Fiction: En vrac ~

De courts textes, reflétant mon humeur du moment au travers de divers points de vue, de personnages différents et tout le pataquès. Histoires U.A, écrites sous l'impulsion du moment. Genre : Psychologie, Drame, Romance, Humour, ect. ...
Classé: -12D | Général / Drame / Humour | Mots: 3240 | Comments: 9 | Favs: 6
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Absconse (Féminin), le 15/12/2012
J'veux pas ajouter d'espace, ça fait qu'amplifier l'impression d'oppression dont je suis victime. Et puis pourquoi m'étaler plus quand tout est dit dans l'amas de mots à venir ? Désolée si c'est trop confus pour vous. Ca l'est tout autant pour moi (LOL...). Bonne lecture. (Je ne pense pas poster de pavé comme ça à nouveau... Ca a un effet de style mais putain que c'est chiant à écrire, lire et relire, bon courage serait plus approprié.)



Chapitre 3: Haha, un sourire ? Mais pourquoi faire ?



J'suis loin d'être politicienne ou philosophe. J'suis loin d'être une fille sans complexe ou qui s'assume. J'suis pas un modèle de beauté, ni un modèle tout court. J'ai pas l'impression d'être superficielle, mais plus d'une ringarde. J'aime pas perdre et j'aime pas savoir qu'il y a des gens meilleurs que moi dans certains domaines. Moi j'veux vivre dans un monde à mon image, un monde où je serai la seule princesse. J'veux être la meilleure dans tout, vivre comme une surhumaine, adulée de tous, par tous. J'suis pas une optimiste, j'suis pas une fille avec des idées sages. J'ai la tête pleine, trop pleine. J'suis détestable, peut-être même détestée (?), mais je sais que j'suis aimée. Les carottes rendent aimables, j'pense m'en faire une cure. Moi, j'aime être le centre d'attention. J'veux que les regards d'admiration convergent vers moi, qu'on me félicite pour un oui ou pour un non. J'suis égoïste et j'le fais savoir, parce que j'veux plus être cette fille qui dit bonjour à tout le monde en souriant faussement, j'veux plus être cette fille trop serviable avec les autres, j'veux plus être cette fille que les gens connaissent. J'veux briser cette image qu'ont les gens de moi, j'veux changer, devenir différente, grandir, mûrir, évoluer. J'suis une gamine, avec des idées révolutionnaires en tête. J'veux changer le monde, comme mes parents ont voulu le faire. J'veux oser faire des choses. J'veux tout plein de choses, trop de choses. Les bêtises, c'est pas trop pour moi, mais si je devais recommencer, c'est à regret (ou pas) que je dirai que je le ferai avec grande joie, du moins, surtout en ce moment. Je pense trop, pas assez, de manière confuse, et de telle sorte à ne jamais savoir où est l'endroit de l'envers. J'suis pas une écrivaine badass, j'suis pas une fucking penseuse, j'suis pas non plus une ninja déesse trop D4RK (WTF ?). J'ai dix-huit ans. Moi j'aime rêver. Moi j'aime penser à des choses impensables. J'délire, me prenant pour une algue ou une banane. J'raconte des conneries à mes ami(e)s. J'me cache d'une autre manière sur internet. J'veux être la femme invisible et visible de tous. Ironie du sort. J'sais plus si j'dois rire de toute la merde que j'écris et déblatère, ou si j'dois prendre conscience de certaines choses qui semblent être sérieuse. Mais pour le moment, j'veux pas me prendre au sérieux. J'ai juste envie de vivre l'instant même, sourire pour de vrai, ne plus penser. J'ai juste envie de me dire que même si c'est la fin du monde, rien ne changera. La routine me tue, mais j'y suis trop attachée. Moi j'veux changer sans changer. J'veux que tout reste comme tel et que ça change. J'pense, sans penser, ça devient un vrai bordel ici, et celui qui aura le courage de lire ce pavé qui n'a pas de sens aura tout mon respect. J'veux juste faire éclater ce léger coup de gueule qui n'en est pas vraiment un, j'veux juste que les gens sachent ce que je pense, même si je donne l'impression de ne pas penser. J'aimerais aussi leur dire que ce n'est pas parce que je porte des lunettes que je suis forcément intelligente. C'est pas parce que je me tiens en cours de manière sérieuse que je le suis forcément. C'est pas parce que je ne prends pas part à vos conversations de cul que je ne suis pas perverse, que je suis pure et innocente. C'est pas parce que vous me côtoyez que vous me connaissez. C'est pas parce que je souris que ça veut dire que je suis heureuse. C'est pas parce que je parle aux autres que ça veut dire que je veux continuer à me sociabiliser. C'est pas parce que je suis absente que j'ai la flemme de venir, c'est pas parce que j'vous dis des choses que c'est forcément vrai, c'est pas parce que je mange que j'ai faim. C'est pas parce que j'viens en cours que j'ai envie d'apprendre. Moi j'veux vous dire tout c'que je pense. Alors je profite d'écrire tout ce que j'ai sur le coeur pour le faire ici. Vous savez, il y a de rares personnes que je supporte. Je pense que ces dernières se reconnaîtront d'ailleurs. Encore faut-il qu'elles lisent ce pavé. Alors si vous ne vous reconnaissez pas, vous qui êtes dans mon entourage physique, ça veut dire que vous m'emmerdez. J'veux plus vous sourire. J'veux plus vous parler. J'veux plus vous aider, vous écouter, vous conseiller. Moi j'veux juste oublier et passer à autre chose. Est-ce une bonne chose de balancer ça comme ça ? Sans dire merde, sans dire merci au revoir ? J'en sais rien, mais au moins, ça fait une bonne chose de faite. Moi, j'suis plus celle que j'étais. Je pense, je ris, je me cache, je mens. Qui l'aura remarqué avant que je ne le dise ici ou ne leur dise ? Je compterais bien ces personnes sur les doigts d'une main. En fait, elles ne sont que quatre. Waouh... Dire que d'autres gens prétendent être mes amis, ça m'en bouche un coin. Où sont tous ces gens qui me parlent tout le temps ? Où sont ces gens que je vois tous les jours ? Aucun, pas un seul de ces gens auxquels je pense n'a vu comment j'allais ou a su voir ce que je cachais. Mon sourire, ne sonne-t-il pas faux pour vous ? Bande d'hypocrites. Noyés sous les mots, ces phrases ne vous atteindront sans doute pas. Allez, je continue mon pavé, parce que l'air de rien, j'ai encore des choses dont j'ai envie de me plaindre. Ouais, à commencer par mon état de santé. Vous savez, j'sèche pas les cours. Croyez moi, ça me fait pas rire toutes ces absences, j'veux pas repiquer. Mais putain, entre les crises d'angoisse et de panique, la dépression et les conséquences de cette dernière, ça n'est pas facile. Les nuits, je ne dors plus, personne n'a remarqué ma fatigue. Les journées, j'suis sous antidépresseur, ma vie est merveilleuse. De toute façon, qu'est-ce que ça vous fait de le savoir ? Est-ce que l'un d'entre vous portera plus d'attention à ma petite personne ? Ou alors prendrez-vous pitié de moi ? Non. Rien de tout ça. En fait, avec vous, j'me sens exclue. Il n'y a qu'avec cinq personnes avec qui j'me sens à ma place ou alors à l'aise (Blaise). N'y a-t-il pas un problème ? Vous qui dites que les gens sont vos amis, que vous leur parlez avec grand plaisir, que vous les invitez dans vos délires ? N'y a-t-il pas un problème ? Non, vous ne voyez rien ? J'suis trop gentille pour ouvrir ma gueule. J'suis surtout lâche de le faire de cette manière. J'suis qu'une p'tite conne. Ou vieille, selon les points de vue. Au pire j'm'en fous de mon statut. J'm'en fous de ce que vous direz sur moi. J'm'en fous de tout. Même de moi et de tout ce qui peut m'arriver. J'ai plus envie de rien, j'vous emmerde et ça me fait chier. L'innocence de l'enfance me manque sérieusement... J'fais quoi ? Je pleure ? Ou je continue de regretter comme une imbécile ? J'efface ce texte pour qu'il disparaisse de tous les endroits possibles et imaginables ou je le publie tel quel, confus et incompréhensible ? J'avoue que j'hésite. L'indécision me perdra. J'ai comme envie de continuer, même pour raconter de la merde. Dire que le début était tellement bien parti, là, tout part en couilles. Un peu comme dans ma tête. Alors, qui saura retrouver et démêler le début de la fin... ? J'suis pas politicienne ou philosophe moi. J'suis Ino, une blonde sans cervelle. J'ai dix-huit ans et putain, qu'est-ce que j'aimerais que l'humanité meure.



Un joli pavé, que j'ai écrit, comme ça, direct. Franc, direct, écrit sous mon nom à l'origine, modifié pour vous le partager (J'vois pas pourquoi les wonniens seraient privés de mes coups de gueule pendant que les autres les subissent à tort ou à raison.)



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