba. Je sortais d’une vague dépression suite à un décès tragique. Son rire et son sourire magnifique c‘est tout ce dont je me rappelais. Voilà ma solution, je pouvais la regarder pendant des heures, rien que cela me donnait du baume au cœur. C’est grâce à elle que j’ai ris à nouveau, à sa joie de vivre quasi-permanente, à son sourire à vous fendre l‘âme. Enfin quand elle m’aimait encore.

De l’été jusqu’à l’automne
Nous n’avions besoin de personne

Pendant quelques mois nous restions collés, comme deux jeunes éperdus d’amour, chaque jour, chaque nuit. Nous pouvions restés sans parler des heures durant, le simple fait d‘être tous les deux nous apaisait. Je ne lui avais pas encore déclaré ma flamme mais, j’effleurais de mes doigts fins mon souhait le plus cher : l’avoir à mes côtés pour toujours.

Rien qu’elle et moi dans la vie
Et s’était bien ainsi.

Je pense que ce sont ces mois à ses côtés que j’ai le plus de mal à oublier, car je pense que ce sont les quelques mois les plus heureux de ma vie... Ses jours entiers à se promener, dans les champs, les forêts. A parler de n’importe quoi. Il suffisait juste que n’importe quoi. Et j’étais heureux, tellement heureux…

Quand elle se sentait seule
C’est moi qui la consolais

Puis le temps avançait, plus je me sentais proche d’elle. C’est ce que je croyais. Mais de mois en mois, elle se détachait de moi. Le mal du pays, le manque de ses frères je ne sais pas. Et je faisais tout pour la consoler. Je me jetais corps et âme dans cette bataille perdue d’avance. Je la prenais dans mes bras, délicatement, lui caressait les cheveux. Lui sourirait gentiment. J’espérais de tout mon être la faire sourire à nouveau, son sourire éclatant celui qu’elle n’avait plus montré depuis longtemps, j’étais bien aveugle pour rien n’avoir remarqué.

Et je savais
Qu’elle m’aimait

Malgré ses tristes sourires, je savais qu’elle m’aimait, j’étais si naïf. J’en étais persuadé. Rien en ce monde n’aurait pu me faire changer d’avis… A part elle. Maintenant, elle était tout pour moi, non, elle est tout pour moi.

Le temps a passé
Je suis le même
Mais je crois qu’elle m’a oublié
J’ai de la peine

Les jours s’écoulaient difficilement mais ils s’écoulaient. J’essayais de la garder près de moi, en vain. Elle partait très tôt le matin sans me réveiller. Je pleurais pour évacuer toute cette colère, j’hurlais mon incompréhension, n’avais-je pas fait tout ce que j’avais pu ? Et pendant toute la journée je désespérais de la voir rentrer, je m’imaginais qu’elle était partie, m’avait oublié. Pourtant j’avais dans les yeux une lueur d’espoir, comme quoi, ce n’était que passager et que tout allait redevenir comme avant. Et à ce moment là, je ne savais pas à quel point j’étais loin de la vérité. Je ne savais pas encore.

Pourtant j’attends chaque jour,
Qu’elle dise je t’aimerai toujours

Je la voyais rentrer tard le soir, sans m’adresser un regard. Son regard, autrefois, si limpide et joyeux, était vide et dénué de sens. Son teint était peut être fade mais elle était toujours magnifique. Je lui demandais longtemps ce qui n’allait pas, elle ne répondait pas. Me prenait dans ces bras et allait se coucher. Tous les jours, tous les soirs, le même rituel. Et bête comme j’étais, je pensais qu’il restait quelque chose à sauver, à épargner… Quel con !

Solitaire et meurtri,
Je croyais qu’elle m’ignorait

Je pleurais, je pleurais, attendant qu’elle daigne m’adresser plus que quelques mots, quelques phrases. Ou juste un sourire, un minuscule même. J’espérais n’importe quoi. Je ne savais pas ce qui s’était passé, je ne le saurais sans doute jamais. Mais malgré mes convictions je sais maintenant que je ne pouvais rien pour elle. Rien que de l’avouer, mon cœur se déchire, une nouvelle fois.

Mais elle m’a sourit, attendrie,
Moi son meilleur ami.

Puis un matin, elle est resté, elle a dormi plus longtemps que moi, et je ne peux vous décrire la joie, lorsque je l’ai vu le matin, couchée à mes côtés. J’observais lentement son visage, fin et délicat. Sa bouche légèrement rosée. J’imaginais pouvoir tout arranger. J’ignorais ses réelles intentions, mais j’avais une confiance aveugle en elle. Beaucoup trop. Elle s’est levé rapidement, et je m’en rappelle clairement, elle m’a adressé un sourire. Un magnifique sourire. Si pur, sans une onde de tristesse, on aurait dit qu’une joie immense s’emparait d’elle. Je pense qu’elle voulait que je garde un splendide souvenir d’elle, j’imagine… Encore une fois j’étais bien trop naïf. Me faire avoir, moi ! Par un bête sourire.

Quand elle m’aimait encore
C’était pour moi l’âge d’or.

Puis elle est partie, le matin même, je ne l’ai plus jamais revue. Son sourire hante encore toutes mes nuits. A chaque fois, que je ferme les yeux, je revois à nouveau son visage. Je n’en pouvais plus, de me rappeler, sans cesse de mon passé. Puis mes nerfs ont lâché. Je n’en peux plus, de savoir que c’est de ma faute, que je n’ai pas pu la retenir. Je suis qu’un être faible, le pire des pleurnichard.
En partant, elle avait emmené une partie de moi-même avec elle. Elle a arraché l’autre moitié de mon âme. Celle qui me restait, aujourd’hui, je ne suis qu’un être faible. Maintenant, en ce jour. Je décide de mettre fin à cette enveloppe charnelle qui n’abrite plus rune once de joie. Maintenant, c’est fini. Et ni Chôji, ni Ino n’y pourront rien. Je pars.

Elle m’a arraché la seule chose qui m’était indispensable ; elle.




FIN.

Et oui, pas de Happy End. ♥




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