Fiction: Moi, Kakashi Hatake, professeur titulaire d'une bande de dégénérés.

Moi, c'est Kakashi. Kakashi Hatake. Je suis professeur d'histoire dans l'établissement scolaire de Konoha dirigé par Tsunade Senju. Cette année, je suis le titulaire d'une classe de lycéens dégénérés. Pas que je l'aie voulu, non, c'est cette garce de vieille pie qui a abusé de ma... légère somnolence un matin afin de m'arracher mon consentement pour ce poste à emmerdes. Me voilà donc contraint d'être responsable d'une belle bande de tarés. Je vous raconte mes déboires...
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Tayame Hatake (Masculin), le 23/08/2011
Salut à tous !
Je vous présente ma nouvelle fanfic, qui est, plus précisément, une "school-fic"
Comme j'adore lire ce genre de fiction mais que je n'en trouvais pas assez à mon goût (jamais terminée, orthographe détestable...) j'ai décidé d'écrire ma propre school-fic ! Seulement, il me fallait une bonne idée de départ.
Je n'ai jamais vu de school-fic dont le POV était celui d'un professeur.
Et, ayant un énorme faible pour notre petit Ninja copieur..
Bonne lecture !




Chapitre 1: Je suis Kakashi. Kakashi Hatake.



Le « doux » son strident de mon stupide réveil me tira d'un profond sommeil dans lequel je serais bien resté encore un peu. Ouvrant lentement un œil, je jeta un regard endormi sur l'heure. 7H49.
Pourquoi ai-je mis mon réveil à 7h49 ?
Étrange.
Malgré moi, le fait que je commence à 8h10 et qu'il faut être là 10 minutes avant (soit 8h00 si je sais encore un peu compter) pour le premier jour de classe m'inquiète quelque peu.
Professeur d'histoire au collège et lycée de Konoha, j'ai eu aussi l'idée absurde d'accepter de devenir le titulaire d'une bande d'adolescents dégénérés.
Vilaine directrice.
Elle avait dû profiter, un matin, que je soit mal réveillé -comme les ¾ du temps- pour me demander.
C'est déloyal, d'abord !
Tsst.. Vielle pie.
Enfin... Il est 7h52, je ferais mieux de me lever pour aller m'occuper de cette bande de tarés, insulter ma supérieure ne me sers pas à grand chose pour l'instant...


Marchant d'un pas désinvolte, je relève la manche de mon sweat pour regarder ma montre.
8H23.
Bah quoi ? Faut bien que je prenne ma douche avant de venir travailler.
Je n'ai aucune envie de sentir la même... odeur... que ces... organismes vivants qu'on nomme « élèves ».
Ouais, ouais, je suis en retard.
Mais au moins, j'ai bien dormi.
Accélérant la cadence, je me dirige vers la salle des profs.
Alors que je m'apprêtais à saluer mes collègues en entrant, je m'aperçoit qu'il n'y a personne.
La salle-de-repos-qui-sent-le-café-à-plein-nez est déserte.
...
Ah ouais, ils sont en cours.
Bande de pigeons, va !
Me dirigeant tranquillement vers la machine adulée de ces drogués à la caféine, j'attrape un gobelet et me sers un... lait tiède.
Quoi ? C'est pas parce que tout le monde prend du café qu'il n'y a pas autre chose !
En fait, il y a du café, du lait (censé aller avec le café mais bon..), et du jus de tomate.
Oui, enfin, si je suis le seul à prendre du lait tiède (sans café !), Anko -prof de SVT (je suis sûr que c'est juste pour les dissections qu'elle fait ce boulot ! Elle aurait du faire bouchère, d'ailleurs, au moins elle ne nous ferait pas chier ici.)-, elle, est la seule à se servir du jus de tomate.
Elle dit qu'elle aime la couleur « rouge profond comme les milles nuances du sang qui éclabousse la chair coupable ».
Moi, je trouve seulement que la couleur me fait penser au carrelage de la salle de bain de ma grand-mère, mais bon.. chacun sa vision des choses, hein.
Oui, donc je disais qu'elle avait d'ailleurs personnellement demandé -supplié serait plus juste- à la directrice d'ajouter le jus de tomate au distributeur de boissons.
Pardon ? Je vous ai dit que c'était une machine à café ?
Meuh non. C'est juste un distributeur de boisson.
Même si c'est ça principale fonction. - d'être une machine à café-
Sifflotant tranquillement comme je sais si bien le faire et alors que je m'apprêtais à baisser mon masque pour boire ce nectar nacré d'une douceur désarmante -place au lyrisme- je fus interrompu par...
Attendez.
Stop.
Pause.
Arrêt sur image.
Je ne me suis pas présenté ?!
OK. La prochaine fois, je prendrais du café. Ça aura le mérite de mieux me réveiller.
Bon alors me voici. Je m'appelle Kakashi Hatake. Je suis prof d'histoire dans un établissement scolaire -où voulez-vous être prof ailleurs, sérieusement ?- dirigé par une femme du nom de Tsunade Koichi. Eh oui, c'est bien cette furie -non, pardon, cette femme, donc-, extrêmement célèbre pour sa paire de nibar... -ahem- donc je disais, extrêmement célèbre pour sa force physique herculéenne, reconnue par tout le pays du feu.
Bon, revenons à nos moutons. On me décrit comme une personne nonchalente, désinvolte et agaçante.
Attendez, j'ai dit agaçante ? Euh non, il n'y a que mon rival et mon collègue, Gaï Maito, qui me trouve agaçant de ne pas s'intéresser plus que ça à « la fougue de la jeunesse ». En y repensant, il doit trouver la planète entière agaçante pour ça.
Et finalement, il n'est peut être pas le seul à me trouver agançant.
Physiquement... JE SUIS UN DIEU GREC !!!
Euh pardon, je me suis laissé emporter.
Concrètement, j'ai les cheveux argentés et très ébouriffés (hérité de mon paternel), je suis grand et bien bâti.
Mon visage ? Alàlà si vous saviez...
Je porte un masque de chirurgien que mon père – qui excerçait cette fonction – m'a légué et qui recouvre mon divin visage.
Euh oui, désolé, j'arrête le trip.
N'empêche que je suis beau ! Même les copines à ma mémé -des vieilles chouettes rabougries- le disait ! Ce qui confirme amplement la véracité de mes propos, n'est ce pas ?
Mon douloureux passé ? Woow ! Je ne sais pas si je suis capable d'en parler ! Tout cela me rend tellement... tellement...
Enfin passons.
Le premier drame de ma vie : Mon père dut se suicider avec un katana parce que un chien dans la rue lui avait refilé la rage. J'avais 8 ans et c'est resté gravé dans ma mémoire.
….
Non, je déconne. En fait, mon père, chirurgien de son état était devenu tellement riche au point qu'il songeait à des choses comme jeter l'argent dans les chiottes pour voir si cela était divertissant.
Puis un jour, il s'est cassé pour faire un pèlerinage dans un village paumé de Kumo pauvre comme pas possible, en me laissant seul et avec une montagne de fric. J'ai pleuré 2 minutes le temps que le gosse de 8 ans que j'étais se rende compte qu'il pouvait aller autant de fois qu'il le voudrait à Kageland -le super parc d'attraction de ouf avec des manèges qui tuent- avec tout les billets verts dont il avait hérité.
Evidemment, mon rêve Kageland s'est vite évanoui lorsque j'ai appris que mon paternel m'avait collé une nourrice qui me forcerait à retourner à l'école.
Vous allez rire mais ma nourrice était un mec.
Eh ouais.
Minato Namikaze.
Bon je dis ça mais il a été cool avec moi.
Ses cookies étaient trop bon.
Passons au deuxième drame de ma vie : Obito Uchiwa qui n'aimait pas le...
Un very best best best best ABRUTI.
Quoi ? Pote ? Ah oui, c'était sa deuxième fonction.
Vous avez vu, chuis trop bon pour dénicher les bon plan, ce type là était muti-fonctions. Bon, j'dis pas, elles étaient pas toutes utiles (comme celle de pouvoir pisser sur un papillon ou encore le fait de savoir gober un flanby en émettant le son « Euzgrrmlml » ) mais c'était marrant.
Oui, eh bien figurez vous qu'à mon anniversaire, celui où je fêtais mes 13 ans, ma « nounou » Minato m'avait fait un gâteau. Décidément ce mec était super doué pour les pâtisseries. Pas étonnant qu'on le surnomme « l'éclair jaune de Konoha » -l'éclair étant une pâtisserie remarquable, vous en conviendrez-. Il était tout simplement somptueux, ce moelleux choco noir au coeur fondant de délicat chocolat blanc. Magnifique. Divin. J'en aurais bavé dessus. Mais bon, fallait pas l'abimer.
Mais ce crétin d'Obi a tout gâché.
Il a dit qu'il n'aimait pas le chocolat, qu'il soit blanc, noir ou au beurre de cacahuètes.
IL N'AIMAIT PAS LE CHOCOLAT.
IL N'AIMAIT PAS LE CHOCOLAT.
IL N'AIMAIT PAS LE CHOC...
Oui, bon, d'accord, j'arrête le mode répét'. Mais même dix ans après, ça me choque encore.
Ça doit être l'un des plus grands traumatismes de ma vie.
IL N'AIMAIT PAS LE CH..
Ahem.
Donc, ce fameux jour, je me suis disputé avec mon meilleur pote qui n'aimait pas le.. -oui, d'accord, j'ARRETE.-
Il a quitté mon appart' en claquant la porte derrière lui.
J'avais perdu toute occassion de pouvoir le battre au concours rapidité de gobage de flamby.
Furieux, je m'était alors retourné d'un geste brusque et j'avais claqué mon poing sur la table.
Mais j'avais soit sous-estimé la puissance de mes coups ou alors -plus probablement- surestimé la résistance de la table pliante.
Nous passons donc au troisième drame de ma vie...



Voici la fin de ce chapitre, certes court mais je ne pouvais pas tout mettre d'un coup, où serait passé le suspens ?
J'espère que vous avez pris du plaisir à lire cette fanfiction car j'ai pris du plaisir à l'écrire !
RDV au prochain chapitre, j'attends vos reviews ! :)




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